LORDI - Hug You Hardcore (Clip)
LORDI vient de publier un clip illustrant le titre "Hug You Hardcore" extrait de son huitième album, Monstereophonic: Theaterror Vs. Demonarchy, à paraître le 16 Septembre prochain via AFM Records.
LORDI vient de publier un clip illustrant le titre "Hug You Hardcore" extrait de son huitième album, Monstereophonic: Theaterror Vs. Demonarchy, à paraître le 16 Septembre prochain via AFM Records.
SCORPIONS sortira un nouveau DVD/Blu-ray live intitulé Live In Munich 2012 le 30 Septembre prochain via Eagle Rock Entertainment. Il reprend le concert donné par le groupe à l’Olympiahalle de Munich le 17 Décembre 2012, concert qui cloturait le Sting In The Tail Tour.
Tracklist Live In Munich 2012 (2016) :
01. Sting In The Tale / 02. Make It Real / 03. Is There Anybody There? / 04. The Zoo / 05. Coast To Coast / 06. Loving You Sunday Morning / 07. We’ll Burn The Sky / 08. The Best Is Yet To Come / 09. Send Me An Angel / 10. Holiday / 11. Raised On Rock / 12. Tease Me Please Me / 13. Hit Between The Eyes / 14. Kottak Attack / 15. Blackout / 16. Big City Nights / 17. Still Loving You / 18. Wind Of Change / 19. No One Like You / 20. Rock You Like A Hurricane / 21. When The Smoke Is Going Down
Retrouvez ci-dessous le titre "Loving You Sunday Morning" :
SUIDAKRA a publier un clip pour le titre "Braving The End" extrait de l'album Realms Of Odoric paru le 20 Mai dernier via AFM Records.
Les Suédois de TWILIGHT FORCE (Power Metal) viennent de publier un clip illustrant le titre "Powerwind" extrait de l'album Heroes Of Mighty Magic paru ce jour via Nuclear Blast.
DGM - Frame
Scarlet Records
Style : Progressive Power Metal
Origine : Italie
Sortie : 2009
Site Web : www.dgmsite.com
01. Hereafter / 02. Enhancement / 03. Not In Need / 04. No Looking Back / 05. Trapped... / 06. ...In A Movie / 07. Away / 08. Heartache / 09. Rest In Peace / 10. Brand New Blood / 11. Fading And Falling / 12. Rose In The Wind (Anggun Cover - Bonus Track)
Alors là, c'est du lourd que je vous propose ! Peut-être pas en terme de notoriété ou au niveau ventes mondiales mais en qualité constante dans le travail réalisé, ces italiens-là en imposent ! DGM, ou comment faire du Metal prog sans être trop redondant ou paraître fat ! DGM, ou comment sortir des plans tarabiscotés mais jamais vains et nous offrir un refrain enjôleur qui adoucie tout cela. DGM, ou comment passer un super moment de musique élaborée sans pour autant oublier l'essentiel : le plaisir ! DGM, ou comment... Bon j'arrête là !
A l'instar de leurs compatriotes de SECRET SPHERE ou VISION DIVINE, DGM possède le don de marier le Power mélodique avec le Metal prog dans une alchimie quasi parfaite comme le démontre "No Looking Back", "Away" ou "Heartache", par leur aisance technique et le savoir faire déployé. Frame est le septième album des transalpins. Une différence est toutefois à noter depuis Different Shapes : l'arrivée d'un nouveau chanteur, Marco Basile, à la tessiture agréable. Les pistes sont gorgées de speed mélodique, les Romains impreignent leur musique d'une ambiance aérée, loin d'une lourdeur que l'on aurait pu craindre. Frame est un album indispensable pour les fans du genre. Quand on voit la qualité que peuvent fournir les légions de musiciens italiens dans les sorties répétées, on ne peut que citer le vieil adage : « Tous les chemins mènent à Rome ! ».
Chronique : Florent
Note : 8,5/10
INQUISITION - Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith
Season Of Mist
Style : Black Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/inquisition.official
01. Intro / The Force Before Darkness / 02. From Chaos They Came / 03. Wings Of Anu / 04. Vortex From The Celestial Flying Throne Of Storms / 05. A Black Aeon Shall Cleanse / 06. The Flames Of Infinite Blackness Before Creation / 07. Mystical Blood / 08. Through The Divine Spirit Of Satan A Glorious Universe Is Known / 09. Bloodshed Across The Empyrean Altar Beyond The Celestial Zenith / 10. Power From The Center Of The Cosmic Black Spiral / 11. A Magnificent Crypt Of Stars / 12. The Invocation Of The Absolute, The All, The Satan / Outro / 13. Coda : Hymn To The Cosmic Zenith
Il y a (et, à ma connaissance, à savoir depuis que le combo évolue sous forme de duo), de manière indéniable, au sein du son d'INQUISITION, quelque chose de profondément fascinant. Une once de l'au delà du religieux, entre l'indicible et le transcendant (ce qui m'arrange vraiment pour cette chronique, soit dit en passant) ; une lumière sacrée, se fondant harmonieusement dans la noirceur du groupe. Bloodshed Across The Epyrean Altar Beyond The Celestial Zenith ne déroge en aucun cas à la règle, autant de son nom aux proportions, comme le veut la tradition, d'une étendue appréciable, que des sonorités exploitées par le combo Américain. Riche dans son riffing (y a pas à dire, ils font vraiment partie intégrante des groupes de Black qui savent faire riffer leur musique, à la frontière parfois d'une âme Rock'n'Roll, (ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là), tout en conservant ces ambiances qui nous sont, qu'on le veuille ou non, imposée dès les premières secondes de l'album), qui, à mon sens, est le meilleur du Black (je parle de riffing pur, hein, si vous voyez ce que je veux dire), lourd dans sa forme (entre les passages les plus sombres, qui contournent pourtant avec aisance la dissonance, une autre caractéristique qui rend ce groupe incroyable à mes oreilles), aérien dans son fond (bien que je regrette toujours le galactique présent sur Obscure Verse For The Multiverse, ou bien omis, ou bien perdu, cristallisé par un album qui demeure à ce jour l'apogée d'INQUISITION), impérial dans ses mid tempos, monolithique dans sa globalité, et pourtant doté d'un sens du détail à toute épreuve (je prends pour exemple le bend exquis, dans le riff d'ouverture de "The Flames Of Infinite Darkness Before Creation", donnant à l'ouïe sa quintessence), et toujours avec ce talent pour retranscrire l'indescriptible (même si, qu'on se mette d'accord là dessus, la majeure partie de cet album dépasse de deux têtes et demi les sentiments que l'humain est apte à recevoir), enrichissant parfois leurs harmonies spatiales (entre le vaudou et l'extraterrestre) d'une once de rythmes bien sentis, à la limite du groove par moment. Mention spéciale pour la plaçage stratégique des Blast beats, qui, bien que nombreux (ça reste du Black, hein), sont toujours bien exploités. On en est presque à retenir son souffle (bien trop bruyant pour apprécier toute la complexité de la musique, ce qui, si vous n'êtes pas musiciens/pas attentif, est assez rare pour le style, qui se concentre le plus souvent sur un simplisme et le ressenti pur) d'un bout à l'autre de l'album. Le temps s'arrête : on est happés dans la profondeur démesurée et cosmique, de ce qui est un simple son. INQUISITION est vivant, tout en étant au delà même du concept de vie (c'est trop faible pour eux, faut pas déconner). Une bonne raison d'aller écouter un nouvel album, qui sonne une nouvelle fois d'une carrière traçant sa route sans jamais stagner, proche du sans-faute.
Chronique : Durchfall
NEIGE & NOIRCEUR - Les Ténèbres Modernes
Sepulchral Productions
Style : Atmospheric Black Metal
Origine : Canada
Sortie : 2016
Site Web : www.
01. Si Vis Pacem, Para Bellum / 02. Battlespirit / 03. Walpurgis 1917 / 04. La Saison des Morts / 05. La Mécanique de Lucifer / 06. Post Mortem / 07. Ciel d'Acier / 08. Felgrau / 09. Des Spectres / 10. Adieux
Des quelques remembrances que je conserve, parfois avec une certaine avidité, des aïeux (musicaux, hein) de ces fameuses Ténèbres Modernes, et notamment du fameux Gouffre Onirique et Abîmes Cosmiques, à l'introduction à la lisière de l'épique, prennent en ma (beaucoup, beaucoup trop perturbée... Tragique.) mémoire les allures ombrageuses d'une valse cadavérique, touchante, malgré ses ténèbres et sa froideur inhumaine ; tiraillée entre sa mélancolie doucement nostalgique, et sa haine nihiliste : un amour sous forme de nature morte. Tout ça, j'ai bien dû le vérifier. Oui ; ce n'est pas par cette douceur acerbe que nous accueille NEIGE & NOIRCEUR, loin de là. Envoyez valser toutes les danses (je n'assume en aucun cas d'être le démoniaque démiurge de ce jeu de mot valétudinaire, pour ne pas dire foireux devant l'éternel), servez vous un grand verre de strychnine, et éteignez la lumière, c'est cette fois un mid tempo mortuaire et écrasant qui ouvre un ballet morbide éprouvant, mais surtout prenant. Impétueux et écorché, le groupe Canadien donne ici au gouffre et à son hôte sa splendeur décadente, ses discordances les plus grandioses, célébrant, de ses noires liturgies, les derniers recours que s'inflige l'âme humaine, sa frustration purulente, sa haine démagogue. Oubliez ici toutes les nuances de tristesses imaginables, exprimées par de dantesques antécédents : le combo se concentre sur la plus sombre, braillant jusqu'à plus soif, sur un rideau terne de riffs entre une pachydermie hors du temps, et le pessimisme des mélodies, plus parlantes même que les paroles (dont on saisit, comme le veut la tradition, une bribe de temps en temps). Chaque blast est porteur de chaos ; chaque plan nous plonge dans une trance, dont l'aspect répétitif frôle parfois le psychédélique, absorbant, hypnotisant et tétanisant, notamment sur ses longues parties atmosphériques (ici relativement étendue, bien que l'on atteigne pas le quasi-silence interminable qui monopolisait « Solstice Hivernal », ceci n'étant presque pas une critique), qui occupent au moins un quart de l'album (si ce n'est plus), réussissant à la perfection leur rôle d'ascenseur émotionnel, autant que de matière à se noyer pleinement dans les ambiances macabres et funéraires qui nous sont ici proposées. Se plongeant dans les strates les plus enfouies de sa musique, NEIGE & NOIRCEUR nous sert là un long râle damné, musicalement simple, certes, mais tellement parlant.. Condensé de toutes ses bassesses, assénées avec une sincérité et une habilité poignante, cet album contient tout ce que le Black Atmo le plus déprimé porte de meilleur. Un voyage, spirituel certes, peut être désagréable pour certains (tout dépend de l'interprétation ; je ne rentre pas dans l'abstrait si parlant du Metal Extrême, qui l'ouvre à toutes sortes de compréhensions, selon le contexte, l'humeur, l'expérience, etc.), mais qui vaut quand même un large coup d'oreille.
Chronique : Durchfall
DGM - The Passage
Frontiers Music
Style : Progressive Power Metal
Origine : Italie
Sortie : 2016
Site Web : www.dgmsite.com
01. The Secret (Part. 1) / 02. The Secret (Part. 2) / 03. Animal / 04. Ghost Of Insanity (feat. Tom Englund) / 05. Fallen / 06. The Passage / 07. Disguise / 08. Portrait / 09. Daydreamer / 10. Dogma (feat. Michael Romeo) / 11. In Sorrow
Fort d'albums remarquables tels que Hidden Place (2003), Misplaced (2004), Different Shapes (2007) ou Frame (2009), sans oublier le monumental Momentum (2013), un opus proche de la perfection, DGM nous revient avec The Passage, son déjà neuvième album. Comme à son habitude, le style de la formation transalpine oscille entre mélodies, beauté émotionnelle et riffs agressifs à la puissance sonore destructive, le tout couplé à une technique hors du commun que ne renierait pas un groupe comme SYMPHONY X. Doté d'un artwork mystérieux et énigmatique qui, au premier abord, intrigue quant au contenu et au rendu musical de ce nouvel album, The Passage voit la participation de deux invités de renom : les talentueux Tom Englund (EVERGREY) sur "Ghosts Of Insanity" et Michael Roméo (SYMPHONY X) sur "Dogma". "The Secret" (Part 1 et Part 2) introduit avec majesté et brio ce nouvel album. On sent de suite la qualité incroyable et inaltérable du groupe, tant au niveau instrumental, qu'au niveau compos, riches, variées et supra-techniques, suscitant toujours le désir et l'enivrement. Une première partie assez rentre dedans au refrain marqué, parfaitement complétée par une seconde partie plus progressive et planante où Marco Basile fait des ravages vocaux, "The Secret (Part 2)" se terminant de façon magistrale et épique, telle une armée perse en marche forcée, prête à tout détruire sur sa route. La musique est magique et notre chanteur l'enveloppe de son timbre chaud ("Disguise", le groovy "Daydreamer", "In Sorrow"), parfois éraillé et surpuissant, rappelant par instants un certain Michael Sweet (STRYPER). Cet opus a tout : des refrains magiques sur fond progressif plus accessible ("Animal", "Disguise", "Daydreamer", "Dogma", "In Sorrow") ou sur fond de Power hallucinant ("Ghosts Of Insanity", "Fallen", "The Passage", "Portrait"). Le travail sur les guitares est titanesque ("The Passage" est un sommet en la matière). Quel tueur ce Simone Mularoni ! Cet amalgame de refrains imparables et de musique fortement complexe, technique et puissante, fait mouche à tous les coups. Cependant, on pourra toutefois regretter le manque d'orchestrations grandioses qui auraient encore plus étoffé la musique, déjà extraordinaire, des Italiens ("The Secret (Part 2)"). Les claviers sont très discrets, privilégiant les riffs d'anthologie et des leads de folie, comme un rouleau compresseur emportant tout sur son passage mais manquant parfois quelque peu d'éclectisme et de variations. On a un peu de mal à reprendre son souffle tant la musique du groupe s'abat sur nous tel un ouragan de décibels. Seul "Daydreamer" et sa rythmique au parfum 70's apporte un peu de variété au propos du groupe, ça groove de tous côtés et le titre dispose d'une belle phase lente, atmosphérique, riche en émotions. Du très grand art ! La bataille est largement gagnée, le repos du guerrier arrive ensuite avec la sublime ballade "In Sorrow" qui nous relâche totalement les membres, encore ankylosés par un tel KO, preuve que nos Italiens savent tout faire et, en plus, avec génie ! Et malgré ces quelques réserves, DGM nous offre, avec The Passage, un album qui devrait marquer l'année 2016 au fer rouge. L'élite est une pure évidence pour un groupe d'un tel calibre...
Chronique : Papa Bordg
HAMMERFALL a dévoilé un premier extrait de son nouvel album, Built To Last, à paraître le 4 Novembre prochain via Napalm Records. Il s'agit du titre "The Sacred Vow", à découvrir via la lyric vidéo ci-dessous.