NINE COVENS - On The Dawning Of Light
NINE COVENS - On The Dawning Of Light
Candlelight Records
Style: Black Metal
Origine: Royaume-Uni
Sortie: 2012
Site Web: www.ninecovens.com
01. Origin of Light / 02. As Fire Consumes / 03. At the Ocean’s Strand / 04. The Mist of Death / 05. The Fog of Deceit / 06. To Quench a Raging Flame / 07. White Star Acception / 08. Over the Ocean's Way / 09. A Burning Ember
De nos jours, le Metal voit naître une ribambelle de nouveaux groupes, mais bien peu sortent du lot finalement. La plupart se contentant de revisiter le style de ceux déjà là quelques mois auparavant. Trouver de véritables perles dans ce foutoir est donc un exercice long et fastidieux. Le Royaume-Uni, terre mère de notre musique chérie, possède aussi son lot de nouveauté et c'est de là que viennent les anonymes de NINE COVENS. Comme précédemment dit, le groupe refuse de dire qui en sont les membres et c'est bien dommage car on adorerait pouvoir mettre des noms et des visages sur une pareille galette ! On The Dawning Of Light est le deuxième album du groupe, mais on sent que ces musiciens n'en sont pas à leur coup d'essai. Ces gars nous offrent un Black Metal haineux et sombre où la noirceur est partout. On a droit à une démonstration de riffs à la fois mélodiques et incisifs, inquiètants et délicieux. Ce qui surprend le plus, c'est l'intelligibilité des compositions, tout est mis en oeuvre pour que l'auditeur comprenne ce qu'il écoute, contrairement à certains de leurs confrères qui privilégient les bouillons de notes incompréhensibles. Certains titres sont de véritables offrandes faites à la noirceur elle-même comme "As Fire Consumes" ou "Origin Of Light". D'autres titres comme "The Mist Of Death" changent carrément la donne et nous offrent une facette plus posée de NINE COVENS, privilégiant l'angoisse à la colère pure dans son ambiance. Le titre instrumentale "White Star Acception" arrive comme un break orienté post-black et apporte encore une fois la preuve (si besoin est) que NINE COVENS est un groupe talentueux, aux inspirations variées et capable de surprendre sans jamais décevoir ou tomber dans l'expérimental. Les deux derniers titres nous ramènent au style originel de l'album et sont accueillis comme de véritables coups de grâce qui détruiraient les rares survivants ! Enfin, voilà ce qu'il y a à retenir de cette oeuvre : des riffs assassins, une orchestration magistrale, des chants à la hauteur des cadors du genre et une intelligibilité de haut vol trop rare dans ce milieu. Ils sont ANONYMOUS, redoutez-les !
Chronique par Germain
Note : 7,5/10