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INSOMNIUM - Winter's Gate

Publié le par Nono666

INSOMNIUM - Winter's Gate
Century Media Records
Style : Melodic Death Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2016
Site Web : www.insomnium.net

INSOMNIUM - Winter's Gate



01. Winter's Gate, Part. 1 / 02. Winter's Gate, Part. 2 / 03. Winter's Gate, Part. 3 / 04. Winter's Gate, Part. 4 / 05. Winter's Gate, Part. 5 / 06. Winter's Gate, Part. 6 / 07. Winter's Gate, Part. 7

Groupe Finlandais officiant depuis 1997, INSOMNIUM nous offre avec Winter's Gate, un septième album tout en finesse et profondeur. Un album très sombre et froid où la mélancolie se mêle à l’angoisse d’une nuit d’hiver... Le piano est présent, les rythmiques sont lentes, tristes... On commence par une intro qui nous plonge en pleine Aurore Boréale et qui enchaine avec un premier morceau plutôt symphonique, un peu Rock FM parfois. Le Metal n’est pourtant pas loin : guitares saturées et voix « growlées » ! C’est grandiose, majestueux, les voix sont graves et les mélodies vraiment superbes, prenantes. Le tempo est rapide (avec une ambiance générale lente malgré tout), les guitares quelque peu thrashy et le clavier très (trop ?) en avant. Winter's Gate est un concept album qui se veut être un tout : une seule création, un seul titre, une véritable continuité de près de 40 minutes. Avec la « Part. 2 », les chœurs sont très prédominants, la double pédale va très vite et les voix sont même quelques fois suaves. Les mélodies sont très travaillées et vous emportent. « Part. 3 » sonne un peu Rock atmo. Des guitares saturées viennent nous réveiller en deuxième partie de morceau. « Part. 5 » démarre avec un piano très mélancolique, un orage et un Metal lent, triste et noir. Les ambiances sont froides, les riffs superbes et mélodieux. C’est très ambiant, plus qu’agressif. La cover n’a rien de très original : la nuit, la montagne, les étoiles. Mais ça reste efficace et tout simplement beau ! A l’image de la musique : délicat, subtile et triste, comme une nuit polaire. Globalement, cet album est plutôt réussi, bien qu’un peu trop sympho/ambiant à mon goût. On ne peut pas dire que « ça envoie du lourd ». Cet album est tout en finesse, sans agressivité. Des soli d’un autre temps, un peu désuets, mais qui restent efficaces. Beaucoup de clavier, de chœurs... c’est même un peu « gnangnan » parfois. Un peu trop... arrivée à la « Part. 6 », j’avais mal à la tête. Trop de clavier, c’est trop ! Alors amateurs de Metal mélodieux et facile, amateurs d’ambiance et de mélancolie froide, vous allez adorer. Mais pour ceux qui, comme moi, aiment la guerre et la rapidité, écoutez quand même, ça vaut le détour même si ça ne sera pas votre album de l’année.

Chronique : Fanny

INSOMNIUM - Winter's Gate

 

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RUINS - Undercurrent

Publié le par Nono666

RUINS - Undercurrent
Listenable Records
Style : Black Metal
Origine : Australie
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/ruins666

RUINS - Undercurrent



01. Shadow Of A Former Self / 02. Crossroads / 03. Rites Of Spring / 04. The Fires Of The Battlefields To Survive / 05. Certainty The Adversary / 06. Undercurrent / 07. Filled With Contempt / 08. Symbols From Intent

Les Australiens de RUINS m'ont toujours évoqué, d'une manière plus ou moins objective, plus ou moins fondée, et plus ou moins justifiée, les Suisses de HELLHAMMER. Peut être le même regard abattu, ou le même riffing rouillé et d'un grisâtre plongeant dans la noirceur ; on pourrait également pointer les  atmosphères austères et lancinantes, les mêmes émotions. Toujours que cette impression, lors de mes quelques écoutes éloignées des premiers, m'ont toujours rappelé les seconds (notons tout de même que l'ordre, dans la logique des choses, devrait être inversé).

Pourtant, Undercurrent aurait pu, pour couper les liens avec cette ombre que j'attache, qu'ils le veuillent ou non, à RUINS, autant de part sa production bien plus moderne et claire qui, si elle ajoute peut être en impact direct aux compositions efficaces du combo, lui fait perdre un peu de sa nitescence aigrie et sale qui faisait en partie son charme, que par des riffs beaucoup moins Rock'n'roll, plus attirés cette fois par l'introspection et la contemplation (qui, ne vous y méprenez pas, on toujours fait partie de la musique du groupe). Rassurez vous tout de même : la recette ne change pas. Demeurent ainsi, la glace impénétrable de ces chères et cabalistiques dissonances (écoutez donc "Rites Of Spring", vous comprendrez), la fougue des influences Thrash carbonisées, les mid tempos écrasants (le mieux, c'est que je sais toujours pas pourquoi ce simplisme me fait tant effet), les grognements de volatile (qu'on les aime), et ce bon vieux tempo à 120 bpm ; comme un peintre utiliserait ses diverses teintes de noir aux blafards reflets glauques ou bleuâtres pour dépeindre sa schizophrénie prononcée, RUINS inflige ses discordances épaisses et impénétrables à l'auditeur. Si tout n'est pas parfaitement choisi (on va de l'élan d'inspiration remarquable de l'éponyme, à des longueurs tout à fait regrettables et évitables, qui auront tendance à peser vers la fin), la globalité est suffisamment maîtrisée pour que l'on puisse se plonger assez profondément dans les méandres caverneux des powerchords du groupe (avec, à la clef, un sens du blast assez développé), bien que rien ici ne soit révolutionné, et que dans sa globalité, l'album est relativement oubliable (malgré des traces de mélancolie nocturne assez touchantes). J'ai pas grand chose à dire là dessus ; vous savez ce qu'il y a dedans, vous savez l'appréhender. Je ne pense pas avoir besoin de vous écrire un roman pour que vous puissiez comprendre la musique d'un tel groupe, et j'ai vraiment plus beaucoup d'inspiration, là, le genre de truc qui arrive sur les albums bons, mais sans plus. Donc...

En bref ? Rien à faire, je pense toujours à HELLHAMMER.

Chronique : Durchfall

RUINS - Undercurrent

 

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OVERKILL - Le single "Our Finest Hour" dévoilé

Publié le par Nono666

OVERKILL vient de dévoiler son nouveau single "Our Finest Hour" à paraitre le 4 Novembre prochain au format vinyl. Ce titre est extrait de l'album Grinding Wheel qui sortira en Février 2017 via Nuclear Blast.

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GLENN HUGHES - Un nouvel extrait de l'album Resonate dévoilé

Publié le par Nono666

GLENN HUGHES dévoile un nouvel extrait de son quatorzième album, Resonate, à paraître le 4 Novembre prochain via Frontiers Music Srl. Il s'agit du titre "Let It Shine", à découvrir en écoute ci-dessous.

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ARKONA - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

Les Polonais d'ARKONA (Black Metal) sortiront leur nouvel album, intitulé Lunaris, le 4 Novembre prochain via Debemur Morti Productions. Il sera disponible aux formats Digipack et Digital.

ARKONA - Détails nouvel album


Tracklist Lunaris (2016) :
01. Droga do ocalenia / 02. Ziemia / 03. Śmierć i odrodzenie / 04. Nie dla mnie litość / 05. Lśnienie / 06. Lunaris

Retrouvez ci-dessous le clip du titre "Ziemia".

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TRUCKFIGHTERS - V

Publié le par Nono666

TRUCKFIGHTERS - V
Century Media Records
Style : Stoner Rock
Origine : Suède
Sortie : 2016
Site Web : www.truckfighters.com

TRUCKFIGHTERS - V



01. Calm Before The Storm / 02. Hawkshaw / 03. The 1 / 04. Gehenna / 05. The Contract / 06. Fiend / 07. Storyline

C'était, je le suppose, en Août ; TRUCKFIGHTERS dévoila "Calm Before The Storm". Paraît-il que la vidéo l'accompagnant était de qualité ; je l'ignore, je ne souhaite pas le savoir. Toujours est-il que chacune des putains de notes qui composent ce morceau est idyllique, formant un crescendo à la limite du transcendantal, entre ses parties calmes divinement bien composées, sa structure irréprochable, son riff à la fois groovy et surpuissant, son intelligence globale, sa tempête d'émotions (ai-je besoin de m'étendre ?), et ses mélodies décadentes et plaintives. Dans la plénitude la plus totale.

Bon, tout ça est bien beau, mais le groupe avait atteint un tel niveau de perfection qu'on en aurait presque eu peur pour le reste de l'album. Peut être écrasé par le volume pachydermique d'un chef-d'œuvre se suffisant à lui seul en son sein, peut être étouffé par sa propre qualité. Bien évidemment, ce n'est pas le cas : nos Suédois sont trop malins pour ça. Supposons que vous connaissez déjà le groupe, vous savez donc que, comme à chaque fois, la production est irréprochable, dans toute la modernité du terme (c'est simple, on est à un degré d'intensité rarement égalé), ce qui est immuable chez le groupe, et donc, peu changé par la signature sur un label (à savoir, Century Media), puisque le groupe était jusque là indépendant (ou plus exactement, produit par son propre label, Fuzzorama Records (sur lequel ils ont signé quelques groupes bien sympathiques, dont notamment VALLEY OF THE SUN, qui est une pure claque en Stoner, si ça vous intéresse). Comme d'habitude, on a un son de basse mastodontesque, une guitare encore plus grosse (je sais pas comment un truc aussi énorme peut passer dans mes enceintes), et le jeu de batterie groovy et sagace, qui arrive à amplifier le reste (il doit y avoir un théorème, probablement avec la racine carrée de Pi, et une division par 0).

Comme à chaque album, le groupe se réinvente, tout en restant fidèle à ses racines. Ici, soyez prévenu : les parties calmes sont mises à l'honneur, comme sur le single (vaguement) évoqué plus haut, afin de plus mettre en valeur la puissance de l'irrésistible Fuzz du groupe. Beaucoup de travail sur le contraste, donc, mais également sur les atmosphères, mêlant à la manière d'un oxymore une palette de sentiments large et recherchée, et affirmant bien l'héritage du progressif, habilement distillé dans la tornade de saturation du groupe, qui avait déjà été affirmée sur les prédécesseurs (que vous vous empressez d'aller écouter, si ce n'est pas déjà fait). Je suis perdu, je ne sais que dire, à l'écoute des morceaux de l'album. Que décrire, qu'employer, que faut il en conclure ? Sincèrement, aucune idée, je crois que le simple objectif de cet album est de vous laisser porter, sans se soucier de rien d'autre que du Groove incessant, s'entrechoquant avec délicatesse, contre la subtilité des parties plus mélodiques ou acoustiques, dans une cohérence effarante. Du coup j'ai mis 10, parce que j'ai rien d'autre à dire. Si, je peux juste dire que je comprends pas pourquoi ils ont inclus à la fin de l'album un enregistrement live de l'excellent "Manhattan Project", qui ne correspond pas plus que ça au reste, mais à la limite, on s'en fout, j'ai "Storyline" dans les oreilles, et ça me suffit amplement.

Putain, j'avais tellement de choses à dire, mais je crois que j'aurais mieux fait de balancer une seule phrase, au lieu de faire les choses à moitié.

Chronique : Durchfall

TRUCKFIGHTERS - V

 

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PARIS - The World Outside

Publié le par Nono666

PARIS - The World Outside
Melodic Rock Records
Style : AOR/Hard FM
Origine : France
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/Paris-official

PARIS - The World Outside



01. End Of My World / 02. When You Find Love / 03. Looking For You / 04. Kitesurfing / 05. This Broken Heart / 06. I Feel Fine / 07. Tears In Your Heart / 08. In My Eyes / 09. Haunted / 10. Unreachable

PARIS, comme son nom l'indique, est un groupe français évoluant dans un Hard Rock FM nous ramenant tout droit dans les années 80, et The World Outside est leur second album. Les leaders se nomment Frédéric Dechavanne (eh oui !) au chant et claviers, et Sébastien Montet aux guitares. L'ensemble sonne, ma foi, pas mal, et après plusieurs écoutes, PARIS finit par s'imposer naturellement, grâce à de bonnes parties de guitares, mais surtout à des compositions souvent inspirées. Bien sûr, le style musical ne risque pas de les faire connaître du grand public. De plus, être un groupe français est une tâche très difficile, bon nombre de très bons groupes se sont cassés les dents, même à une époque pourtant plus propice à ce registre musical. Et puis si la France était un pays amateur du genre, ça se saurait ! Reste maintenant à savoir si PARIS aura le pouvoir de s'exporter ailleurs. Les qualités sont là en tout cas, que ce soit avec le titre d'ouverture "End Of My World" et son riff qui fait son effet, le plus AOR "When You Find Love" ou le dynamique "Kitesurfing" pouvant rappeler TOTO par ses arrangements. Le hit de l'album, si il fallait en trouver un, pourrait être "Tears In Your Heart", son refrain étant impeccable pour ce genre d'exercice. Quant au reste de l'album, pas de titres vraiment faibles, le tout s'écoutant, encore une fois, agréablement. Si vous aimez l'AOR, jetez donc une oreille sur ce groupe français, fait assez rare pour être encouragé comme il se doit. Il faut absolument que PARIS puisse poursuivre son aventure et nous proposer d'autres compositions par la suite, ce serait amplement mérité.

Chronique : Renegade88

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SIN STARLETT - Digital Overload

Publié le par Nono666

SIN STARLETT - Digital Overload
Emanes Metal Records
Style : Heavy Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/sinstarlett

SIN STARLETT - Digital Overload



01. Electric Expander / 02. Tear Down the Halls / 03. Force And Thunder / 04. Digital Overload / 05. Savage Nightshifts / 06. The Last Straw / 07. Righteous Saviours / 08. Sideway Warriors

Découverts il y a quatre ans avec l'album Throat Attack, qui nous avait laissé sur une fort bonne impression, les Suisses de SIN STARLETT font leur retour avec un troisième opus qui, d'emblée, confirme tout le potentiel entrevu précédemment. En effet si ce Digital Overload ne change pas vraiment la donne et s'inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur, le combo lucernois nous délivrant toujours avec la même aisance ce Heavy de tradition que votre serviteur affectionne tant, on se rend compte qu'un certain soin a, cette fois, été apporté à la mise en son, ce qui a pour effet d'amener toute la puissance nécessaire à des compos de très bonne facture, s'inspirant clairement de la N.W.O.B.H.M et des pères fondateurs que sont SAXON, JUDAS PRIEST ou IRON MAIDEN. Si le style pratiqué par nos Suisses n'a rien de révolutionnaire ni d'original, il faut bien reconnaitre que les huit compos constituant ce Digital Overload se révèlent une nouvelle fois d'une efficacité imparable. En effet, comment un amateur de Heavy à l'ancienne parfaitement constitué pourrait-il résister à ces "Electric Expander", "Force And Thunder", "Digital Overload" et autres "Righteous Saviours", véritables hymnes à la gloire du Heavy Metal, tout aussi catchy que mordants, dont les refrains ne manqueront pas de s'insinuer au plus profond de votre crane pour ne plus en ressortir. Efficace, mélodique et accrocheur, SIN STARLETT signe là un album hautement recommandable qui fait perdurer de bien belle manière l'héritage des maitres du genre. Avec des groupes de ce calibre, la relève semble belle et bien assurée !

Chronique : Nono666

SIN STARLETT - Digital Overload

 

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ADAGIO - Vidéo de la conception de l'artwork du nouvel album

Publié le par Nono666

ADAGIO (Symphonic Progressive Metal) vient de poster une vidéo présentant la conception de l'artwork de son nouvel album, Life, par Ludovic Cordelières de Rusalka Design. La sortie de l'album est prévue pour Décembre 2016.

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DARK SARAH - Un second extrait du prochain album dévoilé

Publié le par Nono666

DARK SARAH (Cinematic Metal) - groupe de la chanteuse Heidi Parviainen (ex-Amberian Dawn) - vient de dévoiler un nouvel extrait de son second album, The Puzzle, à paraître le 18 Novembre prochain via Inner Wound Recordings. Il s'agit du titre "Aquarium" sur lequel apparait Charlotte Wessels (Delain), à découvrir via la lyric vidéo ci-dessous.

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