SERPENT CROWN (Sludge Metal) sortira son nouvel album intitulé Incantations Of Vengeance le 9 Septembre prochain en autoproduction. Il a été enregistré aux Green Dot Studios en compagnie de Snake Green.
Tracklist Incantations Of Vengeance (2016) : 01. Uncertain Life, Certain Death / 02. Conjurings Of The Damned / 03. Vengeance Of The Witch / 04. Martyr / 05. Bloodmoon / 06. Wings Of Retribution
MESHIAAK - Alliance Of Thieves Mascot Records Style : Modern Thrash Metal Origine : Australie Sortie : 2016 Site Web : www.meshiaak.com
01. Chronicles Of The Dead / 02. It Burns At Both Ends / 03. I Am Among You / 04. Drowning, Fading, Falling / 05. At The Edge Of The World / 06. Last Breath Taken / 07. Maniacal / 08. Alliance Of Thieves / 09. Death Of An Anthem
MESHIAAK, qui signifie messie en hébreux, est un nouveau groupe australien créé en 2014 à Melbourne, qui pratique un Thrash Metal éclectique, riche et ambitieux où se côtoient de multiples influences. Composé de Danny Camilleri (chant & guitare - ex-4ARM), Dean Wells (guitare - TERAMAZE), Jon Dette (batterie - mercenaire chez TESTAMENT, SLAYER, ANTHRAX, ICED EARTH entre autres) et enfin Nick Walker (basse), MESHIAAK nous délivre son premier missile, Alliance Of Thieves, dont le mix a été confié à l'incontournable Jacob Hansen. A la première écoute, on peut clairement ressentir les influences de leurs glorieux aînés METALLICA, ANTHRAX ou SLAYER, parfaitement digérées, quelques réminiscences Néo Metal sont également présentes ici et là, et l'apport providentiel du génial Dean Wells insuffle un son plus progressif au Thrash de MESHIAAK ainsi qu'une maîtrise technique hallucinante en lead. Voilà, ce Alliance Of Thieves me semble parfaitement cerné, mais rentrons un peu plus dans la profondeur foudroyante et sombre de cette pièce musicale australienne. "Chronicles Of The Dead" ouvre les hostilités avec un gros Thrash qui tache, percutant et rapide, au refrain évoquant METALLICA, avec un solo énorme qui donnerait de l'urticaire à Kirk Hammett himself. On peut retrouver, sur la montée en puissance du titre, ces effets de voix à la SLIPKNOT auquel je faisais référence précédemment en parlant d'influences Néo Metal. Les grattes se terminant de façon lente et progressives avec de superbes harmonies. Les références aux anciens sont aussi présentes sur "It Burns At Both End" où Danny Camilleri prend des accents de Tom Araya (SLAYER). La suite vous colle au plafond avec des guitares subtiles et aériennes et un Jon Dette monstrueux ("It Burns At Both Ends", "Drowling, Fading, Falling", "Maniacal", "Alliance Of Thieves", "Death Of An Anthem"). Si la musique est exceptionnelle, le travail vocal l'est tout autant, toutes les chansons disposant, en plus, de refrains géniaux (le tube de l'album "At The Edge Of The World", "Drowling, Fading, Falling", "Maniacal", "Last Breath Taken"), "I Am Among You" n'est pas en reste, faisant naître l'excitation suprême avec un passage atmosphérique effarant. Difficile d'oublier ces deux titres tant ils sont faramineux. Difficile d'oublier cet album tout court, tant il est incroyable, faisant preuve d'une maturité à toute épreuve, rappelons qu'il ne s'agit là que d'un premier album. Ce qui paraît impensable ! Et pourtant... La furia est de mise quand débarque le morceau-titre, avec ses riffs cinglants et ses harmonies de grattes... on a l'impression de revivre les grands moments des chefs d'œuvre de METALLICA. MESHIAAK reste néanmoins original car il arrive à faire fusionner ses influences, des refrains Néo indispensables et des soli d'un autre monde, le tout en dispatchant quelques moments progressifs. On en est tout retourné tant c'est bluffant. Ce chef d'œuvre se termine par le monumental "Death Of An Anthem", avec ce début acoustique accouplé à cette voix grave prise par Camilleri qui ne peut plus sortir de notre tête ! Voilà un groupe unique et vraiment très prometteur ! Le nouveau messie du Modern Thrash est arrivé, il est australien et se nomme MESHIAAK.
SINSAENUM - Echoes Of The Tortured earMUSIC Style : Blackened Death Metal Origine : France Sortie : 2016 Site Web : www.sinsaenum.com
01. Materialization / 02. Splendor And Agony / 03. Excommunicare / 04. Inverted Cross / 05. March / 06. Army Of Chaos / 07. Redemption / 08. Dead Souls / 09. Lullaby / 10. Final Curse / 11. Condemned To Suffer / 12. Ritual / 13. Sacrifice / 14. Damnation / 15. The Forgotten One / 16. Torment / 17. Anfang des Albtraumes / 18. Mist / 19. Echoes Of The Tortured / 20. Emptiness / 21. Gods Of Hell / 22. Oblivion / 23. Death Is The Beginning
On peut aisément voir SINSAENUM comme un salmigondis (ce mot étant mirobolant) humain (encore faut il considérer certains membres comme humains, cf. Joey Jordison), entremêlé de membres d'origines diverses (ayant pour la plupart un nombre de projets beaucoup trop élevé pour pouvoir tous les citer dans cette chronique), parfois aussi proches du combo dont il est question que de la parenthèse qui va suivre de la phrase que vous lisez (homélie) ; et, si le combo semble sincère, force est de constater qu'en studio, ça ne marche pas (ou très peu). On ne peut pourtant pas lui retirer la forme très (trop) carrée, de ses morceaux globalement bien composés (parfois de riffs excellents, comme sur "Final Curse", qui s'impose relativement facilement comme LE meilleur morceau de l'album, armé d'un groove d'acier que n'aurait pas renié DYING FETUS, et d'une férocité déterminée à toute épreuve), structurés, et aspergés de soli apocalyptiques du meilleur effet (même si on a un peu l'impression qu'ils sont juste là pour qu'il y en ait un), le tout soutenu par une production excellente, faisant la part belle à la modernité, sans jamais sonner trigguée. Pour le fond... On repassera. Les ambiances, qui se veulent parfois occultes, souvent intenses, ne prennent que très rarement (ces interludes sont si plats, si récurrents, si inutiles...), sauf sur certains morceaux (et notamment "Anfang des Albtraumes", qui s'en sort très bien), l'efficacité est irrégulière (malgré certains passages assez intenses frôlant presque la perfection), le débit du chant est parfois douteux (on peut également en profiter pour souligner que si Sean Zatorsky se débrouille globalement bien à son poste, l'excellent Attila Csihar semble relativement peu à sa place dans ce combo), le tout poussant parfois à l'auto-parodie ("Sacrifice" rappelle vaguement CANNIBAL CORPSE, en moins bien, quand "Condemned To Suffer" fait penser à ABORTED, de manière cette fois plus réussie), tant on baigne dans le poussif et le marmoréen, imagés par des paroles entre préjugés grotesques et introspection ratée. Au final, la globalité semble parfois si automatique (sur la structure interlude « chiant qui laisse place au morceau/riff qui poutre/couplet sans intérêt/blast pour que ça soit un peu plus sérieux/passage sans intérêt qui s'étire en longueur/solo parce que ça remonte bien le niveau », entre autres, et sur les morceaux nuls, ce qui, je me répète, n'est pas le cas (et heureusement) de tous), que l'on a l'impression que le groupe est obligé de se reposer sur les blasts infernaux de Jordison (qui demeure impérial au poste de massacreur de fûts) pour cacher le manque de spontanéité. L'album oscille entre sa frêle excellence et sa médiocrité risible, semblable à des montagnes russes à la fois solides et bancales, de part son incertitude et sa mécanique si appuyée qu'elle en devient affligeante. Ceci dit, y a un potentiel live non négligeable. Jetez un coup d'œil à l'album si vous n'êtes pas trop exigeant, mais, au delà de quelques bons moments, on n'en retient pas grand chose...
FOGHAT - Under The Influence Foghat Records Style : Hard Rock/Blues Rock Origine : Royaume-Uni Sortie : 2016 Site Web : www.foghat.net
01. Under The Influence / 02. Knock It Off / 03. Ghost / 04. She's Got A Ring In His Nose / 05. Upside Of Lonely / 06. Heard It Through The Grapevine / 07. Made Up My Mind / 08. Hot Mama / 09. Heart Gone Cold / 10. Honey Do List / 11. All Because Of You / 12. Slow Ride
Six ans après Last Train Home, ce dix septième album des vétérans de FOGHAT fait vraiment plaisir à entendre tant ce Rock Hard Blues, certes basique, est d'une énergie communicative. Charlie HUHN, qui n'est pas un illustre inconnu, mène d'ailleurs la barque de main de maître tout au long de l'album. Pour mémoire, il apparait notamment sur quatre albums de TED NUGENT, (dont le fabuleux live Intensities In Ten Cities), mais aussi sur Dirty Fingers de GARY MOORE et Wild Obsession d'AXEL RUDI PELL. Il figure également sur les trois premiers albums studio du prometteur VICTORY, avec un retour pour Instinct en 2003. Ce nouveau FOGHAT démarre avec le titre éponyme, bien dynamique, puis le typé AC/DC "Knock It Off" et un "Ghost" pourtant bien balancé..., mais on monte d'un cran à partir du Blues fringuant "She's Got A Ring In His Noze" et ses soli bien exécutés. Le rythme ne faiblit pas avec le Blues alambiqué "Upside Of Lonely" puis la pourtant prévisible énième reprise de "Heard It Through The Grapevine" ... et il en sera de même jusqu'au bout. On retiendra aussi le tonifiant "Made Up My Mind" ou les plus Rock "All Because Of You" et surtout "Heart Gone Cold" avec son très bon riff et sa mélodie entêtante. Under The Influence ne contient aucun titre à zapper. Pourtant, en faisant la fine bouche, peut-être aurions-nous souhaité avoir un ou deux titres davantage marquants, à l'image de ces deux morceaux cités... mais c'est sûrement être bien exigeant avec ces musiciens d'expérience qui n'ont plus rien à prouver. Continuons plutôt de nous délecter de ces moments simples de Blues Rock mais efficaces d'interprétation. FOGHAT, en 2016, se montre d'ailleurs un digne représentant de cette musique diablement intemporelle.
FOGWAX - Swimming With Sharks Klonosphère Style : Stoner Alternative Rock Origine : France Sortie : 2016 Site Web : https://fogwax.bandcamp.com
01. Man Of The Year / 02. Face The Sun / 03. Ocelot / 04. Ice Cold Men / 05. Blood Eagle / 06. Fight ! Women ! / 07. Spider Will Have His Revenge Against The Town / 08. Big Black Nowhere / 09. Depotic Anxiety
LAST BÄRONS, un groupe auteur de deux albums remarquables et remarqués chez Heavy Sound, avait envoyé un Cheval de Troie avant de laisser partir son dernier soupir mais on ne pensait pas que la contamination se ferait à deux têtes. La première, 9MW, qui a publié un premier EP en 2014 est menée par les frangins Landeau alors que la deuxième, FOGWAX, est menée par le bassiste chanteur Julien SOLER et le guitariste David MAZELINE, auteur d’un premier album, Swimming With Sharks, qui reprend là où LAST BÄRONS s’était arrêté. L’influence AUDIOSLAVE, ALICE IN CHAINS et parfois Mike PATTON dans le chant de Julien est toujours présente, pour notre plus grand plaisir, et le résultat nous rappelle aussi le groupe TRACER avec ce côté Stoner ("Man Of The Year", "Face The Sun", "Spider Will Have His Revenge Against The Town" ou "Big Black Nowhere") ou Alternative Rock Garage issu d’un LED ZEPPELIN ("Fight ! Women !"). On retrouve également le goût des gaillards pour les productions léchées mais pas surchargées, les guitares respirent beaucoup et installent cette ambiance si importante avec une chaleur communicative. Toutefois, avec FOGWAX, le groupe met un peu entre parenthèses les délires qu’ils pouvaient balancer sur album avec leur ancien groupe au profit de titres plus calibrés, à l’image du radiophonique "Ocelot", très réussi mais très easy listening. De même, un "Ice Cold Men" est lancé sur une introduction des plus poussives alors que l’instrumental "Blood Eagle" renferme des parties de guitare très bateau qui ne font pas vraiment avancer le schmilblick mais tout cela côtoie l’imparable titre d’ouverture "Man Of The Year", titre ultime qui nous renvoie à AUDIOSLAVE sans détour, un "Face The Sun" qui marque déjà un côté plus mainstream et ce "Depotic Anxiety" qui mêle parfaitement ALICE IN CHAINS à l’approche sans limite d’un FAITH NO MORE, un titre, certes, attendu, quand on connait le pédigrée du line-up de FOGWAX mais qui fonctionne à la perfection. Le premier album du groupe est donc une bonne réussite même si on préfère voir le groupe évoluer dans un style moins calibré, là où Julien laisse exploser sa voix avec ses intonations renvoyant tour à tour à Chris CORNELL, Mike PATTON ou Layne STALEY, excusez du peu. Voilà un groupe de talent, au caractère affirmé qui, on l’espère, saura garder cela sur ses prochaines sorties.
Les Polonais de VADER (Death Metal) ont dévoilé un nouvel extrait du EP Iron Times à paraitre le 23 Septembre prochain via Nuclear Blast. Il s'agit du titre "Prayer To The God Of War", à découvrir via la lyric vidéo ci-dessous.
Les Suédois de TWILIGHT FORCE (Power Metal) ont publié un clip pour le titre "The Lore Of The Crileon" extrait de leur nouvel album, Heroes Of Mighty Magic, à paraitre le 26 Août via Nuclear Blast.
TYKETTO vient de publier son nouveau clip illustrant le morceau-titre de son futur album, Reach, à paraître le 14 Octobre prochain via Frontiers Music.
COGNITIVE (Technical Death Metal) a signé avec Unique Leader Records pour la sortie de son nouvel album, Deformity, à paraître le 28 Octobre prochain. L'album a été enregistré au Full Force Studio en compagnie de Joe Cincotta (Suffocation, Internal Bleeding, Dehumanized) et masterisé par Alan Douches (Cannibal Corpse, Converge, Black Breath, Mastodon) aux West West Side Studios.
Tracklist Deformity (2016) : 01. Awakening The Miscreation / 02. Birthing The Deformity / 03. Haunted Justice / 04. Beneath The Floorboards / 05. The Forgotten / 06. Dead Soil / 07. The Cull / 08. Wraiths / 09. Merciless Forest
HARDLINE (Hard Rock/AOR) vient de publier son nouveau clip illustrant le titre "Where Will We Go From Here" extrait de son nouvel album, Human Nature, à paraître le 14 Octobre prochain via Frontiers Music.
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