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    DELIRIUM FEST XII
    ROTTEN SOUND / SEVERE TORTURE / SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION / EMBRACE YOUR PUNISHMENT / GANG / SHREDDING SANITY
    Châlons En Champagne – samedi 05 avril 2014



    Châlons En Champagne ; 18h00 ; nos hôtes se décontractent un peu à l’extérieur de la salle alors que s’adonne à l’intérieur le premier groupe, SHREDDING SANITY que l’on a déjà pu voir à plusieurs reprises sur les scènes locales. Le temps d’échanger quelques mots sur l’affluence notamment pour finalement comprendre qu’il faudra attendre EMBRACE YOUR PUNISHMENT pour savoir si cette date est une réussite populaire ou non.

    En attendant, le Melodic Death Metal influencé par IN FLAMES de SHREDDING SANITY nous appelle et si lorsque nous les avions vus la dernière fois à Saint Dizier, la présence des claviers semblait légèrement kitsch, l’évolution du groupe ou le son de la salle ce soir font que tout ceci tient bien mieux la route. Ces claviers soutiennent surtout les mélodies de guitares plus que d’en prendre le lead. Tout ceci est cependant un peu lisse et manque d’accroche en dépit que le tout soit assez bien exécuté, la présence scénique est encore fragile mais comme apéritif, c’est plutôt agréable.

    Setlist : The Price To Pay / Process Of Self-Destruction / Man Made Plague / Delusion / The Forgotten / Utopia / The Gathering / The Asylum

    Le temps de saluer les quelques têtes connues que l’on croise et voilà GANG qui monte sur scène. Les locaux, habitués de ce festival, se retrouvent aujourd’hui au milieu d’une affiche plutôt extrême et cela va s’en ressentir sur le début du set. L’expérience scénique et la qualité musicale ainsi que la présence scénique des membres feront le reste, Sylvain à la guitare est un métronome sur ce point et lorsque celui-ci est en forme, difficile pour GANG de louper son concert. Mais les autres membres ne sont pas en reste, Bill avec sa voix haut perchée ne faiblit pas et avec le duo "All The Fool Around"et "Chaos For Glory", l’entrée en matière se veut efficace. Inutile de préciser que lorsque le groupe annonce la reprise du "Total Eclipse" d’IRON MAIDEN, le public réagit au quart de tour, une belle initiative de la part de ce groupe que l’on reverra au LEZARD’OS FEST à Matignicourt le 9 mai. Soulignons tout de même la setlist différente par rapport au concert un mois auparavant à Fismes, un groupe à découvrir pour les amateurs de Heavy à la JUDAS PRIEST ou HELLOWEEN avec même quelques relents plus Hard/Heavy à la DIO sur "All Of The Damned". Malgré quelques problèmes à la basse, Philty ayant cassé une corde, le groupe assure un très bon show. Décidément ce festival semble vouloir marquer les membres du groupe après la chute de Malo (batterie) dans cette même salle l’an passé. Des souvenirs Rock’n’roll à raconter autour d’une bière... ou deux !

    Setlist : Intro / All The Fool Around / Chaos For Glory / Primal Reign / Skull’s Out Of Genocide / All Of The Damned / Total Eclipse (IRON MAIDEN cover) / Never Enough

     

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    C’est EMBRACE YOUR PUNISHMENT qui prend maintenant d’assaut la scène devant un public qui semblait l’attendre, un bon petit succès pour ce groupe proposant un Metalcore plutôt brutal, dans la droite lignée de THE ARRS ou T.A.N.K.. Même si ce style n’est pas à mon goût, je peux au moins reconnaître que c’est bien fait. Le vocaliste maintient la pression en arpentant la scène comme un lion en cage, comme le ferait par exemple Mike Muir (SUICIDAL TENDENCIES). Toutefois, une linéarité se dégage de cette prestation qui ne laisse pas un souvenir impérissable, bien qu'elle constitue une bonne transition avant la suite de la soirée, plutôt brutale.

     

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    Ayant déjà vu SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION il y a peu dans cette même salle, j’en profite pour prendre des news du LEZARD’OS METALFEST (www.lezardosmetalfest.com) qui se tiendra du 8 au 10 mai à Matignicourt (51) auprès de son organisateur, Yann, qui espère bien réussir son pari. De notre côté nous espérons juste que tous les gens qui affirment qu’ils seront là tiendront leur promesse, et les différents bruits qui circulent à droite et à gauche sont plutôt encourageants. C’est ensuite auprès de ZEBARGES que l’on prend quelques nouvelles, la sortie du nouvel album Dirty Rotten Killers est dans les starting blocs et Heavy Sound ne manquera pas de vous en reparler à travers une chronique à venir.

    Après cette pause, il est l’heure de prendre notre claque de la soirée avec SEVERE TORTURE. Le Death Metal extrêmement inspiré des Néerlandais déferle dans nos esgourdes et lorsque Dennis SCHREURS (chant) nous indique qu’il est temps de jouer du Death Metal old-school, on sent que les gaillards connaissent parfaitement le sujet. Ambiance poisseuse et riffs assassins, le groupe alterne parfaitement entre brutalité et ambiance. Même si nous sommes parfois à la limite de décrocher, le quintet réussit toujours à rebondir et à maintenir notre attention vivace. Une bonne prestation avec Martin, également guitariste de DEW SCENTED, groupe que les habitués du festival ont déjà pu voir, qui s’est définitivement bien intégré au groupe. SEVERE TORTURE assure le show et se met rapidement le public dans la poche, audience qui lui mange les vers dans le crâne. Avec une setlist aux allures de best-of, les Néerlandais occultent l’espace d’une soirée que rien de neuf ne semble se profiler en studio. Mention spéciale à "Baptized In Virginal Liquid" qui passe parfaitement sur scène et qui reste bien en tête.

    Setlist : Endless Strain Of Cadavers / Dismal Perception / Grave Condition / Baptized In Virginal Liquid / Feeding On Cadavers / Impelled To Kill / Buried / Mutilation Of The Flesh / Feces For Jesus / End Of Christ

    Voilà déjà le tour de ROTTEN SOUND de monter sur scène pour un Brutal Death Metal assez proche du Grindcore. En effet, si le fond est définitivement Grindcore, la forme se pare de schémas typiquement Death. Le son, tout d’abord, car comment ne pas penser à ENTOMBED lorsque le gras de la guitare violente la salle ? Et puis la voix gutturale, loin des cris de cochon habituels dans ce style est un atout permettant d'éviter la linéarité qui touche un groupe comme SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION par exemple. L’intensité du concert ne semble pas suffisante pour le public, encore nombreux dans la salle, puisqu'un rappel est réclamé. Les Finlandais font donc le coup du titre de 2 secondes en rappel, avec un G qui lâche un ‘thank you, good night !’ à l’assemblée, avant de revenir finalement pour un ultime morceau qui achèvera cette fois efficacement l'assistance, ravie d’avoir pris un petit uppercut avec ce ROTTEN SOUND qui s’est plutôt fait rare par chez nous, mais qui sera notamment au Motocultor Festival cette année, l’occasion pour les amateurs de se prendre un cours de rattrapage.

     

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    L’affiche plutôt typée extrême pouvait laisser craindre un manque de motivation de la part du public pour se déplacer, c’est finalement environ 100 personnes qui ont répondu présent, une belle réussite pour un festival aussi marqué par un style. Un public fidèle, dont quelques uns viennent de Troyes à 80km, semble s’être formé autour de ce rendez-vous annuel que l’on espère voir s’ouvrir à d’autres styles, comme DT PROD a pu le faire par le passé. Merci à Ludo et Mélanie pour leur accueil chaleureux et toujours aux petits soins. Encore une fois, cette soirée a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir des groupes, de s’en prendre plein les esgourdes tout en conservant son agréable rôle de point de rencontre pour les passionnés. L’excellente ambiance qui règne sur ce festival est un vrai plus pour fidéliser un public qui aime savoir où il va. Avec DT PROD, jamais de mauvaise surprise ! A la prochaine date !

    Report : Morbid S. & Aymerick Painless
    Photos : Aymerick Painless

     


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    La Belle est La Bête 3
    Pont Sur Yonne (Salle Polyvalente) - 5 avril 2014 :
    EVOLVENT, UNSCARRED, WHEN REASONS COLLAPSE, LURKING, AKSAYA

     
    Un concert vécu de l’intérieur, raconté par Fanny (batteuse chez Aksaya)



    « Leur son résonnera, à travers l’Yonne, de toutes les couleurs, de toutes les puissances, de toutes les énergies, les filles du metal viennent mettre le feu à Pont sur Yonne ». Voici comment l’asso PYHC annonce la 3 ème édition  de son festival « des filles du Metal ». La salle est super grande, les loges aussi. L’accueil des membres de l’association organisatrice PYHC est hyper chaleureux. A notre arrivée, LURKING est aux balances : ça promet !!! Bon son, alors on a hâte de voir LURKING toute à l’heure, ça a l’air génial.  Puis c’est à nous de balancer. L’équipe technique est aux petits soins, merci les gars !

    Il est 19h00, dans 30 minutes on monte sur scène. On se prépare. Tel un vrai groupe de Black, on adapte une tenue de scène à notre thématique guerrière et post apo. Le vidéo projo est dans les starting blocks. Nous aussi… On envoie l’intro. Premier concert pour Sylvain, notre deuxième guitariste qui a rejoint le groupe il y a un mois ! Notre set dure environ 30 minutes. On se débrouille pas trop mal, malgré quelques moments de flottement (qui n’ont pas été perçus aux dires du public) dus à notre récents line up. On termine par « Legion », une reprise d’un chant militaire (« La Légion marche ») version Black Metal. On a de bons compliments en descendant de scène ! C’est cool !

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    Nous laissons la place au groupe de Thrash LURKING qui se définissent eux même ainsi : « …Appliqué à un animal, "lurking" veut dire "menaçant". En tant qu'adjectif, il peut également avoir le sens  de "vague", "trouble". Au final, ce nom représente assez bien les membres du groupe. Nous sommes tous assez calmes dans la vie de tous les jours, ne laissant pas transparaître une personnalité plus enflammée, qui s'exprime par le biais de notre musique…. » Une personnalité enflammée qui s’exprime par leur musique ?  Je confirme ! LURKING, sur scène est enflammé ! Delora, la chanteuse, est survoltée. Mesdemoiselles, prenez en de la graine ! Elle maîtrise sa voix qui est superbe, douce et agressive à la fois. Les compos sont énergiques, thrashy, parfois heavy,  parfois plus brusques. Y’a un sacré niveau, autant technique que dans la maitrise du live (et de l’espace sur scène).  Bref, ça envoie et c’était bon.

     

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    Ensuite vient le tour de WHEN REASONS COLLAPSE qui nous sert un Metalcore survitaminé et violent ! La chanteuse est plus qu’énergique, le batteur énervé et les gratteux assurent vraiment : bref une prestation bien brutale comme on les aime, et un son moderne ! La salle en prend plein les oreilles et apprécie. Franchement, ça valait le coup, c’était géant !

     

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    UNSCARRED entre ensuite en scène.  Le groupe nous offre un Thrash très puissant, à la fois « old school » et revisité. Ça balance, ça assure, le public est conquis !!! Personnellement, j’ai pas « accroché » tout le long, mais, tout le monde ne parle que d’eux ! Le niveau technique est excellent. La salle a adoré ! Alors que dire de plus ? Si vous aimez le Thrash moderne, allez les écouter !

     

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    Enfin, EVOLVENT entre en scène… c’est beaucoup plus calme. Là non plus, c‘est pas « ma cam ».  EVOLVENT nous offre un Metal symphonique bien exécuté, plutôt joli. De beaux riffs, des passages très calmes… Malheureusement, le public avait un peu déserté la salle en cette fin de soirée. Le concert se termine. Y’en a vraiment eu pour tous les goûts, comme annoncé ! Du Black Metal, au Deathcore, en passant par le Thrash et le Metal sympho ! Le public était ravi, la salle plutôt remplie ! La bière a coulé à flot !  Bref, un véritable succès pour cette 3ème édition de « La Belle est La bête ».



    Bravo à PYHC  qui se bouge dans l’Yonne et la Seine et Marne tous les ans pour nous offrir des fest et des concerts Metal ou Hardcore toujours exceptionnels ! Prochain rendez vous : 25, 26 et 27 juillet 2014 « We pray for you  » à Pont Sur Yonne (89).



    Report : Fanny
    Photos : Ludovic Crow
     
    Prochain concert d’Aksaya et prochain live report  le 31 mai à Mâcon, au  Sovengard.

     


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    PESTIFER, SAVAGE ANNIHILATION, ABYSSAL ASCENDANT, AKSAYA.
    Paris - Le Klub - 23 Mars 2014

    Un concert vécu de l’intérieur, raconté par Fanny (batteuse chez Aksaya)



    Les festivités doivent commencer à 19h45. Nous arrivons à 16h00 devant le Klub. Les autres groupes sont déjà là, et nous déchargeons le matériel. Bonne ambiance, les autres groupes sont très sympas… on retrouve nos compatriotes du Loiret : le groupe de Brutal Death SAVAGE ANNIHILATION. On se sent comme à la maison ! L’organisateur, Extreme Factory, nous accueille très chaleureusement. Tout est mis en œuvre pour que les groupes ne manquent de rien. Tous les groupes balancent, sans prises de têtes et sans chichi (pour une fois) et le timing est nickel. Le son semble bon, les retours aussi.

    Après une petite collation, nous entrons en scène. Il est presque 20h00. Notre set dure 25 minutes. Nous commençons avec une intro samplée (discours de Truman  qui se justifie du largage de la Bombe A en 1945 sur fond d’une musique classique stressante), le tout dans un gros nuage de fumée. Le set se déroule bien, nous enchainons nos 6 titres et le public présent à l’air réceptif. En tous cas, on passe  un bon moment, même si on se demande encore ce qu’un groupe de Black Metal comme nous fabrique au beau milieu de cette affiche pure Death Metal !

     

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    Nous laissons ensuite la place à ABYSSAL ASCENDANT (qui vient de Franche Comté). Ils officient dans un Death Metal, parfois teinté de Doom. Après une intro bien malsaine, ils nous offrent une musique agressive, les voix sont très bien travaillées (ils chantent à deux). Fanny (encore une Fanny) la bassiste gère une voix caverneuse, et Flo (le guitariste) module ses voix, tantôt graves, tantôt plus aigues, avec quelques effets d’échos très bien maitrisés. De nombreux samples viennent agrémenter leur show ! C’est génial ! Flo invective régulièrement le public et parvient à créer un lien et à faire bouger les gens. On passe tous un excellent moment.
     
    Arrive ensuive SAVAGE ANNIHILATION. Après une intro bien gore et humoristique qui fait sourire l’assistance (« notre envoyé spécial nous signale des attaques de cannibales un peu partout dans le pays…et haaahaha… ! »), Savage nous sert un Brutal Death ultra violent et rapide. Y’a pas à dire, ça envoie du pâté !!! On se prend une grosse claque, on en prend plein les oreilles : Dave, Mike et Aara savent ce qu’ils font ! Leur musique est millimétrée, carrée, technique et ultra violente. Elle vient d’outre tombe, des cavernes les plus profondes… Je suis maintenant convaincue que SAVAGE ANNIHILATION est un groupe de live (mais je le savais déjà) ! Amateurs de gros Brutal Death, ne les manquez pas la prochaine fois (plusieurs concerts de prévus : https://www.facebook.com/SavageAnnihilation  ).

     

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    La soirée se termine ensuite avec PESTIFER, le groupe de Death Metal Belge. Du bon Death Metal, technique à souhait, super bien exécuté. Tout cela est très pro, bien ficelé et propre. Les amateurs de Death adoreront ! Personnellement, je ne me suis pas pris la claque de l’année. Mais je ne suis pas une amatrice de Death donc je ne me permets pas de juger ! Le public, lui, est emballé et passe un super moment ! Donc, ça déménage !

    Fin du concert : il faut remballer, charger les voitures, remercier les organisateurs (Extreme Factory) très pro. Leur prochain concert (du Black Metal) a lieu à Paris le 6 avril : (https://www.facebook.com/events/464551690338357/  ). Et surtout il faut déprimer à l’idée de se lever dans quelques heures pour aller bosser. Petite pensée à PESTIFER qui rentrait directement en Belgique (4 h de route) et qui attaque le boulot lundi matin, après…3 heures de sommeil réparateur !

    Report : Fanny

     


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  • CONVENTION ROCK N METAL FISMES 2014

     

    17ème CONVENTION ROCK'N'METAL
    Fismes - Salle des Fêtes - 2 Mars 2014



    Tous les metalheads de la région le savent, le premier dimanche de mars est sacré. Non, ce n'est pas le jour du seigneur ! C'est celui des concerts de nouveaux talents locaux ou de valeurs sûres, de la quête de disques que l'on cherche depuis des années, des copains et - pas la peine de se mentir - de quelques bières fraîches ! Tel est l'esprit défendu par Underground Investigation et sa convention Rock n' Metal annuelle qui a lieu à Fismes (51). Après une rapide installation de notre camp de base et le café de rigueur, nous voici fins prêts pour cette nouvelle journée-marathon !

    C'est KRAHENN qui a la lourde tâche d’inaugurer la scène, sachant que le public est encore très épars et principalement constitué des exposants. Le quatuor picard ne se démonte pas et, posté au plus prés du bord de scène, délivre un Death Metal écrasant mais non dénué de modernité grâce à un groove clinique et quelques mélodies bien placées. Il ne fait aucun doute que la formation est en place et les growls de Nico sont assez impressionnants. Les morceaux sont enchaînés sans temps morts afin de ne pas laisser retomber la pression. Avec un soupçon d'assurance supplémentaire, voici une formation à même de faire des dégâts considérables, dans le bon sens du terme. Cette bonne découverte nous a donné l'occasion de nous pencher sur l'unique album de KRAHENN, Death Metal Unit (2011), dont nous ne manquerons pas de vous parler sous peu.

    Beaucoup plus suivie par le public est la prestation de RIZZER. Mais le Hardcore / Metal du combo ardennais ne nous touche pas davantage que lors de nos précédentes rencontres, d'autant que celui-ci n'est pas toujours très en place. A noter une reprise du "Refuse / Resist" de SEPULTURA qui fait monter la température d'un cran dans la salle, même si cette cover ne convainc pas outre mesure. Plus insolite une version revue et corrigée du tube disco "Born to be Alive".

    Retour en Picardie avec ALTERED BEAST, un combo de speed metal « à l'ancienne » qui existe maintenant depuis dix ans, bien que l'expérience de ses musiciens dépasse largement ce cadre. Et cela se voit (et s'entend !). Malheureusement, le son est un peu brouillon, mais nous passons un bon moment, notamment grâce au chanteur FLH qui n'a pas son pareil pour chauffer le public (avec des interventions parfois too much, il faut bien l'avouer...). Pas de doute, ALTERED BEAST est bien plus percutant sur scène qu'en studio, et le public ne s'y trompe pas en participant énergiquement. Un bon concert qui nous aura également permis de découvrir deux nouveaux titres prometteurs.

    Setlist : Vibration / The Madness / All I Want Is Sex With You / Living For The Sin / Single Barrel / Final Assault / Fright Night / The Vice

     

    ALTERED BEAST5



    Après DEPRAVED l'an dernier, c'est au tour de l'autre valeur sûre nancéenne qu'est MORTUARY de venir écorcher les tympans de ce public plus à l'aise avec le Metal traditionnel qu'avec ce gros Death des familles. MORTUARY sur scène c'est toujours l'assurance d'une belle baffe, et le combo, malgré quelques soucis de guitare, ne faillit pas à sa réputation ! Patrick, le hurleur en chef, souligne que le groupe fête cette année ses 25 ans (!), et n'oublie pas d'avoir un petit mot sympa pour RANKKEN qui devait se produire juste avant, mais a dû annuler sa prestation. De la même manière le plus ancien "Organ" sera dédicacé à Sylvain d’Underground Investigation pour son soutien de longue date. Bref, MORTUARY, même si on l'a parfois connu plus subtil selon les line-up et les époques, « fait bien le boulot » et se voit récompensé par un public assez enthousiaste. Comme quoi, le fait d'être en décalage sur une affiche peut aussi avoir du bon.

    Setlist : Ghyste Mortua (S.O.U.L. Part I) / G.O.D. / The Memory Erasing Dreams / Cubikophrenic Delirium / Organ / Yesterdead (nouveau morceau) / Televiolence / Negative / E.N.D. (Evolution Through Dead-End)

     

    MORTUARY14



    Et c'est justement ce décalage qui va nuire à la performance de SCHERZO, du moins à nos yeux, car le public ne semble pas se détourner de la scène. Déjà, les claviers mixés trop forts en début de concert placent cette prestation sur des rails un brin kitch. Cela s'arrange ensuite et, bien sûr, le Heavy mélodique de SCHERZO est loin d'être désagréable, d'autant que le groupe se montre assez pro. Mais il manque définitivement un petit quelque chose à ce concert trop lisse, notamment un soupçon d'assurance de la part de son chanteur. Dommage, mais encore une fois, cela n'engage que nous.

    C'est ensuite au tour de GANG de prendre d'assaut la scène avec l'enthousiasme qu'on lui connaît. "All The Fool Around" fonctionne très bien en ouverture de show et quelques morceaux plus speed sont dégainés ensuite afin de dynamiser le set. Un bon concert, mais nous avons déjà connu ambiance plus chaude lorsque GANG est sur scène. Les gigs se suivent et ne se ressemblent pas et c'est tant mieux, car nous n'aurons que plus de plaisir à retrouver nos cinq compères lors du Delirium Fest le 5 avril, ainsi que le 9 mai au Lezard'Os Metal Fest.

     

    GANG6



    Place ensuite à la claque de la journée avec le groupe nordique ZOE qui va placer la barre très, mais alors très haut. Forts d'une expérience de près de 17 ans, ce quatuor déploie sur scène une énergie assez incroyable, au son d'un Heavy Rock plus que puissant. Reprenant à son compte nombre de gimmicks imparables et ici largement maîtrisés (guitariste qui joue au sein du public, morceau interrompu le temps de faire réagir l'assistance, etc.), le combo a tôt fait de se mettre le public dans la poche. Tout y est, et plus encore ! Chaque morceau sonne comme un tube, et il est indéniable qu'à l'heure des BUKOWSKI ou autres HEADCHARGER, ZOE mérite sa part du gâteau ! Et il s'en donne les moyens, regardez donc la liste des concerts à venir sur sa page Bandcamp !

    Loin de se défiler après un tel ouragan, DYGITALS prend d'assaut la scène avec énergie.  Le combo originaire d’Île de France fête ses 30 ans (certes pourfendus d'un long break) et, là encore, on sent tout de suite l'expérience des bonhommes au fil d'un répertoire lorgnant tantôt vers le Hard Rock, tantôt vers le Heavy classique, à la manière d'un ACCEPT ou d'un SAXON par exemple. Du classique, mais du solide, mené par un frontman (Hervé Traisnel) très impliqué.

     

    DYGITALS13



    Et les concerts de se conclure avec le rock éclectique et orienté 70's de BROKEN FINGAZ (NATCHEZ, prévu initialement, a du déclarer forfait). Formé de musiciens connus dans la région (NATCHEZ, TUCKER...), ce groupe offre un concert décontracté et plutôt rafraîchissant. Certains spectateurs (certainement tenus par un long trajet retour à effectuer – nous connaissons bien le sujet...) ont déjà commencé à quitter les lieux et on ne peut pas dire que l'ambiance soit délirante, mais BROKEN FINGAZ recueille tout de même l'adhésion grâce à son professionnalisme et sa sympathie. Et, si nous maîtrisons moins ce répertoire assez éloigné du Metal pur et dur, il nous a semblé reconnaître quelques reprises fort agréables. Savoureux, même s'il aurait peut-être été plus judicieux de placer ZOE sur ce créneau.

    A l'arrivée, ce n'est pas encore cette année que nous repartirons déçus de cette journée, devenue une institution pour nombre d'entre nous ! Et malgré la défection de quelques groupes, le bilan est plus que positif. D'autant que le public s'est déplacé en nombre, même si certaines éditions précédentes ont été plus fréquentées (et d'autres moins). Avec la première édition du Lezard'Os Metal Fest qui se profile en mai, on peut dire les metalleux champenois (et alentours) sont gâtés !

    Report : Morbid S.
    Photos : Aymerick Painless


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  • HELLLANDER+BLACKBART_Lille_Midland 2013

     

    HELLLANDER + BLACKBART
    Lille - Midland - 27 Decembre 2013



    Rendez-vous était en ce vendredi 27 décembre pour aller se dégourdir les esgourdes au Midland. Ce sont les amis de BLACKBART et les suisses de HELLLANDER qui auront la tâche de nous asséner des décibels couillus. BLACKBART avec son heavy vintage et festif à souhait et HELLLANDER avec son True/Epic/Heavy Power de derrière les fagots. L'album de ces derniers (chroniqué ici même) m'avait fait forte impression et l'occase de vérifier si en live la pêche allait être aussi puissante ne se laisse pas passer. Il est inutile de revenir sur le public, fans que l'on doit venir chercher et emmener par la main au concert car comme d'hab les "soi-disant" aficionados (ou plutôt "fan virtuel" bien planqué devant leur écran,  étaient bien rares. Qu'importe la quantité, la qualité présente de fêlés en pris pour son grade. Après un Noël chargé et avant un réveillon du 31 copieux, les riffs allaient servir de digestif métallique. Comme de coutume dans ces endroits chaleureux et humains, nous échangeons moults propos musicaux et divers avec les groupes, c'est cool! La salle bien pourvue en matos des groupes bénéficie d'une avancée et reconnaissons que ça a de la gueule pour un petit bar concert.

    Les potes de BLACKBART, Zozio, Babass, et Rudy font chauffer les cordes tandis que Marco rôde ses fûts. La set list sera assez particulière car outre le très bon "Voodoo" du premier album, nous aurons droit aux nouvelles compos de la galette attendue sous peu et à des inédits fort prometteurs. "Conquistadors" fait forte impression et j'avoue un faible certain pour ce titre, le set se déroule comme d'hab avec énergie et bonne humeur "Flying Dutchman" tout comme "Où sont passé les sirénes" s'avérent d'excellents missiles inédits, Babass se chargeant des vocaux  (sauf "A New Hope" qui est partagé avec Zozio), sa basse ronronne, les six cordes des deux compères font leur taf avec efficacité et le frappeur "butcher" découenne ses peaux de toms! BLACKBART offre son Hard/Heavy sans compter et avec plaisir, parfait et blindé de bonne humeur. 9 titres qui défilent vite fait car quand ça plait, quand on aime,, le temps semble s'accélérer. Un groupe qui sait allier plaisir musical, bonne humeur et qui le distribue comme l'a fait le père Noël quelques jours avant. Le deuxiéme album (et le 3éme!!!) devrait en découdre au regard de ce que nous avons entendu ce soir.

    Set-list : N'abdique Jamais / Conquistadors / Où sont passé les Sirénes / Voodoo / A New Hope / Vision / Flying Dutchman / She Said / Cyclone

     

    BLACKBART_Midland_27-12-2013



    Après le rituel de changement de matos, les suisses d'HELLLANDER font une mise en chauffe sacrément baraquée! c'est du True c't'affaire!  On notera l'arrivée de Vlad à la guitare en lieu et place de Blake Strife qui figurait sur l'album "In The Battle". La part belle sera faite à ce dernier car la set list en est tirée. Tels des bucherons canadiens armés de haches tranchantes, ça déboise sévère!  A la Heavy teuton les gars nous claquent une énergie communicative et fougueuse qui ne peut laisser indifférent un fan old school. Pas de temps mort, si ce n'est que pour un blém de batterie (double pédale il me semble), vite résolu mais qui laissera à  Van Raiser le soin de nous faire un micro "one man show" avec des blagues légères et sympas. L'impression faite est ,comme dit dans la chro, couillue et en béton armé. Ca botte l'arrière train et ça ne faiblit pas une seconde. L'osmose est bien présente dans le groupe et chacun joue son rôle parfaitement. Van Raiser possède ce grain de voix qui arrache, il forme un excellent duo avec Vlad aux guitares, la paire basse/batterie officie avec poigne. Une prestation charnue et solide qui aurait, j'en suis certain;, durée un poil plus longtemps si un public en masse avait répondu présent. "Tortue Ninja Thème" clôturera avec joie le set.
     
    Set-list : Dame Blanche / In The Battle / Bleed By Steel / Trip In Fire / Iron Horse / Sword In The Stone / Feel The Power / Heavy Metal / Avenger / Call Of Thunder

     

    HELLLANDER_Midland_27-12-2013_3



    Un petit bémol toutefois en ce qui concerne l'utilisation, peut être justifiée mais chiante, d'un sonométre ou limitateur qui coupe vers 105db (il me semble) la totatité du son, chant, musique. Ca demande aux groupes une certaine vigilance afin de ne pas casser leur élan musical et freine sans aucun doute leur débordante énergie. Ce soir les deux groupes ont géré la situation avec brio, lachant les chevaux mais tenant la bride fermement sans provoquer de rupture. La soirée se termina dans la bonne humeur avec rafraichissements houblonnés et papotages conviviaux avec des musiciens d'une gentillesse extra et ce, pour les deux groupes.

    Texte et photos : Nigel Stargazer


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    HAVOK_Chalons_30-11-2013

     

    HAVOK / ANGELUS APATRIDA / SAVAGE MESSIAH / MEATBALL GRINDER
    Chalons en Champagne - Le Contrepoint - 30 novembre 2013



    C’est une affiche Thrash que l’association Delirium Tremens Prod nous propose en cette fraîche soirée et lorsque l’on arrive sur place, le groupe d’ouverture MEATBALL GRINDER vient de finir son set. Lorsque l’on connait un peu le public de la région, on peut avoir des craintes sur la fréquentation, on se rappelle encore du Delirium Fest en avril dernier assez décevant en terme d’affluence, ce soir c’est 150 personnes qui ont répondu présent (la salle peut guère en contenir plus). D’ailleurs si l’on croise quelques têtes habituelles, on voit aussi de nouveaux visages, ceci est certainement du à la rareté des prestations de HAVOK en terre française avec 3 dates sur cette tournée Européenne, une piste à explorer pour proposer des affiches intéressantes à l’avenir.

    Mais il est déjà temps pour SAVAGE MESSIAH de prendre d’assaut la scène et on va très vite comprendre que le public n’est pas venu là pour compter les canettes disponibles au bar, je crois même qu’une telle participation d’un public Chalonnais ne s’est jamais vu, circle-pits, crowdsurfing, headbanging et applaudissements plus que nourris, voilà l’accueil qui est réservé à des Anglais qui n’en demandaient pas tant mais qui vont très vite se mettre le public dans la poche. Il faut dire que Dave SILVER, frontman du groupe, harangue le public et s’adresse à lui dans un français pas si hésitant que cela. La tache du groupe est d’autant plus difficile car si ce soir certaines personnes connaissent le répertoire de SAVAGE MESSIAH, le titre "W.D.U." sera réclamé plusieurs fois sans succès, les Anglais ont choisi de dévoiler 6 nouveaux titres extraits du nouvel album à paraitre en février 2014 chez EARACHE RECORDS. Cela ressemble à un désaveu de son dernier album en date Plage Of Conscience (2012) plutôt froidement accueilli même si le groupe assure en jouer des extraits sur les dates à venir. Que cela se sache, le groupe revient avec des intentions toutes autres et le quatrième album de groupe a une sacrée belle gueule sur scène et notamment "Hammered Down", les musiciens ont la banane, le public aussi et les difficultés de son au début d’un "Iconocaust" ouvrant le set de façon très brouillonne se résorbent très rapidement, 2 minutes suffiront à rétablir la situation. Un premier show dynamique et qui aura pour conséquence, une sollicitation importante des membres du groupe affichant un sourire qui en dit long sur leur joie d’être là ce soir.

    Setlist : Iconocaust / Scavengers of Mercy / Hammered Down / Minority of One / The Cursed Earth / Cross of Babylon / Insurrection Rising

    Si l’affiche est 100% Thrash, les 3 groupes qui la composent proposent pourtant 3 manières différentes de le faire sonner et le chemin choisi par ANGELUS APATRIDA fait dans le genre rouleau compresseur. Les Espagnols déclenchent la deuxième vague de circle-pits qui trouvent ce soir de plus en plus d’adeptes. Avec un style un peu plus linéaire que son prédécesseur, ce groupe réussit tout de même à maintenir la pression et les titres issus des deux premiers albums, récemment réédités en un seul, comme "Give ’Em War" font immédiatement mouche auprès d’une assistance réclamant une rallonge à la fin du show des espagnols. "Of Men and Tyrants" et "You Are Next" finissent le travail. Tout comme SAVAGE MESSIAH, ANGELUS APATRIDA a vu, est venu et a vaincu un public qui n’a pas montré grande résistance pour succomber au Thrash ultra efficace du groupe. David G. ALVAREZ a aligné les solos aussi dynamiques les uns que les autres et ce concert n’a fait que monter en puissance en terme de violence des compos proposées. Si SAVAGE MESSIAH s’en remet à l’école Anglaise, pour les Espagnols c’est clairement vers le Thrash Allemand que l’on sent l’inspiration et KREATOR en tête. On notera tout de même que si les membres du groupe sont plus statiques sur scène, ils n’en n’ont pas moins de charisme pour autant, une occupation de la scène très intéressante visuellement comme ce sera le cas pour l’ensemble de l’affiche de ce soir.

    Après un tel massacre on craint pour HAVOK, comment enchainer pour les Américains derrière une telle déferlante Thrash. C’est sans compter sur le métier du quatuor et surtout sur son catalogue costaud œuvrant dans un Thrash old-school à la EXODUS. Si la voix de David SANCHEZ peut en rebuter plus d’un, ce n’est pas le cas ce soir, même si l’Américain donne quelques signes de faiblesse à de courts moments, le gaillard est à 150% tout comme le reste du groupe qui affiche les poses pour les premiers rangs, un comportement qui peut paraitre too much mais qui correspond tout à fait au style de HAVOK. Les missiles défilent avec des "Point of No Return", "Give Me Liberty… Or Give Me Death", "From the Cradle to the Grave", "Afterburner", "Under the Gun" ou "Time Is Up" et le public en redemande, masochiste qu’il est, pour une "Fatal Intervention" extrait du très bon Time Is Up qui clôt une soirée totalement réussie. Le groupe quitte la scène non sans avoir serré toutes les mains qui se présentaient à eux, le public ressort avec un très large sourire et on voit Ludo, figure incontournable de l’asso DT Prod, déambuler dans la salle avec la banane, ce qui confirme que cette date est une vraie réussite.


    Le Thrash a retourné Le Contrepoint ce soir et les 3 groupes continuent leur route vers Nantes où l’accueil a été tout aussi chaleureux, on reverrait ces combos dans nos contrées prochainement que ça ne m’étonnerait qu’à moitié, en tout cas avec ce genre d’affiche, c’est quand vous voulez Messieurs !

    P.S. : merci à Benjamin « décapsuleur » pour l’accueil…

    Report & Photos : Aymerick Painless


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    BARONESS_Tour 2013

     

    BARONESS + ROYAL THUNDER
    Tourcoing - Grand Mix - 18 octobre 2013



    Quand on apprend que BARONESS va passer au Grand Mix, il est légitime de se précipiter, surtout vu la foule qui attend en piétinant devant la salle bien avant l'ouverture des portes. Si le groupe a ses fans de la première heure, ils ont également su « ratisser large » avec leur dernier album en date Yellow & Green dont la relative douceur en comparaison de leurs débuts aura su attirer des habitués du Rock psyché dans les jupons du Slugde Stoner. Cela suffit-il à justifier l'enthousiasme qui anime le public ce soir ? Peut être s'agit-il également de soulagement, puisque le groupe a subit un accident de la route un peu plus d'un an plus tôt, en août 2012, dont les conséquences déjà graves auraient pu s'avérer dramatiques.

    A l'ouverture des portes, on remarque déjà que le public est venu nombreux, et c'est devant une salle déjà presque comble que l'on assiste à la mise en place du groupe ROYAL THUNDER qui partage l'affiche avec BARONESS ce soir. On remarque que la batterie est placé au milieu de la scène. Comme d'habitude ? Non car cette fois, elle ne sera pas placée en retrait, vers le fond, mais bien au premier plan. Ne nous attardons pas sur ce détail de mise en scène qui a de quoi provoquer les interrogations. Quand ROYAL THUNDER investit la scène du Grand Mix (je ne le répéterai jamais assez, je remarque que l'éclairage y est toujours superbe), on comprend cette subtilité de mise en place. Les trois musiciens interprètent leurs morceaux sur un total pied d'égalité, et ils auront tous les trois l'occasion de pleinement exprimer leurs talents. Au chant, le timbre de Mlny Parsonz est très intéressant et la maitrise vocale lui permet d'apposer une véritable signature, sans qu'on lui colle la comparaison « PJ Harvey » sur le front. Je ne suis pas une fan invétérée du style dans lequel ROYAL THUNDER évolue mais il faut tout de même savoir saluer ce qui est beau. Un grand bravo pour un set tout en nuances et couleurs, des musiciens « habités » et une première partie digne d'éloge.

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    Fin du set de ROYAL THUNDER et la salle qui s'était encore remplie au fur et à mesure du set se vide un peu : il est temps pour les fumeurs d'aller s'aérer, mais aussi pour tout le monde d'aller jeter un oeil au stand de merch (avec des vinyls des albums de BARONESS, de très beaux objets). Cependant, il n'est pas encore l'heure de s'attarder puisque les BARONESS ne vont pas tarder et sont très attendus. Le concert commence, le public est manifestement plus qu'heureux de l'arrivée des musiciens sur scène, et ils le leur rendent bien. John Baizley au chant ne tient pas en place, et ce concert donne aux fans l'occasion de voir ce que donne ce nouveau line up en live, puisque c'est maintenant Sebastian Thomson qui officie derrière les fûts et Nick Jost à la basse. Si l'émotion est palpable, les musiciens visiblement en forme et le public heureux, je me dois de jouer les rabat-joie et de déplorer qu'ils n'aient joué qu'un seul morceau du magistral Red Album, et en fin de set (mais comme on dit, le meilleur pour la fin ?). La set list est majoritairement composée par des titres du Yellow & Green, album qui tend plus vers le Rock Stoner que le Sludge, mais qui n'en reste pas moins de très bonne facture. BARONESS ne sera pas avare de sa musique et proposera un set varié qui remuera tant les tripes que les muscles des fans gigoteurs.

    Setlist : Ogeechee Hymnal / Take My Bones Away / March To The Sea / A Horse Called Golgotha / Foolsong / Little Things / Green Theme / Swollen and Halo / Board Up The House / Sea Lungs / Cocainium / The Line Between / EULA / The Gnashing / The Sweetest Curse / Jake Leg / Isak

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    Un grand merci à Vincent pour l'accréditation, à l'équipe du Grand Mix, toujours très agréable et accueillante, et aux organisateurs. Le public était ravi, et j'en suis. Un grand bravo !

    Report & Photos : Nastassja


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    SUICIDAL TENDENCIES_Slam City Tour France 2013

     

    SUICIDAL TENDENCIES + THE INSPECTOR CLUZO
    Biarritz - L'Atabal - 24 Octobre 2013



    Un an et presque 3 mois après leur ravageur passage dans cette même salle, nos amis Californiens reviennent fouler les planches de la côté Basque avec cette même rage au ventre. Identique à l'année passée, la salle sera comble et plusieurs aficionados feront le déplacement au-delà des frontières. Un fourmillement incessant à l'extérieur de L'Atabal et un bar prit d’assaut  en attendant une ouverture pour un début des festivités prévu aux alentours de 21h ce soir. Public éclectique à souhait et représentatif de nos amis dont le style précurseur skate punk de l'époque aux influences metal funky groove reste même de nos jours bien identifiable et inimitable.

    Mais en attendant Mike Muir et ses acolytes, l'apéritif sonore sera servi par le détonant duo THE INSPECTOR CLUZO. Tout droit venus des Landes - donc pas très loin - les Gascons de Malcom (Laurent Lacrouts / guitare) et Phil (Mathieu Jourdain / batterie) chaufferont la salle pendant une petite heure, en territoire conquis, pour défendre leur quatrième opus Gasconha Rocks. Tout est dans le titre ! Les électrons libres du Rock aux relents groove sont toujours en auto-production, un "tout fait maison" qu'ils ne manqueront pas de signaler au public. Les deux mousquetaires engendrent la bonne humeur et n'hésitent pas à inviter sur scène une jeune femme et un fan de SUICIDAL TENDENCIES pour une petite valse dans les bras de Phil.
    "Fuck the bass player", nom du label et concept du groupe résume bien : ici tout se résume entre une batterie et une guitare, de la rythmique et du funk. Nos amis Gascons, complets vestons classiques accentuant ce style décalé enchaînent les dates et c'est vers Bordeaux qu'ils se dirigeront ensuite, toujours en compagnie de SUICIDAL TENDENCIES. Adishatz

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    Si la chaleur s'installe une fois de plus dans L'Atabal et qu'un peu d'espace reste disponible devant, il n'en sera plus de même lors de l'arrivée de la tête d'affiche du jour. Nos amis Californiens se feront attendre un peu et ce n'est que vers 22h45 que les musiciens Eric Moore, Dean Pleasants, Tim Williams et Nico Santora investiront la scène, suivis quelques minutes plus tard de Mike Muir. Comme d’habitude un groupe de gamins vêtus de la panoplie de tee-shirts à l'effigie du groupe et casquettes à la visière surdimensionnée trépignent devant la batterie avant de rejoindre le coin gauche de la scène, d'où ils assisteront au concert, installés sur des chaises.

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    Pour qui connaît le groupe, pas de surprise et jamais de déception. L'électron en fusion Mike Muir, toujours armé de son indécrottable bandana bleu, mettra moins de 5 minutes avant d'être pris de ses habituelles convulsions scéniques qui, outre arroser de sa douce sueur les premiers rangs, donne un travail de concentration intense aux photographes coincés devant. Eric Moore invisible derrière ses fûts malgré son imposante carrure tape comme un bourrin sur ses caisses claires. Dean Pleasants, qui porte bien son nom, ne quittera pas son éternel sourire pendant que Tim Williams torture sa basse et que le petit nouveau, qui ne l'est plus, reste plié en deux sur sa guitare. Le duo qui donne tout son groove au groupe ne déroge pas à la règle, et l'ensemble des musiciens travaillent dans une connivence non feinte. Tous les ingrédients sont là pour une nouvelle boucherie visuelle et sonore dans un contexte chaud dans tous les sens du terme. Le public, déchaîné, profitera bien de l'attitude cool et proche des fans du groupe, montant sur scène à de très nombreuses reprises afin de se jeter dans le public, voire tenter de surfer dessus telle une prise d’assaut à la Belharra.

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    Si les titres joués ne varient pas toujours d'une tournée à l'autre, cependant nous aurons droit ce soir à quelques surprises sorties de la poche de Dean avec l'exécution de deux titres de son prochain album solo et avec en prime son bassiste, Evan Brewer, qui montera sur scène pour ces trois derniers titres, dont la reprise de INFECTIOUS GROOVES. Entre mosh pit et slams divers, le traditionnel "wall of death" qui invite le public à se séparer en deux pour mieux s'affronter ne sera pas oublié. Tim Willians donnera de sa personne, n'hésitant pas à prendre un bain de foule pour le plus grand plaisir des fans. Le public sera bien sûr invité sur scène à deux reprises pendant le concert, partageant l'espace, le plaisir et la convivialité du groupe. Pas moins de 21 titres sur une durée de 1h30 pour un live tout aussi survolté que l'année passée où Mike et sa bande prouveront une fois de plus qu'ils sont maîtres dans l'art de retourner une salle et de fédérer une irréductible base de fans.

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    Setlist : You Can't Bring Me Down / Institutionalized / Subliminal / Freedumb / War Inside My Head / Send Me Your Money / We Are Family / Possessed To Skate / Cyco Vision / Who's Afraid? / Smash It / Cyco Style / This Ain't A Celebration / Slow Some Love / Slam City / How Will I Laugh Tomorrow / Pledge Your Allegiance / Memories Of Tomorrow /// Living The Fight (Dean Pleasants project avec Evan Brewer on bass) / Journey To The Sun /// Turtle Wax avec Evan Brewer (Infectious Grooves cover)

    Remerciements : Atabal et Dean Pleasants

    Report & Photos : Abigail Darktrisha

     


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    CHECKMATE_Biplan_Lille_11102013

     

    CHECKMATE + A FAILING DEVOTION
    Lille - Biplan - 11 Octobre 2013



    Vendredi soir, 22h, le public du théâtre le Biplan laisse place aux mélomanes couche-tard de la métropole lilloise. On s'engouffre dans la cave, on se sent moins claustro que d'habitude, le public est assez clairsemé. Le concert commencera donc en retard pour une double raison : laisser le temps au public de pointer son nez, et un problème de tête d'ampli grillée qui fera s'écourter le set du groupe dunkerquois A FAILING DEVOTION, mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

    Après ces rebondissements et impondérables de debut de concert, A FAILING DEVOTION peut enfin entrer en scène. Le chanteur est très grand, le plafond très bas. Ainsi, dans le petit creux sensé accueillir le groupe, il n'y a pas la place. Le chanteur est toujours très près du public, hors des lumières donc peu visible, mais il semble que cette proximité soit au goût du public du Biplan. Après une intro toute en sample, l'énergie déployée est exemplaire : le son est très bon, et soit c'est mon humeur, soit ma capacité de concentration ou le carré de Jupiter en Saturne, mais le set me parait bien plus pêchu que celui du Betizfest 2013. Quelques problèmes de balances et de samples sont à déplorer, mais ça n'enlève rien à l'authenticité et la forme olympique du groupe. Le public, peu nombreux, participe, et les musiciens se donnent à fond : si le set n'a pas commencé dans les meilleures conditions qui soient, A FAILING DEVOTION conjure le sort et donnera un concert brillant, maîtrisé et puissant (à noter que malgré le fait qu'il ne fasse pas très chaud, le chanteur tombera tout de même le marcel). A la guitare, ça tricote sur un rythme effréné, au chant, ça envoie, et on regrettera que le groupe doive quitter la scène plus tôt que prévu. Un grand bravo !

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    Une courte pause, avant que le public laissé sur sa faim par le set relativement court mais excellent de A FAILING DEVOTION regagne la cave du Biplan pour accueillir le groupe parisien de metalcore CHECKMATE. Après des balances assez rapides, le set commence et on entre directement dans le vif du sujet. S'ils sont venus jusqu'ici, (Paris/Lille, c'est pas tout à fait la porte à côté, tout de même) c'est pour laisser un énorme souvenir, mais là, je spoile encore, pardonnez moi ! Le son est massif, puissant, et l'équilibre entre chaque instrument et la voix est parfait. Malgré le peu d'espace dédié à la “scène”, il y a du mouvement sans que les membre du groupe ne se marchent dessus, et tout cela est sublimé par un éclairage simple mais qui permet de bien voir ce qu'il se passe : vous me direz “mais on est là pour le son, pas forcément pour l'image”, mais qui a vu CHECKMATE en live pourra dire qu'en sus de leur talent musical indéniable (dont on peut largement se délecter à l'écoute de leur premier album Immanence), ils savent aussi mettre une ambiance incroyable et déploient une énergie très communicative : si le Biplan est moitié moins rempli que d'habitude, on peut affirmer que les absents ont toujours tort, puisque CHECKMATE réussi à obtenir un wall of death et ça mosh comme il faut sur le devant de la scène. Des showmen qui communiquent et chauffent la salle tout en délivrant un set d'une très grande qualité qui réveillera le public lillois. Ils joueront les morceaux de leur album (tranche de vie : le chanteur s'adresse au public en disant “on a sorti notre premier album...” et n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'un membre du public résume la situation avec un “il déchire !” sorti droit des tripes). Les backings, assurés par le guitariste, sont très justes et très bien équilibrés avec la voix gutturale du chanteur, et je dois dire que le morceau “I.M.A” a fait trembler le Biplan sur ses fondations et agité les cellules de toutes les personnes présentes. Puisque apparemment, lors de leur dernier passage à Lille, tout ne s'était pas très bien passé, CHECKMATE remerciera à plusieurs reprise l'orga pour l'accueil, à savoir Alex de Nao Noise et Céline pour Dream On, avant de quitter prématurément la scène à cause de retard pris, puisque problème technique ou pas en début de concert, pas d'excuse, le couvre feu est à 00h30.

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    Des sets écourtés mais un plaisir réel pendant tout ce concert. Pas facile parfois de se bouger tard dans la soirée, mais aucun regret à avoir, et m'est avis que les personnes qui ne se seront pas pointés  doivent s'en mordre les doigts. Un grand merci à Céline de Dream On pour l'accréditation, à Nao Noise et à l'équipe du Biplan. Une grande “standing ovation” aux groupes, A FAILING DEVOTION et CHECKMATE, pour leurs prestations qui sont pour l'instant les meilleures que j'ai pu voir au Biplan. Merci et bravo !

    Report & Photos : Nastassja

     


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    The Old Dead Tree_Flyer Dates 2013

     

    THE OLD DEAD TREE / MELTED SPACE / DUSTBOWL
    Lille - La Péniche - 10 Octobre 2013



    Bravant la fureur des éléments en cette soirée plus qu'automnale du jeudi (et oui, lendemain, école) 10 octobre 2013, affrontant sans faiblir rafales et pluie diluvienne, parfois même obligé d'emprunter les transports en commun qui, par un temps pareil, sentent le chien mouillé, le sol glisse atrocement, on ne voit pas à quel arrêt s'arrêter avec le buée et la pluie dehors... Bref, les lillois sont courageux lorsqu'il s'agit d'aller à un concert. Heure du concert annoncée à 20h et à l'arrivée devant la Péniche, le jean mouillé jusqu'au genoux et dans l'incapacité totale de se servir de ses mains pour allumer une clope, on est confrontés à une file de courageux, avec ou sans parapluies, qui attendent dehors, alors qu'il est 20h10 et qu'il fait un temps à ne pas mettre un troll des montagnes dehors. Des fois, on se dit que les gens qui sont au sec à l'intérieur, doivent bien rigoler sur les glandus trempés du dehors. Mais enfin les portes s'ouvrent et, transi, les mélomanes entrent. Le lieu est agréable, et pour un soir de semaine, il y a quand même pas mal de monde (même si un bon quart de la salle est pris par le stand de merch et le matos des groupes).

    Après l'attente pluvieuse en extérieur, le premier groupe à entrer en scène, DUSTBOWL, commence avec quelques minutes de retard (Nota Bene : demain y'a école !). Ai-je du mal à différencier ma droite de ma gauche (comme d'habitude) ? Non, ce sont bien des jumeaux aux guitares. On remarque tout de suite quelques problèmes sur le son: trop de basse, des cymbales qui claquent trop à mes oreilles délicates... Mais DUSTBOWL donne un set plutôt efficace et bien travaillé. Quelques problèmes de justesse au chant, même si le chanteur a un vibrato plutôt "rock" très sympa, une grande tessiture et un timbre de voix intéressant. Le chant crié, est également bon, mais assuré par un comparse. Vers le milieu du set, on sent bien l'effet de la fatigue. Le set n'est pas si long, et un peu d'endurance, un peu plus de présence scénique seraient les bienvenues. On notera quand même que malgré la scène assez exigüe de la Péniche, il y a du mouvement sur scène, et que malgré la fatigue précoce du chanteur, le set tient la route et sait tenir le public en haleine. Avec de meilleures balances, on aurait mieux apprécié.

    Setlist : Sylver / Ashes Of Devotion / Thou Shalt Suffer / Lost In Clarity / Offensive Coil / Starblossom / Ego Of My Sun / Solar Soul System

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    Après une courte pause "balances" c'est MELTED SPACE qui entre en scène. Franchement, ça ne titillait pas la curiosité de quelqu'un, de voir ce que pouvait donner de "l'opéra métal" en live ? La mienne était intenable, et je n'ai pas été déçue. Malgré quelques soucis au début du set avec les samples, et des problèmes de son qui continuent durant tout le set (larsens...) MELTED SPACE tient ses promesses. Avec des albums qui font appel à des multitudes de chanteurs, chanteuses, musiciens invités, je me demandais bien comment ils allaient faire dans une si petite salle. Déjà, c'est Clémentine Delaunay de SERENITY, Black Messiah de SETH et une intervention de Manuel Munoz de THE OLD DEAD TREE au menu, pour la partie chant: il y a de quoi faire ! Les trois chanteurs délivreront une prestation remarquable, avec de bons backings assurés par monsieur Pierre LePape, également au clavier et aux samples.

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    Le set se déroule de manière tout à fait fluide, sans se laisser perturber par les petits problèmes techniques ("les inconvénients du direct" avec lesquels les musiciens se doivent de composer), avec des intermèdes instrumentaux lorsqu'un nouveau personnage doit intervenir, ou lorsque l'ambiance doit changer. Comme des changements de décor au théâtre ou à l'opéra, en fait. Tout à fait personnellement : je ne suis pas une grande adepte de la reprise des thèmes mythologiques (classiques, parce que les groupes de viking s'appuient aussi sur une myhtologie, mais celle des "peuples barbares" de jadis) à la sauce moderne, sachant que l'opéra classique faisait ça bien mieux, et que cela semblait aussi bien plus cohérent. Cependant, il faut préciser que si les concepts albums de MELTED SPACE m'ont laissée totalement de marbre sur CD (et "de marbre", je pèse mes mots...), le travail effectué pour monter cet opéra métal s'apprécie à sa juste valeur en live. D'ailleurs, n'est-ce pas le but premier d'un opéra ? Qu'on aille y assister plutôt que d'en écouter les enregistrements, même s'ils sont de la meilleure qualité qui soit ? Il me semble que si, donc il faut admettre que le pari est réussi. MELTED SPACE en live, ça vaut vraiment le coup, et on n'a pas d'autre choix que de mettre ses a priori de côté.

    Setlist : Return to the Land of the Forgotten (instrumental) / Dying Legend / They Were Brothers (instrumental) / Si vis pacem... / Para Bellum / Apollon (instrumental inédit) / When I Was A God / Brother and Sister / Listen to your King / Solar Eclipse (instrumental) / This Immortal Love / War for the World / We Are Gods of Ancient Times

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    Le programme de la soirée a pris pas mal de retard, d'abord parce que le premier concert a commencé après l'heure prévue, mais aussi parce qu'il faut prendre en compte les balances de chacun. THE OLD DEAD TREE était vraisemblablement très attendu, puisque l'espace qu'il y avait devant la scène lors du set des deux groupes précédent n'existe quasiment plus et que le public jusqu'ici plus ou moins réparti dans tout l'espace de la Péniche s'agglutine vers la scène. C'est compréhensible, puisque le groupe s'est à peine reformé, après 4 ans d'absence et trois albums unanimements reconnus et encensés. Manuel Munoz a fait d'une pierre deux coups sur cette tournée, puisqu'en plus d'être en tête d'affiche avec THE OLD DEAD TREE, il a aussi chanté sur le set de MELTED SPACE. Son intervention était courte, mais cette fois il donnera toute la mesure de son talent, passant du chant clair, voire de la voix de tête, au chant guttural sans sourciller.

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    Le son est massif, les rythmes instables mais précis, et cette fois le son semble mieux équilibré. Peut être est-ce simplement parce que la batterie est moins aggressive ? En tous cas, le public est enthousiaste, réactif, et si les compositions de THE OLD DEAD TREE ne prêtent pas au headbanging ou au défoulement total, on aura sa grosse dose d'émotions. La tournée s'appelle "The Nameless Tour", et pour cause : le groupe jouera l'intégralité de l'album The Nameless Disease, première production après leur entrée dans le paysage musical, puisqu'ils n'avaient qu'un EP à leur actif, et qui date de 2003. Je ne rappellerai pas le contexte dans lequel a été écrit cet album, mais il est clair que les chansons transpirent l'émotion véritable et la spontanéité, de quoi pourvoir en frisson tout le public de la Péniche. Les morceaux sont longs, mais pas un instant de lassitude, et pas un moment de faiblesse à dénicher du côté des musiciens qui assurent un set grandiose en cette fin de tournée.

    Setlist : The Knock Out Song / Out Of Breath / Regarding Kate / My Friends / We Cry As One / It Can't Be! / How Could You? / Won't Follow Him / It's The Same For Everyone / Somewhere Else / Joy & Happiness / Transition / Quietly Kissing Death / All... / The Bathroom Monologue / Start The Fire / Dive

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    Une soirée qui n'a pas commencé sous les meilleurs auspices mais qui s'achèvera en apothéose. Un grand merci à Elodie (Himmédia) pour l'accréditation, à l'équipe de la Péniche, et aux musiciens pour avoir fait oublier au public lillois le déluge au dehors. Bravo !

    Report & Photos : Nastassja

     


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