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    PENDRAGON_Chez Paulette_4 Mai 2013_Flyer
     

    PENDRAGON + Gary CHANDLER
    Pagney-Derrière-Barine - Chez Paulette - 4 Mai 2013



    Unique date en France de la tournée de PENDRAGON, ce soir ce n’est pas seulement l’Est de la France qui s’est mobilisé et cela s’en ressent, puisque l’organisation affichera complet juste après que votre serviteur et 3 autres acolytes soient rentré. Avant toute chose, coup de chapeau à la gestion de la salle qui ne se laisse pas séduire par l’appel de quelques billets supplémentaires car on peut tout de même circuler dans l’enceinte assez facilement.

    Lorsque nous arrivons, Gary CHANDLER, illustre mentor du groupe de Rock Progressif JADIS termine son dernier titre. En discutant avec quelques têtes connues, on apprend que l’homme a délivré un très bon show (ndlr, il est seul sur scène avec une boite à rythme et un pédalier long comme le bras) avec des influences Folk très marquées. Mais ce soir, ce sont les Anglais de PENDRAGON qui sont les rois de la fête, première soirée dans l’Est de la France de sa carrière et les gentlemen vont s’en rappeler, en tout cas de l’ambiance car avec le nom de la ville, Nick BARRETT, chanteur du groupe, a un peu plus de mal, il s’en amusera avec le public à plusieurs reprises. L’homme comme le reste du groupe, est très souriant, s’exprimant dans un français hésitant, mais en français tout de même, et la machine à classiques se met en route avec une révision du répertoire bien fourni des 35 années de carrière pendant 2H30. Un groupe respectant son public et lui offrant ainsi plus de 2 heures de show, il n’y en a plus beaucoup, la classe anglaise n’est décidément pas un mythe.

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    Alors inutile de passer en détail les très bons moments de ce concert, PENDRAGON, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la classe à l’état pur, un Rock Progressif qui s’est un peu durci parfois comme en témoignent les Heavy "Paintbox" et "The Freak Show" avant lequel Nick demande s’il y a des gens qui n’ont pas d’enfant dans la salle (voire même de petits enfants pour certains…) avant de désigner d’un regard complice le claviériste Clive NOLAN, mais c’est surtout une musique mélancolique dominée par une voix très aérienne qui, même si elle affiche quelques légers signes de faiblesse, reste d’une maitrise assez incroyable surtout après plus de deux heures de concert et un mal de dent (Nick demandera même s’il y a un dentiste dans la salle). Les moments de classe d’un "This Green And Pleasant Land", "Fallen Dreams And Angels", "Your Black Heart" ou "It’s Only Me" font trembler une assistance qui vont offrir deux vrais rappels aux Anglais. Certes, ces rappels étaient sur la setlist mais il était devenu normal qu’un groupe revienne pour des rappels alors que le public ne demandait rien, du moins en apparence. "Indigo" et "Masters Of Illusion" sont dégoupillés pour mettre à terre les derniers survivants, la clôture lumineuse d’un show exemplaire malgré quelques difficultés de son, surtout pour Nick qui semble avoir été gêné en début de show et un son parfois trop fort surtout que le groupe utilise des mediums très présents dans le mix sonore. Lorsque l’on sait que PENDRAGON est à l’affiche du RAISMES FEST, on se dit que le festival s’est assuré avec ce nom un show de qualité qu’il ne faudra pas louper pour les amoureux de Rock Progressif, encore vierge de tout show de cette classe dont FISH, et oui l’ancien chanteur de MARILLION, saura nous offrir un exemple en novembre prochain dans cette même salle. Rendez-vous est pris.

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    Setlist : Intro Carmen (G. Bizet) / The Voyager / The Shadow / This Green And Pleasant Land / Paintbox / The Freak Show / The Black Knight / Fallen Dreams And Angels / Nostradamus (Stargazing) / Feeding Frenzy / Your Black Heart / Breaking The Spell / Empathy / It’s Only Me / Indigo / Masters Of Illusion

    Report & Photos : Aymerick Painless

     


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    GENERAL LEE_Grand Mix_3 Mai 2013

    ERRATA + GENERAL LEE + THE BLACK HEART REBELLION
    Tourcoing - Le Grand Mix - 3 Mai 2013


    Sixième soirée «Play@Home» pour le Grand Mix qui nous propose ce soir une affiche euro-régionale Post-Hardcore qui met l'eau à la bouche. Le public s'est pressé en masse dès l'ouverture des portes pour venir entendre ERRATA, GENERAL LEE et THE BLACK HEART REBELLION: ouverture des portes à 20 heures, et des «hostilités» à 20h20, pour un concert qui nous prouvera que la scène régionale est riche en talents et peut nous retourner une salle comme pour rire.

    ERRATA est un groupe Post-Hardcore tourquennois qui a vu le jour en 2002 et a sorti son premier album cette année (L'autre hémisphère, disponible à l'écoute sur Bandcamp depuis le 15/04). Ce groupe mélange avec habileté la puissance d'un chant crié, avec quelques teintes « metalcore » et des passages instrumentaux très « Post Rock »:sur "Dernière escale avant naufrage", j'ai cru sentir l'influence de PG LOST, pour ce morceau presque sans paroles (qui, soit dit en passant, sont en français). Le chant est puissant (le chanteur est également au clavier), et "Empreintes" nous donne l'occasion de vérifier que le chant clair est tout aussi bon:le timbre est intéressant, la scansion est rythmée, pour des paroles très poétiques sur fond d'apocalypse sonore. Je regrette hélas de ne pas avoir pu comprendre les paroles, j'ai trouvé la voix un peu en retrait, mais elles sont disponibles aussi sur Bandcamp. Quoiqu'il en soit, ce set a été marqué par de belles montées en puissance, pour un final époustouflant sur le morceau "L'éperdu des Astres".

    Set list : Le sang des Silènes / L'arène prend le roi / Dernière Escale avant Naufrage / Empreintes / L'éperdu des astres

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    Petite pause, en attendant l'entrée de GENERAL LEE (en toute franchise:la raison de ma présence ce soir). Si le public du Grand Mix a l'air un peu timide, il continue d'affluer. Il est presque 21h20, l'heure de l'entrée en scène des béthunois de GENERAL LEE, qui depuis 2008 avec Hannibal ad portas (qui fera d'ailleurs l'objet d'une réédition en 2013, le 31 mai), enflamme la scène Post-Hardcore. Après Roads en 2010, ils ont remis le couvert avec Raiders of the Devil Eye l'année dernière (superbe album avec un superbe artwork en prime) et sont manifestement très en forme. Grand plaisir donc de voir ces six musiciens entrer sur scène pour un set qui s'annonce prometteur:ce sera le cas. Si j'ai eu l'impression au premier morceau que le groupe peinait à se mettre en forme, j'ai eu tort pas plus tard que juste après. GENERAL LEE distille une énergie ravageuse, mais toute en contraste, avec des passages instrumentaux superbes. Arnaud, au chant, donne tout, et pas une seule fois ne montre de signe de fatigue vocale:impressionnant avec un tel coffre, pour un set qui durera un peu moins d'une heure, mais très intense:il y a du « show »! Les jeux de lumière sont magnifiques et les musiciens ont une superbe présence scènique. J'ai eu l'impression qu'il y avait parfois trop d'aigus, mais rien de très dramatique. Malgré une exhortation de Fabien (guitare) en début de concert, le public se montre encore timoré… Les spectateurs se réveilleront peu à peu, et j'ai entendu chanter derrière moi sur le titre "The End of Bravery" (qui faisait venir la chaire de poule, il faut bien l'avouer).

    Set list : Overwhelming Truth (intro) / The Witching Hour / Medusa Howls With Wolves / Drifting / Alone With Everybody / The End Of Bravery / When Vultures Descent To Feed / Passages toms/percussions / LVCRFT Junon / Running With Sharp Scissors

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    THE BLACK HEART REBELLION, tête d'affiche de la soirée, commencera son set en retard d'un gros quart d'heure, et comme, hélas, je dépends des transports en commun, je n'ai donc pas pu voir la totalité du concert. Les gantois, actifs depuis 10 ans sur la scène « Post », se situent plutôt à la limite de l'ambient, d'après ce que j'en ai entendu, même si je n'ai pu voir que les 4 premiers morceaux, et que cela ne peut pas être un échantillon représentatif du travail de THE BLACK HEART REBELLION. Le groupe reste plutôt statique sur scène, pose ses ambiances avec soin, et le chanteur est aussi à l'aise dans le registre « screamo » que dans le chant clair. Les transitions entre les morceaux sont fluides, le groupe utilise des samples, et joue beaucoup sur les différents timbres à leur disposition sur chaque instrument. Toutefois, ce que j'ai vu ne m'a pas paru assez « pêchu » pour prendre la suite, même si THE BLACK HEART REBELLION a beaucoup joué sur la mise en scène de leur set.

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    Cette soirée « Play @ Home » du Grand Mix : une belle réussite, malgré un public qui semblait peu enclin à remuer, mais qui a tout de même répondu « présent » et semblait captivé.

    Merci à Nono d'avoir demandé mon accrèd', et à la personne qui l'a accordée. Merci à ERRATA (merci Marvin pour la set list, et aux autres membres du groupe aussi, évidemment), GENERAL LEE (pour leur disponibilité et leur patience), et THE BLACK HEART REBELLION. Et enfin, merci à toute l'équipe du Grand Mix (les messieurs à l'entrée n'ont pas oublié de préciser que le tampon partirait difficilement, info utile!), vivement la prochaine !

    Report & photos : Nastassja


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    LOPSIDED_Biplan_Lille_26 Avril 2013

     

    LOPSIDED - Release Party « Holda's Grace » (+ THE NECKLACE)
    Le Biplan - Lille - 26 Avril 2013



    En pénétrant dans la cave du Biplan aux alentours de 22h ce vendredi 26 avril, j'ai redécouvert les joies de la claustrophobie: c'est une cave, le plafond est bas, on se concentre et on regarde par terre. Le public met un peu de temps pour arriver, mais le stand avec le merch et le premier album fraîchement pressé de LOPSIDED est déjà installé. Après un EP 5 titres très remaqrué en 2009, les lillois sont très attendus et cette sortie a bien été organisée. Avec un peu de retard pour démarrer, THE NECKLACE, groupe béthunois qui a également un album sur le feu, qui devrait sortir « incessamment sous peu » (amis du pléonasme, bonsoir!), prend place sur scène.

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    THE NECKLACE ouvre le bal avec un rock progressif aux multiples facettes  : des ruptures de rythme, un chant qui fait autant dans la douceur que dans l'énergie, et de belles influences qui transparaissent (pour le dernier morceau, "27", le chanteur annonce lui même la couleur en parlant de TOOL). Une voix plutôt rock, et une instrumentation plutôt « prog », THE NECKLACE a bien assuré la première partie de cette soirée, avec peut être quelques petits coups de fatigue à déplorer au niveau de la voix, mais rien de contrariant qui ne vienne gâcher ce bon moment.

    Set List: Next Way Out / Birth / Hello / The Clue / Self Confidence / My Useless War / 27

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    Après une courte pause qui permet aux fumeurs d'aller contenter leurs neurones en manque de nicotine, c'est au tour de LOPSIDED, les grands attendus de cette soirée, de faire leur entrée. Grande surprise live avant d'entendre leur album, c'est «  pêchu  », original, varié, en bref, c'est à écouter !  Le chanteur est aussi à l'aise en chant clair (avec un timbre très intéressant soit dit en passant) que pour le chant crié. Le groupe a une superbe présence sur scène et n'oubliera pas les remerciements de rigueur à l'équipe d'orga (Céline de Dream On, et Alex de Nao Noïse), mais aussi à Maxime Foulon, qui a réalisé l'artwork pour le visuel de Holda's Grace.

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    La set list est composée des morceaux de l'album Holda's Grace, et ce soir là je ne savais pas que c'était bien plus convaincant encore en live qu'à l'écoute de l'album qui vaut déjà absolument le détour. LOPSIDED a une sacré personnalité et, ce qui est rare de nos jours, de l'originalité (j'ai repéré quelques passages pompés je ne sais plus où mais c'est parce que je n'avais pas désactivé mon radar). Ainsi donc cette release party est à l'image de l'album : c'est varié et on est agréablement surpris. On sent les influences sans crier « copieurs  !!! ». Sur "For A Black Sheep", la scansion du chanteur (et son timbre) fera penser à du SOAD, sur "Gripped By Fear" ou "Adrift" on pensera à TOOL (« because » voix, mais aussi la basse). LOPSIDED finira en beauté (c'est le vas de le dire …) avec une reprise de "Venus" de SHOCKING BLUE (ou BANANARAMA, donc ce serait une reprise de reprise …) qui a fait sourire et bouger la tête de tout l'auditoire  : bah oui, c'est pas parce qu'on est là pour défendre (et vendre) son album tout frais sorti qu'on peut pas rigoler un peu. En tous cas, LOPSIDED en concert, ça vaut le détour, et les lillois sont en bonne voie pour faire parler d'eux.

    Set List  : Intro  / Madmartigan / The Outlet / Ramparts / Adrift / For A Black Sheep / The Pearl And The Pebble / Sixteen / Gripped By Fear / Another Parallel Road / Venus (Shocking Blue cover)

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    Merci donc à LOPSIDED et THE NECKLACE pour ces prestations de qualité, Céline de Dream ON (merci pour l'accrèd'), Alex de Nao Noïse (merci pour le CD), toute l'équipe du Biplan (c'est pas leur faute si le plafond est bas), et au public qui s'est déplacé pour ce lancement très réussi.

    Report & Photos : Nastassja

     


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    PPMFEST_Maj 07012013

     

    PPM FEST 2013
    Lotto Mons Expo - Mons (BE)



    Jour 1 : Vendredi 12 Avril 2013
    FIREFORCE / VITAL BREATH / DRAKKAR / DIVIDED MULTITUDE / MAX PIE / DGM / AVANTASIA


    C'est en direction de la Belgique et plus précisément de Mons que je me dirige pour participer à la quatrième édition du POWER PROG METAL FEST, un festival européen qui monte et nous propose une très belle affiche avec des artistes qu'on ne présente plus tel que HELLOWEEN, GAMMA RAY, QUEENSRYCHE, AVANTASIA et bien d'autres, autrement dit un rendez-vous immanquable !! Après 3h30 de route j'arrive enfin, direction l’accueil pour récupérer mon pass et visiter un peu les lieux pour découvrir dans quel environnement je vais vivre ces trois jours de folie. Pour cette première journée, les organisateurs du PPM ont mis le paquet pour que le public se déplace, avec en prime cet année un camping bien équipé (douche et toilette inclus). Belges, Français, Hollandais, Allemands, Anglais, Écossais se sont déplacés en masse pour ne pas rater cette édition, on y croise même des Norvégiens qui ont fait le voyage. Mais pour l’instant, c'est l'heure de l'ouverture du festival le public s'installe et va découvrir deux scènes face à face, la première Oméga et la deuxième Alpha, ce qui est bien, le public ne loupera rien des concerts et pourra se déplacer facilement et profiter d'un bar placé au milieu pour se rafraîchir.

    17h30, c'est la formation Belge FIREFORCE qui ouvre le festival, le groupe développe un Power Metal avec des passages Heavy et Speed bien foutu, dommage pour ce groupe que le public ne soit pas en totalité présente mais cela n’empêche au groupe d'envoyer du lourd, ce qui ravit les personnes présentes pour cette très bonne prestation, de plus nous aurons pu nous faire une idée de la qualité du son de la scène Oméga. Une superbe découverte et ouverture pour cette 4ème édition.

    Fireforce  (1)


    Après quelques minutes de repos, direction la scène Alpha... et pour ouvrir sur cette scène, ce sont les Français de VITAL BREATH qui vont ravir le public. Je n’avais jamais vu la formation en live et leur prestation est tout bonnement magistrale, je pense que je ne serais pas le seul à prendre une véritable claque. On sent le combo transcendé et sans aucun complexe avec un public qui va les découvrir. Au fur et à mesure que le set avance, la communion entre la formation et les spectateurs se fait. Une prestation vraiment géniale pour ce jeune groupe, qui nous quitte sous une pluie d’applaudissements.

    VITAL BREATH


    C'est l’heure pour DRAKKAR de monter sur scène !! A la vue du nom, je me dis que l'on va avoir droit à un groupe de Pagan/Viking Metal !! Eh bien non, cela aurait pu être le cas mais absolument pas, DRAKKAR aurait plutôt tendance à tirer sur du Heavy /Speed, niveau composition on ressent très bien les influences nettes d'IRON MAIDEN et HELLOWEEN. C’est un plaisir auditif, avec un son de qualité quasi parfait que les Belges développent, une musique vraiment énergique et efficace. Mon coup de cœur de ce vendredi.

    Drakkar (1)


    Retour sur la scène Alpha pour découvrir le combo Norvégien, DIVIDED MULTITUDE, les Norvégiens évoluent dans un Metal progressif bien à eux, sans pour autant avoir inventé beaucoup de choses dans ce style. Musique mélodieuse et posée, changement de style et de rythme après être parti sur des bases bien plus rapides avec les trois formations précédentes. Plutôt classique et qui n’en reste pas moins très bon techniquement, ce sera donc le groupe de cette première journée que je n'aurais pas spécialement apprécié.

    Divided Multitude (2)


    Le groupe Belge MAX PIE fait son entrée sur scène. La formation du frontman Tony Carlino (chanteur du combo et organisateur du PPM Fest) nous propose un style entre le Heavy progressif et le Hard Rock, le son est de très bonne qualité ainsi que les lights, c'est technique et dynamique, tous ont une présence monstrueuse sur scène ! On aura droit à quelques morceaux de leur prochain album Eight Pièces, One World ! La prestation de MAX PIE est proche de la perfection, le public est plus que conquis... Deuxième coup de cœur pour cette journée du vendredi.

    MaxPie (1)
     
    MaxPie (2)


     Place ensuite au combo italien DGM qui sont un peu chez eux, en effet ce n'est pas leur première visite au PPM FEST (ils étaient déjà sur l'affiche de l'édition 2010). Les Italiens nous délivrent une très bonne prestation. Le groupe se montre particulièrement impressionnant, une performance technique, ça joue vite, fort ( un peu trop même à mon goût) mais c'est précis. Les musiciens sont très sympathiques et Mark Basile, le chanteur, fait participer le public à plusieurs reprises. Soirée spéciale en plus, c'est l'anniversaire du guitariste Simone Mularoni,, belle occasion de lui faire porter un petit chapeau pointu ridicule, le public lui souhaitera un joyeux anniversaire en chœur ! Le seul petit bémol de cette belle prestation concerne le son qui s'est montré fort et pêchu, il aurait gagné à être plus clair et peu moins brouillon, malgré cela ce fût un très bon moment tout de même !

    Setlist : Void / Reason / No Looking Back / Universe / Numb / Remembrance / Brand New Blood / Trust / Hereafter

    DGM (2)
     
    DGM (1)


    Le temps d'une courte pause et voici l’heure de la tête d'affiche de la soirée : AVANTASIA. Le concert démarre et nous pouvons admirer un décor sublime, une scène où les lumières sont splendides, avec un son à vous couper le souffle qui envahit toute la salle du Lotto Mons Expo, l'extase devant toute cette magie. Tout au long du set, le frontman Tobias Sammet nous présente quelques invités de marque comme Sascha Paeth, Michael Kiske, Oliver Hartmann, Amanda Somerville, Bob Catley, Thomas Rettke, Ronnie Atkins, Eric Martin, terrible de voir des chanteurs aussi formidables que ceux-ci, se côtoyer sur une même scène, non je ne rêve pas, que du bonheur. Michael Kiske, dont je suis fan, n'a rien perdu de sa superbe voix, il viendra à plusieurs reprises accompagner Tobias Sammet. D'ailleurs Michael Kiske blaguera régulièrement avec Tobias Sammet, on sent de la complicité entre les chanteurs. Un show gigantesque, 2h30 de Metal Opéra vraiment magique, comment ne pas être ému devant un tel spectacle. AVANTASIA nous quitte sur cette belle prestation, ainsi que les festivaliers pour aller se reposer, une première journée de très bonne qualité, déjà hâte d'être à la journée de samedi !!!

    Avantasia (1)
     
    Avantasia (3)
     
    Avantasia (2)



    Setlist : Spectres / Invoke The Machine (feat. Ronnie Atkins) / The Black Orchid (feat. Ronnie Atkins) / Reach Out For The Light (feat. Michael Kiske) / Breaking Away (feat. Michael Kiske) / The Story Ain't Over (feat. Bob Catley) / The Great Mystery (feat. Bob Catley) / Scales Of Justice (feat. Thomas Rettke) / What's Left Of Me (feat. Eric Martin) / Promised Land (feat. Eric Martin) / Sleepwalking (feat. Amanda Somerville) / The Scarecrow (feat. Ronnie Atkins) / Farewell (feat. Amanda Somerville & Michael Kiske) / Shelter From The Rain (feat. Michael Kiske & Bob Catley) / The Wicked Symphony (feat. Bob Catley, Amanda Somerville, Oliver Hartmann & Thomas Rettke) / Lost In Space / Dying For An Angel (feat. Eric Martin) / The Seven Angels (feat. Bob Catley, Oliver Hartmann & Michael Kiske) / Sign Of The Cross (avec tout le monde)

    Report & Photos : Nicølas

     

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    Jour 2 : Samedi 13 Avril 2013
    DYSCORDIA / AKTARUM / INFERNAL TENEBRA / SEVEN KINGDOMS / EMPYRIOS / ASTRA / MANTICORA / ROTTING CHRIST / ORPHANED LAND / AMARANTHE / ALESTORM / STRATOVARIUS / BEHEMOTH


    Pour cette seconde journée de PPM FEST (la première pour votre serviteur), le ton se durcit quelque peu, le Lotto Mons Expo va trembler au son de sonorités plus "extrêmes" où le Death et le Black vont cotoyer le Heavy, le Prog ou le Power... Resumé...

    C'est à 11h30 que DYSCORDIA ouvre les hostilités sur l'Omega Stage, le combo Belge, vainqueur des Metal battles, délivre un set bien en place qui fait la part-belle à un Progressive Power Metal puissant nous prouvant que DYSCORDIA n'a pas usurpé sa place d'opener de ce PPM FEST. Et même s'il n'est pas le plus connu des groupes, DYSCORDIA bénéficie d'un bel accueil, soutenu par quelques fans massés devant la scène...

    Direction l'Alpha Stage qui accueille maintenant AKTARUM, groupe exécutant un Folk Metal festif plutôt sympathique, toutefois nos amis Belges peinent à s'attirer les faveurs du public, il est vrai encore peu nombreux en ce tout débût d'après-midi. Si musicalement ça passe plutôt bien, scéniquement AKTARUM a visiblement encore du boulot tant le set des wallons manque de spontaneité et d'une vraie présence scénique...

    Aktarum (2)
     
    Aktarum (1)


    La première déferlante "extrême" de la journée se nomme INFERNAL TENEBRA et nous arrive de Croatie, le propos se fait maintenant plus brutal et les amateurs de Death Metal se rapprochent de la scène Omega pour soutenir ce combo qui envoie le bois. INFERNAL TENEBRA nous offre la première salve de décibels endiablés, ce qui ne manque pas de ravir la partie du public la plus avide de sensations fortes...

    Infernal Tenebra (2)


    SEVEN KINGDOMS s'empare ensuite de la scène, les Américains emmenés par la jolie Sabrina Valentine vont, durant une quarantaine de minutes, nous abreuver d'une bonne dose de Power/Heavy Metal somme toute assez classique mais néanmoins fort efficace. Le groupe fait preuve d'un bel enthousiasme et délivre une prestation carrée et énergique qui réussira à s'attirer la sympathie du public du PPM FEST.

    Seven Kingdoms


    Que serait le PPM FEST sans ses groupes de Prog Metal Italiens ? Après DGM hier, nous retrouvons maintenant EMPYRIOS au sein duquel évolue d'ailleurs un certain Simone Mularoni de DGM, toutefois nos amis transalpins nous proposent une approche bien plus agressive de leur Prog Metal, parsemant le tout d'une touche electro/indus', le groupe nous balance des riffs dignes de MESHUGGAH, Silvio Mancini alterne vocaux "extrême" et chant clair avec aisance, en d'autres termes ça envoie sévère... EMPYRIOS aura su nous délivrer un excellent set qui recevra, au final, un très bon accueil...

    Set list : Nescience / Renovation / Pandaemonium / The Eve Arose / Domino / The Glorious Sickness / Masters / Timelapse / A New Dawn

    Empyrios (2)


    Après la bonne baffe que vient de nous asséner EMPYRIOS, nous repartons en direction de la Alpha Stage où leurs compatriotes d'ASTRA vont oeuvrer. Si nous sommes toujours en territoire progressif, ASTRA donne lui dans un registre beaucoup plus calme et posé, le groupe de Titta Tani et de Emmanuele Casali (tiens, encore un membre de DGM !) va nous offrir un show sans doute moins intense que son prédécesseur mais tout aussi plaisant.

    On poursuit ensuite avec MANTICORA, le combo Danois pratique un Power/Prog Metal pêchu qui ne manque ni de puissance ni de technique, pourtant, et ce n'est là qu'un avis personnel, il manque ce petit plus pour que MANTICORA fasse la différence, et le son un peu brouillon en débût de set n'arrangera rien... toutefois une bonne partie du public semble apprécier, et c'est bien là l'essentiel !

    Setlist : The Black Circus / In The Abyss of Desperation / Cantos / The Nightfall War / A Lake That Drained / Playing God

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    Retour du côté sombre de la force avec les Grecs de ROTTING CHRIST, le groupe de Dark/Black Metal, fort d'un nouvel album, Kata Ton Daimona Eaytoy, particulièrement convaincant, les frères Tholis et leurs deux nouveaux acolytes (George Emmanuel - guitare - et Vaggelis Karzis - basse) vont nous délivrer un set des plus convaincants où règne une atmosphère malsaine... un set aux allures de rituel démoniaque qui va recueillir l'adhésion d'une majorité du public, les premiers circle pits se forment, le public commence à se déchainer... Il est indéniable que ROTTING CHRIST a marqué des points auprès du public montois.

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    Rotting Christ (2)


    Après avoir été plongé au coeur des ténébres le temps du set de ROTTING CHRIST, les Israeliens d'ORPHANED LAND vont nous montrer le chemin vers la lumière... leur middle-eastern Metal empreint d'ondes positives va nous régaler durant quarante cinq minutes. Kobi Farhi fait preuve d'un énorme charisme et nous transporte sans mal dans l'univers si personnel d'ORPHANED LAND... Le groupe nous offre une sublime prestation emplie d'émotion de laquelle émane un indéniable côté fédérateur... toutefois on regrettera l'absence de Shlomit Levi (remplacée ici par des samples), sa présence aurait sans aucun doute été un plus à un set déjà en tout point parfait.

    Setlist : Barakah / The Kiss Of Babylon / Birth Of The Three / From Broken Vessels / Sapari / Ocean Land / El Meod Na’ala / El Norra Alila / Ornaments Of Gold

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    Orphaned Land (2)


    AMARANTHE a pour particularité de renfermer en son sein trois vocalistes : deux "males" : Andy Solveström - growls - et Jake E. Berg - chant clair, ainsi que la magnifique Elize Ryd qui hypnotise le public de son charisme et de sa sublime voix. La formation Suédoise pratique un Metal mélodique assez moderne teinté de touches pop, l'ensemble se veut assez calibré (refrains ultra accrocheurs, mélodies facilement mémorisables...) et un poil racoleur mais reste néanmoins fort efficace... On peut penser ce que l'on veut de la musique des Suédois, AMARANTHE nous aura offert un show des plus convaincant qui remporte un beau succés auprès du public du Lotto Mons Expo.

    Setlist : Invincible / Leave Everything Behind / 1.000.000 Lightyears / Serendipity / Burn With Me / Mechanical Illusion / Rain / The Nexus / Amaranthine / Call Out My Name / Automatic / Hunger

    Amaranthe (1)


    C'est ensuite les flibustiers d'ALESTORM qui prennent d'assaut la scène du PPM FEST, et le moins que l'on puisse dire c'est que le Pirate Metal des Ecossais est attendu par une bonne partie de l'assistance, il faut dire qu'ALESTORM n'a pas son pareil pour foutre le feu avec ses morceaux aux allures d'hymnes enjoués hyper entrainants. Les "Shipwrecked" et autres "Captain Morgan's Revenge" sont repris en choeur par un public conquis, ça chante et ça danse, ambiance festive garantie ! Christopher Bowes, en bon capitaine qu'il est, mêne le navire ALESTORM avec énergie et humour, une véritable ferveur s'empare de la salle, Mons est désormais transformé en repère de pirates...

    Setlist : The Quest / The Sunk'n Norwegian / Shipwrecked / Wolves of the Sea / Nancy the Tavern Wench / Pirate Song / Back Through Time / Wenches & Mead / Midget Saw / Keelhauled / Rumpelkombo / The Huntmaster / Captain Morgan's Revenge / Rum

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    Alestorm (2)


    STRATOVARIUS n'a plus grand chose à prouver, les finlandais se sont au fil des années imposés comme l'une des références en matière de Power Metal. Si le groupe a connu pas mal de changements ces dernières années, il n'en offre pas moins un set carré et bien place. STRATOVARIUS a un nouvel album à défendre et c'est pas moins de 6 titres extraits de Nemesis qui vont nous être joués ce soir... et le moins que l'on puisse dire c'est que ces titres se révèlent particulèrement efficaces ("Halcyon Days", "Dragons", "Unbreakable"...) et s'intègrent parfaitement aux côtés des incontournables comme "Speed Of Light", "Eagleheart" et autres "Destiny" ou "Black Diamond"... STRATOVARIUS possède encore une belle énergie et en fait profiter le public montois, le groupe est en forme, Timo Kotipelto, s'il ne monte plus sa voix autant qu'avant, fait toujours preuve de puissance vocale, Matias Kupiainen se montre impérial tandis que Johansson, égal à lui-même, reste le pitre de service...  Les finlandais auront, une fois encore, su conquerir le public et ce n'est pas "Hunting High And Low", concluant cette très bonne prestation, qui viendra nous contredire, Timo fait participer la foule qui leur réservera une véritable ovation...   

    Setlist : Abandon / Speed of Light / Halcyon Days / Dragons / Drum Solo / Eagleheart / Fantasy / Destiny / Black Diamond / Stand My Ground / Unbreakable / Hunting High and Low

    Stratovarius (2)
     
    Stratovarius (1)


    Pour la première fois depuis sa création, le PPM FEST offre la tête d'affiche à un groupe extrême : BEHEMOTH va avoir la lourde tache de conclure cette seconde journée, ce qui ne sera visiblement pas du gout de tous, une partie du public quittant la salle après le set de STRATOVARIUS... Qu'à cela ne tienne, Nergal et les siens vont nous délivrer une prestation "rouleau compresseur", une ambiance blasphèmatoire empreint de noirceur et de haine s'installe et une puissance incomparable se dégage du set des Polonais... La prestation est de qualité pourtant rien n'y fera, BEHEMOTH doit faire face à l'indifférence d'un public pas prêt à se laisser entrainer vers les ténèbres.

    Setlist : Ov Fire And The Void / Demigod / Moonspell Rites / Conquer All / Christians To The Lions / The Seed Ov I / Alas, Lord Is Upon Me / Decade Of Therion / At The Left Hand Ov God / Slaves Shall Serve / Chant For Eschaton 2000 / 23 (The Youth Manifesto) / Lucifer

    Behemoth (3)
     
    Behemoth (1)
     

    Report : Nono666
    Photos : Nicølas

     

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    Jour 3 : Dimanche 14 Avril 2013
    HELL CITY / SUN CAGED / SHADOWSIDE / SOLISIA / MYRATH / NIGHTMARE / TANK / CIRCUS MAXIMUS / FIREWIND / TURISAS / GAMMA RAY / QUEENSRYCHE / HELLOWEEN



    Après l'ouverture de cette troisième et dernière journée par les Belges de HELL CITY, gagnant, tout comme DYSCORDIA la veille, des Metal Battles et les progueux Néerlandais de SUN CAGED, nous nous retrouvons devant l'Omega Stage pour le set des Bresiliens de SHADOWSIDE, le groupe, actuellement en tournée avec HELLOWEEN et GAMMA RAY, est également de la partie pour le PPM FEST. Si le mot originalité ne fait visiblement pas partie du vocabulaire de nos Bresiliens, SHADOWSIDE n'en délivre pas moins un Power Metal fort sympathique, direct, énergique et efficace... dommage que le son soit quelque peu brouillon. La charmante Dani Nolden attire les regards et nous offre une prestation vocale bien puissante quoi que légèrement en retrait, toutefois le public semble apprécier ce set pour le moins énergique.

    Setlist : In Your Mind / A.D.D. / Highlight / Inner Monster Out / Ace of Spades (Motörhead cover) / Gag Order / Waste of Life / Angel With Horns

    SHADOWSIDE_PPM FEST 2013 168


    Nous accueillons ensuite les Italiens de SOLISIA, formation de Metal progressif emmenée par Elie Syrelia au sein de laquelle on retrouve une nouvelle fois un membre de DGM (décidement ils sont partout !) qui n'est autre que le bassiste Andrea Arcangeli. La formation transalpine propose un prog Metal teinté symphonique fort plaisant, on est loin ici des groupes démonstratifs qui pullulent dans le genre, SOLISIA privilégiant semble-t-il l'aspect accrocheur de sa musique. Les Italiens mettent l'accent sur leur second opus, UniverSeasons, dont pas moins de 7 titres sont interprétés aujourd'hui, seul le très bon "Vortex Of Indifférence" nous ramène vers le premier album Ordinary Fate. SOLISIA fait son petit effet et aura su s'imposer auprès d'une bonne partie de l'assistance qui découvre là un groupe fort intéressant.

    Setlist : UniverSeasons / Kiss The Sky / The Guns Fall Silent / Mind Killer / All I Want / Vortex Of Indifference / Symbiosis / From Dusk Til Dawn

    Solisia (1)


    Nous partons maintenant en direction de la Tunisie avec MYRATH qui va nous délivrer un set d'un haut niveau. Le Metal progressif du combo est un pur régal, parsemé de touches orientales du meilleur effet. L'album Tales Of The Sands sera particulièrement bien représenté ce soir avec pas moins de 7 titres sur les 8 joués, seul "Madness" sera extrait de Desert Call. MYRATH envoute littéralement le public du Lotto Mons Expo et nous offre une des prestations la plus marquante du festival.

    Setlist : Sour Sigh / Braving The Seas / Merciless Times / Under Siege / Wide Shut / Madness / Tales Of The Sands / Beyond The Stars

    Myrath (1)
     
    Myrath (2)


    Après leur participation à l'édition 2011, les Grenoblois de NIGHTMARE vont une nouvelle fois enflammer le PPM FEST avec leur Heavy/Power Metal d'excellente facture. Le groupe met à l'honneur son dernier album, l'excellent The Burden Of God sera représenté par pas moins de 6 titres, seuls deux titres d'Insurrection, lui aussi très bon, viendront aujourd'hui compléter la set list des Isèrois qui, comme à leur habitude, assurent grave et nous délivrent un set particulièrement efficace où regne une certaine bonne humeur...

    Setlist : Sunrise In Hell / Gospel Of Judas / Eternal Winter / Burden Of God / Children Of The Nation / Crimson Empire / Shattered Hearts / Doomsday Prediction

    Nightmare (2)
     
    Nightmare (1)


    Les vétérans de TANK investissent ensuite la scène Oméga, mais c'est sans Doogie White que le combo british se présente à nous, le chanteur est actuellement en tournée avec Michael Schencker et se voit donc remplacé par ZP Theart (I AM I, ex DRAGONFORCE) qui va nous délivrer une prestation des plus convaincantes, son timbre vocal colle parfaitement aux compos de TANK et c'est un set énergique d'excellente qualité que nous auront offert les Anglais.

    TANK (1)


    Fort d'un impressionnant Nine sorti l'année dernière, CIRCUS MAXIMUS va livrer une fort belle performance, le Metal progressif virtuose des Norvègiens va ravir les amateurs du genre, toutefois l'ensemble pourra peut-être paraitre un peu hermétique pour le commun des metalleux, pas toujours facile de pénétrer l'univers du groupe, notamment durant les titres assez longs et aux nombreux changements ("Architect Of Fortune) qui peuvent décourager certains spectateurs...

    Setlist : Architect of Fortune / Namaste / A Darkened Mind / Abyss / I Am / Arrival of Love / Game of Life

    FIREWIND a du faire face il y a quelques mois au départ de son chanteur Apollo Papathanasio mais le groupe a depuis recruté un nouveau vocaliste en la personne de Kelly Sundown Carpenter (ADAGIO, OUTWORLD..). Les fans sont d'emblée rassurés car ce dernier se montre parfaitement à l'aise sur scène, et dès "Wall Of Sound" conquis la foule du PPM FEST. Le groupe délivre avec dextérité son Heavy/Power Metal racé d'une efficacité incroyable... Gus G est impérial et Kelly Sundown Carpenter se révèle tout bonnement ahurissant de maitrise et de puissance, quel chanteur, ce gars est un tueur !!! FIREWIND a su trouver la perle rare pour remplacer son chanteur démissionnaire... et nous offre aujourd'hui un set d'une efficacité redoutable...

    Setlist : Wall of Sound / Head Up High / Destination Forever / Few Against Many / World On Fire / Til The End of Time / Mercenary Man / I Am The Anger / Falling To Pieces

    C'est une foule particulièrement excitée qui accueille les peinturlurés de TURISAS, les Finlandais sont attendus et ne vont pas décevoir l'auditoire massé devant l'Alpha stage, le groupe fait preuve d'une bonne présence scénique et communique beaucoup avec le public. TURISAS exécute un Battle Metal épique diablement accrocheur dont les refrains guerriers ne demandent qu'à être repris en choeur par le public, ce qu'il ne manquera pas de faire le poing levé... Au final, nous assistons à un show des plus efficaces qui aura su convaincre une grande partie du public montois, nous prouvant s'il en était besoin que TURISAS est un excellent groupe live !

    Setlist : Intro / The March Of The Varangian Guard / Take The Day / To Holmgard And Beyond / The Great Escape / One More / Stand Up And Fight / Sahti-Waari / Battle Metal

    Nous arrivons maintenant à la dernière ligne droite de cette quatrième édition du PPM FEST et GAMMA RAY investit la scène, les Allemands sont de retour à Mons après leur passage lors de l'édition 2011 et sont accueillis comme il se doit, c'est à dire très chaleureusement... GAMMA RAY passe en revue son importante discographie et donne dans l'efficacité avec les excellents "Anywhere In The Galaxy", "Men, Martians And Machines", "Empathy" ou "To The Metal"... autant de titres imparables en live qui mettent le feu à une assistance toute acquise à la cause de nos Teutons. Le récent EP Master Of Confusion ne sera pas oublié et c'est le morceau-titre ainsi que le rageur et speed "Empire Of The Undead" qui seront joués ce soir. Kai Hansen et les siens nous gratifieront également du mythique "Future World", reprise d'HELLOWEEN, qui laisse présager du meilleur pour ce qui va suivre... GAMMA RAY nous aura offert ce soir, et comme à son habitude, un set imparable particulèrement efficace.

    Setlist : Welcome / Anywhere In The Galaxy / Men, Martians And Machines / The Spirit / Dethrone Tyranny / Master Of Confusion / Empire Of The Undead / Empathy / Future World (Helloween Cover) / To The Metal / Rappel : Send Me A Sign

    GAMMA RAY_PPM FEST 2013 263


    Si un groupe était attendu ce soir, c'est bien QUEENSRYCHE, après le split d'avec Geoff Tate qui a scindé le groupe en deux entités : d'un côté le QUEENSRYCHE des membres d'origine avec leur nouveau chanteur, Todd LaTorre (CRIMSON GLORY), et de l'autre celui de Tate... Ce soir c'est bien le QUEENSRYCHE officiel qui est devant nous, celui de Michael Wilton, Scott Rockenfield et Eddie Jackson... "Queen Of The Reich" ouvre les hostilités et c'est un Todd LaTorre particulièrement en voix qui attire les regards, les doutes sont rapidement dissipés, le chanteur fait preuve d'une belle aisance et nous livre une sacrée performance vocale, et il en sera de même tout au long de ce set d'un très haut niveau, nous prouvant qu'il est bien le chanteur qu'il fallait à QUEENSRYCHE pour remplacer Tate... La set list est un pur régal, nous avons droit à un survol des cinq premières réalisations du groupe, premier EP compris, mais car il y a un mais, c'est scéniquement que le bat blesse, il n'y a aucune communication entre les musiciens, chacun exécute ses parties dans son coin et tout cela manque cruellement de chaleur... "Eyes Of A stranger" sera particulièrement acclamé avant que le groupe ne termine son set avec "Empire"... Si l'on excepte l'aspect scénique un peu froid et que l'on se concentre uniquement sur l'interprétation qui fut sans faille, QUEENSRYCHE a donné là son meilleur concert depuis bien longtemps !

    Setlist : Queen Of The Reich / The Killing Words / The Whisper / En Force / Child Of Fire / Warning / Prophecy / The Needle Lies / Real World / My Empty Room / Eyes Of A Stranger / Empire

    Voici maintenant venue l'heure de cloturer cette quatrième édition du PPM FEST, HELLOWEEN va s'acquitter de la tache avec maestria... Après un "Wanna Be God" introductif exécuté derrière un rideau de camouflage, nos citrouilles lancent la machine à plein régime avec l'énorme "Nabataea", single épique issu du dernier album Straight Out Of Hell dont pas moins de 6 titres seront jetés en pature à une foule qui ne demande que ça, HELLOWEEN nous propose une set list fort bien agencée qui, outre les 6 extraits de leur dernier 'bébé', fait la part belle aux incontournables que sont notamment "Eagle Fly Free", "I'm Alive", "Power" ou "Dr. Stein"...

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    Mais ce que tout le monde attend, c'est bien entendu cette jam avec Kai Hansen où nous sera livré un epoustouflant medley reprenant "Halloween", How Many Tears" et "Heavy Metal Is The Law" avant que Henjo Richter et Dirk Schlächter ne viennent rejoindre leurs compères sur scène pour le final "I Want Out" qui mettra fin à une prestation en tous points remarquable.

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    HELLOWEEN_PPM FEST 2013 312


    Setlist : Wanna Be God / Nabataea / Eagle Fly Free / Straight Out Of Hell / Where The Sinners Go / Waiting for The Thunder / Are You Metal ? / I'm Alive / Live Now ! / Hold Me In Your Arms / If I Could Fly / Power / Dr. Stein / Medley avec Kai Hansen (Halloween / How Many Tears / Heavy Metal Is the Law) / I Want Out (avec Kai Hansen, Henjo Richter & Dirk Schlächter)

    Voilà une bien belle édition du PPM FEST qui s'achève... le POWER PROG & METAL a semble-t-il franchi un nouveau palier cette année, que se soit en terme d'affiche ou en terme d'affluence... On a déjà hâte d'être à l'année prochaine pour une nouvelle édition qui, à n'en point douter, sera encore remarquable...

    Report : Nono666
    Photos :  Nicølas & Nono666

     


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    METAL RIDE FEST V
     

    METAL RIDE FEST V
    Nancy - L’Autre Canal - 13 Avril 2013
    GOJIRA / THE CNK / VADER / HYPNO5E / THE OCEAN / EXPECT ANYTHING / MELECHESH / LA HORDE



    Voilà 18 mois que la dernière édition du Metal Ride avait eu lieu à Nancy, un décalage de 6 mois dans le calendrier et une révision de ce rendez-vous au passage et nous voici à l’Autre Canal, une salle de concert sur Nancy qui a déjà vu passé quelques beaux noms de la scène Metal. En arrivant sur le site, c’est MELECHESH qui assène la fin d’un set de son Black/Death Metal mais trop tard pour moi, LA HORDE et les Israéliens ont déjà donné leur show, première désillusion de la soirée, snif !

    D’autant plus que derrière, c’est EXPECT ANYTHING qui foule la scène de la petite salle pour un show de Metalcore très calibré, chant hurlé, guitares rythmiques et jumpy, bref ! Ce n’est pas ce qui tournerait sur ma platine mais force est de constater que d’une part, le groupe, fort d’un deuxième album en préparation, sait occuper la scène et que même si l’originalité n’est pas au rendez-vous, la leçon est bien appliquée, et que d’autre part, la réaction du public est plus que chaleureuse, le groupe jouant régulièrement sur Nancy, on imagine aisément qu’une sorte de fan base se soit créée. La prestation d’EXPECT ANYTHING tourne court pour moi, j’en profite plutôt pour prendre des nouvelles d’un autre festival, le EVENING METAL qui se tient généralement en fin d’année et l’affiche de l’édition d’octobre/novembre  devrait voir SINISTER en tenir la tête d’affiche. Mais surveillez bien les news car un gros festival sur 3 jours se tiendra également en mai 2014 dans la Marne et les premiers noms devraient vite être annoncés par cette même association LEZARD’OS.

    EXPECT ANYTHING_6


    L’un des groupes attendus de la soirée est THE OCEAN, un nouvel album fraichement sorti, Pelagial, sous le bras et qui va être fièrement défendu ce soir par un groupe qui accueille un nouveau bassiste, Chris BREUER pour remplacer un Louis JUCKER qui fait une pause de 2 ans pour finir ses études (ndlr au passage cela met également en difficulté les projets de tournée de COILGUNS dans lequel est impliqué Jonathan NIDO et Luc HESS pour le moment). Le public ne se trompe d’ailleurs pas et réserve une véritable ovation aux Suisses Allemands dès le premier titre "Epipelagic", un long instrumental absolument sublime et imparable avec ses alternances de parties calmes et de parties Post-Hardcore habituelles chez THE OCEAN. Ce nouvel album plus atmosphérique que les autres demande d’ailleurs une période d’adaptation au groupe me confiera Jonathan plus tard, le groupe habitué à des figures artistiques à la DILLINGER ESCAPE PLAN se pose un peu mais n’en perd toutefois pas son aura. Visiblement, c’est le deuxième show que le groupe donne avec cette setlist et là aussi on ne sent pas de moment de flottement. Les premiers pogos font leur apparition et le chanteur, Loïc ROSSETTI, s’en donne à cœur joie en slammant à de nombreuses reprises sur un public très réceptif. Le set très énergique du groupe est parfaitement mis en lumière, à dominance bleue bien entendu, mais aussi avec des projections vidéo en fond de scène (ndlr chose que la majorité des groupes utilisent sur ce festival). Les voix claires de Loïc passent également bien le test de la scène, très à l’aise pour passer d’un registre à l’autre, l’homme assure le spectacle mais on peut également citer Luc à la batterie et son jeu très visuel ou Jonathan régulièrement perché sur un retour ou le kit de batterie.

    THE OCEAN_13

    Enfin, THE OCEAN se retire sur l’unique titre non issu de Pelagial, l’énorme "The Origin Of Species/God" qui fini le public poussé dans ses derniers retranchements, une bien belle prestation qui aura conquis une bonne partie de ceux qui ne connaissaient pas. L’album est prévu chez Metal Blade pour le 26 avril dans une version avec chant et une sans chant, car si cet album devait n’être qu’instrumental au début, Loïc et Robin STAPS, maître à penser du groupe, n’ont pas pu s’empêcher d’essayer et de finalement trouver des lignes de chant. Uniquement composé par Robin, Pelagial a été mixé par Jens BOGREN, l’assurance d’un son aux petits oignons, à suivre !

    Setlist THE OCEAN : Epipelagic / Mesopelagic / Bathypelagic I / Bathypelagic II / Bathypelagic III / Hadopelagic I / The Origin Of Species/God

    Cette folle ambiance se poursuit dans la petite salle avec HYPNO5E qui compte déjà bon nombre d’adeptes dans la salle. Là aussi l’alternance entre parties calmes et Post-Metal sont de mise et de nombreux samples de voix parlées jalonnent ce concert pour illustrer le concept global du groupe qui tourne autour de l’œuvre L’Etranger d’Albert CAMUS dont des phrases ponctuent et agrémentent le passage d’un titre à l’autre. Cela demande d’être carré car la réussite réside dans le secret de faire partir les samples au bon moment et pourtant le groupe ne s’empêche pas d’échanger quelques mots avec un public qui est à bloc derrière le quatuor Bordelais. L’alternance de parties douces, très douces, et de parties Metal, Hardcore voire même Extreme Metal est bien en place même si le schéma semble assez répétitif mais la voix douce à la ANATHEMA ou même PINK FLOYD contraste à merveille sur d’autres voix plus extrêmes. Sur ce point, les voix plus Hardcore semblent un peu moins bien maitrisées, il semble même y avoir un certain effet, mais mon dieu quelle classe ! Tantôt en espagnol, tantôt en français et anglais surtout, le chant parfois partagé à trois (surtout sur les parties calmes) fait mouche. C’est avec la musique des Feux de l’Amour que le groupe sort de scène, le bassiste aux pieds nus est bien rincé tout comme Emmanuel JESSUA, le guitariste chanteur également joueur de yukulélé et plombeur en chef sur "Tutuguri" notamment. Régulièrement associé à OPETH pour son travail sur les structures, on sent également que TOOL a du jouer un rôle dans ce groupe là, une vraie découverte qui a ce soir conquis bien des âmes perdues.

    HYPNO5E_5


    Après la méchante baffe prise il y a quelques semaines à Reims, nous retrouvons VADER avec un certain plaisir. La salle est chauffée à blanc et prête à en découdre avec les Polonais passés en mode bulldozer depuis quelques temps déjà avec la tournée Back To Black Tour 2013 le voyant revisité ses vieux classiques. Aujourd’hui, la setlist ne sera pas plus équilibrée avec des "Sothis", "Fractal Light", "Carnal" ou "Black To The Blind" particulièrement bien accueillis par le pit mais aussi "Reborn In Flames" extrait de De Profundis contre le plus récent "Return To The Morbid Reich" issu du dernier album en date du quatuor. Toutefois, le rouleau compresseur semble légèrement s’enlisé dans une brutalité à laquelle on finit par s’habituer voire par se lasser, notamment après le quartet gagnant introduisant ce set en une dizaine de minutes chrono. Heureusement, le groupe revient avec une reprise dont il a le secret et c’est un "Hell Awaits" de SLAYER particulièrement bien dégainé qui vient conclure cette toute petite heure de Death Metal ultra classique mais ultra carré, une valeur définitivement sure mais dont on aimerait qu’elle revienne un peu plus sur ses derniers méfaits plus variés. Au moins, VADER aura revu un peu sa setlist et c’est déjà un signe fort envoyé à ses fans qui auront fait les deux dates dans l’est mais sur le respect envers leurs fans, nous n’avions aucun doute.

    Setlist VADER : Sothis / Vicious Circle / Fractal Light / Carnal / True Names / Come And See My Sacrifice / Intro – Return To The Morbid Reich / Reborn In Flames / Silent Empire / Black To The Blind / Dark Age / Vision and The Voice / Hell Awaits (SLAYER cover)

    VADER_22


    La soirée est déjà bien entamée (ndlr tout comme certaines âmes errant dans les traverses de l’Autre Canal) et c’est au tour de THE CNK de clore la journée pour la petite salle. Celle-ci est correctement remplie, l’Indus’ Metal des Français est bien calibré, tout comme le message bien appuyé par les drapeaux, les uniformes, les visages grimés et maculés de sang, le batteur joue à 90° par rapport au public, bref ! Tout est étudié et l’accueil du public est plutôt chaleureux. Et pour être honnête, je craignais vraiment pour THE CNK qu’ils ne jouent devant un parterre un peu désert, déjà car GOJIRA enchaine ensuite et que beaucoup se sont déjà placés et qu’ensuite, le style du groupe est un peu en marge du reste de l’affiche, une très bonne habitude prise par Metalride. Pourtant, après quelques titres pratiquement tous identiques, il est temps d’aller tester l’organisation du bar et là si côté boisson tout est nickel, comme d’habitude, côté restauration c’est un peu la bousculade pour trouver quelque chose mais ce n’est pas bien important car il est l’heure de se prendre LA baffe de la journée !

    THE CNK_2


    Pour ceux qui n’auraient pas compris que GOJIRA monte sur scène, il suffit de tendre l’oreille et d’écouter la clameur réservée aux Landais par un public chaud comme la braise. La grande salle n’est pas loin d’être blindée au moment où est envoyé "Explosia" qui introduit également le dernier album en date L’Enfant Sauvage. La tête qui orne la pochette de l’album est également présente en fond de scène avec des jeux de lumière tout comme les projections vidéos toujours aussi soignées. Le groupe semble plus que détendu, Joe DUPLANTIER n’est pas avare dans ses interventions envers le public, il faut dire que la setlist, qui fait la part belle aux trois derniers albums, est un véritable best-of de précision alternant intelligemment entre moments plus aériens et véritables morceaux violents comme ce "Remembrance" dédicacé à HYPNO5E qui a assuré avec eux la première partie de la tournée. "Flying Whales", "Backbone" et "The Heaviest Matter Of The Universe" forment un triptyque gagnant en début de set avant que GOJIRA ne se penche sérieusement sur son excellent dernier album. C’est alors que les 2 frangins échangent leur poste respectif et Mario se met alors au chant le temps d’un "Wisdom Comes", seul titre extrait de la "première période" du groupe, un titre brutal qui met en avant les growls du batteur. Un moment sympathique qui montre bien que GOJIRA sait encore s’amuser mais surtout comment conquérir un public, tout comme le discours de Joe qui indique que c’est la première date en tête d’affiche du groupe à Nancy et vu l’accueil du public, nul doute qu’ils y reviendront. Après un "Oroborus" toujours impeccable, il est temps pour Marco de faire un solo de batterie surtout concentré sur les toms et les caisses avant que ne débarque ce qui sera le dernier titre avant les rappels, "The Axe" avec son tapping signé Joe DUPLANTIER. Cela peut paraitre facile en les regardant mais assurer cette technicité après 1 heure de show, cela montre tout le travail que cela demande, tout comme les cascades assurées par un Jean-Michel LABADIE déchainé. Le groupe se retire et la demande du public est réelle et sincère, une chose que l’on avait plus vu depuis très longtemps puisque les groupes prévoient leur(s) rappel(s) dans leur setlist désormais. C’est aussi le cas de GOJIRA avec "Vacuity" et "The Gift Of Guilt" mais au moins les Nancéens auront manifesté une vraie envie d’en entendre plus.

    Setlist GOJIRA : Explosia / Flying Whales / Backbone / The Heaviest Matter Of The Universe / L’Enfant Sauvage / Liquid Fire / Remembrance / Wisdom Comes / Oroborus / Solo Drums / The Axe / Vacuity / The Gift Of Guilt

    GOJIRA_7



    Nous voici rincés et abasourdis par cette prestation de GOJIRA pleine de maitrise et de moments forts, Metalride a encore affiché une très bonne santé aujourd’hui avec un peu moins de groupes que d’habitude mais une concentration de très bons concerts dès le début du festival, voilà qui s’avère être un choix judicieux (même si j’ai loupé MELECHESH) car l’affluence n’a pas baissé pour autant, bien au contraire. A l’année prochaine, on espère !

    Report & Photos : Aymerick Painless


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    OBSZÖN GESCHÖPF_logo

     

    OBSZÖN GESCHÖPF
    L'[art]gressif - Lille - 13 Avril 2013



    Comme je suis une inculte de base, on m'avait juste prévenue (il a bon dos, « on », je sais) : « Tu vas voir c'est spécial, je ne sais pas si tu vas aimer ». Deux mots : la claque. Des rythmes lancinants, des riffs qui écrasent la tronche, des samples bien choisis, bien mixés, et une voix qui se module dans tous les sens : l'[art]gressif a tremblé sur ses fondations, l'atmosphère était saturée (voire tropicale, mon t-shirt ne s'en remettra jamais), pour un concert qui en aura sûrement marqué plus d'un. OBSZÖN GESCHÖPF, bonnet rayé, lunettes, et visage grimé, pose de suite l'ambiance et n'attend pas plus longtemps que nécessaire pour embrayer avec le premier morceau, qui ouvre également le nouvel album d'OG, "Human Beast". Premier concert depuis 2011, ils ont manifestement envie de se défouler.

     

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    Le live est-il la meilleure manière d'appréhender l'ovni musical qu'est OBSZÖN GESCHÖPF ? Je ne sais pas, mais en tous cas, ça envoie du lourd en son, et la présence des musiciens sur scène est remarquable. OBSZÖN GESCHÖPF (Remzi Kelleci) dévore son micro, remue dans tous les sens, affiche des poses suggestives et arbore des grimaces impressionnantes, sans perdre le fil des morceaux et en posant sa voix tous azimuts.

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    Nous sommes dans un bar lillois, pas très grand (mais à l'[art]gressif, « ça fonctionne !!! »), et OBSZÖN GESCHÖPF (qui rejouera le 16/4 au Divan du Monde en première partie de KMFDM) semble vouloir pousser les murs, et n'économise pas ses efforts. Un « electro/gore/industrial/trash », comme on dit (le revoilà, le « on »), dont le son a été simplement magistralement géré : pas besoin de bouchons, on profite des morceaux, c'est clair et sans bavure.

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    La set-list est principalement composée de titres du nouvel album Highway Of Horrors (le sixième, c'est dire s'il était temps que je me guérisse de mon ignorance crasse) dont l'hypnotique "How I Eat Your Mother" (j'ai ri), qui mêle avec intelligence et violence sons électro « clubbing » et chant crié. À noter aussi, une reprise de "Painkiller" de JUDAS PRIEST que l'on aura aussi l'occasion d'apprécier sur l'album.

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    Une pure tuerie Indus'/électro, qui m'a laissée scotchée tant par la qualité des morceaux et de l'interprétation, que par la présence scénique ahurissante du groupe de musiciens complètements barrés qui transpirent la folie et la communiquent tellement qu'à la fin du concert, la « scène » se retrouve envahie dans un joyeux bordel d'accolades et de cris. Quiconque aura l'occasion de voir OBSZÖN GESCHÖPF : courez !

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    Setlist : Intro / Human Beast / 2 Headlight Appear On / How I Eat Your Mother / Zodiac / Nightstalker / Bloody BLACK Skin / Sleazy Man / Easy Ride Corpse / Insane Impulse / Painkiller (Judas Priest cover) / Port Elizabeth Massacre / Sinister Bleeding


    Report & Photos : Nastassja

     


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    MEMORIES OF A DEAD MAN_Lille_12 Avril 2013
     

     

    MEMORIES OF A DEAD MAN + SLAUGHTERED + HAST
    Lille - Le Midland - 12 Avril 2013



    Le Midland, bar celtique lillois, a l'habitude de proposer des concerts Metal, mais on ne sait jamais trop à quoi s'attendre. Si la salle est spacieuse, le son n'est pas toujours optimal, et la première remarque à propos du concert de ce soir : bel effort sur le son, ce qui a permis d'apprécier les sets. Les trois groupes présents ce soir là n'évoluaient pas dans les mêmes styles, certains diront qu'ils n'allaient pas bien ensemble, d'autres penseront au contraire que cela rendait la soirée variée et intéressante. Après coup, je suis de la deuxième catégorie.
     

    Nous commençons donc par HAST, combo de Death/Black Metal aux multiples influences, qui entre dans le vif du sujet avec brutalité et énergie. Le public est encore clairsemé, mais les gars sur scène se donnent et le show est bien vivant dans cette petite salle mal éclairée. On notera aussi quelques passages plus atmosphériques que le reste du répertoire, par exemple sur le morceau "Evangile".

    Set list : Intro / Unfolding / Projet 4 / Hate Hours / Green / Evangile / Projet 1 / Temps Guerre / Projet 8 / Outro

     

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    Après une courte pause en extérieur, rappel à l'ordre, le deuxième groupe va commencer. SLAUGHTERED, estampillé «  open Death  », me fera plutôt penser à un Metalcore teinté de belles influences Thrash pour pimenter le tout. La présence scénique est remarquable, le chanteur assure aussi bien le chant guttural que le chant clair (seulement un petit coup de fatigue à la fin du set). À la guitare, on oscille entre passages techniques et mélodiques sans sourciller, le son est meilleur que  pour HAST et on ne va pas s'en plaindre. Ce set est beau à voir et bon à entendre, même si à la fin de la performance la fatigue se fait sentir. Sans révolutionner le genre, SLAUGTHERED fait dans l'efficacité et a bien su faire bouger le Midland.

    Set-list : Maggots / Hope / SLGHT / Doomsday / Suffer / Spoiled / Dead Inside / Black Feather / Forgive

     

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    Arrive donc le moment de voir la tête d'affiche, MEMORIES OF A DEAD MAN, dont le chanteur est visiblement bien en voix (malgré quelques problèmes de son au début du set). Les post-métalleux vont livrer une belle performance, avec une set-list principalement composée des titres de leur album V.I.T.R.I.O.L sorti en avril 2012, mais en incorporant également deux titres de Maze et le titre "Guilty", issu de leur premier EP éponyme. Le son est plutôt bien équilibré entre les instruments et la voix, même si la salle du Midland reste fidèle au volume trop élevé (les bouchons sont là pour ça…). Pierre Bruneau, au chant, remplit l'espace et sort même parfois de scène, le concert est vivant, dynamique, avec des moments intenses (interprétation magistrale du morceau "Tomorrow At Dawn" pour clore le set).

    Set list  : Going Out With... / On The Height Of Despair / Meshi'ha / Good Mourning Child / Spoken Yet Never Heard / Guilty / Trimegistus King / Light House / Maelstrom Involution / Tomorrow At Dawn

     

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    moadm 3


    Bravo aux musiciens qui ont livré de belles performances, dans l'ambiance chaleureuse du Midland (seul bémol  : le volume), et merci aux organisateurs pour cette soirée Metal variée et forte en gros son.

    Report & Photos : Nastassja


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    DELIRIUM FEST XI_06042013

    DELIRIUM FEST XI
    Chalons en Champagne - Le Contrepoint) – 06 avril 2013

    HATESPHERE / THE ARRS / AGRESSOR / SUPURATION / INSANE / EMBRYONIC CELLS / FORSAKEN WORLD / UNTAMED


    Et oui c’est déjà la onzième édition de ce Delirium Fest organisé à Chalons en Champagne (51) qui nous met sur la route en ce samedi d’avril, un festival organisé par des passionnés acharnés car l’affluence n’étant jamais à la hauteur de l’affiche proposée, l’association continue contre vents et marées à nous dresser chaque année une affiche alléchante. Après avoir dignement célébré le dixième anniversaire l’an passé et notamment avec SEPTIC FLESH, c’est une affiche plus modeste qui déboule dans la Marne et cela commence par 4 groupes locaux, en effet, lorsque le budget n’est pas extensible, on est un peu obligé de puiser dans les groupes désireux de jouer avant tout. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas et lorsque j’arrive dans la salle juste avant INSANE, ce n’est pas la grande affluence, faisant même craindre le pire aux membres de DELIRIUM TREMENS PRODUCTIONS, ça s’arrangera un peu par la suite, heureusement ! Mais faut-il mettre autant de groupes locaux à l’affiche, difficile question car sinon qui va donner sa chance aux petits groupes ne demandant que du temps de jeu. Un dilemme dont on ne trouvera pas la solution dans ces lignes passons donc au principal sujet du jour et cela commence avec INSANE pour ma part.

    Ce groupe n’est toutefois pas un débutant avec plusieurs albums à son actif, le combo Lorrain affiche une belle expérience qui ne transpire cependant pas dans le jeu de scène de David FELTIN plus à l’aise avec sa voix que dans son jeu de scène un peu figé avec régulièrement les mains dans le dos en attendant une prochaine intervention de sa part. Le groupe ayant subi quelques changements de line-up depuis la sortie d’Addicted en 2008 sur le défunt label Thundering Records, c’est un quintet qui foule les planches ce soir et la musique du groupe donne dans un Death/Thrash Metal évoquant nos amis de THE HAUNTED par exemple. Aidé par les deux guitaristes dans les backing vocals, le chant se révèle assez varié, les leads de guitare sont propres et intéressants (la guitare rythmique pêche parfois un peu mais l’énergie est là et comble largement cet aspect qui ne gâche en rien la prestation d’INSANE). Mais c’est le dernier titre, baptisé "30" sur la setlist du groupe et qui semble être un tout nouveau morceau qui remporte la mise avec une partie des voix assurées par le bassiste du groupe faisant preuve d’un organe bien en place, une piste à explorer pour ce groupe car dans l’intensité c’est clairement ce morceau qui rafle la mise. C’est avec le sourire et le sentiment du devoir accompli, on leur accorde largement, que le groupe se retire dans un calme qui fait un peu froid dans le dos et ce n’est là que les prémices de l’attitude d’un public pas très gourmand.

    Setlist : Intro / F.T.S. / Ground Zero / New Born / The New Plague / 29 / 30

    INSANE 3
     
    INSANE


    Fort d’un troisième album (sous ce nom) largement conseillé, les Nordistes de SUPURATION auraient pu s’attendre à un accueil triomphal mais si des Metalheads sont arrivés juste avant le concert, c’est une ambiance glaciale qui règne dans la salle. Le public ne semble pas très réceptif au Metal bien mieux en place que lors du concert à Nancy, au Metalride, sous le nom de SUP l’an passé. La batterie, peut être un peu trop mise en avant, ne manque pas de blast ni de variations mais les guitares déjà glaciales manquent d’un peu de puissance ce soir. C’est vraiment dommage car la technique affichée par ce groupe est simplement bluffant, des leads simples mais envoutants animent une rythmique régulièrement saccadée et froide et des "Sinergy Awakes" issu du nouvel album passe très bien aux côtés des "The Old Mirror", "Incubation", "The Elevation" ou "Soul’s Speculum" et "1308.JP.08" enchainés. Le jeu de scène du groupe ne donne pas non plus dans la franche rigolade avec des membres plus que statiques et une abondance de fumée et du coup, les curieux ont du mal à entrer dans le set de SUPURATION. Hasard ou pas, à peine sorti de la salle, le stand et le groupe ont disparu dans les ténèbres de Chalons, une fin qui aurait du être toute autre, en effet, aucun rappel de la part d’un public juste poli, on comprend mais à peine trois applaudissements après les dernières notes, c’est assez incompréhensible, et surtout que fait l’ingé-son qui laisse ce blanc durer plusieurs secondes avant de balancer un album d’AC/DC dans les enceintes de la salle ? un départ indigne pour SUPURATION et qui va malheureusement se répéter pour les autres groupes.

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    Et pour la suite, c’est une Ardwen Blonde qui nous attend et quelques rencontres de têtes bien connues (la scène locale est petite mais constituée de vrais passionnés) afin de tailler le bout de gras. Je ne vous cache pas que sur ce coup, on se fait avoir comme des bleus, préoccupés à tailler la bavette nous (euh oui Morbid S. est arrivé depuis, donc c’est nous !) loupons le début du show d’AGRESSOR. Lorsque nous pénétrons enfin dans l’enceinte, le public semble s’être un peu réveillé et accueille un peu plus chaleureusement le groupe de Death aux relents de Brutal Death Metal certains même si quelques racines Thrash subsistent ("Deathreat"). Alex COLIN-TOCQUAINE, chanteur, guitariste, tête pensante du combo d’Antibes, est en forme malgré les habituelles cernes sous les yeux et l’humour un peu décalé du bonhomme brise un peu le côté brutal du groupe mais parle parfaitement à un public pas très au fait avec le répertoire d’AGRESSOR et une complicité se créé des deux côtés de la scène, une bonne humeur que l’on voit aussi au sein même du groupe. Et pourtant, les classiques s’enchainent avec des "Medieval Rites" ou "Someone To Eat" introduit par un « j’ai faim mais j’ai soif aussi ! » d’Alex en profitant pour descendre une petite lichette au passage et tous les albums à l’exception de Neverending Destiny passent à la moulinette ce soir et Deathreat datant déjà de 2006 n’est plus autant mis en avant au profit d’un Medieval Rites. La dextérité du guitariste chanteur a de quoi dérouter, le côté old-school du Death Metal anime ce grand bonhomme de la scène Française (voire même Européenne), encore un groupe qui a une renommée sur le papier mais sans grande action du côté du public. Là encore, pas de rappel, un peu d’applaudissement et un blanc avant que la musique d’ambiance ne débarque dans la sono.

    Setlist : Medieval Rites / The Sorcerer / Hyaloid / The Spirit Of Evil / Antedilluvian / Overloaded / Warrior Heart / When Darkness / Deathreat / Someone To Eat / God From The Sky / Bloodshed

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    AGRESSOR


    Véritable phénomène, THE ARRS sait s’y prendre pour mettre une salle dans sa poche, ils amènent leur entourage pour mettre l’ambiance. On assistera alors à des danses peu communes mais assez marrantes pour les néophytes dont je fais partie, prises taekwondo, divers mimes absurdes tout y passe. Ensuite, les Parisiens savent aussi se mettre en valeur pour leur entrée sur scène avec une véritable introduction, des backdrops, des caisses en bois à l’effigie d’une boisson alcoolisée à base de plantes bien connue permettant aux membres du groupe de jumper à leur guise et un chanteur dissimulé sous une capuche de Kway qu’il abandonnera bien vite. Enfin voilà, tous les clichés du Hardcore Metal rebaptisé Metalcore défilent et si le premier titre peut laisser apparaitre un soupçon d’intérêt, la suite n’est qu’une avalanche de répétition de ce premier titre, une brutalité qui évoque tout de même une frange de la scène Neo Metal d’il y a dix ans et aujourd’hui décriée, dans ce domaine, MASS HYSTERIA, PLEYMO ou WATCHA ont déjà tout fait et l’ennui nous guette. Toutefois, une grande partie du public semble avoir apprécié et c’est bien là l’essentiel, ceci confirme juste qu’avec l’âge les musiques trop standardisées et stéréotypées ne gagnent pas notre attention. Pas ma tasse de thé, mais l’éclectisme faisant la force de la lutte contre l’ignorance, on se réjouit de voir THE ARRS remporter ce succès.

    Setlist : Intro / L’Ame La Plus Noire / Mon Epitaphe / Au Cœur De L’Arène / Le Triomphe De La Mort / Héros-Assassin / Ennemis / Décembre Acide / Originel / 1781 / Du Berceau A La Tombe

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    THE ARRS 5


    Tête d’affiche de la journée, les Danois de HATESPHERE conclut là une tournée intensive qui semble avoir mis sur les rotules le drum-tech du groupe qui gère également le merchandising… Avec une bonne présence, le groupe réussit à se mettre le public dans la poche sans mal et le chanteur Esben HANSEN use et abuse d’un jeu de scène plutôt accès sur le second degré (mime d’une mitraillette sur une partie rapide à la double). Là encore, ça fait mouche, autant sur les parties down tempo bien écrasantes ("Floating"), que les parties rapides au groove certain (l’intenable "Need To Kill") et qui provoquent quelques bons circle-pits dans la salle. HATESPHERE montre un professionnalisme parfait en même temps qu’une personnalité affirmée avec un Thrash/Death moins groovy que ce qui se fait actuellement (d’où peut être la baisse de régime du combo auprès du public) alternant habillement le down tempo et la brutalité et couvrant l’intégralité de la discographie des Danois allant même jusqu’à sortir un "Hate" issu du premier album éponyme sorti en 2002 déjà mais aussi et surtout une setlist différente chaque soir (cf. live report  de la date de Cambrai). Avec une 1h10 de show dans les pattes, là encore, les Danois sortent de scène sans rappel, heureusement ils avaient prévu une outro qui comblera le vide le temps que le public s’enfuit comme des voleurs, un comportement bizarre qui rend cette édition un peu tristounette. Mais ce n’est pas le cas du chanteur qui vient à la rencontre du public aussitôt sorti de scène, l’occasion d’apprendre que les Danois entrent en studio en mai pour l’enregistrement du successeur de The Great Bludgeoning sorti en 2011, on devrait donc bientôt réentendre parler de ce groupe convaincant.

    Setlist : Intro / Lies And Deceit / 500 Dead People / Floating / Resurrect With A Vengeance / Oceans Of Blood / Let Them Hate / To The Nines / Drinking With The King Of The Dead / Forever War / The Coming Of Chaos / Dibeliever / Hate / Need To Kill / Lowlife / Sickness Within

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    Cette onzième édition offre un bilan mitigé faute d’affluence digne de cette affiche, il faut dire que la concurrence est rude et que les groupes présents à l’affiche de cette journée ont tous été en concert récemment dans des villes assez proches, une frange du public a donc pu faire l’impasse sur cette date qui reste tout de même un rendez-vous certain pour les Metalheads Champenois. Par contre, du côté de l’organisation, comme d’habitude, aucune fausse note, on sent ces passionnés investis et concernés, bravo à DELIRIUM TREMENS PRODUCTIONS pour ce rendez-vous que l’on espère voir perdurer, rendez-vous l’année prochaine !

    Report & Photos : Aymerick Painless (avec l’aide précieuse de Morbid S.)


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  • CHAULNES METAL FEST 2013

     

    CHAULNES METAL FEST
    OMCSL - Chaulnes - 29 & 30 Mars 2013

     

    C'est dans la région Picarde et plus précisément dans la Somme que je me dirige, dans la petite commune de Chaulnes qui organise le CHAULNES METAL FEST, sa onzième édition ce week end et ma première pour moi, un rendez-vous prisé des amateurs du genre, et bien au-delà de la région car des festivaliers viendront de très loin pour participer à ce week-end très prometteur avec une telle affiche : SODOM, DEW SCENTED, DESTINITY, TREPALIUM, SCD, UNCHAINED, VERBAL RAZORS, NO REASON FOR LIVING, LOUDBLAST, DEEP IN HATE, INFECTED SOCIETY et POWER FUEL !!

     

    Jour 1 : LOUDBLAST / DEEP IN HATE / INFECTED SOCIETY / POWER FUEL

    Après avoir pris un peu de retard sur la route, le temps d’installer la tente au camping surtout qu'il fait bien froid, l'hiver est encore là,  faut être courageux pour camper en cette époque encore bien fraîche, mais une bonne ambiance chaleureuse nous fera vite oublier ce détail. Je récupère mon accréditation, et malheureusement j'aurais louper le premier groupe qui ouvrait ce soir, les Saint Quentinois de POWER FUEL.

    Il y a peu de personnes pour ce premier soir, après renseignement il paraît que c'est comme ça chaque année, le vendredi c'est très calme, je m'installe devant la scène et c'est les Amiénois d'INFECTED SOCIETY qui démarrent, un groupe sans batteur mais qui assure son set, les titres sont courts mais bien exécutés avec puissance, ça envoie du lourd !!

    InfectedSociety (3)


    Ensuite petite découverte avec le combo Parisien DEEP IN HATE qui nous délivre un Death Metal bien technique, un chant bien maîtrisé,  les musiciens jouent carré et sont menés par un batteur qui martyrise ses fûts  !! Le public est conquis au vue des pogos et headbangs au devant de la scène, mon coup de cœur pour ce vendredi !!

    Set list : Sands Of Time / Unworthy Species / Lobotomizing The Masses / Legions Of The Weak / Drum Solo / Origins Of Inequality / Virtual Supremacy / Seven Day Of Talion / From Above the Anthill

    DeepInHate (1)
     
    DeepInHate (4)


    La tête d'affiche arrive déjà en ce vendredi, on ne présente plus les pionniers du Thrash / Death Français, LOUDBLAST. Le combo se fait plaisir sur scène, les titres s'enchainent, un fan et ami très proche du groupe rejoindra Stéphane Buriez pour chanter avec lui. Un live de qualité, LOUDBLAST est une valeur sûre en live, c'est bien carré, gros son, que du bonheur à voir en live, même si leur setlist ne change pas beaucoup... Le groupe se retrouvera plongé plusieurs fois dans un brouillard rouge,  pas facile de shooter avec de tels lights !!  "My Last Journey" clôturera la soirée de vendredi... La salle se vide tranquillement, direction le camping avec beaucoup de courage pour aller dormir par – 4°C !!

    Set list : Shaped Images Of Disincarnate Spirits / Presumption Of Survival / Wisdom…(Farther On) / Flesh / Emptiness Crushes My Soul / No Tears To Share / Frozen Moments Between Life And Death / Taste Me / The Horror Within / Neverending Blast / Sublime Dementia / Cross The Threshold / My Last Journey

    LOUDBLAST (1)
     
    LOUDBLAST (3)


     
    Jour 2 : SODOM / DEW SCENTED / DESTINITY / TREPALIUM / SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION / UNCHAINED / VERBAL RAZORS / NO REASON FOR LIVING

    Après avoir ouvert pour des groupes tels que MUNICIPAL WASTE ou GAMA BOMB, les tourangeaux de VERBAL RAZORS viennent présenter leur Crossover Thrash au public Picard. L'influence Punk/Hardcore à la S.O.D ou DRI est ici bien présente... Le combo fait preuve d'une énergie incroyable et nous balance un Thrash relativement speed qui ne laisse aucun répit au public, headbanging au programme, ça envoie sévère et ça a le mérite de nous mettre dans l'ambiance pour la suite des évenements...

    VERBAL RAZORS_CHAULNES METAL FEST - 30 Mars 2013 025


    UNCHAINED, voilà l'exemple d'un groupe qui sur album ne m'avait que moyennement convaincu... Evoluant dans un registre Death mélodique somme toute assez commun, les Niçois vont pourtant nous délivrer une bien belle prestation et c'est sur scène que le groupe prend sa vraie dimension, c'est carré, bien exécuté, et c'est là que l'on se rend compte que ces compos sont vraiment taillées pour le live... UNCHAINED nous offre un set puissant et efficace, et ça, ça fait plaisir à voir... un groupe à suivre...

    Set List : Infernal Death Machine / Death From Above / No Scapegoat To Blame / God Delusion / Repliquant / Russia / Unchained

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    En un peu plus de 15 ans de carrière SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION s'est imposé comme l'une des références françaises du Death/Grind... si le set se veut brutal, les Parisiens n'en font pas moins preuve de technique, le groupe maitrise son sujet et nous offre ce qui se fait de mieux en matière de Grind. La set list, parfaitement équilibrée, passe en revue l'intégralité de la discographie de nos grindeux, c'est le concept de cette tournée 2013, et SCD nous livre une prestation "mandale dans la gueule" qui ne manque pas de déchainer le public présent.

    Set List : Scrotum Rules / Spirinose Addiction / X.01 / X.11 / XX.01 / XX.03 / XX.09 / XX.10 / XX.15 / XX.21 / Armchairs Generals / Shackles of Terrorism / Exploitative Practices / Cogs and Wheels / The Idea of End / Phantom of Pleasure

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    A peine le temps de reprendre son souffle après la déferlante S.C.D que TREPALIUM investit la scène,  le groupe nous balance d'emblée 4 titres de son dernier album H.N.P, ce qui ne l'empeche pas de nous livrer un set équilibré, nous aurons également droit à 4 extraits de XIII, 2 de Alchemik Clockwork Of Disorder tandis qu'un seul emprunt à Through The Absurd sera joué ce soir. Ce combo de la Klonosphere à la personnalité atypique va nous délivrer 45 minutes d'un set intense et énergique, TREPALIUM ça envoie du lourd, le "Boogie" Death Metal des Poitevins se révèle particulièrement efficace, l'ensemble est parfaitement maitrisé par des musiciens au bagage technique indéniable, et une exécution sans faille n'a aucun mal à convaincre le public.

    Set List : Intro / Heic Noenum Pax / Prescription Of Crisis / Insane Architect / Worst F(r)iend / Decayed Emotions / Inner Hell / Daddy's Happy / Necropolis / Glowing Cloud / Sick Boogie Murder / Usual Crap

    TREPALIUM_CHAULNES METAL FEST - 30 Mars 2013 146


    Visiblement contents d'être de retour à Chaulnes, les lyonnais de DESTINITY n'ont aucun mal à convaincre un auditoire qui les connait bien, ils vont nous délivrer un set dynamique et bien rentre-dedans... Fort d'un Resolve In Crimson particulièrement réussi sorti l'année dernière, c'est tout naturellement que le combo va faire la part-belle à ce dernier en exécutant les efficaces "Redshift" ou "Aiming A Fist In Enmity" en début de set, toutefois les réalisations précédentes ne seront pas oubliées et nous aurons droit notamment à "Your Demonic Defense" et "In Sorrow" issus de XI Reasons To See (2010) et les lyonnais n'hésitent pas à nous replonger dans un passé un peu plus lointain avec l'incontournable "Evolution : Devilution" de l'album Synthetic Existence (2005)...  DESTINITY envoie du lourd et du costaud avec une efficacité redoutable, aucun temps mort jusqu'à la fin du set qui se terminera comme il avait commencé, avec deux brulots issus du dernier effort du groupe, les puissants "Black Sun Rising" et "The Hatred"... DESTINITY nous aura encore aujourd'hui, délivré un concert remarquable...

    Set ListIntro / Redshift / Aiming A Fist In Enmity / My Senseless Theory / Your Demonic Defense / Thing I Will Never Feel / Evolution : Devilution / In Sorrow / Black Sun Rising / The Hatred

    DESTINITY_CHAULNES METAL FEST - 30 Mars 2013 171


    Tout comme DESTINITY, DEW SCENTED retrouve aujourd'hui la scène du CMF après une participation à l'édition 2009. Les Allemends démarrent leur set avec "Sworn To Obey", titre efficace issu d'Icarus paru l'an passé mais je dois bien reconnaitre que si musicalement le Thrash/Death des Teutons tient solidement la route, j'ai un peu plus de mal avec le chant de Leif Jensen qui donne une coloration trop moderne et presque "metalcore" à l'ensemble... Faisant preuve d'un charisme indéniable, le chanteur s'adresse assez souvent au public en français. DEW SCENTED nous offre ce soir un survol de sa  carrière, piochant notamment 4 titres dans son dernier album mais emprunte également à Issue VI, Impact et Inwards, par contre l'impasse est faite sur Incinerate (2007) et Invocation (2010)... Au final DEW SCENTED aura su séduire le public du CHAULNES METAL FEST avec son Modern Thrash burné qui aura une nouvelle fois fait l'unanimité...

    Set List : Intro / Sworn To Obey / Turn To Ash / Soul Poison / Cities Of The Dead / Reawakening / Bitter Conflict / Never To Return / New Found Pain / Storm Within / Thrown To The Lions / Acts Of Rage

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    Après TANKARD l'année dernière, c'est un autre pilier du Thrash Allemand qui s'invite aujourd'hui sur la scène de Chaulnes : SODOM. Accueilli par un public chauffé à blanc par la prestation de leurs compatriotes de DEW SCENTED, les Allemands vont enflammer un auditoire qui leur est tout acquis avec les incontournables que sont "Sodomy And Lust", le ravageur "The Saw Is The Law" ou l'énorme "Agent Orange" sans oublier "Ausgebombt" qui fait toujours le même effet sur le public. Si la setlist est assez axée sur le début de carrière de SODOM ("Sodomy And Lust", "Outbreak Of Evil", "Burst Command Til War", "Proselytism Real", "Blasphemer", "Bombenhagel"), nos Teutons nous offrent un panorama des meilleurs titres emaillant les 32 ans de carrière du groupe ("In War And Pieces", "I Am The War", "Among The Weirdcong", "Sodomized", "Remember The Fallen"...)...  Nos thrashers assurent le show, Tom Angelripper distribue des bières au public, Bernemann ne se dépare jamais de son sourire tandis que Markus Freiwald, le petit nouveau, martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait... on regrettera juste qu'à quelques semaines de la sortie de son nouvel opus, Epitome Of Torture, aucun titre n'en soit joué ce soir... Au final, la machine de guerre SODOM aura délivré ce soir un set fort convaincant et particulièrement intense...

    Set List : In War And Pieces / Sodomy And Lust / M-16 (Napalm...) / Outbreak Of Evil / The Saw Is The Law / Burst Command Til War / Proselytism Real / The Art Of Killing Poetry / I Am The War / Among The Weirdcong / The Vice Of Killing / Blasphemer / Eat Me ! / Agent Orange / Sodomized / Ausgebombt / City Of God / Remember The Fallen / Bombenhagel

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    SODOM_CHAULNES METAL FEST - 30 Mars 2013 239




    Report & Photos (Jour 1) : Nicolas Dessables
    Report & Photos (Jour 2) : Nono666

     

    Merci à Momo (Chaulnes Metal Fest) pour les accréditations.


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    Surtr_release_party_450

    CHILDREN OF DOOM + SURTR + FATHER MERRIN
    Metz – Les Trinitaires – 16 Mars 2013



    A l’occasion de la sortie de Pulvis Et Umbra, le deuxième album de SURTR, les Lorrains organisaient une release party aux Trinitaires à Metz en compagnie de FATHER MERRIN et CHILDREN OF DOOM chargé d’assurer la tête d’affiche.

    Etant impliqué dans FATHER MERRIN, je ne vous conterais pas le récit du concert car l’objectivité ne sera pas de mise mais la réaction du public a été très bonne, pour vous faire une idée, des live-reports ont également été faits par d’autres webzines (dont FRENCH METAL  par exemple), et des choses sont écoutables sur www.myspace.com/fathermerrindoom  ou sur la page Facebook  du groupe, bref !

    Nous arrivons alors aux rois de la soirée, SURTR, le public garnit largement le caveau qui fait office de salle de concert désormais, la salle est installée en plein centre ville de Metz et jouit des murs d’un ancien presbytère, monastère ou autre lieu de communion paisible. Inutile de vous dire que la communion avec un public conquis d’avance, SURTR va l’entretenir avec des titres extraits de l’excellent nouvel album et notamment le triptyque gagnant qu’est "Rise Again", "Three Winters Of War" et "Sonic Doom". Les titres prennent une dimension presque hypnotisante sur scène tant le groupe est impliqué et sait faire vivre ses morceaux malgré l’absence de son bassiste, blessé à l’épaule, mais brillamment remplacé et on saisit mieux que sur album, l’importance de la quatre corde dans le son de SURTR. Le premier moment très fort du concert arrive avec "The Call" issu du dernier album, sublimé par rapport à une version studio déjà fort réussie, ce titre montre toute l’évolution qu’a subi ce groupe depuis World Of Doom et notamment sur les arrangements et les structures plus fluides. Le set s’achève comme s’achève Pulvis Et Umbra, sur un "Fred Karno’s Army" qui ne décolle cependant pas autant que sur album, même si ce titre reste une valeur sure, il lui manquait le petit truc en plus pour finir le set en beauté. Mais ce n’est pas bien grave, le trio avait déjà régalé nos esgourdes avant et au final, c’est bien SURTR qui aura récolté la majorité des suffrages du public, quand je vous dis que ce groupe a un truc !

    Setlist  : Intro : Pulvis Et Umbra / Rise Again / Three Winters Of War / Sonic Doom / The Call / Rebellion / World Of Doom Part IV / I Am The Cross / Fred Karno’s Army

    surtr


    Après une rapide pause dévouée au changement de matos, les nordistes de CHILDREN OF DOOM investissent la scène devant un public encore un peu clairsemé mais le ravageur "Mr. Nasty" aura tôt fait d’ameuter les jeunes loups restés coincés à l’espace fumeur. L’esprit Punk du trio contamine rapidement l’assemblée dans laquelle on constate un turnover signe qu’une certaine lassitude s’empare de quelques âmes, pourtant B.B.F., le guitariste chanteur, ne se ménage pas (tout comme son foie) au risque de ne pas être précis parfois. CHILDREN OF DOOM allume plusieurs mèches qui se répandent bien dans l’assistance et notamment les titres les plus écrasants. Après quelques mots échangés avec les membres du groupe, j’apprends qu’un album est prêt mais qu’il manque le pressage et la finalisation de l’album, Doom Be Doomed Or Fuck Off datant maintenant de 2011, on espère réellement que la situation se décante pour ce trio généreux et pas avare en bons titres. Les fans de la première heure seront également servis avec quelques passages par la démo datant de 2009 et la bonne humeur dégagée par le groupe leur confère une sympathie pas volée, mission réussie pour ce groupe qui aura réussi à faire un peu bouger un public plutôt statique.

    children_of_doom


    Avec une organisation au top et trois bons concerts de Doom Metal à ne pas rater, les absents sauront pour la prochaine fois !

    Report : Aymerick Painless

     


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