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    FESTIVAL PLEIN AIR 2012

     

    FESTIVAL PLEIN AIR
    Bethancourt-En-Vaux - Samedi 1er Septembre 2012



    En ce 1er septembre, nous avons rendez-vous dans l'Aisne, au FESTIVAL PLEIN AIR de Béthancourt-en-Vaux, en plein coeur de la campagne axonaise pour une soirée placée sous le signe du Rock, et du Southern Rock avec la venue de NATCHEZ en tête d'affiche. Arrivés sur place avec le soleil nous constatons que même si nous sommes dans un petit village, la scène ne ressemble pas à celle d'une quelconque fête de la musique. Elle est grande et spacieuse, ce qui permettra aux groupes d’avoir un espace de jeu conséquent...

    Les hostilités démarrent avec le régional de l’étape, PIERRE HAIT LES LOUPS, groupe Rock à situer dans la lignée de LOUISE ATTAQUE et NOIR DESIR, on sent une grosse envie chez eux, ils sont contents d’être là et ça s’entend, le groupe nous délivre un set bourré d’énergie.

    Les trois musiciens de TYS, deuxième groupe sur l’affiche, nous envoient leur power Pop/Rock dans la face et ça fonctionne plutôt bien, la mécanique semble bien huilée, le groupe est en place et occupe bien la scène. Le trio ne s’économise pas et nous donne tout.

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    C’est ensuite au tour des Compiègnois de DEAD N CRAZY d’investir la scène et de nous régaler avec leur Hard Rock mélodique où se cotoient influences Rock et Pop, le son est bon et rend justice à la musique du groupe avec ses riffs efficaces et ses mélodies entrainantes, le groupe est en place, bouge bien et nous insuffle une bonne dose de plaisir. A noter que DEAD N CRAZY se fendra d'une très bonne reprise d'un morceau des Danois de PRETTY MAIDS, groupe avec lequel il partagera l'affiche du Raismes Fest la semaine suivante.

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    Arrive ensuite GIN & PEANUTS, un combo orléanais fortement influencé par AC/DC et THE WHO, le power trio assure un maximum et ne s’économise pas, le groupe tient très bien la scène, les musiciens sont talentueux, un grand moment de Rock’n’Roll comme on les aime, certes ils ne vont pas révolutionner le genre mais que c’est bon quand c’est bien fait.

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    Pour clôturer ce sympathique festival en tous points réussi, quoi de mieux qu'une bonne rasade de Southern Rock, thème de cette édition 2012, c'est donc aux Marnais de NATCHEZ qu'a été confié la tête d’affiche de cette soirée. Nos cow boys affichent 25 ans de carrière au compteur et n'ont visiblement de leçon à recevoir de personne pour tenir une scène... NATCHEZ va nous offrir une prestation de qualité en distillant les brulots Rock diablement efficaces qui émaillent le parcours hors pair du groupe et nous offrent même la primeur de deux nouveaux morceaux de leur prochain album qui devrait sortir incessamment sous peu.

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    NATCHEZ ne s’économise pas et va enflammer l’assistance, nous faire taper du pied sur son Rock sudiste de très bonne facture. Le talent des musiciens n’est plus à prouver, Manu nous fait une démonstration magistrale de picking tandis que la section basse/batterie assure une solide assise rythmique à un show carré. NATCHEZ est le groupe live par excellence... si ce groupe passe près de chez vous, ne les ratez surtout pas !

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    Voilà un excellent festival, avec cinq bons groupes à l'affiche... Un grand bravo à Richard et son équipe pour cette organisation carrée tout au long de la soirée.

    Texte : Christ59 - Photos : Laurent Plichta


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    TNT Tribute affiche Dax
     
     
    TNT
    12 Août 2012 - Poly'Sons - Dax
     
    La scène des Poly'sons monte chaque année en puissance et s'impose désormais comme la scène festive musicale de référence pour la Féria de Dax. Chaque soir des fêtes la commission réserve une surprise dans un large panel de groupes aux styles variés. C'est donc dans ce cadre que nos amis Bayonnais de TNT vont pouvoir une fois de plus représenter le célèbre groupe AC/DC aux travers de reprises et d'une interprétation toujours aussi qualitative via un découpage chronologique de la carrière de la légende Australienne. Nouveau line-up par rapport à l'an passé avec deux nouveaux arrivants : "Malcom Young" et "Phil Rudd" incarnés par Seb Blanc et Michel Camiade, respectivement guitare rythmique et fûts. Si le show de ce soir sera sans pyrotechnie, le groupe disposera par contre d'une belle grande scène, de beaux jeux de lumières et d'une bonne qualité sonore, le tout orné par deux écrans géants. Entre boissons et restauration, le monde s’accumule au fil de la soirée, déjà chauffé par le groupe précédent les "flagrants délires". Comme l'indique son nom, un mélange de bonne humeur et de parodies de chansons connues pour mettre l'ambiance à chaud avant l'arrivée de nos amis. On restera donc dans la fête avec avec un ton plus électrique et Rock'n'Roll vers 23h pour l'arrivée de TNT.
     
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    Le quintet en place, le groupe passera en revue pendant une heure et demi les classiques de AC/DC, à commencer par "Rock'n'Roll Train" et "Hell Ain't A Bad Place To Be", sans oublier "TNT" "The Jack", le terrible "Hells Bells" et bien d'autres encore. Des reprises bien exécutées sur fond de bonne humeur et de convivialité, le tout emmené par le frontman Pierrot Placines (BONESHAKER) et pimenté par Didier Deboffe, qui comme d'habitude ne se fera pas prier pour éxécuter un petit "déshabillé" en rythme afin de terminer torse-nu et sortira ses petites cornes clignotantes sur le célèbre "Highway To Hell" repris en chœur, et avec du cœur, par le public présent. Fumigènes et slameurs seront au rendez-vous - dont un en caddie de supermarché et orné d'un palmier - témoins de la très bonne ambiance ce soir.
     
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    TNT, c'est pour passer une bonne soirée sur du Hard Rock comme on l'aime, simple et efficace, donc pas de surprise puisque les titres joués restent à l’identique sur chaque date, mais pourquoi changer une recette qui fonctionne. Des groupes de reprise d'AC/DC, il en existe de nombreux, mais TNT joue dans la cour des bons et affiche toujours cette volonté de transmettre au public sa passion pour nos Australiens préférés avec un final comme le veut la tradition sur "For Those About To Rock (We Salute You)".
     
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    Rock’N Roll Train / Hell Ain't A Bad Place To Be / Back In Black / Dog Eat Dog / Thunderstruck / Shot Down In Flames / The Jack / Hells Bells / You Shook Me All Night Long / Highway To Hell / Whole Lotta Rosie / Let There Be Rock / TNT / For Those About To Rock (We Salute You)

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
     

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    SUICIDAL TENDENCIES_L'Atabal Biarritz_31072012

     

    SUICIDAL TENDENCIES
    L'atabal - Biarritz - 31 Juillet 2012



    Quand le gang de 'thrashers hardcoreux' américains décident de passer par nos côtes Basques, ça donne une soirée Biarrotte à l'Atabal plutôt chaude et mouvementée en cette période estivale. En effet en pleine tournée 2012 et malgré le récent départ apparemment définitif du guitariste Mike Clark pour 'raisons personnelles', Mike Muir et sa bande viendront quand même mettre le feu à Biarritz, accompagné d'un guitariste remplaçant. L'ex groupe de l'actuel bassiste de Metallica, Robert Trujillo, comblera une salle survoltée, et qui pour le coup laissera à la porte quelques fans venus de loin sans billets. Chose curieuse car le concert était annoncé complet sur place mais des places étaient pourtant disponibles encore 2h avant le début du concert dans un certain magasin Bayonnais aux couleurs rouges et via le réseau équivalent. Problème de coordination ? Bref beaucoup de monde ce soir et notamment la bonne surprise de trouver même des Parisiens et anciens clients pour moi en vacances dans le coin venus assister au concert.

    Le bal sera ouvert ce soir par le groupe local THE RODEO IDIOT ENGINE dont je ne verrais que deux titres à la fin du set et qui me semble officier dans un style plutôt extrême aux sonorités modernes dans la lignée d'un Converge, d'un Dillinger Escape Plan ou encore The Chariot. Surement technique et ravageur sur scène mais pas mon domaine de prédilection. A revoir pour se faire une meilleure idée.

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    Si une partie de la foule sirotait tranquillement bières et autres boissons fraiches à l'extérieur de la salle, la fin du premier groupe annoncera une forte affluence au bord de la scène. Ce n'est que le début de soirée et déjà la température est chaude dans tous les sens du terme. Le fond sonore à base de Hip Hop US viendra donner le ton de la soirée et c'est sur un "You Can't Bring Me Down" que Mike Muir, Dean Pleasants, Tim Williams, Eric Moore et notre petit remplaçant viendront allumer la mèche qui mettre le feu à l'Atabal pendant près d'une heure trente dans une chaleur digne de l'enfer.

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    Le groupe invitera dès le début à monter sur le côté de la scène les personnes invalides et les plus jeunes. Fidèles à eux-mêmes, sourires aux lèvres, bonnes bouilles et compositions aux titres limites vulgaires pour ce mélange de Punk Metal Hardcore Thrash inclassable et parfois teinté de funk, qui comme à son habitude, mettra un Mike Muir sous adrénaline, indécrottable bandana bleu rivé sur son crane et épilepsie des bras au rythme des guitares. Tim Williams n'est pas en reste et sa basse aux cordes fluorescentes nous délivrera ses accords qui claquent sur fond de funky groove, la petite touche du groupe qui n'est pas sans rappeler INFECTIOUS GROOVES bien sur.

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    Une ferveur brulante qui dès les premières minutes déclenchera un nombre incalculable de stage diving, pogos et autre circle pit, sans compter la pression sévère de la foule aux premiers rangs, le tout dans une chaleur devenue fournaise. Ce qui nous fera sortir trempés et avec quelques bleus et autres chocs pour ma part. Un concert de SUICIDAL TENDENCIES à la barrière ça se mérite ! La connivence avec le public est au plus fort et lorsque que Mike demandera en faveur que le public lève les bras ou scande "ST", il ne faudra pas moins de 5 secondes à la salle pour réagir de manière démultipliée. Une tentative de 'je ne sais trop quoi' se terminera même par un 'wall of death' ou autrement dit un choc frontal entre deux parties du public. Toujours bavard, entre deux 'épilepsies des bras' et divers déplacements d'un bout à l'autre de la scène, Mike nous tiendra multiples discours pas toujours évident à suivre entre son débit super rapide et son accent prononcé, mais qui auront pour objectif de chauffer la salle et conforter la bonne ambiance festive.

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    Pas moins de seize titres extraits de plusieurs albums pour mettre l'Atabal à feu et à sang au travers de ce Hardcore avec ses parties rythmiques si spécifiques, et des fûts menés à la baguette par l'imposant et charismatique Eric. Mike et sa bande prouvent une fois de plus qu'ils sont les maitres sur scène et que leur leader est un véritable frontman et le groupe au travers d'un excellent concert et a su maintenir la pression et assurer une prestation explosive qui bien sur se termina par la traditionnelle montée de la foule sur scène.
     
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    Set List : You Can't Bring Me Down / Ain't Gonna Take It / Institutionalized / Trip At The Brain / Freedumb / War Inside My Head / Subliminal / Send Me Your Money / We Are Familly / Possessed To Skate / Feel Like Shit / Come Alive / Cyco Vision / Mommy / How Will I Laugh / Pledge

    Remerciements à Corinne / Atabal

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
    Retrouvez toutes les photos sur : http://portfotolio.net/abigailbathory/album/72157630956788122


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    Billy IDOL affiche 17072012

     

    BILLY IDOL
    17 Juillet 2012 - RockStarLive - Barakaldo (Espagne)



    Il n’y a pas de meilleure expression que « adorable Bad Boy »pour décrire BILLY IDOL, né sous le nom de William Broad. Le légendaire Punk Rock du Bad Boy était donc de passage en ce 17 jiullet 2012 dans la ville de Barakaldo à la RockStarLive, et ce pour la première fois en Espagne avec la date de Madrid. L’auteur des incontournables "Dancing With Myself", "Rebell Yell" ou "White Weeding", accompagné par une bande de musiciens avec pas moins que Steve Stevens à la guitare, Stephen McGrath à la basse, le claviériste Derek Sherinian (ex-Dream Theater), Billy Morrison a la guitare rythmique ou encore Jeremy Colson derrière les fûts, qui a également accompagné d’autres guitar heroes tel que Steve Vai, Joe Satriani, Marty Friedman ou Michael Schenker. Je n’avais pas idée du nombre de personnes qui allaient être présentes ce soir, et la bonne surprise fût une salle comble avec bon nombre de fans de Rock et de Metal, soit un public relativement différent de la date à laquelle j’avais assisté lors du Bospop 2010.

    Pour ouvrir le bal ce soir, un groupe local de Bilbao, RadioActiva, qui pendant près d’une heure nous offrira un « Garage Rock à tendance Punk ». Sans révolutionner le genre, le groupe se laisse écouter avec une bière à la main, et chauffera doucement la salle, cependant il est facile de sentir que le public est là pour le Bad Boy et n’attend que lui. Lui, c’est l’égérie bien conservé qui du haut de ses presque 60 ans va venir enflammer la RockStarLive en moins de temps qu’il ne faut pour le dire avec les titres "Ready Steady Go" et "Dancing With Myself" extraits des années de la période GENERATION X.

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    Dynamisme et charme ne laisseront pas la gente féminine indifférente, qui, devant les pas de danses sensuels, ses caresses de torse ou son regard de braise, ne pourra éviter quelques cris aigus. Le thermomètre grimpera également lorsque ce dernier viendra s’exposer aux ‘caresses’ des premiers rangs, baguettes de batterie disponibles à venir récupérer dans son pantalon et sans oublier les nombreux objets comme des assiettes de cartons dédicacées ou médiators que le Bad Boy offrira à la foule.

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    Le sublime Steve Stevens ne sera pas reste lui non plus et nous envoûtera avec sa guitare. De son look ‘glam sur le retour’ à ses solos de guitares agrémentés de rythmes hispanisants, il électrisera de son ‘feeling’ la salle à plusieurs reprises durant le show. Les autres membres, bien que plus discrets, n’en seront pas moins de bonne compagnie dans cette formation vitaminée qui nous offrira en tout un concert dynamite de 2h et de 16 titres, entre GENERATION X et BILLY IDOL solo, avec même une petite reprise des DOORS. Une belle leçon de ‘funny Rock’n’Roll’ par un mauvais garçon au grand cœur que l’on ne se lasse pas de voir sur scène.

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    Set List : Ready Steady Go (Generation X) / Dancing With Myself (Generation X) / (Do Not) Stand in the Shadows / Postcards From The Past / Flesh For Fantasy / Too Far To Fall / Sweet Sixteen / Eyes Without A Face / Kings And Queens Of The Underground / Heaven's Inside (Generation X) / L.A. Woman (The Doors) / Steve Stevens Acoustic Guitar Solo / King Rocker (Generation X) / Running with the Boss Sound (Generation X) / Love Like Fire (Generation X) / Blue Highway / Rebel Yell / White Wedding / Mony Mony
     

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
    http://music-metal-news.blogspot.fr/


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    HELLFEST
    17 Juin 2012 - Clisson



    En ce troisième et dernier jour de festival la fatigue se fait ressentir et je déciderai de ne regarder de près que quelques groupes précis, à commencer par les Danois de Disneyland After Dark, autrement dit D.A.D. Après le super concert de l'été dernier lors du Bang Your Head Festival impossible de louper cette prestation sur nos contrées. D-A-D c'est le Hard Rock et la bonne humeur réunis, le côté sombre de Mickey évolue entre rock'n'roll attitude et un style décalé.

    D.A.D. 118 (Moyen)

    C'est sur un titre du dernier opus "A New Age Moving In" que le groupe entrera en scène. Un tempo cool pour se mettre dans le bain et entrer dans le délire du groupe où chaque membre possède un genre bien particulier. Jesper Binzer en fontman dans un style vestimentaire sobre à la voix éraillée, accompagné de son frère pour la seconde guitare, affublé de son chapeau haut de forme. Mais la palme revient au bassiste Stig Pedersen, qui outre une gestuelle bien particulière s'accompagne accessoirement de basses toutes aussi originales les unes que les autres. Du deux cordes au côté plexi fluorescent multicolores sans parler des différentes formes, l'homme est à lui seul une curiosité scénique qui attire l'attention pendant tout le concert.

    D.A.D. 123 (Moyen)

    Après cette introduction sous une chaleur relativement importante, le suite sera plus saturée sous les intonations Rock/Hard/Blues des deux frères dont le son est reconnaissable entre tous.Un moment de convivialité où taper du pied une bière à la main est de mise devant ce back-drop orné d'un crane sur le nom complet du groupe. Malgré un son pas des meilleurs les danois mettrons l' ambiance devant un public plutôt calme, avec ce bon Rock comme ils savent le faire.

    Set List : A New Age Moving In / Jihad / Evil Twin / Everything Glows / Monster Philosophy / Riding With Sue / I Want What She's Got / Bad Craziness

    D.A.D. 116 (Moyen)



    Près de 4 heures plus tard à passer de groupe en groupe, je reviendrai vers les scènes principales au son de la séries télévisée "Game Of Throne" qui annonce le début imminent des nos rockeurs des années 70, BLUE ÖYSTER CULT. Retour donc vers un Hard Rock américain à tendance mélodique mené par Eric Bloom, entouré notamment de Buck Dharma (pseudonyme de Donald Roeser), Richie Castellano, Kasim Sulton et Jules Radino. Titres axés sur les années 70 avec un bon son, les vocaux seront tenus également par Buck sur certains titres quand il ne nous fera pas de démonstrations solistes de guitare, un tout petit peu trop longues par moment. Disons que le rythme tranche sévèrement avec la programmation précédente plus brutale de la journée, mais le groupe s'en tirera avec les honneurs malgré peu de titres exécutés. Les "classiques" seront passés en revue, et un "Don't Fear The Reaper" ou un "Godzilla" réveilleront un peu le set. A noter que la reprise du titre "Born To Be Wild" de STEPPENWOLF sera aux 'abonnés absents' cette fois-ci.

    Set List : The Red and The Black / Burnin' For You / Buck's Boogie / Cities on Flame With Rock and Roll / Then Came The Last Days Of May / Godzilla / (Don't Fear) The Reaper / See You In Black

     

    Motley drapeau (Moyen)



    La journée continue son cours et les choses très sérieuses arrivent avec la présence américaine de MÖTLEY CRÜE. Après des retrouvailles gigantesques en 2005, suivies de concerts un peu moins bons en 2007 et 2009, j'espérais cependant bien des choses de cette énième prestation. Donc 3 ans après, Vince Neil et sa bande sont de retour au Hellfest pour 1h15 de concert digne de nos stars américaines. Nicky Sixx, Tommy Lee et Mick Mars seront également accompagnés de choristes et danseuses sexy. Énergie et dynamisme pour les membres du groupe qui n'économiseront pas leurs forces sur scène, sauf Mick Mars, toujours en retrait et plus calme suite à ses ennuis de santé récurrents et plus ou moins incurables.

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    Si le groupe chauffe le public avec des titres relativement anciens et un extrait récent en début de set, les incontournables "Dr. Feelgood", "Girls, Girls, Girls" et "Kickstart My Heart" clôtureront cette prestation, sans bien sûr oublier la balade "Home Sweet Home" interprétée au piano par Tommy Lee. Peu de prise de risques pour le choix des titres, ce qui compensera un peu la mauvaise qualité de son du groupe, lui aussi victime de ce fait récurrent depuis le début du festival.

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    Vince n'est peut pas non plus dans sa meilleure tendance vocale mais l'ambiance est bien là, et entre strip-tease de quelques demoiselles sur "Girls Girls Girls" et réactivité festive du public, le concert passera très bien, et sera finalement meilleur que ceux que j'ai vu en 2007 et 2009. Je regrette juste de ne pas avoir eu une configuration scénique optimale puisque le groupe tourne normalement avec sa batterie mobile qui monte et tourne sur elle-même.

    Motley Crüe 098 (Moyen)



    Set List : Wild Side / Live Wire / Too Fast For Love / Saints Of Los Angeles / Shout At The Devil / Don't Go Away Mad (Just Go Away) / Same Ol' Situation (S.O.S.) / Looks That Kill / Piece Of Your Action / Smokin' In The Boys' Room (Brownsville Station Cover) / Dr. Feelgood / Girls, Girls, Girls / Home Sweet Home / Kickstart My Heart

    On reste aux U.S.A. et dans les chapeaux haut-de-forme mais avec cette fois-ci SLASH. Autant je n'ai pas souhaité voir les GUNS la veille dans ces conditions, autant il m'est maintenant devenu impensable de louper une date de l'ex guitariste du légendaire groupe depuis la claque au zénith de Paris. Après avoir assisté à plusieurs concerts des deux formations ces dernières années - et sans remettre en cause les GUNS - je préfère maintenant voir certains titres joués par Slash en solo. Idem pour Myles Kennedy que certains 'accusent' de mimer Axl Rose, pour ma part je ne trouve pas et j’apprécie sa personnalité. Les GUNS sont ce qu'ils sont et SLASH est ce qu'il est, et je trouve dommage de toujours faire des polémiques dès qu'un ancien membre d'un groupe joue de son côté, ceci est mon opinion et je n'irai pas cracher sur les GUNS pour autant. Je prendrai donc un énorme plaisir à ce concert où le groupe interprètera ses propres compositions aux côtés des grands titres de GUNS'N'ROSES, bien que le groupe ne disposait vraiment pas des mêmes moyens. Mais SLASH sait bien s'entourer et The Conspirators en est la preuve. Slash déboulera sur scène d'une démarche toujours aussi calme pendant que Myles Kennedy et ses acolytes attaqueront par "One Last Thrill" pour enchainer directement sur un titre de GUNS'N'ROSES avec "Nightrain", mais la setlist fera quand même la part belle aux moments forts du dernier album, sans oublier un petit titre de la formation VELVET REVOLVER. Un concert court mais intense qui permettra au public présent de chanter certains titres pour la seconde fois en quelques heures et qui me conforte que la formation actuelle de SLASH est vraiment bien sur scène.

    Set List : One Last Thrill / Nightrain (Guns n’Roses) / Ghost / Standing In The Sun / Back From Cali / Mr. Brownstone (Guns n’Roses) / Halo / Anastasia / Sweet Child O' Mine (Guns n’Roses) / You're a Lie / Slither (Velvet Revolver) / Paradise City (Guns n’Roses)

    Après ce très bon concert, un autre genre de claque devait venir terminer cette soirée et ce festival avec la présence initiale de BLACK SABBATH, ensuite remplacé en urgence par 'OZZY OSBOURNE and friends', pour donc une présence consécutive du Madman pour la deuxième fois en deux ans. Avec Ozzy, il y a toujours eu concerts moyens et d'excellents concerts, et en rapport des dernières dates que j'ai vu je m'attendais à du très bon, le tout couronné par un défilé d'invités sur scène. Malheureusement la pluie battante n'aidera pas et les soucis vocaux de la légende lui feront écourter son concert de plus de 30 minutes. En effet relativement vite la voix du Madman quittera son propriétaire, qui très énervé et écœuré cassera un verre de rage. Mais malgré tout beaucoup de personnes bravent les rafales de vent et de pluie pour soutenir OZZY, qui se montre proche de son public qu'il continuera de chauffer de ses traditionnels "I can't hear you !" sans oublier d'arroser les premiers rangs avec sa lance à mousse. Mouillé pour mouillé ça ne change plus rien ! Les quelques titres interprétés donneront quand même de très bons moments intenses, repris et chantés en chœurs par le public, le tout sur une valse de musiciens : après un début de concert avec le groupe habituel, arriveront Slash et Geezer Butler pour trois titres, puis l'ex guitariste du groupe Zakk Wylde sur "Crazy Train" et tout ce petit monde se retrouvera réuni sur scène pour interpréter "Paranoid" avant que OZZY nous annonce devoir arrêter le concert. Sa déception se lis sur son visage et il est difficile d'en vouloir au Madman qui aura fait de son mieux ce soir malgré toute la poisse accumulée dans la soirée. Nous n'aurions surement pas fait mieux à sa place...

    Set List : Bark At The Moon / Mr. Crowley / Suicide Solution / Shot In The Dark / Rat Salad (Black Sabbath) / Iron Man (Black Sabbath) (avec Slash + Geezer Butler) / War Pigs (Black Sabbath) (avec Slash + Geezer Butler) / N.I.B. (Black Sabbath) (avec Slash + Geezer Butler) / Crazy Train (avec Zakk Wylde) / Paranoid (avec tous les musiciens)

     

       

     

     

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
    http://music-metal-news.blogspot.fr/

     


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    HELLFEST
    16 Juin 2012 - Clisson



    Après cette première journée pluvieuse et son final en apothéose, ce samedi débutera sous le signe du Rock-Glam et du Thrash avec une programmation bien sympa sur les mainstages. Flemme matinale et changement de programme peu de jours avant le début du festival me feront arriver finalement sur STEEL PANTHER. En effet le changement d'horaire de KORITNI - prévu normalement vers 12h et décalé soudainement vers 15h -  décalera tous les groupes : CRASHDIET ouvrira le bal, suivi de KOBRA AND THE LOTUS, STEEL PANTHER puis KORITNI. Ce qui fait donc que plusieurs personnes non informées et venues voir STEEL PANTHER se retrouveront devant KORITNI.

    C'est donc sur le buzz Glam de ces derniers mois après l'énorme et "très chaud" concert Parisien devant environ 1000 personnes au Bataclan en mars dernier, que les Américains viennent prêcher la bonne parole et dénuder le public du Hellfest. Une pochette d'album on ne peut plus explicite pour ces glameurs caricaturaux, qui prouveront une fois de plus que le Glam est bien vivant. Soleil sur le retour pour illuminer ce show plein d'humour et de blagues salaces. Vocabulaire poétique et appel aux "nichons" (dixit Satchel et Michael Starr) dénuderont quelques femmes pas frileuses pour le plaisir de la gente masculine présente. Un Lexxi à la basse qui passera son temps à se maquiller et à secouer sa belle perruque blonde dans une gestuelle digne d'une certaine publicité au slogan bien connu "parce qu'il le vaut bien" ! Mais derrière ces simagrées, bandanas roses et lunettes de soleil, de la musique quand même bien sur. Des riffs efficaces, des refrains aux mélodies entrainantes chantés en chœur par le public, le tout extrait des deux albums du groupe. Par cette prestation, STEEL PANTHER prouvera donc qu'il est aussi bon en salle qu'en festival et aura surement conquis le cœur de quelques adeptes supplémentaires. A suivre et rendez-vous le 31 octobre 2012 à Paris.

    Set List : In The Future (Intro) / Supersonic Sex Machine / Tomorrow Night / Asian Hooker / Just Like Tiger Woods / Gold-Digging Whore / Community Property / 17 Girls In A Row / Death To All but Metal

    Alternance Glam / Thrash, c'est donc au tour de DEATH ANGEL de venir mettre le 'souk' sur scène. Ultra-violence, le titre du premier album ne collera que trop bien au jeu de scène du groupe, même si Mark Osegueda grimpe et saute un peu moins partout qu'il y a quelques années. [Anecdote : lors de mon premier concert du groupe a la Locomotive il y a quelques années de ça, le frontman a sauté du 1er étage dans la foule et s'est blessé au pied. Sans rien dire il est remonté sur scène en boitant, et avouera après le concert avoir souffert]

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    La recette californienne avec Rob Cavestany et Tad Aguilar aux guitares est toujours valable, un 25ème anniversaire du premier opus fêté dignement avec l'interprétation intégrale de ce dernier. Quoi demander de plus ? rien. Avec DEATH ANGEL, je n'ai jamais été déçue d'un concert. Les années passent et les claques restent aussi fortes, impossible de ne pas être entrainée dans ce déferlement de Thrash joué de manière ultra vitaminée, doublé d'une joie et d'une convivialité sans bornes de la part des membres. Si le plus public ne fera pas énormément de moshpits pendant le concert, il n'en reste pas moins que DEATH ANGEL ouvrira le bal de la journée en terme de démontage de cervicales...

    Set List : Thrashers / Evil Priest / Voracious Souls / Kill As One / The Ultra-Violence / Mistress Of Pain / Final Death

    Death Angel 068 (Moyen)



    Après cette claque, il sera difficile de se remettre dans le bain pour KORITNI et c'est d'un peu plus loin que je regarderai le groupe jouer. Le frontman Lex est en terre conquise en France mais également sur cette scène qu'il a déjà pratiqué. Des changements de membres et de look pour Lex depuis la dernière fois que je les ai vu. Ce nouveau line-up me semble performant, et même si le concert ne semble pas être le meilleur des prestations du groupe avec un petit manque de communication de la part de Lex, cependant les titres aux refrains entrainants n'ont pas perdus de leur efficacité. Il est plaisant de revoir ce groupe sur scène et le concert passera rapidement sur une petite reprise Blues de "Sweet Home Chicago" du bluesman Robert Johnson, parue en 1936 et également reprise par des grands noms du Blues depuis des années. De quoi rester sur un note très groovy avec cette interprétation beaucoup plus rapide que l'originale, et sous un soleil radieux...

    Set List : Sometimes / Heart Donation / 155 / Red Light Joint / Better Off Dead / Lost For Words / TV's Just A Medium / Highway Dream / Down At The Crossroads / Sweet Home Chicago (Robert Johnson Cover)

    Chère à mon cœur, la marche impériale de Stars Wars n'annoncera pas l'arrivée sur scène de Dark Vador mais bien de SACRED REICH, seulement la suite sera pour moi directement avec URIAH HEEP. On quitte donc le Glam et le Thrash pour rejoindre les dinosaures du Classic-Rock et leurs compositions mélodiques. Le combo britanique mené par le canadien Bernie Shaw et composé de Mick Box à la guitare, Phil Lanzon aux claviers, Trevor Bolder à la basse et Russell Gilbrook aux fûts, nous délivrera un set court et intense.

    Uriah Heep 073 (Moyen)

    Ce son typique des années 70 se fera entendre dès le premier titre avec une introduction tout en Rock'n'roll et claviers sur "Against The Odds". Petite mise en bouche avant la montée en puissance des titres classiques jusqu'au superbe "Gypsy" qui décidément me donne toujours autant de frissons. Un chef d’œuvre que ce titre ou une fois de plus Bernie assure vocalement. Si le titre n'est pas facile à chanter, le public n'en sera pas moins conquis malgré le changement de style avec les groupes précédents. Une sélection de titres axés sur les années 70 du groupe à part le titre "Into the wild".

    Set List : Against the Odds / Overload / Traveller in Time / Sunrise / Stealin' / Into the Wild / Gypsy / July Morning / Easy Livin'

    Uriah Heep 069 (Moyen)



    Le public se souvient encore de l'incroyable 'circle pit' déchainé par le groupe EXODUS en ce même lieu il y a 2 ans. Rien n'a changé, les thrashers old school de la Bay Area vont de nouveau ravager la scène et la foule cette année. Même si le set n'est pas axé sur la totalité de l'album Bonded By Blood, ce dernier sera plutôt défendu pendant le concert, mais cela ne semble pas gêner les aficionados. Petite différence de line-up cependant avec l’absence du guitariste Gary Holt - toujours en tournée avec SLAYER pour remplacer Jeff Hanneman - qui est compensé par Rick Hunolt, ancien guitariste du groupe. Rouleau compresseur dès les premières notes, le groupe ne perdra pas de temps en discussion et crachera sa rage sans répit, renforcé par l'intervention de Mark Osegueda de DEATH ANGEL pour introduire le titre phare "Bonded By Blood". Encore un moment de pur Thrash old school où les rois du 'circle pit' remettront le couvert en terme de "wall of death". La leçon est toujours aussi belle à apprendre !

    Set List : The Last Act Of Defiance / Piranha / And Then There Were None / A Lesson In Violence / Blacklist / Bonded By Blood / War Is My Shepherd / The Toxic Waltz / Strike Of The Beast

    Puisque la journée s'alterne relativement entre Glam et Thrash, c'est donc vers un autre genre d'idole que nous nous retournons : SEBASTIAN BACH. La présence de l'ex frontman du célèbre SKID ROW est aussi une exception à noter vu le nombres d'années qu'il n'avait pas posé le pied dans l'hexagone. Fidèle à son comportement habituel, il arrivera sur scène en sautillant, jouant avec son micro, sourire aux lèvres et étoiles dans les yeux. Il s'exprimera de plus en français avec un accent charmant nous expliquant qu'il a appris un peu notre langue étant enfant. Quoi de plus pour charmer le public ? Quelques notes de musique bien sur avec une arrivée sur "Slave To The Grind" de SKID ROW. L'ancien groupe du blondinet sera mis à l'honneur pendant la prestation, passant en revue les 'valeurs sures' sans oublier les balades phares du groupe tel que "18 and Life" qui a le don de ma faire planer. Peu de titres de sa carrière solo, mais pour ma part cela ne me dérangera aucunement. Le reste du groupe assure bien et l'ensemble convaincra complètement le public présent.

    Set List : Slave To The Grind (Skid Row) / Kicking & Screaming / Here I Am (Skid Row) / Big Guns (Skid Row) / Piece of Me (Skid Row) / 18 and Life (Skid Row) / American Metalhead (?) / Monkey Business (Skid Row) / I Remember You (Skid Row) / Youth Gone Wild (Skid Row)

    Sebastian Bach 083 (Moyen)



    C'est d'un peu plus loin que j'assisterai à la prestation des Allemands de EDGUY, juste pour le plaisir d'entendre de nouveaux certains titres liés aux débuts du groupe. Après l’habituelle chanson des "gendarmes",  Il me semble que l'accueil du groupe ait été un peu mouvementé et sifflé suite à une réflexion de la part Tobias sur GUNS'N'ROSES mais je n'ai pas suivi le débat. Donc le groupe défendra son dernier opus The Age Of The Joker pendant un peu moins d'une heure entre les nombreux discours de son frontman avec une prestation relativement carrée malgré un son pas des meilleurs. J'aurai plaisir à revoir le groupe malgré l'absence des titres que j'espérais, mais la magie que j'ai connue il y a quelques années ne fait plus le même effet...

    Set List : Nobody's Hero / The Arcane Guild / Tears of a Mandrake / Rock of Cashel / Lavatory Love Machine / Superheroes / Robin Hood / Ministry of Saints / King of Fools

    Grande coupure pour ma part après le Heavy des Allemands, et alors que bons nombres de personnes se préparent pour le show de GUNS'N'ROSES, de mon côté c'est avec ENSLAVED, ENTOMBED et BEHEMOTH que je terminerai ma soirée. En effet pas une fan absolue des GUNS, je préfère actuellement voir certains des titres joués par SLASH ou alors les GUNS, mais en salle et non pas de loin comme ce soir. Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu ENSLAVED sur scène, et leur présence sera donc l'occasion de remédier à cette situation et de me replonger quelques années en arrière. La scène avec sa croix renversée ne colle que trop bien à l’ambiance dégagée par les Norvégiens. C'est un Black Metal venu du froid aux sonorités mélancoliques et aux riffs martiaux qui nous sera délivré ce soir par le quintet. Un Grutle très communicatif qui nous interprétera également "Immigrant Song" de LED ZEPPELIN accompagné par l’appui vocal du claviériste Herbrand Larsen. Des guitaristes qui ne resteront pas en reste, motivant la foule de solos et de riffs à se décrocher les cheveux. Un concert de bon niveau qui fera oublier deux ou trois petits soucis techniques, et qui me confortera dans mon idée de continuer ma soirée sous la tente vers la scène Altar.

    Set List : Axioma / Ethica Odini / Raidho / Fusion of Sense and Earth / Ruun / Ground / Giants / Immigrant Song (Led Zeppelin cover) / Allfadr Odinn

    Si ENSLAVED a conduit le public vers le Valhalla, ENTOMBED enfoncera le clou afin d'être sur que nous y restons avec son Death Scandinave. Le combo Suédois fera office de rouleau compresseur rapidement en attaquant sur "Stranger Aeons" pour ne plus s'arrêter pendant une heure. Inratable que ces compositions Death teintées de 'Rock'n'roll' qui confère au groupe un son et un style reconnaissable entre tous. Autant la période plus récente du groupe ne m'incitait plus autant à le suivre, autant le choix des titres de ce soir me réconciliera avec eux. Lars Goran Petrov et ses acolytes donneront une belle leçon scénique tout en puissance en axant les titres sur les premiers albums. Un retour aux sources qui fait du bien.

    Set List : Stranger Aeons / Revel In Flesh / Wolverine Blues / Left And Path / Supposed To Rot / To Ride Shoot Straight And Speak The Truth / Damn Deal Done / Like This With The Devil / When In Sodom / I For An Eye

    Si ma journée a débutée sur un ton festif entre paillettes et perruques, elle se terminera du côté obscur de la force. En effet une tentative rapide d'assister quand même un peu à la prestation de GUNS'N'ROSES me fera finalement retourner plus vite que prévu dans l'antre de Satan et du démon Polonais BEHEMOTH. Il faut croire que je compense ma frustration d'avoir louper SATYRICON la veille en appréciant cette belle programmation d'Europe Centrale. L'esprit anti-christianisme du combo transpire au travers de la mise en scène habituelle : lumières, pieds de micros forgés avec symboles et cobras entrelacés, confettis noirs et pyrotechnie. Bref de quoi faire hurler certains détracteurs politiques dont je ne citerai pas le nom. C'est dans cette ambiance sombre que le groupe donnera le signal de départ avec "Ov Fire And The Void", entre voix gutturale et rythme lourd pour enchainer par un "Demigod" plus classique. Outre l’indécrottable maquillage faciale, Nergal revêtira un masque sur le dernier titre joué, "Lucifer". Une prestation de qualité, puissante et envoutante, pour clôturer cette soirée riche en Death et Black et pour laquelle je ne porterai pas de regrets pour la tête d'affiche loupée.

    Set List : Ov Fire and the Void / Demigod / Moonspell Rites / Christians To The Lions / Alas, Lord Is Upon Me / Conquer All / At The Left Hand ov God / Slaves Shall Serve / Chant For Eschaton 2000 / 23 (The Youth Manifesto) / Lucifer

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
    http://music-metal-news.blogspot.fr/2012/07/hellfest-2012-clisson-160612.html


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    HELLFEST
    15/16/17 Juin 2012 - Clisson



    Choisir entre le HELLFEST et le AZKENA ROCK qui se déroulait à une journée près en même temps n'a pas été chose facile au vu de la belle affiche du festival Espagnol avec TWISTED SISTER en tête d'affiche, sans parler de quelques belles dates du côté de Barakaldo dans ma salle préférée. Mais la présence exceptionnelle de KING DIAMOND et des DROPKICK MURPHYS dans l'hexagone me fera finalement prendre la direction de Clisson en ce jeudi 14 juin afin de découvrir ce fameux nouveau site. Beaucoup de monde déjà présent sur les campings 'red et white camps', et le plaisir de retrouver rapidement de nombreux potes venus des quatre coins de la France (Petit coucou aux Bayonnais, Bidartars et Ustarizarts !) Comme chaque année le jeudi soir débutera avec quelques groupes sous le Metal Corner, histoire de se mettre doucement dans l'ambiance. Ce soir nos compatriotes de LOCO MUERTE ouvriront la soirée vers 22h avec leur Hardcore crossover à la Suicidal Tendencies et un échantillon de leurs titres les plus entrainants devant une foule compacte prête à en découdre et venue pour 4 jours de fête. Une petite machine de guerre à l'image du nom de leur opus : Máquina De Guerra. S'en suivra un groupe de reprise venu de Suisse, COVERKILL, qui doté d'un très bon sens de l'humour et du théâtre scénique caricatural nous interprétera diverses reprises variées en passant de Amon Amarth, Motley Crüe, Slayer, Hammerfall, Metallica ou encore Manowar. Armés d'épées, de masques et autres accessoires sans oublier les maquillages, le groupe passera en revue tous les clichés du Metal. La suite sera un groupe de reprise de Led Zeppelin que je ne verrai pas pour ma part.



    Samedi 15 juin 2012 : 1ère journée



    LIZZY BORDEN / STREET DOGS / UNISONIC / GOTTHARD / TURBONEGRO / DROPKICK MURPHYS / MEGADETH / KING DIAMOND

    Les précieux sésames récupérés la veille au soir, c'est donc sans faire la queue que nous découvrons le nouveau site. Toujours aussi décoré de ses tours en metal et accessoires prêts à s'enflammer la nuit venue, le repérage s'avère relativement facile et le site bien organisé. Les scènes principales sont toujours ensemble et les quatre autres sous chapiteaux, plus au moins classées par genre musical. A noter que la "Altar" et la "Temple" sont sous un même chapiteau et alternent les groupes. Le coin stand nourriture est divisé en deux endroits différents et sont toujours présents les stands régionaux, végétariens, confiseries, etc... Bref tout ça pour dire qu'il n'y a pas de dépaysement réel par rapport aux années précédentes.

    Je commencerais doucement ma journée par la mainstage 1 avec la présence des Américains de LIZZY BORDEN. Autant je ne suis pas une adepte de tous les groupes de Heavy américain, autant ce dernier fait parti de ceux que j'ai eu le loisir de voir sur scène avant et qui m'ont mis une claque. Malheureusement aujourd'hui le son très mauvais de la mainstage n’aidera pas le groupe à se faire connaitre mieux. Vocaux à peine audibles, guitare inexistante et un choix de set-list pas judicieux composé de 4 solos avec passage de la Marseillaise et cover de Lady Gaga.

    Lizzy Borden 043 (8) (Moyen)

    Le superbe titre "Me Against The World" au refrain pourtant très entrainant sera à peine reconnaissable. Ce qui est vraiment dommage car le groupe est capable de donner bien mieux sur scène et cette branche musicale n’a déjà pas vraiment été aidée ces derniers temps par certaines critiques. Lizzy nous fera son show habituel, danseuses, drapeau américain, changement de masques mais le son ne suit pas. vraiment dommage.

    Lizzy Borden 043 (2) (Moyen)



    Set List : Tomorrow Never Comes / Red Rum / Edge of Glory (Lady Gaga Cover) / There Will Be Blood Tonight / Me Against the World / American Metal

    La suite sera en direction de Boston avec la présence de STREET DOGS. Groupe de Punk Rock folklorique, le chanteur Mike McColgan n'est autre que l'ancien chanteur du groupe DROPKICK MURPHYS - également présent aujourd'hui -  et Johnny Rioux à la basse un ex-Mighty Mighty Bosstones. Une belle curiosité en terme de Punk Rock pour l'amateur du genre. Cela permettra en même temps de constater que le son de la mainstage 2 est bien meilleur que celui de la première. Berets, vestes en jean's et chemises à carreaux, nous voilà plongé dans un street Punk sans artifice, craché et joué avec les tripes. Rien de réellement agressif mais un Punk américain rythmé riches d'influences multiples. Une petite mise en bouche pour les DROPKICK MURPHYS à venir.

    Partie acheter un tee-shirt au stand merch, je louperai MOLLY HATCHET, il faudra en effet plus d'une heure de queue pour aborder le stand bien qu'il n'y ait quand même pas plus de 15 personnes devant moi. Problème d’organisation ou lenteur du service ? Les attentes répétitives à certains stands seront le point négatif de ces 3 jours. Bref du coup c'est donc pour UNISONIC que j'arriverais enfin à revenir vers les scènes principales. Buzz Heavy de ces derniers temps avec cette formation composée de Kai Hansen et Michael kiske, un voyage dans le temps des Keeper Of The Seven Keys d’Helloween.

    Unisonic 055 (Moyen)

    Une "Chevauchée des Valkyries" pour annoncer le retour de ces allemands qui entament leur concert avec le titre d’ouverture de leur unique album, Unisonic. Peu de temps suffira pour réaliser que M. Kiske n'a pour ainsi dire rien perdu de sa belle voix et c'est bien là le son de Helloween que l'on reconnait au travers de ses nouvelles compositions. Deux titres du dit groupe seront joués pour le plaisir du public qui quelque part attendait ces titres au tournant. Fermez les yeux vous êtes dans les années 80 !

    Unisonic 051 (Moyen)


    Set List : Unisonic / Never Too Late / King For A Day / My Sanctuary / March Of Time (Helloween Cover) / Over the Rainbow / Star Rider / We Rise / I Want Out (Helloween Cover)

    Après ces frissons de Heavy Allemand, demi-tour vers la mainstage 1 en direction de la Suisse afin de découvrir en live le nouveau chanteur de GOTTHARD, Nic Maeder, qui a donc remplacé le défunt Steve Lee. Pas particulièrement impressionné par cette première, Nic entre dans le vif du sujet en s'exprimant en français et rend hommage à son prédécesseur.

    Gotthard 039 (Moyen)

    Je reconnais volontiers avoir déjà été déçu d'une ancienne prestation du groupe mais le choix des titres de ce soir et la qualité d'interprétation de Nic me fera vite oublier ce souvenir. Entre titres Classic Rock et ballades, le groupe rendra un bel hommage à Steve Lee avec le "One Life, One Soul" interprété au piano. Beau moment. Que dire ? ce concert a démontré que le nouveau chanteur à sa place au sein du groupe et que sans pour autant oublier le passé, une page se tourne et GOTTHARD a encore un bel avenir devant lui.

    Gotthard 008 (Moyen)


    Set List : Dream On / Gone Too Far / Starlight / Remember It's Me / Sister Moon / Hush (Billy Joe Royal cover) / One Life, One Soul (Tribute to Steve Lee) / Mountain Mama / Right On / The Story's Over / Fist in Your Face / Lift U Up / Anytime Anywhere

    Bye bye la Suisse, bonjour la Norvège avec un groupe pour le moins déjanté : TURBONEGRO. Je n'avais jamais eu le plaisir de voir le groupe sur scène, et pour une première je n'aurai pu rêver mieux, à part la mémorable saucée pluvieuse qui s'abattra pendant le concert. Caricatures et incalculables clins d’œils de mauvais goût forgent l'identité du groupe. Des textes qui oscillent entre provocations et allusions sexuelles graveleuses pour amateurs de Rock’n'Roll sale à la Motörhead et d'humour grinçant, le tout teinté de Punk Rock saturé. Tony Sylvester et sa troupe viendront enflammer le public en quelques minutes et à l'image de Valient Thorr, le groupe a aussi ses fans en veste de jean's et dossards, les "Turbojugend" qui auront fait le déplacement. L'ambiance monte et chauffe malgré la douche froide et multiples objets volant dans la foule. Tony Sylvester viendra en fin de set vêtu de sa couronne et de sa cape d'hermine comme un dernier clin d’œil à Freddy Mercury. Un concert dynamité vraiment bon que je retournerai voir sans hésitation.

    Set List : All My Friends Are Dead / The Nihilist Army / You Give Me Worms / I Got A Knife / Mister Sister / Wasted Again / Fuck The World / Turbonegro Must Be Destroyed / Hello Darkness / Get It On / Back To Dungaree High / The Age Of Pamparius / Denim Demon / I Got Erection

    On reste dans le saturé festif mais cette fois-ci avec une connotation celtique pour les héritiers des POGUES, fiers descendants d’irlandais et d’écossais émigrés à Boston : les DROPKICK MURPHYS. Cornemuse, banjo, accordéon, mandoline, harmonica et flûte accompagnent guitares électriques pour ce "Street Punk" folk Rock. Après la mise en bouche quelques heures plus tôt avec les STREET DOGS, le groupe viendra nous faire taper du pied après une introduction magnifique sur le "Foggy Dew" de Sinead O'Connor . Depuis des années que j'attendais de voir le groupe, j'en ai des frissons. 30 secondes et un banjo plus tard le groupe est sur scène, le public saute et danse, pas besoin d'échauffement ça démarre tout seul. Al Barr et son béret (ça ne me change pas beaucoup ça !) hurle de sa voix graveleuse et invite le public à danser. C'est frais, c'est Rock et ça donne des envies de tonneaux de Guiness et barriques de whiskey, la recette est plus que bonne et ce n'est plus la peine de me parler : je suis parti voyager en terres lointaines, Oï !!! La reprise de AC/DC annonce la fin du concert et me fera redescendre de mon nuage pour attendre la suite. Un excellent concert - devant une foule impressionnante - qui passera beaucoup trop vite !

    Set List : The Foggy Dew (Sinead O’Connor song) / The State of Massachusetts / Captain Kelly's Kitchen / Sunday Hardcore Matinee / Black Velvet Band / Bastards on Parade / Johnny, I Hardly Knew Ya / Deeds Not Words / Going Out In Style / The Dirty Glass / Worker's Song / Citizen C.I.A. / Rose Tattoo / The Irish Rover / Your Spirit's Alive / T.N.T. (AC/DC cover) / I'm Shipping Up to Boston

    La suite c'est MEGADETH mais que je regarderai de biais tout en restant à la barrière dans l'attente de KING DIAMOND. Le mauvais son de la scène ne sera pas en faveur du groupe une fois de plus. Autant les dernières dates auxquelles j'ai assisté ont vraiment été énormes, autant je ne regretterai pas celle-ci : petite forme du groupe, et chant plutôt mauvais de Dave Mustaine sans compter les temps morts entre certains des titres qui cassent le rythme de l'ambiance. L'arrivée sur "Never Dead" ne fait pas effet de rouleau compresseur, bien loin de là. Dommage car le titre n'est pas mauvais en lui-même. Côté technique, bien sur le groupe reste bon, entre Dave Ellefson et Chris Broderick pour le côté cordes, et Shawn Drover aux fûts, mais la recette a du mal à prendre et bien que la set list comporte de très bons titres, le concert parait un peu long. Les trois derniers titres feront plaisir mais on est bien loin d'un concert mémorable quand on sait ce que peux donner le groupe sur scène. Par ailleurs beaucoup de monde est déjà dans l'attente de l'arrivée du King et la foule s'entasse très vite dès la fin du concert.

    Set List : Never Dead / Head Crusher / Hangar 18 / Trust / In My Darkest Hour / Foreclosure Of A Dream / She-Wolf / Dawn Patrol / Poison Was the Cure / Sweating Bullets / A Tout Le Monde / Angry Again / Guns, Drugs & Money / Whose Life / Public Enemy No.1 / Symphony Of Destruction / Peace Sells / Holy Wars... The Punishment Due / Mechanix

    Date unique en France pour KING DIAMOND, et date qui m'a fait venir au HELLFEST cette année. Bien que déjà vu sous les deux formations (K.D. + Mercyful Fate), impossible de rater cette prestation pour la fan que je suis. La pluie qui tombe de nouveau ne découragera nullement le public agglutiné derrière la barrière, maquillés pour certains comme le 'roi diamant' ou ornés de tee-shirt et dossards du groupe. Un drap noir recouvre la grande scène et on devine le décor théâtral en train d'être monté juste derrière. Indétrônables barreaux et magnifique scène composée d'escaliers, sculptures et bougies se dévoileront par la suite, le tout dans une ambiance sombre de manoir digne des films de Tim Burton. Arrivée sur "The Candle", le groupe enchainera 4 titres où il sera cependant difficile de distinguer correctement la scène avec les barreaux. Mais après "Up From The Grave" rien ne séparera plus KING DIAMOND de son public, les grilles ont été retirées par deux moines - enfin ça ressemble à des moines - Un grand show digne du sieur sans oublier les différents personnages contés au fur et à mesure des albums : la grand-mère dans sa chaise roulante, une sorcière sur "Voodoo" et "Eye Of The Witch", un esprit sous forme d'ombre sur "Shapes Of Black" et Miriam, la maman d'Abigail, sur "The Family Ghost" et "Black Horsemen". A noter aussi la présence d'une choriste sur le côté droit de la scène qui apparemment n'est autre que la femme du King. Pour accompagner le king, pas moins qu'Andy LaRocque et Mike Wead aux guitares. A la basse Hal Patino (également avec Pretty Maids) et Mike Thompson aux baguettes. On constate également que King Diamond (Kim Bendix Petersen) n'a rien perdu de sa caractéristique voix difficilement imitable qui monte très haut dans les notes aigües. Un concert ultime pour les fans, et un concert qui j'espère aura également conquis le cœur des novices ! Un "Melissa" et un "Abigail" attendus par beaucoup mais qui malheureusement ne se feront pas entendre malgré une liste de titres variés empruntés aussi bien à MERCYFUL FATE qu'à KING DIAMOND. Mais rien que le titre "Halloween" aura suffit à mon plaisir ce soir.

    Set List : The Candle / Welcome Home / Voodoo / At The Graves / Up From the Grave / Dreams / Sleepless Nights / Shapes Of Black / Come To The Sabbath / Eye Of The Witch / The Family Ghost / Halloween / Black Horsemen

     

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
     http://music-metal-news.blogspot.fr/


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    THE LOSTS + BLACKBART
    5 Juillet 2012 - La Rumeur - Lille



    C’est en ce jeudi 05 juillet que nous avons rendez vous avec BLACKBART et THE LOSTS, deux groupes issus de notre scène régionale,  à La Rumeur, un bar fort sympathique dont la salle de concert se trouve à la cave juste sous le bar et ressemble plus à un local de répétition qu’à une véritable salle de concert, mais le plus important ce soir c’est bien la musique.

    Comme d’habitude notre Nigel national, véritable GPS vivant, s’est encore paumé (achète un GPS Nigel, tu vas gagner du temps !) mais réussit quand même à arriver avant le début du concert. Après plusieurs boissons fraiches et papotage sur la zic en général, nous descendons pour le début du concert et c’est parti pour plusieurs heures de décibels et de plaisir, nos amis de BLACKBART, Babass (basse,chant), Zozio (guitare), Rudy (guitare) et Marco (batterie) ont le privilège d’ouvrir les hostilités, six des huit titres joués ce soir sont issus du prochain album (dix étaient prévus mais le concert devant impérativement finir à 23h00, deux morceaux passeront à la trappe).

    BLACKBART_DSCN0053

    On sent d’entrée que le groupe est content d’être là pour nous faire découvrir  ses nouveaux titres et faire parler la poudre... et la poudre va parler, comme lors d'un abordage et que leurs vies en dépendaient... Ils vont nous prendre par les valseuses et ne plus nous lâcher. "Trader Crash", "Vision", "Il est Minuit", les trois premiers morceaux nous explosent en pleine face, du très bon Heavy comme on l’aime, interprété par un groupe qui maitrise son sujet. "Conquistadors", morceau épique, enfonce le clou un peu plus suivi de "Blackout", reprise de SCORPIONS (au cas où certains l’ignorerait encore !). "Crise de Foie" (dédié à Nigel) et "Trinquerons avec les Morts" finissent de nous convaincre que le nouvel album devrait être une véritable tuerie, et "Voodoo", seul titre du premier album, vient nous terminer, on en aurait bien repris une petite louche... Ce soir on a vu un excellent concert d’un groupe qui nous a tout donné et l'on a reçu avec un immense plaisir ces 45 minutes de riffs assassins et de décibels vengeurs.

    BLACKBART_DSCN0060


    Le temps que THE LOSTS (YGC, chant/guitare - GGV, basse - JCR, batterie et DGC, guitare) se prépare, nous remontons apprécier une bonne cervoise bien fraiche et c’est reparti pour une bonne heure de musique. C’est la première fois que je vois THE LOSTS en concert, leur Metal à la fois sombre et lourd, devient rapidement captivant et envoutant, les musiciens jouent bien, l’ensemble est en place et tient la route. Ils nous font entrer dans leur univers par la grande porte et nous distillent leur Heavy Metal à grand coups de riffs assassins et d’ambiances malsaines.

     

    THE LOSTS_DSCN0118

    Leur show démarre avec "Synthetic Head" et "The Headless Cross" (paru sur la compilation Howl # 1), deux morceaux explosifs taillé pour la scène. Après nous avoir bien labouré les neurones, le chanteur/guitariste troque sa guitare contre une mandoline car la musique de THE LOSTS, c’est aussi un mélange de plusieurs éléments que le groupe a intégré à son Metal, comme la musique orientale par exemple (on sent l’influence d'ORPHANED LAND) ou le Punk, mais c’est pour mieux nous achever avec "Kingdom Of The Lost", "Dr Punkelstein –The Maximator" et nous terminer en beauté avec un "Kings Of Metal" (de qui vous savez) magistral... et comme pour BLACKBART, le temps a passé vite et le groupe se voit, horaire oblige, contraint a amputé son set de deux titres. La fin du concert voit les deux groupes monter sur scène et poser ensemble pour la photo de famille...

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    Une très bonne soirée (trop courte) que nous avons passé avec deux excellents groupes fort sympathiques, deux groupes qui valent la peine que l’on se déplace pour eux  (même si il pleut ou que Tantine est malade)... alors bougez vous le cul, allez en concert, achetez les cds et soutenez la scène française, les groupes ont besoin de vous pour exister !!!

    Texte : Christ59 - Photos : Nigel Stargazer


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    DIAMOND HEAD_Chez Paulette_29062012

     

    DIAMOND HEAD + SKOR
    29 juin 2012 à Pagney-Derrière-Barine (Chez Paulette)



    Après un concert dans le cadre du Sonisphère l’an passé, DIAMOND HEAD signe son grand retour en France grâce à l’association Raising Hell Music. Même si les Anglais sont plus connus pour avoir été repris par METALLICA à de nombreuses reprises qu’autre chose, DIAMOND HEAD a toujours bénéficié d’un soutien sans faille de la part de MEGADETH, on se souvient de la tournée pour l’album United Abominations pour laquelle DIAMOND HEAD avait été invité, et de METALLICA qui l’associe à ses affiches aussi souvent que possible. Seulement en cette fin juin, c’est en tête d’affiche que le groupe se présente à nous avec cette question : ce groupe est-il capable de rassembler sur son seul nom ? Ce soir, ce sont environ 150 personnes qui ont répondu présent, une affluence honorable qui accueille chaudement SKOR, un groupe de cover de METALLICA, décidément difficile de dissocier le nom de DIAMOND HEAD des Four Horsemen. Axant son show d’une heure autour des trois premiers albums surtout puisque seul "Fuel" rend compte de l’ère qui a suivi le Black Album, le groupe entre sur "The Ecstasy Of Gold" dans sa version enregistrée sur l’album S&M de METALLICA, les applaudissements que l’on peut y entendre donne une sensation bizarre mais passons, le micro de chant est identique à celui utilisé par James HETFIELD et c’est "Hit The Lights" qui ouvre le bal après l’introduction que METALLICA utilise actuellement qui mime une fin de titre. Si le groupe est assez brouillon, l’énergie est bel et bien là et les nombreux fans de METALLICA apprécient l’interprétation parfois simplifiée de certains riffs comme ceux de "Blackened", plusieurs membres d’associations de fans sont présents dont le My France Of Misery.

    SKOR_DSCN5547

    Tous les classiques déboulent avec toujours autant d’énergie et quelques petits ratés se font dans la bonne humeur, difficile de tenir rigueur à SKOR des errements parfois rythmique dont ils font preuve car très franchement, on passe un bon moment et la détermination du quatuor palie très facilement à cet état de fait. "Creeping Death", "Master Of Puppets" interprété en entier avec un montée en puissance bien réussie, "Blackened" ou "My Friends Of Misery" dédicacée à tous les fans du groupe et interprétée comme METALLICA au Stade de France, demandant la participation du public sur un break central. La noirceur inhabituelle pour du METALLICA dont fait preuve ce titre calme un peu le public qui très rapidement repart pied au plancher avec le final qu’est "Seek & Destroy". SKOR aura réussi à faire passer un bon moment au public avec des titres pas si évidents et la présence de "Ride The Lightning" est une bonne surprise, telle était sa mission d’ailleurs, une première partie sympathique mais qui je l’espère pour DIAMOND HEAD, sera autre en cas de nouvelle venue des Anglais, essayons un peu de voir ce groupe autrement que comme celui dont plusieurs titres ont été repris par le grand METALLICA.

    Setlist : The Ecstasy Of Gold / Hit The Lights / Creeping Death / Ride The Lightning / Blackened / Master Of Puppets / Fuel / Sad But True / For Whom The Bell Tolls / My Friends Of Misery / Seek & Destroy

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    Après une pause bière sur fond de DEICIDE qui est balancé dans la sono, DIAMOND HEAD prend possession de la scène. Alors que les guitaristes, le batteur et le bassiste règlent les derniers détails, le chanteur Nick TART fait preuve d’une énorme gentillesse en signant tout ce qu’on lui tend, une fille au premier rang est au bord de l’évanouissement et l’inquiétude est levée, il y a bien un public pour DIAMOND HEAD et il est bien présent ce soir.

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    Pour ceux qui l’auraient oublié, DIAMOND HEAD n’est nullement un groupe de Thrash ou de Speed Metal, on peut lui trouver des racines Heavy évidentes mais c’est avant tout un bon Hard Rock des familles que les gars nous proposent. Ce début de concert est axé sur ce Hard Rock riche en feeling et Brian TATLER est vraiment la figure de ce groupe, les riffs de "Give It To Me", "From Heaven To Hell" ou "Trick Or Treat" font instantanément mouche dans l’auditoire mais lorsque retentit "In The Heat Of The Night", la salle réserve au groupe la première ovation et il est vrai que ce titre est particulièrement réussi et notamment au chant où Nick TART fait preuve d’une belle maniabilité vocale.

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    Les deux premiers albums du groupe sont logiquement représentés ce soir, c’est avant tout pour ces titres que le public est là mais les "Pray For Me" et "Drinkin Again" montrent l’intention du groupe de ne pas vivre uniquement dans ce lointain passé même si le dernier album des Britaniques date maintenant de 2007, un autre point commun avec AC/DC… Logiquement, "Shoot Out The Lights", "It’s Electric", "The Prince" et "Am I Evil?" sont joués ce soir et ce dernier met toujours une ambiance particulière, un titre vraiment à part dans la discographie de DIAMOND HEAD. Le groupe fait preuve d’une très bonne humeur, même lorsque la tête d’ampli d’Andy ABBERLEY donne des signes de faiblesse sur la fin de "From Heaven To Hell" dominée par des larsens. Ce moment est l’occasion pour le chanteur de plaisanter avec le public mais aussi pour le bassiste Eddie MOOHAN, intenable ce soir, de faire ces premières blagues, l’homme à la tignasse dorée multiplie les grimaces, s’incrustant aux côtés des deux guitaristes alors mitraillés par les photographes, les pas de danse étranges, bref, l’homme est sur un nuage et sa bonne humeur gagne l’ensemble de la salle.

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    Le groupe se retire après ce "Am I Evil?" des familles, le batteur Karl WILCOX semble à la limite de la rupture mais le public scande déjà le nom du groupe pour les rappels. Le groupe se concerte en revenant sur scène et c’est finalement "Lightning The Nations" qui sera offert au public, "Helpless" passant à la trappe alors que le groupe n’aura joué qu’à peine plus d’une heure. Même si on constate bien que les gars ont tout donné ce soir, cela semble assez léger tout de même et l’insistance du public ne suffira pas pour faire revenir les Anglais sur les planches malgré les « on ne partira pas sans avoir eu "Helpless" » qui fuse dans la salle, l’organisation nous fait signe, c’est bel et bien fini.

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    Un bon concert un peu court, il est vrai que l’on en aurait bien repris une cuillère ou deux, un retour évènement des Anglais que l’on espère voir perdurer et avec un line-up aussi solide on peut espérer de bonnes choses pour ce groupe qui affiche presque 36 années de carrière (si on laisse de côté les nombreux splits). Pour cela merci à Raising Hell Music !

    Setlist : PLAY / NUC / From Heaven To Hell / Give It To Me / Trick Or Treat / In The Heat Of The Night / Shoot Out The Lights / It’s Electric / Pray For Me / Drinkin Again / Sucking My Love / The Prince / Am I Evil ? (rappel) : Lightning To The Nations

     

    Texte & Photos : Aymerick Painless


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  • Motley Crue_zenith 2012_flyer

     

    MÖTLEY CRÜE
    18 Juin 2012 - Paris - Zenith



    23 ans, putain 23 ans qu'on attendait le retour de MÖTLEY CRÜE sur une scène Parisienne, ce 18 Juin, c'est au Zenith qu'il fallait être... HEAVY SOUND ne pouvait pas manquer un tel rendez-vous... Report d'un concert E-N-O-R-M-E !!!!

    Annoncé en ouverture, SLASH a finalement du déclarer forfait pour cause de problème d'ordre personnel... C'est finalement KORITNI qui a été appelé à la rescousse à la dernière minute afin d'ouvrir pour ce géant du Glam qu'est MÖTLEY CRÜE. La France semble être la deuxième patrie des Australiens tant le groupe y est présent... Après avoir écumé le pays en mars / avril dernier et participé deux jours auparavant au HELLFEST, c'est ce soir sur la scène du Zenith que nous retrouvons le groupe de Lex KORITNI... C'est toujours avec un réel plaisir que nous retrouvons le Hard Rock burné des Australiens dont la réputation live n'est plus à faire... le groupe, visiblement heureux d'être là, nous livre un set bien rodé et énergique qui n'a aucun mal à convaincre le public qui lui réserve un excellent accueil qui, au vu de leur prestation, le mérite bien !

    Le Zenith est ce soir en configuration réduite mais c'est tout de même environ 4000 fans qui ont fait le déplacement pour assister au retour Parisien du CRÜE. C'est à 21h15 que les hostilités vont commencer, la batterie est fixée sur une immense armature métallique circulaire qui servira au fameux solo roller coaster de Tommy LEE.

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    MÖTLEY CRÜE démarre son set avec "Wild Side" bientôt suivi de "Live Wire" et "Too Fast For Love", le son n'est pas top, assez brouillon durant les deux / trois premiers morceaux, ça s'arrangera quelque peu par la suite même si le son semble tout de même un poil trop fort. Vince NEIL n'est pas très carré dans son interprétation (l'a-t-il déjà été ???) mais compense en faisant le show... un show E-N-O-R-M-E... un show à l'Américaine avec danseuses/choristes en tenue légère...

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    Mick MARS, malgré la maladie qui l'handicape, assure grave à la guitare, et bien qu'assez statique parvient tout de même à occuper l'espace de fort belle manière, vraiment un gratteux de tout premier ordre... un Nikki SIXX, un poil facétieux, qui ne se donne pas vraiment... et un Tommy LEE en grande forme pour un set à l'énergie communicative, un groupe qui visiblement a pris du plaisir à jouer devant ce public Parisien et avec qui il n'hésite pas à communiquer... excellente ambiance ! Durant une heure quarante, MÖTLEY CRÜE aligne les classiques, "Shout At The Devil", "Looks That Kill", "Dr Feelgood" ou "Girls, Girls, Girls" seront joués pour le plus grand bonheur des fans présents...

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    Moment le plus attendu de la soirée, le fameux solo de batterie de Tommy LEE, un solo technoïde durant lequel la batterie tourne à 360° sur l'axe métallique sur lequel elle est fixée, un solo visuellement impressionnant d'autant plus que derrière cette immense armature se situe un écran géant circulaire qui diffuse diverses images dont une main donnant l'impression d'entrainer la batterie sur cette roue géante, Tommy invitera même un fan à venir le rejoindre, sensation garantie !

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    Suivront "Dr Feelgood" et "Girls, Girls, Girls" avant qu'un piano ne soit amené sur scène pour Tommy LEE pour l'interprétation de "Home Sweet Home", avant dernier titre d'une prestation tout simplement excellente qui se concluera avec "Kickstart My Heart"... Au final, MÖTLEY CRÜE nous a délivré une set list imparable aux allures de best of, rien à jeter, que du lourd ! On regrettera toutefois un set un peu court, tout juste 1h40 après 23 ans d'attente, il faut bien avouer que ça fait un peu léger... A part ça, rien à redire sur ce retour killer de MÖTLEY CRÜE, voilà un concert qu'il ne fallait pas manquer, ça tombe bien, nous y étions !!!


    Setlist : Wild Side / Live Wire / Too Fast for Love / Saints of Los Angeles / Shout at the Devil / Don't Go Away Mad (Just Go Away) / Same Ol' Situation (S.O.S) / Looks That Kill / Piece of Your Action / Primal Scream / Smokin' in the Boys' Room / Drum Solo Tommy Lee / Dr Feelgood / Girls Girls Girls / Home Sweet Home / Kickstart my Heart

     

    Texte : Nono666 - Photos : Laurent Perthuis


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