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ACCEPT - Sortie prochaine d'un Blu-ray / DVD live ; vidéo live

Publié le par Nono666

ACCEPT sortira un nouveau live intitulé Restless And Live le 13 Janvier 2017 via Nuclear Blast. Il reprendra l'intégralité du concert donné par le groupe lors du Bang Your Head 2015 à Balingen (Allemagne) et sera disponible au format Blu-ray/DVD + 2CDs.

ACCEPT - Sortie prochaine d'un Blu-ray / DVD live ; vidéo live


Retrouvez le clip live du titre "Stampede" ci-dessous.

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DARK TRANQUILLITY – Forward Momentum (Clip)

Publié le par Nono666

Les Suédois de DARK TRANQUILLITY (Melodic Death Metal) ont publié un clip illustrant le titre "Forward Momentum" extrait de l'album Atoma à paraître le 4 Novembre prochain via Century Media Records.

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PENSÉES NOCTURNES – Grotesque

Publié le par Nono666

PENSÉES NOCTURNES – Grotesque
Les Acteurs De L’Ombre Productions
Style : Avantgarde Black Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/Pensées-Nocturnes

PENSÉES NOCTURNES – Grotesque



01. Vulgum Pecus / 02. Paria / 03. Râhu / 04. Eros / 05. Monosis / 06. Hel / 07. Thokk / 08. Suivant

Vacuum avait, en 2008, mis un léger uppercut à une scène Metal moribonde et immobile. PENSÉES NOCTURNES, one-man project de Vaerohn, redéfinissait alors ce qu’était le Black Metal, prenant sa source dans le Musique Classique, ce premier essai posait les bases d’une musique noire, mélancolique et parfois haineuse, mais souffrait encore des balbutiements des débuts. Vaerohn nous avait prévenu que le travail sur le deuxième album était déjà commencé et que ce serait mieux construit et plus abouti, normal me direz-vous, sauf que sur ce coup là, il avait vu juste. Le Black Metal fait toujours partie de l’équation musicale du projet, sauf que l’intégration des éléments Classiques est bien meilleure, c’est fluide, limpide, cela rappelle un peu ELLIPSIS (en plus carré) ou MIRRORTHRONE, mais surtout le spectre des instruments utilisés est très vaste, piano, violoncelle, guitares, orgue de barbarie, accordéon, le travail de fourmis annoncé est bien là. Au niveau vocal également, les progrès sont flagrants, la voix Black toujours aussi criarde s’intègre encore mieux à l’ensemble mais surtout quelques chœurs viennent épaissir la musique ainsi qu’une voix claire qui se fait parfois plaintive (“Paria”) qui donne une couleur très vive à cet album. L’intro symphonique plante le décor, les orchestrations sont réussies et très soignées, le son est tout ce qu’il y a de correct, on pourra juste regretter le son de batterie et de guitare sur “Paria”. Ce titre justement pourrait suffire à résumer PENSÉES NOCTURNES, introduction Jazz, beaucoup de pistes vocales, une partie violoncelle / batterie qui donne une intensité forte à ce titre et ce piano un peu fou sur la fin, bref là où Vaerohn dispersait ces parties inhabituelles dans le Metal en en glissant une par titre, sur Grotesque, la partie blues de “Monosis” vit sur tout le titre même pendant les passages plus Black, de même pour la musique ambiance fête foraine qui se mêle parfaitement au Black furieux ensuite ou à un solo de guitare excellentissime, Vaerohn ne raisonne pas en habillage Black de la musique Classique mais réussit le pari impossible de les faire vivre ensemble, en imposant une vision globale de la Musique, sans étiquette ni frontière. Bien sûr cela demande quelques aménagements que les moins ouverts d’esprit ne risquent pas d’apprécier, l’introduction particulièrement douce de “Eros” ou de “Thokk” qui peut d’ailleurs faire penser à DEINONYCHUS sur la suite du morceau ou les nombreux passages (bien plus que sur Vacuum en tout cas) orchestraux aussi réussis que possible. Grotesque se pose comme une pierre angulaire pour PENSÉES NOCTURNES, un album à l’image d’une bourgeoisie décadente, belle en surface, aucun titre n’est à jeter, “Râhu” et sa structure transposée de la Musique Classique décomposée en mouvements successifs, “Hel” et sa longue introduction orchestrale, “Monosis” et son ambiance fête foraine très réussie ou encore “Paria”. Alors que beaucoup ne voyant en PENSÉES NOCTURNES qu’un ovni, Grotesque l’inscrit définitivement comme un projet viable sur lequel il serait bon de compter.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8.5/10

PENSÉES NOCTURNES – Grotesque

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PENSÉES NOCTURNES - A Boire et A Manger

Publié le par Nono666

PENSÉES NOCTURNES - A Boire et A Manger
Autoproduction
Style : Avantgarde Black Metal
Origine : France
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/Pensées-Nocturnes

PENSEES NOCTURNES - A Boire et A Manger



01. Black Orleans Bump / 02. Le Rat des Goûts / 03. La Marche de Travers / 04. Interlude Satierienne / 05. Les Yeux Boiteux / 06. L'Aphone et la Flore / 07. La Java Niaise / 08. L'Hélicon / 09. Morceau en Moins

La onzième heure d'une journée presque banale s'enfonce dans l'agonie, contemporaine à la noyade des dernières notes de A Boire et A Manger. S'ajoute à ce tableau fort intéressant un léger bruit étouffé et creux, peut être légèrement cabalistique ? Celui du livre que l'on referme d'un coup sec, sans s'en rendre même compte (peut être y a-t-il moins futile et fugace, lorsque que l'on sort des méandres inquiétants de l'art). Midi approche, notre toit d'Eden s'annonce d'un bleu éclatant, j'achève deux œuvres. D'une part, donc, celle de PENSÉES NOCTURNES (qui, une fois n'est pas coutume, seront matinales) ; de l'autre, celle d'Hugo, « Les Derniers Jours d'un Condamné ». Faites résonner les trompettes, clamez les plus bas champs lexicaux, hurlez les plus hauts chants toxicos, l'art en est.

D'un côté donc, les songes quotidiens d'une cervelle vouée (condamnée) à la solitude, dans toute leur haineuse décadence et dans toute leur ampleur tragique, tableau acerbe de l'intemporalité à sa triste quintessence ; De l'autre, le pinacle de l'accord mineur et de la dramatique discordance, la traduction sonore et brute de l'anamnèse de l'abstrait, baigné à la noyade dans le vin et dans la rouille ; aux piteuses trompettes et aux rythmes chaloupés, déambulant de leur ivresse dans les rues crépusculaires des frêles guitares cloisonnées, s'y joignent les papillons noirs d'un chant, jusqu'au néologisme, parisiennement dépravé. Aspergé de ma ponctuation douteuse, et de quelques turlupinades verbales.

De toute part, dans cette diptyque élégie, se trouve le grotesque de l'humain, autant que ses abysses chtoniennes, des profondeurs bipolaires d'étudiées lignes de basse du second, jusqu'aux poignantes figures de style du prédécesseur ; du lyrisme vocal du suiveur, à celui littéraire du premier ; de l'orchestre piteux du récent, à l'élégant alphabet de l'ancien ; des dissonances valétudinaires de l'onde, à la vérité malsaine du papier. Alors, d'une double tierce déplacée sur un contretemps, descend-on sur les notes acides d'un piano en crescendo, sur la pureté spéculative du silence, ou sur la dégénérescence de quelque mélodie de guitare lead, et aux infernaux égouts du quotidien, sur un fond sonore de fanfare morbide et déchaînée. Applaudissez : au rythme désarticulé du songe retentissent religieusement les toms acharnés (qui, à de rares et funestes occasions, s'offrent au plaisir destructeur que sont les tornades de blastbeats) ; les vents l'évoquent, l'overdrive le raconte, l'accordéon s'en moque. Et les instruments fanfaronnent en ronde autour d'un si alléchant cadavre, unissant vocalement leurs diaboliques et frêles fréquences à la gloire de l'indicible, de l'horrible, de l'immondice vermine et de l'âme tourmentée. Tournent, tournent, tournent, se retournent et se détournent, entournent et contournent, tournent...

Chronique : Durchfall

PENSEES NOCTURNES - A Boire et A Manger

 

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HERMAN FRANK - Ballhog Zone (clip)

Publié le par Nono666

HERMAN FRANK vient de publier un clip pour le titre "Ballhog Zone", extrait de son troisième album, The Devil Rides Out, à paraître le 18 Novembre prochain via AFM Records.

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IGNIS FATUUS - Sortie du deuxième album

Publié le par Nono666

IGNIS FATUUS (Melodic Thrash/Death Metal) sortira son deuxième album, intitulé Second Offering, le 27 Octobre prochain. Découvrez son artwork, réalisé par Gwen Vibancos, ci-dessous.

IGNIS FATUUS - Sortie du deuxième album

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SONATA ARCTICA - "We Are What We Are" (Lyric video)

Publié le par Nono666

Les Finlandais de SONATA ARCTICA viennent de poster une lyric video pour le titre "We Are What We Are" extrait de son tout nouvel album, The Ninth Hour, sorti le 7 Octobre dernier via Nuclear Blast.

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DEREALIZED - Un nouvel extrait du premier album dévoilé

Publié le par Nono666

DEREALIZED (Black/Death Metal) vient de dévoiler le morceau-titre de son premier album, Isolation Poetry, à paraître ce vendredi 21 Octobre via Finisterian Dead End.

DEREALIZED - Un nouvel extrait du premier album dévoilé

Tracklist Isolation Poetry (2016) :
01. Devil’s Got Green Eyes / 02. The Opium Den / 03. Torment’s Work / 04. Cover My Eyes… / 05. …And Tie My Arms With Ivy / 06. Derealized / 07. Hollow / 08. A Late Letter / 09. Isolation Poetry

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RIOT V - "Take Me Back" (Clip)

Publié le par Nono666

RIOT V (Heavy Metal) vient de publier un clip pour le titre "Take Me Back" extrait de l'album Unleash the Fire sorti en 2014 chez SPV/Steamhammer.

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MESHUGGAH - Koloss

Publié le par Nono666

MESHUGGAH – Koloss
Nuclear Blast
Style : Technical Post-Thrash Metal
Origine : Suède
Sortie : 2012
Site Web : www.meshuggah.net

MESHUGGAH - Koloss



01. I Am Colossus / 02. The Demon's Name Is Surveillance / 03. Do Not Look Down / 04. Behind The Sun / 05. The Hurt That Finds You First / 06. Marrow / 07. Break Those Bones Whose Sinews Gave It Motion / 08. Swarm / 09. Demiurge / 10. The Last Vigil

La marque de fabrique MESHUGGAH a été détournée à de nombreuses reprises par toute une génération de nouveaux groupes pseudo-techniques se répondant de la famille de ce monstre Suédois. Après 4 années de silence discographique où les loups se sont mangés entre eux, le roi est de retour non sans avoir offert un live, le premier du groupe, pour remercier les fidèles. Koloss s’annonce déjà comme un nouvel objet de culte pour des passionnés de technique et pourtant MESHUGGAH ce n’est pas que ça, c’est avant tout une ambiance, un son, une patte en quelque sorte qui se traduit par des guitares rythmiques à géométrie variable, une batterie dont le seul but est de briser toute routine rythmique, une voix hurlée très Hardcore qui plonge l’ensemble un peu plus profondément dans la noirceur et une basse omniprésente, dans le jeu comme dans le son. D’ailleurs pour bien signifier un retour brutal des choses, MESHUGGAH nous envoie d’entrée de jeu "I Am Kolossus", sans introduction, ce titre tape directement dans le dur. Ce titre est très rythmique où aucun signe de mélodie ne se fait entendre si ce n’est ces notes très aériennes, presque sifflantes qui se trouvent sur un break en fin de morceau, un break très expérimental. Vient ensuite, la véritable première claque de l’album avec "The Demon’s Name Is Surveillance", un titre qui permet à l’album de s’illuminer un peu avec une partie de lead guitare qui vire pratiquement au solo en fin de morceau absolument dantesque, une progression naturelle que l’on ne voit pas venir et vous cloue sur votre siège pendant quelques instants. MESHUGGAH assomme son auditoire avec des monstres rythmiques tels que "Do Not Look Down" ou "Break Those Bones Whose Sinews Gave It Motion" pour mieux distiller ses expérimentations sonores ou parties plus légères comme ce début de "Behind The Sun" avec une guitare claire et un riff répété pour un effet psyché qui réussi à perdurer alors que le chant se moule dans le schéma défini par les instruments, un travail d’arrangement très soigné pour un résultat immédiat comme cette guitare planante sur "Break Those Bones Whose Sinews Gave It Motion" alors que la rythmique d’ailleurs abat un boulot énorme. Ensuite pour ceux qui guettent les parties techniques, essayez donc de caler la partie finale de "Marrow" ou de "Swarm" dans votre garage et le tout sans jamais sacrifier l’intérêt du morceau, seuls des esprits torturés peuvent accoucher de tels morceaux et fort heureusement il n’y a pas que des fous sur Terre et c’est la raison pour laquelle il ne peut pas y avoir autant de MESHUGGAH que ceux qui prétendent en être, OK, TEXTURES, HACRIDE ou même GOJIRA empruntent quelques schémas que les Suédois ont popularisé mais MESHUGGAH reste un groupe décidément à part, inimitable, tout comme les monstres sacrés cités ci-dessus. Finalement Koloss ne s’illumine jamais totalement et reste dans une noirceur qui colle à la peau de MESHUGGAH, un album psychologiquement éprouvant qui ne surprendra pas les fans du groupe qui conclut sur "The Last Vigil", un instrumental ambiant salutaire pour les âmes sensibles. Avec un groupe ayant créé un style, c’est toujours pareil, à partir du moment où celui-ci garde une longueur d’avance sur les suiveurs, on accepte volontiers qu’il n’évolue que très peu, et Koloss vient d’offrir plusieurs longueurs d’avance aux Suédois.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 9/10

MESHUGGAH - Koloss

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