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Par Nono666 le 13 Avril 2015 à 09:30
ROCK'N FESTIVAL 4
Chauny - Le Forum
28 Mars 2015
Comme chaque année à la même pèriode depuis maintenant quatre ans, le ROCK'N FESTIVAL prend ses quartiers au Forum de Chauny avec une programmation toujours aussi variée. Si le maitre-mot de ce sympathique festival est bien entendu le Rock, nous aurons droit, pour cette édition 2015, à du Post-Rock grungy avec VS, du J.Rock avec GANGLION, du Classic Hard Rock bluesy avec WISHBONE ASH mais également du Hard Rock 70's avec les Hollandais de DEWOLFF et, histoire de cloturer ce sympathique festival sur une touche de féminité, le Hard Rock endiablé des jolies suédoises de CRUCIFIED BARBARA...
A notre arrivée, nous constatons que le public a bien répondu présent et c'est devant un auditoire déjà assez consistant que les régionaux de VS vont exécuter leur set. Nous découvrons ici un groupe à l'univers bien particulier, quelque part entre Post-Rock, Grunge et expérimental, les Picards auront un peu de mal à convaincre un public pour qui ce monde musical quelque peu surprenant semble bien difficile à pénétrer. Pas désagréable mais pas transcendant non plus, VS n'aura pas vraiment réussi à marquer les esprits.
Setlist : Hardways / One / Industrial / Ghosts / You're Not Alone / 3mn44 Before / Nauseous / Exp-IdentityHeureusement, il en sera tout autre avec GANGLION. S'il s'agit là aussi d'une totale découverte pour une bonne partie du public, les Japonaises et leur J.Rock ou Visual Kei vont d'emblée convaincre le public chaunois. Première date européenne de leur Etoile Tour, GANGLION va délivrer un set plein de fraicheur et d'énergie. L'éxotisme est de mise jusque dans les tenues des quatre Japonaises, vétues de kimonos colorés. Oni, la chanteuse/guitariste n'hésite pas à communiquer avec le public, s'essayant à quelques mots dans un français très approximatif et ira même jusqu'à nous délivrer une émouvante reprise de "L'hymne à l'amour" d'Edith Piaf, il n'en fallait pas plus pour que le groupe nippon se mette définitivement le public dans la poche, déjà conquis par une prestation bien efficace... Incontestablement une des bonnes surprises de ce festival !
Setlist : Distance / Theory Of Happiness / Black Out / Aoku Yurete / Beyond The Screen / Song Of Praise / Go Straight On Your Way / Ttsui-Oku / TonightPlace ensuite à la légende anglaise WISHBONE ASH qui avec plus de quarante cinq ans de carrière au compteur n'a plus grand-chose à prouver, ce qui va une nouvelle fois se vérifier ce soir tant le professionnalisme du combo fait ici toute la différence. WISHBONE ASH va comme à son habitude (nous avions eu l'occasion de voir le groupe à Compiègne il y a quelques années) nous proposer un set parfaitement maitrisé. Proposant une setlist principalement axée sur les quatre premiers albums (de 1970 à 1973) et plus particulièrement l'album Argus de 1972 dont 4 titres seront joués ce soir, WISHBONE ASH offre au public chaunois une bien belle prestation où le jeu tout en finesse d'Andy Powell illumine le Forum. Techniquement irréprochables, les Britanniques hypnotisent une assistance admirative devant tant de talent, en effet comment ne pas se laisser porter par ces compos racées divinement bien interprétées qui font toute la splendeur de ce set absolument imparable ! Tout simplement du grand Art de la part d'un groupe plein de classe !!! D'ailleurs le nombreux public présent ne s'y trompe pas et réservera une véritable ovation au groupe.
Setlist : The King Will Come / Warrior / Throw Down The Sword / Ballad Of The Beacon / Baby What You Want Me To Do (Jimmy Reed Cover) / Blowin Free / Jail Bait / Engine Overheat / Phoenix / Deep BluesDès le changement de plateau et l'arrivée du matériel de DEWOLFF sur scène, on sait qu'on va faire un nouveau bond dans le passé... il n'y a qu'a voir cet orgue Hammond qui trone sur le côté gauche de la scène pour comprendre à quelle sauce on va être mangé. Les Néerlandais proposent en effet un Hard Rock psychédélique où l'on peut notamment ressentir l'influence des premiers DEEP PURPLE. Ne tenant pas en place, nos trois musiciens vont assurer un show intense qui ira jusqu'à voir le chanteur/guitariste grimper sur les claviers... DEWOLFF tient la scène de fort belle manière et envoie son Rock vintage avec une sacrée énergie. Encore peu connu en France, voilà un groupe qui mériterait grandement une plus grande reconnaissance.
Setlist : Evil Mothergrabber / Satilla No. 3 / (Ain’t Nothing Wrong With) A Little Bit Of Loving / Stand Up Tall / Don’t You Go Up The Sky / Restless Man / Gold and SeaweedAprès une attente qui nous paru bien longue, CRUCIFIED BARBARA fait enfin son entrée sur la scène du Forum après une intro au son du "Je Ne Regrette Rien" d'Edith Piaf décidément à l'honneur ce soir ! C'est avec le morceau-titre de leur dernier album que nos quatre suèdoises ouvrent les hostilités, et disons-le d'emblée les filles ne sont pas venues faire de la figuration, ça envoie du lourd, c'est puissant et énergique, aucun répit, c'est un show survitaminé qui nous est délivré.
La setlist est tout naturellement axée sur In The Red, dernier opus sorti l'an passé, avec pas moins de six titres à en être extraits, dont un "Shadows" qui sera joué pour la première fois sur scène ce soir. Les classiques que sont "Sex Action", "Losing The Game" et autres "In Distorsion We Trust" ou "The Crucifer" seront également de la partie et ne manqueront pas de foutre le feu..., et ce n'est certainement pas l'impararable "I Sell My Kids For Rock'n'Roll", diablement efficace, qui risque de calmer les ardeurs d'un public chaud comme la braise et qui en redemande... D'ailleurs le groupe comblera nos attentes, nous offrant un rappel constitué de pas moins de quatre titres qui finiront d'achever un public conquis par ce set garanti 100% pur Rock'n'Roll.
Setlist : In The Red / Everything We Need / To Kill A Man / Sex Action / Shadows / Rock Me Like The Devil / Losing The Game / Lunatic #1 / In Distortion We Trust / I Sell My Kids For Rock‘n’Roll / Encore : My Heart Is Black / Into The Fire / Electric Sky / The CrucifierCette nouvelle édition du ROCK'N FESTIVAL fut en tous points une réussite : une belle affluence (environ 600 personnes), ce qui est assez rare pour être souligné mais qui est généralement le cas dans cette sympathique salle chaunoise, une programmation parfaite et une organisation impeccacable ont également contribués à la bonne marche de ce rassemblement musical d'un haut niveau... Encore un grand Merci à Jean-Michel Fondement et Acetaat Prod pour cette magnifique soirée placée sous le signe du Rock en tous genres ! On attend déjà la prochaine édition avec impatience...
Report : Nono666
Photos : Richard Michalik
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Par Nono666 le 18 Mars 2015 à 22:26
GALLIA COMATA
Dijon - La Vapeur
Samedi 7 mars 2015
18h30 : Déjà une foule se presse devant la salle de la Vapeur à Dijon. La soirée de concerts organisée par l'association Leptiobyss (Dijon) va bientôt commencer. Nous entrons dans la petite Vapeur, la première salle en entrant où la scène est pratiquement à hauteur du public et où le bar se trouve dans la salle.
DARKNATION (Dijon, Heavy/Thrash)
Les lumières s'éteignent, le premier groupe rentre sur scène. Le public est nombreux et à l'heure. Nous avions vu ce groupe pour la première fois au festival du Rising Fest 2013 (Dijon) dans la même salle. Les membres du groupe sont d'entrée de jeu enthousiastes et dynamiques. La musique est bonne et les titres Thrash s'enchaînent à un rythme fou. Deux chanteurs se partagent le chant : un chanteur clair et un growler. D'un point de vue personnel, nous préférons les moments où le chant growl prend le dessus sur le clair, mais ceci n'est qu'une préférence de goût car il faut bien noter que Romain (chant clair) n'est pas mauvais ! En tout cas, le public est ravi et en redemande. Soudain une corde d'une des guitares casse, obligeant le groupe à improviser un morceau heavy pendant que le guitariste répare la situation pendant que la fosse survoltée l'encourage. Les morceaux s'enchaînent dans une bonne ambiance et certains dans le public se laissent tenter par des pogos pendant que d'autres chevelus secouent leur crinière en rythme. En résumé, DARKNATION fut un bon début de soirée.
Setlist : Battle Of Britain Day / Blitzkrieg / Talvisota / Pearl Harbor / Division de Fer / Operation Husky / D-Day / Falling AngelsFENRIR (Nancy, Folk Metal)
Juste le temps de changer de scène et c'est au tour de FENRIR. Il faut l'avouer, nous ne connaissions pas ce groupe et dans notre esprit le mot Fenrir semblait agressif mais il est apparu alors une chanteuse. Bien sûr, les femmes sont aussi capables que les hommes quant à l'agressivité ! Cependant, dès les premières notes, il faut avouer que nous avions raison. Non pas que cette demoiselle ne chante pas bien, au contraire ! Mais le Metal à voix féminine claire n'est pas vraiment ce que nous préférons. Côté musical, le groupe est bon et nous transporte dans un univers lointain et païen avec le violon, les vêtements de style médiéval et les peintures de guerre. Mais personnellement, le lyrisme du chant clair aurait tendance à casser le dynamisme musical qui se veut être plus en phase de bataille et annonce une certaine violence. Du coup, nous sommes un peu en reste… Mais ne nous concentrons pas sur nous car le public lui est ravi et FENRIR mène bien sa barque en entraînant les gens avec lui ! Le groupe est très dynamique et saute partout sur scène en aillant le sourire aux lèvres. Des fans reprennent en chœur les morceaux du groupe et dansent au rythme des chansons et des très bonnes ballades folk. FENRIR a été une intéressante transition et même si nous n'avons pas été totalement conquis, il faut reconnaître que ce groupe dégage quelque chose de positif sur scène et a séduit le public.
Setlist : Intro / Morrigane’s Fury / Camelot / Conquest Of Britain / The Tale Of Taliesin / Thunder Cliff / Metal Jig / The Son Of Pendragon / FenrirNIGHTCREEPERS (Ile de France, Folk Metal)
Dès l'introduction, NIGHTCREEPERS marque des points. Son énergie, son univers et sa noirceur nous enchantent. Enfin une voix à la mesure de la musique qui l'accompagne ! Nous étions venus entendre de la violence, là nous l'avons. Le groupe se définit comme faisant partie du Folk Metal mais il semble plus approprié de rajouter la mention « Black » à leur étiquette. En effet, un certain nombre de rythmes et de moments vocaux sont clairement à rapprocher du Black Metal. Tout comme cet univers noir et mystique que NIGHTCREEPERS nous propose. Le public partage notre enthousiasme au gré des cris, des headbangs et des nombreux pogos dans la fosse. On aime également l’atmosphère pagan avec costumes païens, fausse fourrure et peintures sur le visage. D'un point de vue musical, la composition est très soignée et professionnelle, tout comme le jeu scénique. Sur certains points, NIGHTCREEPERS nous évoque un mélange entre ENSIFERUM et EQUILIBRIUM. Le mix entre les interludes calmes du folk et les moments agressifs du metal extrême est bien proportionné créant ainsi une osmose parfaite entre le groupe et le public. En conclusion, NIGHTCREEPERS est une super découverte musicale (et humaine) que nous allons suivre de plus près !
Setlist : Intro (Guildsmark) / Tale Of Haste / Alpha / A Guild Is Formed / Elmore Tempest / Beloved Dryard / Death To The Hypocrite / Set Sails / HreiddDRAKWALD (Tours, Melodic Death/Folk Metal)
C'est au tour du quatrième groupe de la soirée de faire son entrée : DRAKWALD. Là aussi nous avons été agréablement surpris. Après une introduction rythmée de tambours venus d'horizons lointains, le groupe nous propose un son épique alourdi par une voix Death Metal : un super mélange ! Le public semble lui aussi réactif car surviennent de nombreux cris, pogos et même des farandoles. Le plus dans ce groupe est la présence sur scène d'une cornemuse et de flûtes. Le chanteur fait même participer la fosse en demandant un wall of death qui a ravi les nombreux fans en quête de contact. En bref, nous avons pris plaisir à découvrir ce groupe qui montre une réelle énergie sur scène. Le mélange entre le Folk et le Death Metal est très appréciable. DRAKWALD est un groupe que nous aurons plaisir à revoir lors de prochaines aventures !
Setlist : The Drowning (intro) / Diving In The Depth Of Agony / Escape The Claws Of Fate / When Beers Flowing’s / Giant With The Axe / Night Of All Redemptions / Raise Our Swords / Inhale The Ashes Of Honour / Blood And GloryBELENOS (Bretagne, Black Pagan)
Nous retrouvons les Bretons de BELENOS que nous avions déjà vu lors de la première édition du Festival de Chair et d'Acier à Mâcon (Saône-et-Loire). Cette première fois n'avait pas été totalement satisfaisante. Pour les mêmes raisons, cette nouvelle prestation nous a laissé un sentiment partagé. Soyons clair, nous aimons beaucoup ce que fait BELENOS. Cependant, il apparaît que le genre musical de ce groupe, à savoir du Black Pagan, est beaucoup plus adapté, de notre point de vue, pour une écoute au casque lorsque que vous être tranquillement posé chez vous que pour une prestation live. En effet, l'atmosphérisme de ce groupe est extrêmement planant et aurait tendance à trop nous relaxer, voire à nous endormir à force de lourdeur. C'est pourquoi, nous préférons largement écouter ce groupe en privé. Cela n'empêche pas que le public présent à la Vapeur a adoré ce qui lui a été présenté. La force de ce groupe repose entre un mélange d'influences Black Metal et de références païennes. On aime ces grandes phases planantes et lourdes qui résonnent comme des prières à des dieux ancestraux.
Setlist : Dernière Rencontre / Gorsedd / D'an usved (nouveau titre) / Fureur Celtique / Morfondu / L'Enfer Froid / Par BelenosSUIDAKRA (Allemagne, Folk Metal)
Nous attendions les allemands de SUIDAKRA avec une très grande impatience et nous avons été déçu par le fait que nous n'avons pas pu les voir…plus de deux minutes. Pour des raisons pratiques nous avons dû partir pour prendre le dernier bus et ce dernier passait pratiquement quand ce groupe commençait de jouer. Nous avons quand même réussi à voir les longues et interminables balances qui ont quand même durées trente minutes où une petite dédicace au groupe Kraftwerk a été entendue.
Setlist : Pendragon's Fall / The IXth Legion / Isle Of Skye / Stone Of The Seven Suns / Biróg's Oath / Defiant Dreams / Dead Man's Reel / March Of Conquest / Darkane Times / Beneath The Red Eagle / Pair Dadeni / Balor / WartunesMême si nous avons été déçus de ne pas voir SUIDAKRA, la soirée s'est bien déroulée. Merci à l'association Leptiobyss pour cette organisation et de proposer des concerts de qualité dans la région. Un merci aussi à Foodies Dijon qui nous a régalé avec ses hamburgers et ses frites fraîches, ainsi que pour le hamburger végétarien fait spécialement sur demande.
Report & Photos : Émeu Ragie
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Par Nono666 le 9 Mars 2015 à 22:2618ème CONVENTION ROCK N’METAL – FISMES – 1er mars 2015
Impossible pour HEAVY SOUND de manquer ce rendez-vous incontournable du metal en terre champenoise. Une journée qui promet, chaque année et entre autres, son lot de concerts de qualité !
C’est au combo troyen DARKSIDE que revient la lourde tâche d’inaugurer la scène. Œuvrant dans un Heavy / Speed Metal de bonne facture et alternant chant en anglais et en français, le groupe ne se laisse aucunement démotiver par l’affluence encore légère et se donne sans compter, quitte à livrer un jeu de scène parfois décalé. Thomas (chant) ne possède pas une voix originale mais compense en justesse et en motivation, même si cela l’empêche de rendre pleinement justice au classique « Wrathchild » (IRON MAIDEN) – par ailleurs bien joué – décoché en fin de set.Setlist : Sans Nom / Rêves Tragiques / Money Run / La Ronde Des Puissants / Cité / Wratchild (Iron Maiden cover)C’est ensuite aux nancéiens de GHORD d’asséner un Thrash assez brutal, voire même carrément Death parfois. Il faut dire que, le chanteur du combo n’ayant pu se libérer, c’est son guitariste qui assure les vocaux, avec un style plus porté sur le growl. Quelques parties plus rock’n’roll pointent par ailleurs le bout de leur nez. Mais on ne sent pas le trio très à l’aise, ni même débordant de motivation. Un concert en demi-teinte donc.
Setlist : Intro / March With The Devil / Last Breath / Blasphemy / Mentally Blind / Bloodsuckers / Immortalis / Sublime Disasters / Black HeavenA ce titre, il faut noter, et cela s’applique à toute l’affiche, que cette grande salle étant certainement difficile à sonoriser, il faut impérativement se placer près de la scène pour profiter pleinement des concerts. Un point qui a pu desservir certains groupes s’ils ont été écoutés « de loin », depuis les nombreux stands. Cela ne donne que plus de valeur au travail de l’équipe de sonorisation, qui réalise chaque année un bel exploit vu l’ampleur de la tâche !
Cette parenthèse refermée, et sans manquer de respect aux deux combos précédents, avec le groupe ardennais THE BYMZ, on passe clairement dans la catégorie supérieure en termes de professionnalisme. Le gros Hard Rock du groupe fait mouche devant un public désormais conséquent et le chant, très assuré, est bien mis en valeur pas de légers effets. Une belle prestation, lors de laquelle le groupe démontre sa faculté à se faire plus heavy, comme sur le très bon et rampant « High and Short ».
Setlist : Intro / Fastlane / Not Enough / High & Short / Street Survivors / Lay Down Stay Down / Best Savoured ColdC’est désormais une évidence, cette édition a remporté un grand succès en termes d’affluence, ce qui permet aux groupes de jouer devant un public très fourni. Bon, l’arrivée de DEATH AGONY sur les planches ne manque tout de même pas de faire fuir quelques fans de metal traditionnel (le genre le plus représenté) ! Le groupe de Maubeuge délivre une bonne prestation de Death Metal classique évoquant notamment les vieux VADER, ou encore CANNIBAL CORPSE. Le tout est bien maîtrisé mais très balisé. A noter, des interventions pleines d’enthousiasme de la part du chanteur, ce qui tranche avec la noirceur du style.
Setlist : Intro / The Silence Of The Dead / Self Destruction Of A Divine Creation / My Own Funeral / The Beast Within / This Rotten Flesh / BurialLa convention de Fismes étant surtout une sorte de « second noël » pour les collectionneurs de disques, tu n’en voudras pas à ton humble serviteur d’avoir quelque peu fait l’impasse sur EGO MISS BLINDED le temps de faire quelques emplettes ! Le groupe semble néanmoins avoir délivré une bonne prestation de Rock / Metal, même s’il n’a pas évité le cliché de la power ballad.
Setlist : Lost / The Road To The West / Bad Game / The Sun Of My Existance / My Car Against The Wall / The Knife To Your Throat / The Price To PayNous sommes ensuite surpris par le début de la prestation de HOPE OF FREEDOM, groupe normand qui présente un Power / Folk Metal inhabituel dans ce contexte. Mais si la musique tient fort bien la route, la voix de Lucas Lambert (chant, guitare) manque de relief, même si son chant demeure juste. Impossible de ne pas trouver au frontman un physique très juvénile qui surprend lui aussi ! Un bon concert donc, même si cette avalanche de mélodies guillerettes finit par légèrement lasser.
Setlist : Intro / Your Life In My Hands / Ride The Sky / The Call / The Fight / OutroPierre tombale sur scène, (légère) pyrotechnie, FACTOR HATE est dans la place ! Développant un concept mystérieux, le combo originaire d’Ile de France propose un Heavy old school dont la rigueur rythmique et la voix légèrement rocailleuse nous rappellent ACCEPT. Malheureusement, à ce niveau, le côté théâtral semble un peu kitsch, évoquant ALICE COOPER. Un concert de qualité cependant, avec un très efficace « The Watcher » en clôture.
Setlist : You're In The Nightmare / Black Roses / Riding Fast And High / Raise Your Hands / Asylum / The WatcherChangement radical d’ambiance avec les lillois de TYSON BOOGIE et leur Hard Rock speedé, un nom qui circule pas mal ces temps-ci. Malgré un chant aigu et rocailleux qui peut agacer et quelques tentatives d’humour politico-musical pas toujours très heureuses, l’énergie déployée par le trio est assez contagieuse et les noms de MOTÖRHEAD et NASHVILLE PUSSY nous passent par la tête. Un vrai bon moment qui file la banane !
Setlist : Long Life / Big Up Bam Bam / Never Confused / Talk To My Hand / Rock Your City / Yippee Kay Yay Motherfucker / Wrestling Beer & Rock'N'Roll / Undertaker / Bastard SongLe contraste est radical avec la prestation très « tape à l’œil » des Belges de DRAKKAR et leur Heavy / Speed mélodique. Si la musique est accrocheuse et bien exécutée grâce à la présence de trois guitaristes (quelques lignes lead sonnent tout de même un peu faux), le chanteur Leny va diviser les opinions. Cela ne tient pas seulement à sa voix particulière puisque le genre compte bon nombre de vocalistes dans cette situation, mais surtout à une attitude vraiment too much. Il est entendu que certains apprécient ce type de frontmen « entiers », ce qui semble être le cas ici puisque le concert remporte un beau succès.
Setlist : Once Upon A Time In Hell / Saint Bartholomew's Night / Rise And Fight / Lord Of The North / Lost / A Destiny That Does Not HealEnfin, ce sont les « vieux » routards du Rock sudiste NATCHEZ qui ont le privilège de clôturer cette belle journée. Initialement prévus l’an dernier, ils avaient dû annuler peu avant le jour J. On pouvait craindre que le côté « posé » inhérent au style puisse rebuter un public orienté Hard Rock / Metal, mais il n’en est rien car le quatuor joue ici en terre conquise et l’ambiance est excellente, tout comme l’interprétation. En point d’orgue et clôture du show, une excellente reprise de « Free Bird » de qui-vous-savez (avec un final remanié), un choix somme toute prévisible mais très à propos pour terminer en beauté le concert et cette journée !
Setlist : Tais-Toi / Coude Sur Le Bar / Je Marcherai Droit / Canicule Boogie / Chaman / Take Me Home Tonight / I Gotta Hit The Ground / Get It Right / Constant Sorrow / Climb Aboard / Pêche d'Enfer / Electrique Speed Woman / Paradis avec Toi / Camaro / Free Bird (Lynyrd Skynyrd cover)Mais la convention de FISMES, loin de se limiter à ces prestations d’un très bon niveau général, c’est aussi un peu comme dans une publicité télé pour le camembert, mais en version authentique : des copains, une bonne dose de rigolade, et surtout une vraie passion pour la musique live et le disque, un format qui, quoi qu’en disent certains, a encore de beaux jours devant lui. C’est juré, tant que cet évènement existera, nous en serons.
Report : Morbid S.
Photos : Nono666 sauf Tyson Boogie (Laurent Plichta)
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Par Nono666 le 7 Mars 2015 à 17:43
CROWBAR / IRON WALRUS / AVERYSADSTORY
Jeudi 19 février 2015 - Pagney-Derrière-Barine (Chez Paulette)
RAISING HELL avait hésité un peu avant de se lancer sur cette date, bien lui en a pris car les concerts de ce calibre dans les environs de Nancy se font assez rares même si Metz commence à avoir quelques jolies affiches. En cette froide soirée d’hiver, la Nouvelle Orléans s’invite chez nous. D’ailleurs, si la salle n’est pas pleine, pour une soirée en pleine semaine, environ 300 personnes se seront déplacées lorsque CROWBAR monte sur scène.
On commence la soirée avec un invité de dernière minute, un groupe que l’on a déjà vu plusieurs fois mais que l’on prend toujours plaisir à voir, c’est AVERYSADSTORY et son Sludge / Stoner collant parfaitement à la thématique de ce soir qui ouvre le bal. Et ce soir, les Lorrains ont prévu une setlist gavée de nouveauté car leur deuxième album, Tools Of Death, est pratiquement prêt et ne manque plus que votre soutien (cf. https://www.facebook.com/pages/A-VERY-SAD-STORY). Le plateau de CROWBAR et IRON WALRUS étant déjà monté, c’est pratiquement en devant de scène que l’on retrouve Gael, le batteur, et le manque de place se sent un peu chez un groupe qui a l’habitude de remuer. Cependant, si visuellement, AVERYSADSTORY est un peu en dessous de ce que l’on a déjà vu de leur part (nouveaux morceaux, 1ère partie d’une institution comme CROWBAR, un timing au poil de cul, tout cela n’aide pas non plus), musicalement les pourfendeurs de la douceur envoient du gras ce soir avec des nouveaux titres aux arrangements plus travaillés que sur le premier album. Les "Shoot The Birds" ou "The Unholy Badger" promettent énormément à côté d’un "Misery Inside", seul extrait du premier album, toujours aussi efficace avec ce lead entêtant. Autant dire que le deuxième album est attendu de pied ferme et que voir ce groupe prendre un peu plus d’ampleur ne serait que juste récompense.
Setlist : My Playground / The Last Leaf / Shoot The Birds / The Unholy Badger / Misery Inside
Après cet apéritif bien gras, ce sont les Allemands d’IRON WALRUS qui prennent la relève et autant vous dire que le groupe ne va pas calmer le jeu. En effet, le Doom du quintet est plutôt du genre velu et cela est parfaitement retranscrit sur scène. Le groupe apparait encagoulé avec des dents de morse sur le devant, mise à part le chanteur avec sa longue barbe, seul membre dont on voit le visage, et avec la chaleur sous les projecteurs de la salle, on voit quelques gestes désespérés des Allemands pour avoir un peu d’air, celui qui a eu cette idée de tenue de scène a du être maudit ce soir. Musicalement, si le Doom se veut efficace, il est surtout assez basique et ne décolle jamais vraiment, on a l’impression que le groupe aurait pu jouer trois heures durant sans réussir à dégainer LE titre qui ravagera nos cerveaux déjà bien malades. Alors le groupe est encore un peu jeune car s’il a déjà sorti deux albums, dont le dernier The Plague cette année via Redfield Records, IRON WALRUS n’a que deux années d’existence. Peut-être que cette précipitation se sent un peu dans la musique du groupe qui, tout en assurant son rôle de compression, manque tout de même furieusement de variation et de peps. Cependant, le public répond tout de même présent et les 45 minutes du groupe passent tout de même assez bien, il faut dire que la rareté des concerts de ce genre dans la région ne nous permet pas d’être vraiment difficile non plus alors lorsqu’un IRON WALRUS tenant largement la route se pointe dans l’Est de la France, ne chipotons pas, ils ont assuré à défaut de nous avoir trouer le cul.
Après un changement de plateau assez rapide, Kirk branche sa guitare et là il apparait clairement que ce n’est pas le cul qu’il va nous trouer mais bien l’oreille, le son de l’ampli Marshall du petit barbu est poussé à fond et se veut bien criard. Ceux qui vont se trouver en face vont s’en rappeler pendant quelques jours de ce concert. Mais, bref passons sur ce détail qui s’il était venu d’un autre groupe aurait été rédhibitoire mais voilà c’est CROWBAR quoi ! Simplicité, le quatuor en démontre à chaque instant et si on entend mal Kirk sur le début du show, débouchant sur des moments de solitude et de flottement lorsque le guitariste et chanteur s’adresse au public qui ne comprend pas très bien, alors déjà que l’Américain a un accent assez compliqué !Alors, ne cherchez pas les artifices lorsque vous allez voir les pères du Sludge en live, c’est plutôt sobre, 2 guitares, 1 basse, 1 batterie et je peux vous dire que les gaillards savent déjà en imposer avec ces éléments essentiels. Pourtant, c’est vrai qu’un peu plus de communication avec le public aurait été un plus, le gimmick du larsen entre chaque titre est vu et revu mais en plus les Américains nous proposent un petit best-of des familles, n’offrant que 2 titres de son dernier album en date, Symmetry In Black, en comparaison son prédecesseur Sever The Wicked Hand a le droit à autant de titres. En effet, CROWBAR nous décoche des "Self-Inflicted", "High Rate Extinction", "I Have Failed", "No Quarter" et "All I Had (I Gave)" tous issus de l’album éponyme paru en 1993, soit une vingtaine de minutes sur les 75 jouées ce soir par les Américains, voilà un choix surprenant pour un groupe qui laissera de côté ce soir un Equilibrium qui ne fait pas l’unanimité ou Time Heals Nothing qui fête pourtant ses 20 ans (serait-ce pour mieux préparer un évènement anniversaire ? On y croit très moyennement). Mais pourtant, difficile de reprocher la setlist au groupe et surtout lorsqu’en rappel il nous balance un "Planets Collide" fédérateur, un titre où Kirk se lâche bien plus que sur les autres titres vocalement, hurlant bien plus, l’homme s’économise un peu pour pouvoir assurer toute la tournée et c’est là un élément un peu décevant, l’homme, si présent sur album, est ce soir relégué au deuxième plan, dommage lorsque l’on sait que sa voix est une des caractéristiques indélébiles du groupe. Toujours est-il que CROWBAR est le grand vainqueur de la soirée, mais nous n’en doutions pas, les gens étaient venus pour ce groupe et ils ont eu ce qu’ils voulaient. Kirk, très disponible, restera jusqu’au bout, comme il l’était avant le concert, au stand de merchandising, se prêtant au jeu des photos et des autographes avec la bonhommie qu’on lui connait, définitivement un grand bonhomme !
Setlist : The Cemetery Angels / Walk With Knowledge Wisely / Symmetry In White / Lasting Dose / To Build A Mountain / Self-Inflicted / High Rate Extinction / I Have Failed / New Dawn / Conquering / Liquid Sky And Cold Black Earth / Vacuum / No Quarter (LED ZEPPELIN cover) / All I Had (I Gave) / Planets Collide
Un grand bravo à Raising Hell et Alex pour cette soirée parfaite, un coup de chapeau aux Doomsters et autres Metalheads de la région qui ont su répondre présents. Qui a dit que la scène Lorraine était morte ? Voilà le genre d’initiative à renouveler sans ménagement.
Report & Photos : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 14 Février 2015 à 14:18
AMON AMARTH / HUNTRESS / SAVAGE MESSIAH
03 février 2015 - REIMS – La Cartonnerie
Les concerts Metal ne sont pas vraiment nombreux à Reims et ce malgré cette superbe salle, même superbe complexe, La Cartonnerie où nous avions déjà pu voir GOJIRA ou plus récemment VADER. Alors, en ce mois de février, AMON AMARTH étant présent à Reims et le lendemain à Nancy où le Metal y est un peu plus vivant, Heavy Sound a décidé de couvrir la date de Reims comme une invitation aux Rémois à renouveler ces expériences. Pour commencer, une petite mention aux Suédois qui sillonnent véritablement l’héxagone avec pas moins de 7 dates dont 3 dans l’est avec une à Strasbourg.
AMON AMARTH fait partie des vétérans de la scène Metal et leur Death à tendance Viking des débuts s’est formaté, voilà un bon moment que les albums n’ont pas suscité l’émoi de votre serviteur mais sur scène, le souvenir d’une date à Nancy dans le cadre du Metalride Festival nous donne l’envie de voir comment se portent nos Suédois désormais et lorsqu’en plus on retrouve à l’affiche les SAVAGE MESSIAH que nous avions pu voir avec ANGELUS APATRIDA et HAVOC à Chalons En Champagne (des voisins !), nous tenons notre prétexte pour prendre le volant. Malheureusement, la longue file d’attente et un planning plutôt chargé font qu’au moment de rentrer enfin dans la salle, la grande avec une capacité de 1000 personnes pas tout à fait atteinte, SAVAGE MESSIAH balance un "We are Savage Messiah, merci !" frustrant.
C’est donc avec HUNTRESS que débute la soirée pour nous et autant dire que ce groupe emmené par une Jill JANUS totalement possédée et dans son personnage, sait tenir une scène. La dame est, semble-t-il, dans le cercle des connaissances de la tête d’affiche mais la raison de leur présence est tout autre car ce groupe de Speed old-school n’est pas que ça. A dominance horrifique, l’univers d’HUNTRESS s’accommode de tous les styles qui ont pu nourrir le Metal old-school des 80’s allant du Heavy au Thrash ou le Speed Metal mais aussi un peu de Metal Extrême par moment assez rare tout de même. Bon la démagogie fait partie du show bien entendu, Fred de DRAGONFORCE est là sur la tournée pour suivre les Américains, et si son intervention est plutôt sympathique, mêlée à "I Want To Fuck You To Death" co-écrit avec Lemmy KILMISTER, on peut avoir l’impression que HUNTRESS tente de justifier sa présence alors que la musique se suffit à elle-même mais je chipote, je chipote… si, ne me dites pas non, je m’en rends compte ! Avec un show extrêmement bien présenté, une bonne dynamique avec une bonne alternance d’ambiance, un côté visuel qui tient beaucoup sur les épaules de Jill, auteur de saut de cabri assez surprenant, la réincarnation d’Abbath, la zigounette en moins, c’est assez flippant mais plutôt réussi ! Visiblement c’est le genre de groupe qui a plus d’impact sur scène que sur disque, l’avenir nous dira s’ils sont en mesure de régner partout mais voilà un groupe sur lequel il est bon de garder un œil.
Les Suédois d’AMON AMARTH ne vont pas mettre bien longtemps avant de monter sur scène, la batterie de Fredrik ANDERSSON étant déjà campée depuis le début de la soirée, le changement de plateau se fait très rapidement, ce qui permet au public d’être de suite dans l’ambiance, encore sur la lancée d’HUNTRESS.C’est "Father Of The Wolf" qui ouvre les hostilités et on sent le groupe d’une efficacité redoutable de suite malgré un son un peu brouillon sur ce premier titre, ce qui s’arrange dès "Deceiver Of The Gods". Ce sont bien les titres du dernier album qui vont être mis en valeur ce soir, tout comme les 3 autres albums les plus récents bien que Deceiver Of The Gods ait bientôt deux ans déjà mais un petit "Victorious March" issu du premier album Once Sent From The Golden Hall publié en 1998 juste avant les rappels nous remémore le passé plus Death Metal d’AMON AMARTH. En effet, si le groupe a adouci légèrement son discours en privilégiant les leads de guitare efficaces et entêtants ("Death In Fire", "The Pursuit Of Viking", "Twilight Of The Thunder God"), le Viking en chef Johann HEGG garde toujours ce growl impressionnant qui ne faiblit jamais en live, l’homme fait preuve de puissance et d’implication qui force le respect. C’est aussi le cas de tous les membres, AMON AMARTH n’ayant pas subi de changement de line-up depuis 1998, on voit ce soir le résultat d’un groupe soudé et concerné. Alors oui, tout est millimétré, les postures de Johann sur certains passages ambiants, les morceaux suivent une recette bien maitrisée et sans réelle surprise mais voir ce groupe sur scène, c’est assurément une bonne dose d’adrénaline dans la face car le groove est bel et bien là. De plus, il faut saluer l’effort de Johann HEGG qui tente de parler en français à plusieurs reprises, lançant même un « je suis Charlie » bien accueilli par le public. Alors que les Suédois paraissaient émoussés lorsqu’on les avait vus à Nancy il y a quelques années, ce soir, le groupe met le feu et ne laisse que peu de survivant sur le parterre collant à cause des vagues de bière qui balaieront le sol toute la soirée. "Guardians Of Asgaard" est décoché et très bien accueilli de même que l’incontournable "Death In Fire" mais "Shape Shifter" issu du dernier album provoque également une très bonne réaction du public, preuve qu’AMON AMARTH a su garder son public au fil des albums.
Setlist : Father Of The Wolf / Deceiver Of The Gods / Live For The Kill / Varyags Of Miklagaard / Asator / For Victory Or Death / As Loke Falls / Bleed For Ancient Gods / Death In Fire / The Last Stand Of Frej / Guardians Of Asgaard / Shape Shifter / Cry Of The Black Birds / War Of The Gods / Victorious March / Twilight Of The Thunder God / The Pursuit Of Viking
Les regrets d’avoir manqué SAVAGE MESSIAH sont bien compensés par les prestations hautes en couleur d’HUNTRESS et d’AMON AMARTH qui règne en maître sur le Viking Metal, une affiche qui aurait pu sembler étrange au premier abord mais il faut avouer que trois groupes dans des styles différents mais pas totalement éloignés est une recette parfaite. On attend maintenant un nouvel album d’AMON AMARTH et de nouveaux concerts Metal à La Cartonnerie, une salle excellente tant dans l’accueil que dans l’acoustique où on aimerait vraiment voir plus de dates de ce genre, l’appel est lancé !
Report & Photos : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 19 Décembre 2014 à 01:29
KAM TALIUM, DEATH DECLINE, NO VALE NADA et PHAZM
Le Nouveau Relax - Chaumont - 13 Décembre 2014
13 décembre 2014, 19h50 : une petite foule attend devant l'entrée de la salle du Relax à Chaumont. Ce soir au programme : KAM TALIUM (Langres), DEATH DECLINE (Dijon), NO VALE NADA (Chaumont) et PHAZM (Nancy).
Les portes s'ouvrent et nous rentrons rapidement. La salle se remplit peu à peu et le premier concert peu commencer. KAM TALIUM ouvre les hostilités et enchaîne les morceaux devant un public bien motivé dès les premières minutes du show. Au rythme des pogos, des walls of death et des slams, le groupe mène la danse à coups de touches de riffs lourds et planants. La voix du chanteur tire néanmoins plus vers le metalcore que sur le thrash-death comme indiqué sur l'affiche même si la partie musicale respecte cette annonce.
Set list : Interlude - The Enola Day - OLTD - Quest Of Memory - Intro - The Choice - Witness Of The End - 6 Billion Dead - Little Boy – DisarmC'est alors à DEATH DECLINE d'enchaîner. Dès les premiers riffs de guitares, le public est emballé. L'ambiance est chaude et survoltée. Les pogos et les circle pits s'enchaînent au grès des chansons lourdes et efficaces. Malgré le départ de la chanteuse et un changement de line up, DEATH DECLINE a su imposer son style et un nouveau souffle. On notera la très bonne humeur du groupe sur scène et la très bonne communication du chanteur avec le public. Bref, on est très satisfait de cette superbe performance portée par des mélodies puissantes, des riffs porteurs et une voix bien maîtrisée.
Set list : Elevate - Despise & Delusion - Bloodstained Redemption - Enslave The Weak - Perpetual Way Of Sin - Built For Sin - Dark WidowJuste le temps de changer de scène et c'est au tour des chaumontais de NO VALE NADA de jouer. Le public répond favorablement rapidement même si le nombre de personnes est moins nombreux. Ce groupe au genre inclassable se débrouille très bien quand même. Le son est bon et la prestation est intéressante. L'ambiance est feutrée et intimiste. Les sonorités doom et les trips psychédéliques font planer le public dans une ambiance légèrement malsaine et dérangeante rappelant un certain style avant-gardiste de Black Metal. Soulignons la prouesse vocale du chanteur. Le duo avec le chanteur de DEATH DECLINE enchante le public. Le mélange de metalcore et de rythmes latinos donne envie de danser tout en défoulant sa colère.
Set list : Lonte - Sans faille - Des traces de sens - Amer, tour à tour - Amour terre à terre - La mort ça tue - Période décès - Retour de flamme - A l'intérieur - Du Rock'n'roll
On dit souvent que le meilleur est pour la fin et c'est peut-être le cas pour PHAZM. Dommage que le public n'ait pas été aussi nombreux que l'aurait mérité le groupe nancéien. Le mélange entre le groove du rock'n'roll et le glauque du death metal est magistral et le décor macabre annonce la couleur. Les membres du groupe sont très chaleureux avec un public qui le lui rend bien. Les solos diaboliques alternent avec les riffs planants et en même temps énergiques. PHAZM termine la soirée en beauté.
Set list : The End - The Bright Side Of Death - Love Me Rotten - The Worm On The Hook - How To Become A God - Damnation - My Darknest Desire - Mr. Toodling - Adrift - Black'n'Roll - The Old Smell Of The Meat - So White, So Blue, So ColdEn résumé, une très bonne soirée avec de super découvertes !
Live Report & Photos : Emeu Ragie
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Par Nono666 le 6 Décembre 2014 à 03:01
REGARDE LES HOMMES TOMBER + DEUIL + AÎN
Samedi 29 novembre 2014 – Belleville Sur Meuse [MJC du Verdunois]
Il y a des moments où on se demande bien pourquoi certains a priori sont bien ancrés dans nos crânes, en effet, c’est la première fois que je me rends dans cette salle dans la banlieue de Verdun et qui se situe, contrairement à ce que je pensais, à 1 heure de chez moi, autant dire à côté étant donné les affiches proposées régulièrement par la MJC souvent associée à Metalphyzik, une association qui se bouge énormément. Ce soir, c’est une soirée lourde qui se profile et le froid naissant dans la région n’a pas apeuré les Metalheads du coin et on y croise donc quelques têtes bien connues, l’occasion de discuter, notamment avec l’équipe du LEZARD’OS ou encore les bénévoles de Metalphyzik très sympathiques et abordables.
Ce sera une centaine de personne qui se sera déplacé ce soir, autant dire que c’est une réussite car en face il y avait TREPALIUM à Jarny, à quelques kilomètres mais lorsqu’AÎN monte sur scène, on comprend très vite que l’on ne va pas regretter d’être venu ce soir. Les Messins donnent ici leur premier concert français après une tournée en Europe de l’Est et le moins que l’on puisse dire, c’est que le discours est rôdé et bien mis en scène. Encapuchonnés, les membres ne montrent pas leur visage, le chanteur appuie également sur le côté mise en scène religieuse et le Post Black Doom des Français passe extrêmement bien. Voilà un groupe à surveiller de très prêt et qui me fait penser au meilleur de DEINONYCHUS avec ce côté Black 90’s. Pas de blanc entre les morceaux, juste des larsens, pas un mot du chanteur, occupé à s’affairer avec ses accessoires, une vraie mise en scène et une ambiance qui surprend un peu le public au début qui ne montre aucune réaction entre les morceaux. Par contre, lorsque les musiciens quittent la scène, le public est bien là et montre bien que la prestation d’AÎN a été appréciée à sa juste valeur. On espère vraiment revoir ce groupe prochainement.Un quart d’heure, tel est le temps pris pour changer le plateau et voilà DEUIL qui investi la scène très rapidement. Particulièrement marqué par le premier EP des Belges, j’attends particulièrement ce concert et pourtant, c’est celui qui va le moins m’accrocher. La présence des musiciens n’est pas au top, le guitariste se retournant régulièrement vers son batteur pour s’assurer que l’ensemble est bien calé, le chanteur se met de profil au public et surtout, si musicalement, le groupe sait emmener son public dans plusieurs états, vocalement, le chant hurlé et haut perché rend le tout très monotone, lisse au possible et finalement assez difficile à apprécier. Dommage, car sur disque ce groupe avait réussi à imprégner une ambiance particulière qui ne transparait pas ici, certainement un peu trop de production avec beaucoup d’éléments importants que DEUIL ne semble pas pouvoir retranscrire sur scène. Un premier album devrait cependant voir le jour l’année prochaine, une aubaine, car autre bizarrerie, le groupe envoie 25 minutes, soit son EP, et puis s’en va, à la surprise générale, aucun rappel, mais le groupe avait-il d’autres titres à jouer ? Du coup on se dit qu’inverser DEUIL et AÎN aurait peut être paru un peu moins bizarre sur l’affiche. Pour le coup, le premier album est attendu de pied ferme pour voir si le groupe est capable de rééditer l’ambiance phénoménale de son EP ou est-ce qu’il sera à l’image du concert de ce soir, sympathique mais vraiment trop lisse et monotone.
Même temps pour mettre en place REGARDE LES HOMMES TOMBER, la longue introduction fait monter la pression et effectivement ce n’est plus U.W. (OTARGOS) qui officie derrière le micro mais un certain Thomas qui insuffle un esprit plus Black sur la musique de ce groupe, et il faut bien avouer que cela fonctionne exceptionnellement bien, le côté Post disparait un peu au profit d’un Sludge Black dont le seul petit défaut est la répétition dans la structure des morceaux. Mais pour le reste, mon dieu que les riffs lancinants, que les parties blastées, que ce chant habité fonctionnent et font invariablement mouche.
La mise en son est un peu plus puissante que pour les groupes précédents, il faut dire que les Nantais opèrent à deux guitares bien lourdes. Ce soir, la tête d’affiche à montrer que sa montée en puissance n’avait rien d’usurpé et que le côté hype de cette scène Post-machin chose cachait encore quelques groupes très très intéressants. Là aussi, nous sommes surpris par la courte durée du set, mais là encore, le groupe n’ayant qu’un seul album à son actif, difficile d’en attendre beaucoup plus et le groupe sort ainsi, presque dans l’indifférence générale alors que l’on aurait bien pris un petit rappel dans les esgourdes, où est donc passée l’envie du public, je dirais même le respect du public car le groupe a livré un vrai bon concert, le meilleur de la soirée et ils n'ont droit qu'à quelques applaudissements, dommage REGARDE LES HOMMES TOMBER méritait beaucoup mieux. Là aussi, on espère revoir ce groupe avec ce nouveau chanteur dans un avenir que l’on entrevoit comme très prometteur pour ce quintet.
Bilan de la soirée positif avec une affiche très cohérente, une salle que je découvrais et qui est vraiment sympathique, une organisation sans faille et un public qui a su répondre présent, si vous ne connaissez pas non plus cet endroit, surveillez donc la programmation, et si possible, Heavy Sound sera de nouveau présent !
Report & Photos : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 22 Novembre 2014 à 22:24
SAINT VITUS + ORANGE GOBLIN
Samedi 25 octobre 2014 – Tourcoing [Le Grand Mix]
SAINT VITUS célébrant ses 35 ans de carrière et les 30 ans du culte Born Too Late (bon dans le timing ce n’est quand même pas tip top mais ce n’est pas grave, l’important n’est pas là), Heavy Sound se devait d’être là. Direction Tourcoing donc où les Américains s’apprêtent à investir le Grand Mix, une très belle salle en plein Tourcoing, un endroit qui a du cachet et une ambiance des plus agréables. Renseignements pris, la tournée est un vrai succès en France et les Anglais d’ORANGE GOBLIN se sont fait surprendre en merchandising puisque le stand est littéralement dévasté ce soir pour la 5ème et dernière date hexagonale. Le temps de rencontrer Ben Ward qui nous accueille très gentiment et nous emmène dans les locaux pour une interview avec Chris TURNER (batterie) et Joe HOARE (guitare) juste avant leur repas…
Alors que nous pénétrons dans la salle et que d’autres sont encore en train de faire la queue, les lumières s’éteignent à 20h30 pétantes et Ben Ward lâchant un "We are Orange Goblin", c’est parti pour une heure de show où ORANGE GOBLIN va mettre à genoux un parterre qui était déjà acquis à sa cause. En effet, dès "Scorpionica" qui ouvre le set, on sent que le public s’est mis au diapason des autres publics Français de la tournée, ce qui étonne encore le grand chanteur et ses compagnons.Le groupe est parfaitement en place, le son est excellent, la session rythmique abat un boulot impeccable sans faiblir alors que Ben WARD est toujours aussi habité avec sa voix rocailleuse mais également mélodieuse, les refrains accrocheurs font mouche dans l’assistance. Quelques titres incontournables issus du début de carrière font leur apparition en alternance avec ceux des 3 derniers albums, "Scorpionica" et "Quincy The Pigboy" représentent parfaitement le classique The Big Black pour lequel un traitement particulier sera accordé l’an prochain (cf. interview ) et "Saruman’s Wish" le premier album. Mais c’est "Acid Trial" et son lead de guitare qui met le feu aux poudres de même que "Sabbath Hex" qui ouvre le dernier album, un titre rentre dedans dans la plus pure tradition des Anglais et qui montre combien le dernier album se veut incontournable, comme l’a souligné Morbid S. dans sa chronique en ces pages. D’ailleurs "Heavy Lies The Crown", "Into The Arms Of Morpheus" et bien plus encore le terrible "The Devil’s Whip" et son relent de MOTÖRHEAD à peine dissimulé, à quoi bon puisque le groupe se dit ouvertement fan du trio de Lemmy, passent très bien le test de la scène. Le show ne souffre pas de temps mort, le groupe est des plus détendus, la soirée est en tout point réussie pour ce quatuor au capital sympathie énorme et qui semble enfin récolter ce qu’il a semé ces 20 dernières années, mais la musique étant un milieu instable, les gaillards en profitent pleinement car la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain dans le music business, et ils ne le savent que trop bien.
La fin du concert est des plus intenses avec ce "They Come Back [Harvest Of Skulls]" au début duquel Ben Ward mime un zombie dévorant le crâne de son guitariste Joe HOARE avant un "Red Tide Rising" frustrant car, comme beaucoup dans l’assistance, on aurait bien repris encore un peu de ce savoureux Doom (mais pas que) Metal surtout que "Some You Win Some You Lose" n’a pas été joué ce soir, ORANGE GOBLIN commence à devoir sacrifier certains titres dans sa setlist, c’est au moins le signe que les Anglais n’ont pas fait beaucoup d’erreur durant leur carrière.
Setlist : Scorpionica / Acid Trial / Saruman’s Wish / Sabbath Hex / Heavy Lies The Crown / Blue Snow / Cities Of Frost / Into The Arms Of Morpheus / The Devil’s Whip / The Fog / They Come Back [Harvest Of Skulls] / Quincy The Pigboy / Red Tide Rising
Voilà, une tournée qui fait plaisir et qui montre que même en France, tout est possible, rendez-vous compte, 5 dates en France avec le succès sur chaque date, on espère que cela donnera des idées aux tourneurs parfois frileux à programmer en Province. Il est vrai que le succès grandissant d’ORANGE GOBLIN et l’anniversaire de Born To Late, album culte de SAINT VITUS font que l’on n’aurait pas compris que cela se passe autrement ! Le public ne semble pas avoir été rassasié par la prestation d’ORANGE GOBLIN puisque la réaction est immédiate aux premières notes de "Living Blackwards" issu du non moins culte V. En effet, si les Américains célèbrent les 30 ans de l’album Born Too Late, ils en profitent également pour rappeler quelques fondamentaux et continuent avec "I Bleed Black" avant de revenir sur le dernier album Lilie :F-65 (2012) avec "Blessed Night" et l’excellent "Let Them Fall", signe que le groupe est toujours aussi fier de cet album.La première et unique surprise de cette setlist est l’interprétation de "White Stallions" extrait de Hallow’s Victim, seul titre avec l’indéboulonnable "Saint Vitus" balancé en rappel ce soir, dont Wino n’est pas le chanteur en studio, même si ce titre est présent dans les setlists assez régulièrement depuis 2010. Un petit "The Troll" et nous voici parti pour l’interprétation de Born To Late dans le sens inverse du tracklisting studio. Avant cela nous avons pu voir un groupe aux deux visages, le premier du début de show où Dave CHANDLER est confronté à des problèmes de guitare et de lumière et s’en prend au responsable des lumières qui a bien du mal à saisir ce que l’Américain veut, il finira par allumer les lumières sur le devant de scène pour que le guitariste puisse voir où il pose les doigts, ce qui a pour conséquence de ruiner le jeu de lumière pendant le reste du show mais ce n’est pas grave, ce n’est pas l’atout majeur de SAINT VITUS. Le deuxième sur l’interprétation de Born To Late, le groupe est concerné, l’attitude de Wino bien accroché à son pied de micro et la passivité d’un bassiste toujours aussi joyeux et content d’être là font partie des habitudes du groupe, de même que la mauvaise humeur de son guitariste. Du coup l’aspect visuel du groupe tient plus dans le jeu de son batteur, extrêmement présent et concerné, que dans les cunnilingus à répétition du guitariste à sa guitare.
Mais l’essentiel, la musique, est bien là, comment résister à ce Doom lancinant qui résonne comme une parfaite bande son de ce que l’on voit sur scène et c’est bien ce "Born To Late" qui met le public à genoux, on voit même se lancer un circle-pit de Doomers, les gaillards marchent alors l’on courre habituellement, un esprit bon enfant qui se poursuit durant un "Saint Vitus" des familles balancé en rappel après que Henry VASQUEZ ait présenté les membres du groupe, canette à la main. Les Américains ont démontré qu’ils pouvaient encore assurer un show, même si la formule co-headlining avec ORANGE GOBLIN permet de ne pas trop s’attarder sur scène, et même être présents après, au stand merchandising, même si Wino s’éclipsera assez rapidement pour des raisons "personnelles" !
Setlist : Living Blackwards / I Bleed Black / Blessed Night / Let Them Fall / White Stallions / The Troll / The War Starter / The Lost Feeling / H.A.A.G. / Dying Inside / Clear Windowpane / Born Too Late / Saint VitusUne bien belle soirée, ORANGE GOBLIN toujours aussi puissant sur scène et SAINT VITUS dans un très bon soir, comparé à ce que l’on a pu entendre des autres dates de cette tournée, les gens de Tourcoing étaient ce soir là bien vernis. Un remerciement tout particulier aux membres d’ORANGE GOBLIN pour l’accueil parfait, leur gentillesse, et à Vince pour la glacière !
Report : Aymerick Painless & Morbid S.
Photos : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 18 Octobre 2014 à 04:37
BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT 3
Fismes - Salle des Fêtes - 4 Octobre 2014
Année après année certains évenements deviennent des rendez-vous incontournables, le BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT de Fismes est de ceux-là. Proposant à chacune de ses éditions des groupes mythiques qui ont contribué à écrire l'histoire de notre musique préférée... Que ce soit les mythiques TYGERS OF PAN TANG, TOKYO BLADE, HOLOCAUST ou GIRLSCHOOL, tous ces groupes British ont contribué, à leur façon, à faire du Hard Rock / Heavy Metal ce qu'il est aujourd'hui. Pour sa troisième édition, le BRITISH STEEL a, à nouveau, convié quelques légendes de la scène Anglaise comme CHARIOT ou OLIVER DAWSON SAXON à fouler les planches de la salle des fêtes de Fismes... Un rendez-vous immanquable pour tout amateur de NWOBHM qui se respecte.
Tout comme l'an passé avec SCREAMING FOR JUDAS, c'est à nouveau à un tribute band que nous avons à faire pour ouvrir cette éditon 2014. Nous retrouvons donc BÖMBER qui va, durant une trentaine de minutes, passer en revue quelques uns des classiques de... MOTÖRHEAD. Evoluant en mode power trio, tout comme le groupe à Lemmy, nos trois nordistes vont exécuter les "Iron Fist", "Stay Clean" et autres "Overkill" de manière fort convaincante... Une entrée en matière parfaite pour nous plonger dans l'ambiance Made in UK de ce BRITISH STEEL.SPIRIT et GANG vont ensuite se succéder pour nous asséner une bonne dose de Heavy à l'ancienne, deux sets de fort bonne facture qui vont, comme d'habitude avec ces deux groupes, être de purs moments de partage avec le public. Les premiers dans une veine très French Metal 80's avec chant français, et les seconds, également organisateurs de ce festival, dans un style très inspiré de la NWOBHM... De quoi faire passer aux nostalgiques que nous sommes un excellent moment. Beaucoup d'efficacité et de bonne humeur pour chacun de ces deux combos qui prennent comme toujours un plaisir énorme à se produire sur scène.
Setlist SPIRIT : Jerusalem / Nouvel Ordre / Mafia (Nouveau titre) / Chasseurs d'Images / Homme Ou Diable / Gori
Setlist GANG : Intro / All The Fool Around / Chaos For Glory / Believer/Betrayer / Primal Reign / Skull's Out Of Genocide / All Of The Damned / King Became A GodIl est maintanant temps de laisser place aux formations internationales avec, dans un premier temps, les Allemands de NICK HELLFORT, groupe mené par un certain Nicolaj Ruhnow, qui n'est pas vraiment un inconnu des habitués du BRITISH STEEL puisque le chanteur avait participé à la première édition avec les mythiques TOKYO BLADE. Aujourd'hui c'est avec NICK HELLFORT qu'on le retrouve sur la scène de Fismes. Nicolaj ne faillit pas à sa réputation d'excellent chanteur et délivre, comme à son habitude, une très bonne performance vocale. Le reste du groupe est bien place, nous offrant un set carré et dynamique faisant la part belle à The Mask Within, premier et unique album du combo, qui donne dans un Heavy Metal à tendance progressive fort bien exécuté. Voilà un groupe qui s'avère être une bien sympathique découverte.
Setlist NICK HELLFORT : Intro / Temple Of Kings / Perception / Crusaders / Faith Healer (Alex Harvey Band cover) / Fame Is Just A Whore / Lifeline / The Messenger / Thousand Men Strong (Tokyo Blade cover)Alors que l'on attend CHARIOT, c'est finalement ABSOLA que l'on retrouve sur scène pour ce qui va se révèler être LA grosse baffe du festival, les ex-FURY UK, loin de faire de la figuration, vont délivrer un set tout bonnement excellent et d'une intensité rare. Si la formation du groupe ne remonte qu'à 2 ans, après que Luke Appleton (présent ce soir sur scène) soit parti rejoindre ICED EARTH, il n'en est pas moins parfaitement en place et d'une efficacité redoutable. Nous avons à faire ici à des musiciens d'expèrience, particulièrement talentueux. Visiblement heureux d'être là, nos p'tits gars de Manchester font preuve d'un réel potentiel et vont nous le prouver ce soir en retournant Fismes à grand renfort d'un Heavy direct et sans concession, ça envoie du lourd, comme peuvent en attester les imparables "Never Back Down" ou "Anthems To The Dead", putain quelle patate !!! C'est finalement un public plus que conquis qu'ABSOLVA laissera à l'issue de ce set d'une énergie et d'une puissance infaillible.
CHARIOT s'apprête maintenant à nous faire faire un bond dans le passé... Bienvenue au coeur de la NWOBHM ! Pete Franklin et les siens sont visiblement en grande forme et vont nous délivrer un set énergique. La setlist, plutôt équilibrée, pioche dans chacun des albums du combo, avec toutefois une majorité de titres issus du premier opus, The Warrior, de quoi réjouir les fans les plus anciens. Le très bon Demons & Angels, fraichement sorti, ne sera bien sûr pas oublié, et ce sont les titres "Get Enough" et "Cold Blood" qui seront présentés ce soir au public marnais, et si ces compos ont 30 ans d'écart avec les fameux classiques que sont "When The Moon Shines", "Love Or Leave Me", "Warriors" ou "Screams The Night" (à notre grand regrêt, le seul titre de Burning Ambition joué ce soir), elles s'intègrent parfaitement à la setlist et se montrent tout aussi efficaces que peuvent l'être ces incontournables de la première partie de carrière de cette légende du Heavy Metal britannique. Ce sera finalement une heure de pur plaisir que nous passerons en compagnie d'un CHARIOT qui, après toutes ces années, a encore bien la gniaque.
Setlist CHARIOT : When The Moon Shines / Love Or Leave Me / Make Believe / Behind The Wire / Get Enough / Horizons / To The Extreme / Cold Blood / Screams The Night / Run With The Pack / WarriorsPlace maintenant aux mythiques Graham Oliver et Steve Dawson, membres fondateurs de SAXON ayant participé aux plus grands classiques du groupe. Comme on pouvait s'en douter, OLIVER DAWSON SAXON vont axer leur setlist sur les plus grands incontournables du répertoire de leur ancien groupe, couvrant la période allant de Wheels Of Steel (1980) à Innocence is No Excuse (1985), et c'est avec une joie non dissimulée que l'on va retrouver des titres comme "Strong Arm Of The Law", "Denim And Leather", "Crusaders" et autres "Motorcycle Man" ou "Rock'n'Roll Gypsy", le tout parfaitement exécuté. Les deux ex-SAXON assurent encore bien même si Steve Dawson se montre relativement en retrait, la faute à une blessure au pied qui l'empèche de se déplacer comme il le voudrait sur scène, qu'à cela ne tienne le guitariste Haydn Conway (ex-SARACEN) bouge pour deux et fait le show. Bien que peut-être un peu plus limité vocalement que Biff Byford, Brian Shaughnessy (SEVENTH SON) s'en sort plus qu'honorablement. Au final, le groupe aura délivré une prestation dynamique qui voit le groupe acclamé par le public à l'issue d'un set fort convaincant.
Setlist OLIVER DAWSON SAXON : Rock'n'Roll Gypsy (Saxon) / Strong Arm Of The Law (Saxon) / Whipping Boy / Denim And Leather (Saxon) / Crusader (Saxon) / 747 (Strangers In The Night) (Saxon) / Dallas 1PM (Saxon) / Haydn Conway Solo / Motorcycle Man (Saxon) / Wheels Of Steel (Saxon) / Redline (Saxon) / And The Bands Played On (Saxon)Encore un festival qui a, musicalement, tenu toutes ses promesses, il est juste a déplorer une fréquentation bien inférieure aux deux premières éditions, loin de rendre justice au boulot phénomenal abattu par les organisateurs pour mettre en place une telle affiche, fort heureusement la motivation d'UNDERGROUND INVESTIGATION n'est nullement remise en cause, nous promettant déjà une quatrième édition qui verra notamment la participation de TYSONDOG, mais avant cela nous vous donnons d'ores et déjà rendez-vous le 1er Mars 2015 pour la 18ème Convention Rock'N'Metal dont Heavy Sound est une nouvelle fois partenaire.
Report & Photos : Nono666
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Par Nono666 le 3 Octobre 2014 à 21:45
RAISMES FEST 2014
Chateau de la princesse d'Arenberg - Raismes - 6 Septembre 2014
Pour sa seizième édition, le RAISMES FEST revient à la formule 2 jours, ou plutôt une soirée, sorte de Warm up avec 4 groupes programmés, et une journée complête comme lors des éditions précédentes, avec 14 groupes répartis entre la Mainstage et la scène Découvertes. Habituellement un des derniers festivals de la saison, le RAISMES FEST doit, cette année, faire face à une serieuse concurence en ce premier weekend de septembre avec notamment le Gohelle Fest qui reçoit pas moins que KREATOR, NAPALM DEATH et LOUDBLAST dans le Pas de Calais, mais également le FALL OF SUMMER avec des groupes comme VENOM, SODOM ou PENTAGRAM en région parisienne, un choix bien difficile pour un amateur de Metal au sens large... mais comme à Heavy Sound on est fidèle, direction Raismes et le parc du chateau de la princesse d'Arenberg... N'étant malheureusement pas disponible pour couvrir la soirée du vendredi qui recevait KALIFORNIA, un tribute à Lenny Kravitz, LINECRUSHER, les caennais d'HEADCHARGER et les Suisses de SIDEBURN, nous vous proposons donc le report du samedi avec, comme toujours, une programmation parfaite et une organisation impéccable... Récit d'une journée placée sous le signe du Hard Rock et du Heavy Metal...
C'est à 13h00 pétantes que démarrent les hostilités avec TYSON BOOGIE qui envahit la Mainstage et va durant 35 minutes nous balancer son Heavyweight Rock'n'Roll qui doit autant à MOTÖRHEAD qu'à AC/DC ou ROSE TATTOO... Les gars sont survoltés, faisant preuve d'une patate d'enfer, ils ne sont que trois sur scène mais ça envoie pour dix, ça bastonne sévère, nous avons droit à une prestation "coup de poing" bien dynamique qui a au moins le mérite de nous mettre directement dans l'ambiance, voilà un groupe parfait pour ouvrir un festival !
ABBYGAIL prend ensuite le relais sur la scène Découvertes et va tenter de convaincre un public encore bien clairsemé en ce débût d'après midi. Le groupe nordiste nous délivre un Big Rock, cocktail de Hard Rock et de Blues qui, à défaut d'être vraiment marquant, nous fait passer, ma foi, un agréable moment.
Très bonne découverte ensuite avec les Français de CAROUSEL VERTIGO qui s'ils délivrent un Hard rock somme toute très classique n'en est pas moins dénué d'une certaine efficacité. Le public semble apprécier ce très bon set au feeling 70's prononcé et réserve un très bon accueil à ces frenchies vraiment très convaincants. Un groupe particulièrement prometteur, à découvrir absolument !
Place maintenant au French Heavy Metal de SPIRIT qui va, comme à son habitude, exécuter un set de très bonne qualité. Depuis l'arrivée d'Arnaud Ducrocq au chant, le côté thrashy du groupe a quasiment disparu au profit d'un Heavy plus mélodique mais toujours aussi efficace, ce qui va se vérifier une nouvelle fois aujourd'hui avec un set d'excellente facture faisant la part belle à l'album Homme ou Diable sorti l'an passé.
ZODIAC sera également une des très bonnes découvertes live de cette édition 2014. Les Allemands pratiquent un Hard / Blues Rock s'inspirant des dinosaures que sont LED ZEP, DEEP PURPLE ou ZZ TOP, mettant en avant des compos bien efficaces nous emmenant vers une ambiance 70's bien sympathique. La setlist se veut plutôt équilibrée, piochant dans chacune des deux réalisations du groupe, nous offrant même la primeur d'un nouveau titre ("A Penny And A Horse") extrait de l'album Sonic Child qui sera sorti quand vous lirez ces lignes. Un set impeccable, maitrisé à la perfection par un groupe de grand talent.
Setlist ZODIAC : Free / Diamond Shoes / A Penny And A Dead Horse / Cortez The Killer (Neil Young cover) / Moonshine / Coming Home
HOLY CROSS va ensuite nous délivrer son Heavy puissant, fortement influencé par ICED EARTH. Les Stephanois font preuve d'une très bonne présence scènique et c'est avec un bel enthousiasme que le groupe délivre un set bien énergique faisant la part belle à Place Your Bets, dernier album du combo sorti en 2013, de quoi faire passer un très bon moment aux festivaliers avides de Heavy thrashisant de qualité.
Il est temps maintenant d'accueillir VULCAIN qui va, pour l'occasion, nous jouer l'intégralité de l'album Rock'N'Roll Secours sorti il y a tout juste 30 ans, et autant le dire, ces titres n'ont pas pris une ride et se montrent toujours aussi efficaces. "Rock'N'Roll Secours" démarre les hostilités, bientôt suivi de "Pile Ou Face", les fans sont aux anges, c'est un show particulièrement intense que nous délivre le gang des frères Puzio aujourd'hui, soutenu par un public chaud comme la braise, reprenant les paroles de chacun de ces incontournables du Hard made in France, nous assistons là à un set énorme qui met l'auditoire en ébulition, et malgrè les années, l'alchimie est toujours là, bien présente. Sans temps mort, VULCAIN enchaine les classiques et met véritablement le feu au RAISMES FEST, et ce n'est pas les "Overdose", "Vulcain" ou autres "Bosser" et "Ebony" qui vont nous contredire. Acclamés comme il se doit, VULCAIN se retire non sans avoir entonné, comme de coutume, la fameuse "Digue du Cul" qui finira d'achever un public conquis et heureux de ce moment de pur Rock'n'Roll.
Setlist VULCAIN : Rock'n'Roll secours / Pile ou Face / Les Damnés / Le King / Le Fils de Lucifer / Overdose / Avec Vous / Vulcain / L'Enfer / Bosser / Ebony / La Digue du Cul
De retour aux affaires en 2012 avec la réédition de l'album X Rated initialement paru en 1988, DRAKKAR est revenu à son meilleur niveau et semble aujourd'hui plus fort que jamais. Si le groupe donnait durant sa "première vie" dans un Heavy/Speed Metal à la HELLOWEEN, il a su s'orienter dorénavant vers un registre Power bien pêchu, ne surfant pas forcèment sur le passé mais s'inscrivant davantage dans son époque, et c'est un set plutôt convaincant que vont nous délivrer les Belges. Rien de très original certes mais beaucoup de puissance et une énergie live conférant à cette prestation une efficacité indéniable. Un bon avant goût avant la sortie du nouvel album d'ici quelques jours !
Setlist DRAKKAR : Intro / Once Upon A Time / St-Bartholomew / Lost / Yerushalayim / Rise And Fight / Lords Of The North
Ce sont maintenant les jeunes Anglais de THE TREATMENT qui investissent la Mainstage pour nous asséner une bonne dose de Rock'n'Roll bien énergique. Le groupe de Cambridge ne fait pas dans le détail et balance des compos directes et accrocheuses qui font mouche, donnant ainsi au public une furieuse envie de taper du pied. Bien en place et faisant preuve d'une très bonne présence scènique, THE TREATMENT assure un set endiablé parfaitement maitrisé qui pourrait en remontrer à certains groupes plus aguerris.
Setlist THE TREATMENT : I Bleed Rock+Roll / The Doctor / Don't Look Down / Emergency / Drink, F**k, Fight / The Outlaw / Running With The Dogs / Get The Party On / Departed / Shake The Mountain
EXISTANCE nous convie ensuite à un voyage au coeur des 80's, nous proposant un Heavy fortement inspiré de la NWOBHM. Tout dans ce groupe rappelle cette periode si marquante de notre musique favorite, que ce soit musicalement ou au niveau de l'attitude, rapprochant les isariens de groupes tels que JUDAS PRIEST, TOKYO BLADE ou TYGERS OF PAN TANG. Si le groupe a connu quelques soucis pour stabiliser son line-up, il est aujourd'hui plus soudé que jamais, et ça se ressent sur scène, ça joue carré, le jeu de scène est travaillé, parfaitement en adéquation avec le style proposé. Particulièrement convaincant sur album, le groupe l'est encore plus sur scène. Le French Heavy Metal est loin d'être mort, on peut même dire qu'il a encore de belles heures devant lui, EXISTANCE nous le prouve de fort belle manière... La relève est assurée et bien assurée !
Setlist EXISTANCE : Legends Never Die / Steel Alive / Son Of Wolf / Waverly Hills / Dead Or Alive / From Hell
Après près d'une quinzaine d'années passé loin des scènes et de la musique, se consacrant à son autre passion qu'est la peinture, Adrian Vandenberg revient avec son nouveau projet : VANDENBERG'S MOONKINGS. Entouré par un groupe plus que compétent, l'ex-guitariste de WHITESNAKE est de retour avec un Hard Rock simple et classique qui met au premier plan le feeling et l'émotion. Point de démonstration ici mais un jeu tout en subtilité fort efficace. Jan Hoving impressionne, se révèlant être un vocaliste hors pair, sorte de croisement entre David Coverdale et Robert Plant auquel il n'a finalement pas grand chose à envier. La setlist passe bien évidemment en revue l'unique album du combo mais nous propose également deux reprises de WHITESNAKE ("Judgement Day" et "Here I Go Again"), un emprunt à la carrière solo d'Adrian Vandenberg avec l'excellent "Burning Heart" et, en guise de rappel final, le "All Right Now" de FREE. VANDENBERG'S MOONKINGS nous a délivré ce soir un set tout bonnement excellent, mené sans temps mort par un groupe au top de sa forme.
Setlist VANDENBERG'S MOONKINGS : Line Of Fire / Steal Away / Leave This Town / Feel It / Close To You / Drum Solo / Judgement Day (Whitesnake) / Burning Heart (Vandenberg) / Good Thing / Lust And Lies / Here I Go Again (Whitesnake) / Nothing Touches / Encore: All Right Now (Free)
Changement de style avec MYLIDIAN qui dévoile un univers cyber-gothique assez personnel, nous proposant une sorte de mix entre Metal symphonique et Extreme Metal, alternant entre les vocaux Death d'Armandar et les parties plus lyriques de Chaos Heidi (ASYLUM PYRE), MYLIDIAN exécute un Dark Metal plutôt bien maitrisé.
Les Danois de D-A-D vont ensuite prendre le relais sur la Mainstage pour ce qui va se révèler être LE concert de cette 16ème édition du RAISMES FEST. Le combo des frères Binzer ne va pas faillir à sa réputation et va délivrer un set impéccable où règne ambiance Rock'n'Roll et bonne humeur. Si d'emblée Jesper Binzer se met le public dans la poche à grands renforts de "Raismes mon amour", c'est Stig Pedersen et ses basses à 2 cordes, toutes plus improbables les unes que les autres, qui accaparent tous les regards. Le bassiste fait preuve d'une présence scènique incroyable, il fait le show, n'hésitant pas à grimper sur la batterie à plusieurs reprises, le groupe enchaine les titres à l'efficacité imparable pour le plus grand plaisir des nombreux fans, Raismes est conquis par ce set impérial, et ce n'est pas "Sleeping My Day Away", incontournable classique du combo Danois joué en rappel, qui viendra nous contredire. Après 30 ans de carrière D-A-D nous a prouvé ce soir, si besoin était, qu'il a toujours le feu sacré, délivrant un concert terriblement fédérateur tout simplement excellent, qui aurait grandement mérité d'être programmé en tête d'affiche.
Setlist D-A-D : Jihad / Evil Twin / Overmuch / Girl Nation / A New Age Moving In / Riding With Sue / Grow or Pay / Reconstrucdead / Monster Philosophy / I Want What She's Got / Everything Glows / Encore : Sleeping My Day Away
Après l'intensité d'un tel show, on se dit qu'ANATHEMA va avoir fort à faire pour rallier à sa cause un auditoire apparemment plus avide de sonorités Rock'n'Roll que de digressions prog atmosphériques mais c'est bien mal connaitre le talent des Britanniques qui vont d'emblée convaincre le public que leur place d'headliner est loin d'être usurpée. ANATHEMA nous offre ce soir la primeur de son nouvel album, Distant Satellites, puisque la tournée française ne débutera qu'au mois d'octobre. Tout en subtilité, les Anglais nous entrainent avec une facilité déconcertante dans leur univers, envoutant le public grâce à une musique aérienne et planante d'une richesse impressionnante. Le groupe des frères Cavanagh a, comme à son habitude, délivré une prestation somptueuse, en tout point parfaite pour conclure cette 16ème édition, une nouvelle fois, fort réussie.
Setlist ANATHEMA : The Lost Song Part 1 / The Lost Song Part 2 / Untouchable Part 1 / Untouchable Part 2 / Thin Air / Ariel / The Lost Song Part 3 / Anathema / Deep / Closer / A Natural Disaster / Distant Satellites / Fragile Dreams
Une réussite tant en terme de concerts qu'au niveau de la participation du public, avec une fréquentation d'environ un millier de personnes, l'organisation a une nouvelle fois réussit son pari grâce à une affiche de grande qualité faisant la part belle à des groupes parfois rares sur les scènes françaises. Un grand merci à l'équipe organisatrice qui, contre vents et marées, persévère coute que coute, pour nous permettre d'assouvir notre passion dans une ambiance toujours aussi conviviale... Rendez-vous en septembre 2015 pour la 17ème édition...
Report & photos : Nono666
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