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KRUGER - Adam and Steve

Publié le par Nono666

KRUGER – Adam and Steve
Listenable Records
Style : Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2014
Site Web : www.kruger.ch

KRUGER_Adam and Steve



01. Bottoms Up / 02. Discotheque / 03. Adam And Steve / 04. Charger / 05. Mountain Man / 06. The Wild Brunch / 07. Herbivores / 08. Farewell

Personnellement, j’avais laissé KRUGER en 2010 avec l’album For Death, Glory And The End Of The World, un quatrième album salué par la critique mais un peu boudé quand même par ceux qui avaient succombé à Cattle Truck (2004) par exemple. Et bien 10 ans après, ces mêmes déçus ne sont pas certains de se réconcilier avec les Suisses qui ont laissé tomber le côté Sludge de leur musique pour un Post-Hardcore comme la Suisse sait nous en fournir.  Pourtant, ne zappez pas tout de suite car cet album, Adam and Steve possède bien d’autres atouts et en premier lieu cette capacité à faire dissoner leur Post-Hardcore à la lumière d’un "Discothèque" assez convenu mais inspiré et plutôt bien exécuté ou "The Wild Brunch" et son refrain en chant clair très popisant rafraichissant. Mais c’est aussi cette facilité à nous envoyer quelques plans plus mélodiques à l’image des guitares du titre d’ouverture "Bottoms Up" qui délaissent un peu leur côté groovy pour quelques instants salutaires. Au milieu d’une marée de groupes de Post-Hardcore, il est certain que KRUGER tient le haut du panier, ceux qui veulent un album immanquable dans le style cette année doivent jeter une oreille sur ce cinquième album des Suisses, ceux qui pleuraient, il y a quatre ans leur évolution, ne sècheront pas leurs larmes avec cet album, mais c’est ainsi, il y a des deuils qu’il faut savoir faire ! Ensuite, il faut bien reconnaitre que sur le début de "Herbivores", la voix hurlée de Renaud peut paraitre démesurée mais son doublage avec quelques voix plus aériennes permettent de mieux saisir l’angle choisi par le groupe pour faire monter ce morceau en puissance sans paraitre niais au début, un choix plutôt judicieux qui permet aussi de garder la pression sur un auditeur malmené tout au long de cet album assez éprouvant et qui se termine sur un "Farewell" digne de la fin d’un film à suspens, la grandiloquence jusqu’ici freinée prend le dessus pour nous emmener un peu plus, une bonne conclusion pour cet album qui voit le retour aux affaires d’un KRUGER particulièrement affuté !

Chronique : Aymerick Painless

7,5

 

 

KRUGER_Band 2014
 
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