SATANIC WARMASTER - Nachzehrer
SATANIC WARMASTER – Nachzehrer
Werewolf Records
Style : Black Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/satanic.war.terror
01. Intro / 02. Satan's Werewolf / 03. Vampires / 04. Warmaster Returns / 05. One Shining Star / 06. Bestial Darkness / 07. Rotting Raven's Blood / 08. Utug-Hul
Satanic Tyrant, ex-HORNA, perpétue la tradition Black Old-School depuis 1999 sous le nom de SATANIC WARMASTER et les Metalheads ardus de ce style connaissent forcément ce one-man band cru que certains nomment True Black Metal. Nachzehrer est le quatrième album du Finlandais qui nous gratifie de bon nombre de split entre chaque sortie, et cet album va ravir les amateurs de SATANIC WARMASTER, croisé de BURZUM par son côté dépouillé, MAYHEM ou encore EMPEROR, cet album n’invente rien mais se permet toutefois quelques belles parties comme cette mélodie qui relève "Warmaster Returns", l’un des meilleurs titres de cet opus. Pour le reste c’est cru, sale et dérangeant, la production respecte parfaitement les codes alors que "Utug-Hul" clôt cet album par des claviers sombres avec un brin de mélancolie parfaitement dosée. On pourra toujours regretter l’immobilisme d’une certaine scène, mais on attendait cet album depuis 2005, alors on goute notre plaisir avec des hymnes Black tels que "Satan’s Werewolf" ou "Bestial Darkness". Derrière cette apparente facilité dans la brutalité, Nachzehrer renferme un travail de composition que la production ne permet pas de saisir à la première écoute mais il est certain qu’il possède cette touche de magie, cette ambiance qui vous colle à la peau mais aussi à l’âme bien après l’écoute, signe que SATANIC WARMASTER nous offre un grand cru. Bien entendu, cet album reste cependant réservé aux initiés, si vous n’avez jamais entendu une note du early-BATHORY, early-EMPEROR, MAYHEM ou BURZUM, passez votre chemin. Voilà du Black dans la plus pure tradition mais qui garde une certaine personnalité, c’est déjà peu courant dans ce style pour le signaler.
Note : 7.5/10
Chronique : Aymerick Painless