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KROKODIL - Nachash

Publié le par Nono666

KROKODIL – Nachash
Spinefarm Records
Style : Sludge Hardcore Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.krokodilrock.com

KROKODIL_Nachash



01. Shatter / 02. Skin Of The Earth / 03. Dead Man’s Path / 04. A Life Lived In Copper, But Painted In Gold / 05. Reptilia Familiar / 06. Porcelain Bones / 07. The Collapse / 08. Sleep Well, Medusa / 09. Ragnarock / 10. Sun Riders / 11. Sobek / 12. Phyllotaxis

Le premier album de KROKODIL est mis sous la lumière par Spinefarm mais aussi par le fait que son bassiste ait décroché la timbale en prenant le poste de bassiste de SLIPKNOT. Cependant, il est temps d’occulter tout cela car musicalement KROKODIL ça donne quoi ? Et bien Nachash baigne largement dans le gras avec ces relents de Sludge comme MASTODON pourrait le pratiquer, c'est-à-dire assez facile d’accès musicalement, d’ailleurs le titre "Sun Riders" et son refrain entêtant bardé de chœurs aurait pu être signé par les Américains. Ensuite il y règne aussi cette atmosphère Post-Metal, Alternative, Post-core, appelez ça comme vous voulez, avec ces plages plus ambiantes allant jusqu’à "Ragnarok" qui marque une réelle pause bienvenue au milieu de cette pesanteur et cette voix tirant très largement sur le Hardcore. La basse est bien mise en avant et le kick basse/batterie envoie un groove assez communicatif, c’est l’un des points forts de cet album car la production a parfaitement su gérer les temps forts de cet album qui n’en manque pas. Nachash est un bon compromis entre arrangements studio et volonté de garder un aspect live bien résumé sur ce "Sober" avec cette fin supportée juste ce qu’il faut par plusieurs couches de guitare qui coulent la chape de plomb. Ensuite, il faut reconnaitre qu’avec tous les clones de THE OCEAN, CULT OF LUNA ou ISIS qui sont apparus un peu partout, cet album, malgré une qualité indiscutable, peut lasser par son côté déjà entendu. Cependant, KROKODIL affirme ici une personnalité qui ne demande qu’à grandir et notamment ces phases plus ambiantes et Progressives qui ne sont pas déclinées comme habituellement dans le style, elles forment des sortes d’happening de choses qui ne viennent pas réellement par la suite, le groupe nous suggère des suites possible et finit par nous surprendre en restant dans les lignes balisées du style. Un bon album qui peut autant s’adresser à un public Post-Hardcore ou Sludge, et une entrée en matière convaincante à laquelle il ne manque pas grand-chose pour rester en tête, un peu plus d’accroche ou un peu plus de passages sombres, là on a l’impression que KROKODIL n’a pas encore choisi son camp.

Chronique : Aymerick Painless

7

 

 

KROKODIL_Band 2014
 
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