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    TIM RIPPER OWENS_Blue Devils Arras_09102012

     

    TIM RIPPER OWENS
    + SANDSTONE - LORD VOLTURE
    Blue Devils - Arras - 9 Octobre 2012



    L'ami Hervé du Blue Devil's (Arras) nous avait concocté une bien belle et métallique soirée en ce mardi 9 octobre, LORD VOLTURE, SANDSTONE et TIM RIPPER OWENS ! Malgré un jour de semaine, le bar concert se verra correctement rempli et l'ambiance sera chaude comme braises, les riffs des 3 groupes y étant pour beaucoup !

    Ce sont les Néerlandais de LORD VOLTURE qui ouvrent le bal. Leur second album, Never Cry Wolf, s'avérait plus qu'honorable à l'écoute et ce sont 5 titres issu de celui-ci qui seront joués avec vigueur. En live, l'impact des morceaux se veut plus incisive et très bien balancée, et malgré la jeunesse du groupe et de ses membres, on les sent à l'aise et bourrés d'energie. Davis Marcellis se démène comme un beau diable, sa voix tape un chouia vers Dickinson, elle surfe dans les tonalités tout en étant un poil juste dans les montées, mais ce n'est qu'anecdotique tant il en veut le jeune homme ! La rytmique est carrée, les guitares sont tranchantes, mention spéciale pour l'excellent duo de guitaristes: Leon Hermans et Paul Marcelis. Notons que deux titres de leur premier opus figureront également sur la set list ("Hearts Of Steel" et "Time Will Tell"). Du trés bon heavy pour nous mettre en bouche, bravo aussi pour la gentillesse de nos amis Hollandais.

    Set List : Never Cry Wolf / Taiga / Wendigo / Time Will Tell / Necro Nation / The Wolf At Your Door / Hearts Of Steel

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    Après quelques changements de matos plutôt rapide, voici que déboule SANDSTONE (une découverte totale pour moi), les Anglais ont déja une dizaine d'année d'existence et trois albums au compteur dont le dernier, Cultural Dissonance de 2011. N'ayant pas la set list, je suis bien incapable d'énoncer les titres joués mais mon anglais "niveau maternelle" m'a quand même permis de comprendre qu'une bonne partie de la prestation sera axée sur leur dernier opus. La ligne de conduite est bien Heavy Metal, emmené par un charismatique chanteur (Sean Mac Bay), lunettes noires, long manteau de cuir, (pour l'anecdote souvent de dos). La prestation est bien en jambe, la musique, aux légers relents Maiden, sans être innovante passe vraiment bien, les musiciens sont très bons, la guitare fait sont taf avec rage, quelques moments un peu plus mélodiques sont aussi de la partie. Globalement ce fut une belle découverte, SANDSTONE ne s'est pas ménagé et a offert une bonne dose d'énergie communicative.

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    Nouveau changement de plateau, petite bouffée d'oxygène et boisson fraiche pour patienter avant le final avec l'ami Ripper OWENS. Les musiciens (ceux de Blaze Bayley) qui accompagnent Ripper dans sa tournée, une fois bien installés et chauds bouillants, délivrent les premières notes de "And You Will Die" et voilà que Tim fend la masse de fans, déboule sur scène et commence son show qui, avouons le d'entrée, sera de grande qualité. Casquette vissée sur le crâne, lunettes noires, quelques accessoires liées au sponsor Monster (canettes, bracelet et la dite casquette !), le singer va nous envoyer une set list de reprises (bin ouais, fallait s'en douter !) haute en couleur, jugez par vous mêmes (BEYOND FEAR, JUDAS PRIEST, DIO, ICED EARTH, IRON MAIDEN, WINTERS BANE, BLACK SABBATH), on fait pire !!! Et il le fait bien le bougre, sa voix a toujours ces envolées, cette puissance qui vous claque aux oreilles avec plaisir. Il est bien présent, n'hésitant pas à faire participer les fans en les faisant chanter sur du MAIDEN ou du DIO, faut dire que quasiment tous les titres joués ce soir seront repris en choeur par un public bien en voix et heureux d'être présent. Il communique, se marre, visiblement il est ravi d'être là, il commande une bière (à priori une moins de 8°, une bonne mousse bien fraiche mais pas trop forte, la veille aurait-elle était agitée !!! et puis faut bien changer de son éternelle boisson énergisante !). Il interprètera même "When The Eagle Cries" d'ICED EARTH en tendant le bras vers le drapeau américain tendu sur le côté de la scéne ! Vraiment en forme l'Américain ! La prestation du sieur Tim Ripper OWENS fût impeccable de bout en bout, aidé par des musiciens bien armés, il nous a tenu en effervescence jusqu'à la dernière note, jusqu'au dernier riff ! On pourrait croire qu'il prend de la bouteille, qu'il s'enveloppe un peu, mais que nenni, ce soir il y avait de la jeunesse dans sa voix, de la fougue ! Du très bon Ripper OWENS !

    Set list : And... You Will Die (BEYOND FEAR) / The Ripper (JUDAS PRIEST) / Blood Stained (JUDAS PRIEST) / Victim Of Changes (JUDAS PRIEST) / Don't Talk To Strangers (DIO) / Scream Machine (BEYOND FEAR) / When The Eagle Cries (ICED EARTH) / Beyond The Realms Of Death (JUDAS PRIEST) / Flight Of Icarus (IRON MAIDEN) / Heart Of A Killer (WINTERS BANE) / Diamonds And Rust (JUDAS PRIEST) / The Human Race (BEYOND FEAR) / Mob Rules (BLACK SABBATH) / Hell Is Home (JUDAS PRIEST) / One On One (JUDAS PRIEST).

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    Il fut temps après cette dose métallique de nous abreuver pour nous remettre de cette chaleur et de nos participations actives aux titres délivrés. Quelques échanges avec les fans présents et l'ami Ripper revient faire quelques photos, faire quelques signatures et ce, avec simplicité. Voilà ce que l'on appelle une "sacrée soirée" !!!!! Même pas eu besoin de prendre un joker !!!! Merci au Blue Devils et au sympathique père Hervé de nous avoir proposer une telle affiche. On reviendra, et avec joie, plaisir et bonne humeur !

    Texte & Photos : Nigel "The Muppet's Master" Stargazer


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    BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT_Affiche definitive

     

    BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT
    Salle des Fêtes - Fismes - 6 Octobre 2012



    Il y a 20 ans une bande de passionnés de Hard Rock et de Metal décidaient d'unir leurs forces et de se réunir au sein d'une association qui aurait pour but de promouvoir ce style musical underground, c'est ainsi qu'UNDERGROUND INVESTIGATION vit le jour... Après toutes ces années et bon nombre de manifestations organisées, dont la plus connue est la Convention Rock'N'Metal annuelle qui en est tout de même à sa quinzième édition, quoi de plus naturel donc qu'UNDERGROUND INVESTIGATION veuille fêter comme il se doit ses 20 ans d'activité... En bons fans de Metal old school qui se respectent, Sylvain Cotté et son équipe ont monté une affiche imparable conviant ni plus ni moins que les mythiques Anglais de TOKYO BLADE et TYGERS OF PAN TANG ainsi qu'une des références du Hard/Heavy 80's français : ATTENTAT ROCK... Sont également présents, un des plus prometteurs groupes du style 80's, les Parisiens d'HÜRLEMENT, et bien entendu pour que la fête soit complête, GANG, groupe des organisateurs pour qui à la base UNDERGROUND INVESTIGATION a été créé en 1992.

    C'est à HÜRLEMENT qu'incombe le role d'ouvrir cette BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT, une tache qu'il va s'acquitter avec aisance et énergie. Son Heavy puissant fortement influencé par le French Metal des 80's est parfait pour chauffer le public et nous plonger direct dans l'ambiance très old school de la soirée... le groupe nous délivre un set particulièrement efficace qui fait la part belle aux titres du premier album ("Moine Guerrier", "Iron Fist (In A Metal Glove)"...), seul regret, toujours pas le moindre inédit à l'horizon malgré le fait que le groupe bosse actuellement sur son nouvel album... qu'à cela ne tienne, HÜRLEMENT sait enflammer le public, et ce ne sont pas les deux reprises qu'il éxécute, les mythiques "Desir de Vampyr" (BLASPHEME) et l'hymne du French Metal 80's : "Sortilège" de... SORTILEGE, qui vont me contredire... belle conclusion d'un set fort sympathique.

     

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    On retrouve ensuite GANG, et c'est un public tout acquis à sa cause qui l'accueille, normal me direz-vous, le groupe joue à domicile et a bon nombre de fans dans la salle... Comme sur ses derniers concerts, les Fismois mettent l'accent sur HM666%, leur dernier EP sorti cette année, et c'est tout naturellement qu'ils débutent leur set avec "747 (Strangers In The Night)" (SAXON), d'emblée on sent que le groupe se fait plaisir, heureux d'être là et de partager la scène avec ses heros de jeunesse... Ambiance déconnade avec des musiciens qui ne se prennent pas au sérieux, juste là pour s'éclater et nous faire prendre du bon temps... "Rock You Like A Hurricane" (SCORPIONS) verra Greg "Scream" Paturet (ex FIFTY ONE) venir donner de la voix aux côtés de GANG pour une reprise qui fera chanter le public avec enthousiasme. Mission accomplie pour les champenois qui ont su convaincre avec un set bien efficace... mais une question reste en suspens, à quand "Return Of The Vampire" en live ???

     

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    Après une longue attente et alors que l'on s'attendait à accueillir TYGERS OF PAN TANG, nous apprenons par l'organisation que les britishs sont coincés dans l'eurostar qui affiche pas moins de 3 heures de retard, c'est finalement ATTENTAT ROCK qui va prendre la suite, nous retrouvons donc la formation de la période Strike, celle là même que nous avions pu voir lors de PMFF 2010, et comment dire... on a l'impression que le temps s'est arrêté en 1985 tant musicalement le groupe n'a pas pris une ride, mais aussi physiquement, il n'y a qu'à regarder Pierre Bremond (basse) et sa coupe improbable d'un autre temps pour comprendre... ATTENTAT ROCK alterne les titres de Strike, dernier album du combo datant tout de même de... 1985 comme le fera remarquer Marc Quee en plaisantant, et de Gang des Saigneurs, album incontournable du Hard Rock made in France... Le public est conquis et n'hésite pas à donner de la voix en reprenant chacun des refrains... nous aurons même droit ce soir à un titre de PINK ROSE, annonçant le retour prochain du groupe sur la scène de PMFF en janvier 2013, PINK ROSE étant le prolongement d'ATTENTAT ROCK dans une version plus Hard FM/Glam... Le groupe dédiera également un titre à la mémoire de Didier Rochette, premier chanteur d'ATTENTAT ROCK décédé en début d'année... Comme toujours le grand moment du set reste incontestablement l'incontournable "Gang des Saigneurs" repris en choeur par toute la salle... Une bien belle prestation de la part de ce groupe des 80's qui nous prouve encore aujourd'hui qu'ATTENTAT ROCK a toujours sa place sur la scène Hard Rock/Metal française...

     

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    Enfin arrivé, TYGERS OF PAN TANG peut prendre la suite sur la scène de la salle des fêtes de Fismes... Fort d'un tout nouvel album, Ambush, qui n'a rien à envier aux classiques que sont Spellbound, Crazy Nights ou Wild Cat, TYGERS OF PAN TANG va nous asséner une bonne dose de Heavy Metal, piochant allégrement dans chacun de ses 3 incontournables premiers albums précités mais le groupe n'en oublie pas pour autant Ambush qui sera représenté d'entrée de jeu par un "Keeping Me Alive" fort convaincant, bientôt suivi de "These Eyes" nous confirmant l'énorme potentiel de cette nouvelle livraison. Jacopo Meille est imperial, faisant preuve d'une certaine classe dans son interprétation, l'italien délivrant ici une bien belle prestation vocale... Robb Weir, seul membre d'origine encore présent au sein du groupe, ne s'économise pas et y va à l'énergie, visiblement ce bon Robb a bouffé du lion... ou du tigre devrais-je dire ! Nous aurons également droit à "Live For The Day", un titre issu de l'album Animal Instinct (2008) ainsi qu'en cloture de concert à "Love Potion #9" pioché dans The Cage (1982)... Au final, TYGERS OF PAN TANG a su convaincre un public particulièrement receptif et nous prouve par la même que cette légende de la NWOBHM a encore de belles heures devant elle.

    Set list : Keeping Me Alive / Raised On Rock / These Eyes / Love Don't Stay / Suzie Smiled / Don't Stop By / Live For The Day / Hellbound / Don't Touch Me There / Runnin' / Do It Good / Rock'N'Roll Man / Gangland / Euthanasia / Love Potion #9

     

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    C'est maintenant au tour d'une autre légende de la NWOBHM, TOKYO BLADE, d'investir la scène et le moins que l'on puisse dire c'est que ce concert va se dérouler dans une ambiance franchement détendue, et contrairement à leur dernier passage en France (Pacific Rock - Cergy), c'est aujourd'hui à la formation classique du groupe que nous avons affaire (Andy Boulton / John Wiggins / Steve Pierce et Andy Wrighton), seul le chanteur Nicolaj Ruhnow est un nouveau venu, ce qui ne l'empeche nullement de délivrer une excellente prestation, parfois assez proche du registre d'un Rob Halford...

     

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    Le groupe démarre son set avec "Lunch Case", titre extrait de Thousand Men Strong sorti l'an passé, puis nous envoie les classiques "Attack Attack" et "Night Of The Blade", le public, quoiqu'un peu timide, accueille chaudement ces incontournables de la discographie des Anglais mais ne croyez surtout pas que TOKYO BLADE va simplement se contenter de nous jouer les meilleurs titres de sa discographie passée, que nenni ! Son dernier opus est plutôt bien représenté avec pas moins de 5 titres (6 si l'on compte "Night Of The Blade" qui apparait sur Thousand Men Strong en version réenregistrée) éxécutés de fort belle manière par un groupe enthousiaste et motivé, des titres qui se révèlent fort efficaces et qui s'intègrent parfaitement à la set list, toutefois même si les "Black Abyss", "Thousand Men Strong" et autres "The Ambush" sont plus que correctement accueillis, il faut se rendre à l'évidence, ce sont les classiques qui obtiendront tous les suffrages de l'assistance... et comme pour mieux nous achever, TOKYO BLADE dégaine en guise de rappel les incontournables "Unleash The Beast" et "Midnight Rendez-Vous" qui viennent cloturer en beauté cette première BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT en tout points réussie !

    Set list : Intro / Lunch Case / Attack Attack / Night Of The Blade / Break The Chains / Death On Main Street / Dead Of The Night / Thousand Men Strong / Forged In Hell's Fire / Fever / The Ambush / Faith Healer / Black Abyss / Lightning Strikes / Mean Streak / Love Struck / If Heaven Is Hell / Encore : Camp 334 / Unleash The Beast / Midnight Rendez-Vous

     

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    Un bien bel anniversaire pour UNDERGROUND INVESTIGATION qui, avec une affiche qui a tenu toutes ses promesses et un public qui a répondu présent (environ 400 personnes à vue d'oeil), pourrait bien faire de cette BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT un nouveau rendez-vous annuel, et au vue des noms que Sylvain m'a confié (mais chut, c'est encore secret !!!) aurait des chances d'être encore plus énorme dès l'an prochain... En attendant, on vous donne d'ores et déjà rendez-vous dans la cité Fismoise le 3 Mars 2013 pour sa fameuse Convention Rock'N'Metal...

    Texte : Nono666
    Photos : Laurent Plichta

     


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    THERION_European Tour 2012

     

    THERION
    Barakaldo (Spain) - RockStarLive - 06/10/12



    Il m'arrive parfois de ne pas savoir par où commencer une chronique quand l'émotion dépasse la raison au point de faire 1000 kms de route en 24h pour assister à deux dates du groupe. En effet la claque prise par les Suédois lors du concert de Barakaldo m'enverra sur un coup de tête vers Toulouse dès le lendemain matin. Alors que le groupe exécute une tournée anniversaire afin de fêter ses 25 ans, c'est en même temps la tournée du dernier opus, qui peut être une forme d'hommage à la France de part des reprises de chansons françaises. Et c'est pour ma part avec cette date Espagnole située à Barakaldo que je vais découvrir cette tournée un peu particulière. Bien que le titre du dernier opus soit Les Fleurs du Mal, celui-ci n'a pas de rapport avec les œuvres du Poète sombre qu'était Baudelaire, mais est basé sur un concept de reprise de chansons Françaises variées et plus ou moins connues, avec des auteurs ou interprètes tel que Gainsbourg... En toute franchise il y a encore quelques jours je n'aurai jamais imaginé réellement apprécier cet album - et encore moins l'écouter en boucle - et curieuse de découvrir ces titres en live je me demandais bien quel allait être l'impact de ce côté-ci de la frontière. La magie de l'interprétation du groupe avec un excellent public dans une salle bien comble mais pas complète rendra ce moment parfait, j'économiserai ma plume en ce qui concerne les deux groupes qui ouvrent pour cette tournée...

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    Le décor plutôt simple, surtout comparé à la mise en scène très théâtrale de la tournée précédente, ne laissait pas prévoir un concert si spectaculaire. Juste un back-drop au nom de THERION et un trio de micros installés dans le fond pour compléter les classiques clavier-guitares-batterie, mais finalement la qualité sonore additionnée de celle de l’interprétation se passera bien d'artifices supplémentaires. Les costumes portés par le groupe sont une nouvelle fois étudiés, et naviguent dans un style classique et "gentlemen" début du XIXième siècle entre l'uniforme de Vikström et le costume chapeau haut de forme de C. Johnsson.

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    La formation de ce soir est composée également de la fille de Thomas, Linnéa Vikström, qui complètera le duo féminin avec un chant plus bas que celui de Lori. Pour le reste, Nalle Påhlsson à la basse, de retour après le passage intérimaire de Waldemar Sorychta, Johan Koleberg derrière les fûts, Christian Vidal à la seconde guitare, l’incontournable Christofer Johnsson sans qui le groupe n'existerait pas et - nouveauté - un surprenant révérant en soutane avec des dreads du nom de Stefan Jernstähl au clavier. L'arrivée sur l'extrait d'une des œuvres les plus connues de Carl Orff ("O Fortuna" de Carmina Burana) donnera le ton en terme de grandeur et de puissance pour la soirée entière.

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    L'enchainement sur "Poupée de cire, Poupée de son" - chantée à l'origine par France Gall et écrite par Gainsbourg - aurait de quoi surprendre, mais c'est sans compter sur le lyrisme de la belle Lori Lewis qui interprètera ce titre d'une manière peu commune, digne, de mon avis personnel, des plus grandes cantatrices et bien supérieur à la plupart des chanteuses de ce même registre. Par rapport à la tournée précédente, je m'inquiétais un peu de la non présence du charismatique Snowy Shaw, mais très franchement celle-ci sera sera comblé par Thomas Vikström, qui pour le coup fera les deux voix, même si ce dernier ne monte pas autant dans les aigus de Snowy.

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    Le groupe enchainera trois titres extraits de Sirius B et Deggial, qui nous plongeront dans le cœur des compositions typiques du groupe, entre beauté, puissance, noirceur et malsain. Le premier clou de ce concert sera la reprise d'un titre français "J'ai le mal de toi" de Betty Mars. Interprété par Thomas avec une voix profonde et puissante, le tout accompagné par les vocaux féminins sur le refrain. Un titre grandiose et magnifique à entendre par THERION en live, sans compter sur les paroles, car même si elles ne seront comprises que par quelques personnes présentes ce soir, certaines choses vont au-delà de la barrière de la langue.

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    Les titres du concert seront exécutés devant un auditoire plus que complètement acquis à la cause, et le groupe développera une complicité avec son public au point de le saluer en langue Basque, chose plutôt rare pour les groupes si éloigné géographiquement, et qui signifie aussi que THERION sait exactement où nous sommes ce soir. Par ailleurs Christian Vidal reviendra faire les rappels habillé d'une chemise aux couleurs du Pays Basque et en sera applaudi par un public en folie. Public qui n'oubliera pas de donner de la voix tout au long de la prestation, que cela soit sur les titres électriques ou sur les superbes mélodies du semi-acoustique "Lemuria". Concert anniversaire oblige, la plupart des albums sont représentés avec un tiers issu de Sirius B et du dernier, et une moyenne de deux titres pour les autres albums.

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    Comme à chaque concerts de THERION, les morceaux sont adaptés pour le live et prennent une dimension plus "directe". Des morceaux comme "Via Nocturna" avec sa longue introduction au clavier et "Rise of Sodom and Gomorrah" deviennent très puissants en live. Le côté "balades" du concert sera via les titres "Siren of The Wood" et la reprise "Une Fleur dans le Cœur", moments rendus intenses et portés par les superbes voix du groupe. Je regretterai juste que le titre "Je n'ai besoin que de tendresse" dont je trouve la reprise particulièrement sympa n'ait pas été joué.

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    Les rappels seront composés des incontournables titres dont un "To Mega Therion" qui amènera cette soirée à l'apothéose. Mais avant les derniers titres, Christopher Johnsson nous expliquera dans un long discours comment afin de pouvoir financer le dernier album non soutenu par le label Nuclear Blast il a du aller faire lui-même un emprunt bancaire de 75 000 euros, et que tous les cds vendus au stand de merchandising servent donc à rembourser cet emprunt. Il en appellera au soutien de ses fans, et à la liberté des artistes.

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    Et cette soirée magique se terminera pour nous avec une rencontre et session photos avec C. Johnsson, Thomas Vikström et Christian Vidal. En effet Christofer viendra rencontrer le public directement - mais alors vraiment directement - dès sa sortie de scène, sans même prendre le temps de se désaltérer, ce qui nous offrira l'occasion de boire une bière avec lui, et surtout d'apprécier l'homme en lui-même ainsi que Thomas et Christian qui se fera un plaisir de discuter avec nous en Castillan. Après ces deux heures de concerts intenses, et malgré leur fatigue apparente les membres resteront longtemps avec les fans, chose qui ne se reproduira pas de la même manière à Toulouse le lendemain où la magie et l’osmose avec le public ne sera pas la même malgré un concert parfait aussi et un public qui chantera "joyeux anniversaire THERION" à plusieurs reprises.

    Il y a des concerts qui ne se décrivent pas, il y a des concerts qui se vivent. Il y a des soirées inoubliables et il y a les soirées magiques ... Ordo Draconis et Atri Adamantis ?

    Set List : O Fortuna (Carl Orff) / Poupée de cire, Poupée de son (France Gall) / Son of the Sun / Via Nocturna / The Flight of the Lord of Flies / J'ai le mal de toi (Betty Mars) / Abraxas / Vanaheim / Lemuria Acoustic / Gothic Kabbalah / The Siren of the Woods / Ginnungagap / Land of Canaan / Wine of Aluqah / The Rise of Sodom and Gomorrah / The Khlysti Evangelist / Une Fleur dans le Cœur (Victoire Scott) / Son of the Staves of Time / Encore : The Wondrous World of Punt / The Blood of Kingu / Encore 2 : To Mega Therion


    © Abigail Darktrisha
    Remerciements : Olivier G. et Iris Bernotat


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    EVENING OF METAL 2012

     

    EVENING OF METAL
    Saint Dizier – 06 octobre 2012



    Voilà plusieurs années qu’Heavy Sound couvre l’EVENING OF METAL, un festival organisé en octobre, mais l’an passé Yann, l’organisateur et chef d’une meute de passionnés, nous avait prévenus qu’il cherchait à faire évoluer son rendez-vous. Alors lorsque l’affiche tombe c’est un peu la stupéfaction car nous sommes partagés entre inquiétude et enthousiasme avec ONSLAUGHT, l’exclusivité française du combo Anglais, une légende du Thrash Metal qui avait réussi un retour fracassant avec The Sounds Of Violence et surtout dans leur sillage, c’est IZEGRIM et CRIPPER qui vont fouler la scène Bragarde. Cette fois c’est certain, l’EVENING OF METAL a changé de catégorie et la réponse du public se fait immédiate car si en nombre de personnes, ce n’est pas une explosion de la fréquentation mais c’est un public de connaisseurs qui est là ce soir, les jeunes amateurs de Metalcore ont laissé la place à des vestes à patches et l’ambiance va s’en faire sentir avec une ambiance que l’on a jamais vu à Saint Dizier.
     
    Lorsque l’on arrive dans la salle, c’est DEATH DECLINE qui opère avec son dernier titre. Nous sommes en début de festival, le public est encore clairsemé et il regarde la prestation de loin, un accueil poli pour un groupe qui délivre un Metal moderne qui ne laisse pas une trace indélébile sur votre serviteur.

    Déjà, le niveau monte d’un cran avec MEHTNAKRISS, un groupe de Besançon fondé en 2005 et déjà auteur d’un EP et d’un album, A Grey Moment (2011), emmené par le chanteur d’IN ARKADIA que l’on avait pu voir l’an passé sur cette même scène. Devant une audience encore timide, Alix, prend pourtant les premiers rangs à la gorge comme à son habitude avec une présence scénique de tous les instants. Quelques samples viennent habiller un Deathcore carré et bien exécuté d’où s’échappent quelques velléités plus old-school et surtout un feeling mélodique. Le groupe réussit petit à petit à chauffer la salle et c’est alors qu’Alix annonce que c’est ce soir le dernier concert du groupe, on sent une émotion particulière s’emparée des membres du groupe qui s’échangent quelques regards et sourires complices et le côté mélodique prend des allures mélancoliques lorsque déboule "Sink To Madness". Le groupe fait défiler les titres de son unique album en alternant les titres violents et catchy avec ceux plus mélodiques et posés. Un set bien carré auquel il ne manquait que la participation du public. Dommage, le groupe aurait mérité un meilleur accueil mais la scène Metal est remplie de groupes maudits…

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    THE ORDER OF APOLLYON représente le Metal extrême de cette nouvelle édition et c’est avec un line-up totalement remodelé autour de B.S.T., guitariste chanteur du groupe, que le quartet se présente sur scène. On reconnait là le chanteur de LIVARKAHIL, H.K., qui tient aujourd’hui la basse et d’autres acteurs de la scène Parisienne afin que l’Ordre d’Apollyon puisse donner sa dose de Black/Death Metal à un public plutôt habitué à ce genre de groupes sur les précédentes éditions du festival. Si comme tous les groupes de cette scène que sont SVART CROWN, OTARGOS ou LIVARKAHIL, le discours est bien mis en scène, la sauce a du mal à prendre ce soir, c’est que si la musique n’a rien de désagréable, elle n’a rien non plus de bien transcendant. Le groupe interprète The Flesh, l’unique album sorti en 2010 et qui devrait bientôt avoir un petit frère, les séances d’enregistrement étant déjà bien avancées. On retiendra les percutants "Never" et "White Dust" bien placés en milieu de set qui réveilleront un public encore sur la réserve. Le groupe n’a pas totalement convaincu ce soir mais comme tous les concerts donnés en plein processus de nouvel album, on pouvait s’y attendre, il est temps que THE ORDER OF APOLLYON nous propose du nouveau matériel pour retrouver l’envie d’en découdre sur scène.

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    Après ces apéritifs qui servaient pourtant de tête d’affiche les années passées, il est temps de laisser place à CRIPPER, IZEGRIM et ONSLAUGHT, trois groupes en pleines tournée commune à travers l’Europe sur le point de s’achever. Comme pour bien montrer que l’EVENING OF METAL est monté d’une catégorie, c’est carrément la scène, les amplis et les lumières des trois groupes qui sont déployés sur la grande scène de la salle Aragon alors que le rideau qui servait de fond de scène s’ouvre. Le nombre de T-shirt de CRIPPER présent dans la salle était un indice mais ce qui va se passer là n’a tout simplement jamais eu lieu au EVENING, jamais le public n’aura réagi tel un seul homme comme il le fait pour CRIPPER. Il faut dire que la frontwoman harangue la foule en plus de faire preuve d’une présence scènique pleine de maitrise. La chanteuse utilise l’avancée de scène en contrebas pour venir regarder les Metalheads dans les yeux qui boivent ses paroles, la demoiselle sait user de son charme pour faire l’unanimité.

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    Mais attention de ne pas réduire ce groupe à une simple chanteuse car la paire de guitariste est à la fête, c’est bien tout le groupe qui veut en découdre et le résultat est probant car si on pense très largement à ARCH ENEMY lors du show de CRIPPER, il y a une urgence, une dynamique qui est propre aux Allemands. CRIPPER défend son dernier album en date, Antagonist, sorti le 22 juin dernier et délivre un Thrash/Death qui prend des allures de grosse fiesta lorsque le groupe balance un "Fuck You" sur lequel tout le public participe avec le doigt bien levé. CRIPPER est sans aucun doute le vainqueur de cette soirée.

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    En effet, lorsque IZEGRIM monte sur scène cela donne l’impression d’un cheveu sur la soupe, le public est encore en train de fumer, boire, bref vaquer à ses occupations. Résultat le début du show est bien timide, de même que la prestation de Marloes, la bassiste chanteuse qui semble presque mal à l’aise. Pourtant, le Death Metal des Néerlandais fait mouche avec ses parties down tempi qui n’est pas sans rappeler BOLT THROWER jusqu’à "Fuck Your Glorious Nation" où Marloes lâche sa basse pour se concentrer sur le chant, voilà le point de départ du show d’IZEGRIM qui arrive bien tard, dommage car le public est enfin entrer dans l’univers du groupe et il va déjà falloir laisser la place à ONSLAUGHT, une chose est sure, Marloes sait occuper la scène, elle l’a démontré mais la basse semble bien encombrante pour elle. Ceci dit, peut-être que dans des conditions autres qu'en festival comme ce soir, mais sur un concert d’IZEGRIM, la prestation façon rouleau compresseur et plutôt statique des Néerlandais prend une toute autre allure, une bonne prestation tout de même.

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    Avec des changements de plateau très rapide qui n’ont pas du dépasser les 20 minutes, c’est très rapidement que l’on retrouve les Anglais d’ONSLAUGHT, maître de cérémonie ce soir et pour lequel le public est tout dédié. On va très vite s’en rendre compte puisque les titres du classique qu’est The Force (1986) tout comme ceux du petit dernier The Sounds Of Violence (2011), une leçon de Thrash Metal façon TESTAMENT, le public réagit au quart de tour. Ainsi "Metal Forces" ou "Flame Of The Antichrist" déclenchent des circle-pits tout comme "The Sounds Of Violence", le bassiste en demandant encore et encore à une assistance chauffée à blanc.

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    La voix de Sy KEELER fait des merveilles, même si un très large écho soutient assez largement le chanteur, sa maitrise reste impressionnante et même sa gestuelle semble bien maitrisée. ONSLAUGHT donne son premier concert en France en 23 ans et même si on sent l’audience un peu fatiguée (ou en état d’ébriété très avancée) tout le monde jette ses dernières forces dans la bataille, c’est alors qu’Andy ROSSER monte sur les enceintes pour les rappels (qui n’en sont pas réellement puisque le public ne s’est pas montré plus insistant que ça pour que les Anglais reviennent sur scène, le seul faux pas de la soirée). ONSLAUGHT n’a pas déçu ceux qui ont su patienter plus de 20 ans pour voir ce groupe qui donne une signification au mot Thrash et les lettres de noblesse à ce style.

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    Alors que TANKARD opérait à une heure de route de là (dans la région de Nancy), on pouvait craindre pour l’affluence de ce soir, il n’en a rien été, 2012 est clairement la meilleure édition du EVENING OF METAL et le meilleur reste à venir puisqu’il est question de le faire en plein air dès l’an prochain. Il est certain qu’avec une telle organisation, un son et des conditions de jeu au poil pour les groupes, une équipe au petit soin pour chacun entrant dans cette salle, on voit mal comment un groupe réputé pourrait refuser de venir jouer au EVENING dès l’année prochaine, il ne reste qu’à éduquer ce public Bragard qui ne rappelle pas les groupes aussi cultes soient-ils qu’ONSLAUGHT mais des progrès très forts ont été fait en un an puisque la salle était bien remplie pour la tête d’affiche, ce ne fut pas toujours le cas et les gars de NIGHTMARE s’en rappellent certainement. Chapeau bas, une nouvelle fois à tous ces fous qui croient et qui ont cru à cette aventure que l’on espère voir perdurer le plus possible, rendez-vous l’an prochain !

    Texte & Photos : Aymerick Painless


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    MIKE TRAMP_THE PHOENIX PROJECT_Hautrage_04102012

     

    MIKE TRAMP -  THE PHOENIX PROJECT
    Canal 10 - Hautrage (BE) - 4 Octobre 2012



    Rendez-vous était pris pour ce jeudi 4 octobre, direction Hautrage et le Canal 10, endroit extrêmement sympathique et convivial. Je retrouve mon clone Muppet Christ en train de papoter avec Mike Tramp ! Eh oui, on est loin ici de certaines usines à gaz de masse, fortement impersonnelles mais bigrement "pognon" ! L'ami Milke part se relaxer à l'hotel et nous en profitons pour discuter avec notre pôte Tony CARLINO (MAX PIE) qui nous parle de THE PHOENIX PROJECT (dont il est le chanteur) et, cerise sur le gâteau, nous présente les "top" musiciens qui le compose : Alex MASI à la guitare, instrumentaliste et compositeur ô combien talentueux à la belle discographie, notons aussi qu'il fut à l'origine du groupe italien DARK LORD dans les 80's, Nic ANGILERI, bassiste hors pair (IAN PAICE, JORN, GOTTHARD) et le charismatique et jovial frappeur John MACALUSO (ARK, TNT, MALMSTEEN, RIOT, JAMES LaBRIE...), ça en jette faut l'avouer ! Il serait impardonnable de ne pas mentionner la gentillesse et la disponibilité de ces "stars", nous avons passé un moment grandiose à leur côté, des perles ces gars là, notre vénérable Tony (encore une perle), toujours aussi adorable, nous aida fortement dans la communication ! Va falloir qu'on bosse notre english, ça c'est sur ! Je peux vous dire que ces souvenirs sont ancrés, scellés dans nos mémoires ! Le timing nous le permettant, nous allons nous restaurer (frites obliges !) et retour au Canal 10. Ca se remplit petit à petit, sans faire salle comble, un beau parterre de fans sera présent pour cette soirée, on y croise nos amis de la famille Moulin (Stef, Fred, Annick, bizs à vous !), des musiciens de DRAKKAR ou MAX PIE etc..., ça sent l'ambiance festive, le temps passant nous le confirmera !

    Alors que THE PHOENIX PROJECT arrive sur scène, les frissons montent, Ce projet parallèle de John MACALUSO ne fait pas dans la dentelle, c'est du costaud et la première impression que l'on a, c'est que chaque musicien est né avec son instrument de prédilection, du balaise. Dés les premières notes émises, ça vous parcoure l'échine dorsale et vous donne une décharge d'adrénaline jouissive (en terme de plaisir musical !), cette classe ne fera que prendre de l'ampleur tout au long d'un set axé sur des reprises et des compos d'Alex MASI. Tony CARLINO est bien présent dans les titres chantés, il présente plusieurs fois ses comparses (il est heureux le bougre), mais sait aussi se faire plus discret sur scène ou s'éclipser dans la foule pour les titres instrumentaux. Il serait inutile de vous décrire l'émotion ressentie à chaque morceau joué car c'est difficilement racontable, c'est une sacrée palette de talents que nous avons face à nous, les uns comme les autres sont bourré d'un extraordinnaire talent, Alex MASI est d'une dextérité impressionnante, rapide, précis, fin et puissant, dôté d'un feeling à toute épreuve, Nic ANGILERI est un bassiste haut de gamme qui prend un plaisr extrême, il sera souriant et enjoué tout au long du set, il tape sa basse avec une aisance rare, il nous gratifie de solos époustoufflants... Lors d'un instrumental, Tony se prête à une petite danse avec Nic, ce dernier s'amuse comme un fou mais reste impeccable dans son jeu, John MACALUSO est tout simplement un trés, trés grand drummer; bourré d'humour, il jete ses baguettes mais ne les rattrappe pas, il se sert de ces dernieres pour nous mitrailler au son de sa grosse caisse ; il est terriblement efficace et dôté d'une technique imparable, Tony est le vocaliste parfait pour donner la réplique, toujours aussi festif dans son contact auprès du public, un joyeux luron qui donne de sa personne, une belle performance ! Que ce soit "The Wanton Song" de LED ZEP en passant par "I'm The One" et "House Of Pain" de VAN HALEN, ou même "Baba O'Riley" des WHO, sans oublier les fulgurantes compos d'Alex "God Promised", "Under Fire", "Instant Army", les touches personnelles sont là et font mouche, du grand art ! Après une bonne heure, le show se termine avec regret car il va sans dire qu'avec une telle prestaiton, on en aurait voulu des heures durant ! Ma conclusion est simple: Respect messieurs, vous êtes tous les quatres de grands bonhommes, tant humainement que musicalement, chapeau pour ce que vous nous avez offert, merci !

     

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     Set list : The Wanton Song (LED ZEPPELIN) / God Promised / I'm The One (VAN HALEN) / Stratus / Baba O'Riley (THE WHO) / Under fire / Jam / Brozo / Instant Army / House Of Pain (VAN HALEN) / Foxy Lady (JIMI HENDRIX)

    Une courte pause et voilà MIKE TRAMP pour un show acoustique, j'avoue que je ne savais à quoi m'attendre, l'effet de surprise sera pour le moins des plus réussi car ce sera environ 1h45 de pur bonheur intimiste avec un MIKE TRAMP parfaitement à l'aise et communicatif. Seul avec sa gratte, le chanteur de WHITE LION nous délivrera un show plein d'émotions, très prenant et fortement empreint d'un sentiment d'amertume et de nostalgie. N'hésitant pas à entrecouper ses chansons de quelques anecdotes sur le Rock, MTV (avant et aujourd'hui!!!) ou autres sujets, on le sent à l'aise dans son contact avec un public certes un peu moins fourni mais complétement acquis à un Mike dans une forme totale. Un régal auditif dans la fraicheur proposée et le rapprochement indéniable avec les fans. Parti pour nous balancer une set list longue comme le bras, l'ami Mike s'inquiétera d'ailleurs de savoir à quelle heure fermait l'hôtel car il avait encore pas mal de titres en stock et comptait bien nous les jouer ! Puisant dans la discographie de WHITE LION, FREAK OF NATURE et bien évidemment des emprunts à sa carrière solo, ce ne sont pas moins d'une bonne vingtaine de morceaux qui vont dérouler sans jamais donner un signe d'ennui. C'est assez bluffant ce show acoustique, avouons le ! Car passer d'un Mike électrique à un Mike beaucoup plus soft, ça pourrait surprendre et en faire douter certains, que nenni ! On glisse dans cette prestation avec une légéreté et une sensibilité pure ! 1h45 qui vont passer à la vitesse "grand V", on est embarqué dans l'ambiance et les quelques "magnifiques" lancés par Mike ne feront qu'apportet un souffle toujours aussi jovial à ce concert. La fin arrivant, le dernier rappel sera une reprise de THIN LIZZY ("Southbound") qui rend un hommage à Phil Lynott dont le portrait orne l'avant bras du chanteur. Le set fini, nous aurons l'occasion d'échanger quelques propos et de faire quelques clichés avant que MIKE TRAMP ne s'éclipse assez vite, nous laissant avec une sacrée dose de bonheur... Une bien belle et conviviale prestation.

     

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    Set list : Going Home Tonight (WHITE LION) / Rescue Me (FREAK OF NATURE) / All Of My Life / Broken Heart (WHITE LION) / World Doesn't Mind / Wait Not For Me / Little Fighter (WHITE LION) / The Road To Valhalla (WHITE LION) / Battle At Little Big Horn (WHITE LION) / Candle (FREAK OF NATURE) / Need (FREAK OF NATURE) / Cry For Freedom (WHITE LION) / Broken Home (WHITE LION) / Anymore / Tell Me (WHITE LION) / Better Off / Don't You Take My Rock'n'Roll / More To Life Than This / What Am I (FREAK OF NATURE) / When The Children Cry (WHITE LION) / Farewell To You (WHITE LION) / Southbound (THIN LIZZY)

    Le temps de papoter avec des fans présents et il est temps de reprendre la route ! On ne peut que remercier Canal 10, THE PHOENIX PROJECT et MIKE TRAMP de nous avoir fait vibrer avec autant de classe et de gentillesse.

    Report : La Muppet's Team (Nigel Stargazer & Christ59)
    Photos : Nigel Stargazer


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    AGES OF METAL
    29 Septembre 2012 - Oostrozebeke (BE)



    Samedi 29 septembre, départ direction la Belgique et Oostrozebeke pour son fameux AGES OF METAL, festival regroupant certains groupes majeurs de la NWOBHM. Le temps de récupérer l'ami Nigel et nous nous dirigeons en pays flamand (merci le GPS). Arrivés sur place aux alentours de 11h00, nous faisons le tour du propriétaire, la salle, de capacité moyenne, peut accueillir environ 500 personnes, ce qui s'avèrera un peu juste au vue de l'affluence assez conséquente en fin de journée, sa configuration est plutot spéciale, la scéne se trouve relativement écrasée, surtout pour les fans se situant à l'arrière, le son quant à lui sera de bonne qualité avec toutefois quelques petits couacs, et enfin le bar, assez large pour rassasier tous ces gosiers de metalleux assoiffés sans faire une queue de 10mn, une terrasse où nous pourrons nous prélasser entre deux groupes et profiter du soleil qui brille dehors. Quelques stands de merchandising sont également disposés à l'extérieur.

    La salle est correctement remplie lorsque les français d'INFINITE TRANSLATION, qui ont la lourde tâche d’ouvrir les hostilités, prennent possession de la scène et nous assènent leur Thrash puissant dans la lignée d’EXODUS, ACID REIGN ou DRI, les musiciens se donnent sans réserve et le public, déjà bien présent, est réceptif à la musique technique du groupe. INFINITE TRANSLATION nous a offert un set énergique et puissant...

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    C’est au tour de SALEM, groupe issu de la NWOBHM, de prendre possession de la scène et de nous délivrer un Metal de bonne facture, le public ne s'y trompe pas et les ovationne comme il se doit durant toute la durée de leur set.

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    Petite pose et première mousse, nous retrouvons quelques connaissance qui n’ont pas hésité à faire quelques kilomètres dont trois warriors qui viennent de Tarbes et n’ont pas hésité une seconde à faire milles bornes pour un week end Metal, respect les gars et à bientôt. Une très bonne ambiance s’installe parmi le public qui reprend en chœur le "Holy Diver" de DIO que diffusent les enceintes pendant l’installation du matériel entre deux groupes.

    Arrive ensuite CHARIOT et son leader charismatique Pete FRANKLIN qui vont nous délivrer pendant toute la durée de leur set une bonne dose de Hard Rock boogie teinté d'AC/DC et de bonne humeur. Le groupe londonien ne s’économise pas et le public bien fourni répond présent. Un très bon moment passé en compagnie de cette ancienne gloire de la NWOBHM qui est venu pour se faire plaisir et nous communiquer sa passion pour cette musique que nous affectionons tant, mission accomplie.

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    Si je vous dis que BLACK WIDOW était attendu, ce ne serait qu’un doux euphémisme, le groupe de Maasmechelen, Limbourg, ancienne gloire du Metal Belge va nous balancer son Heavy Metal dans la gueule devant un parterre de fans tout acquis à sa cause, Rix Rex possède une voix terriblement efficace, et que dire de cette gratte incisive, ça cisaille !!! C'est finalement une grosse claque que va nous asséner BLACK WIDOW !

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    TYSONDOG prend le relais et le souvenir que j'avais de ce groupe était qu'il était le combo le plus clouté de la scène Metal de l’époque (15kg en moyenne par musicien) et leurs albums ne m’avait pas interpeler plus que ça... Autant vous dire que je n’attendais rien de spécial de cette réunion du line-up original du groupe, et là c'est la claque, un set carré, puissant, rentre dedans, un excellent show qui verra les premiers stage diving démarrés, le chanteur a toujours cette voix puissante, les musiciens ne sont pas en reste et nous envoient leurs riffs assassins sans aucune compassion pour nos cages à miel.

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    Le temps de reprendre quelques forces au soleil avec une petite cervoise en attendant le changement de plateau et de discuter avec les gars de SATAN qui viennent d’arriver sur le site et se plient de bonne grâce à nos questions et c’est reparti, c’est maintenant au tour des Hollandais de VENGEANCE, groupe dans lequel a notamment joué un certain Arjen Antony Lucassen (AEYRON, STAR ONE), d’investir la scène et de nous distiller leur Heavy Metal. Leon GOEWIE fait le show, le groupe joue bien et pioche allégrement dans sa vaste discographie, sans bien sûr oublier Crystal Eye, leur dernier album sorti en début d'année.

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    Pas de place pour les chochottes, HOLY MOSES arrive pour nous exploser les neurones avec son Thrash Metal. Ça bouge de partout, ça headbangue, c’est la folie... Sabina CLASSEN et ses musiciens prennent un malin plaisir à nous réduire en bouillie, il se dégage une telle force, une telle puissance de ce show sans concession que rare sont ceux qui en sortiront indemnes, la belle Sabina sait toujours comment faire pour qu’on vienne lui manger dans la main, soit en pratiquant une love dance avec une nana péchée dans le public, ou en recrachant sa bière dans notre direction... Dans le public c’est la folie pure, stage diving, pogos...et votre serviteur est aux anges lorsque la belle lui tend la main pour le faire monter sur scène et continuer à headbanguer à ses côtés, nous serons en tout une petite dizaine à avoir cet honneur. Un  show excellent qui a placé la barre très haut pour la suite.

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    Le temps de reprendre notre souffle et de faire dédicacer ma veste pas la belle Sabina CLASSEN que nous retournons déjà vers la scène pour apprécier la prestation de SATAN, tête d’affiche de cette quatrième édition du AGES OF METAL, qui malheureusement ne jouera qu’une petite heure alors que les groupes précédents ont eu un temps de jeu légèrement plus conséquent ! Brian ROSS, toujours aussi charismatique, lunettes noires vissées sur le nez, harangue la foule telle le messie avec sa voix puissante et son jeu de scène impeccable. La section rythmique, carrée à souhait, amène une assise sur laquelle les autres musiciens viennent poser leur talent, entre passages instrumentaux monstrueux, solos et duos de guitares à faire se damner un saint, des musiciens toujours au top qui donnent au public connaisseur un plaisir qu'il ne boude pas, la plupart des titres sont repris en chœur..... Un set excellent, mais un peu court, qui sera basé sur les hits du groupe. Un très bon moment passé en compagnie d'un groupe qui ne s'est pas économisé et nous a tout simplement proposé un show monstrueux.

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    Un excellent festival avec de très bons groupes, du pur 80’s hautement qualitatif, un tsunami de bonheur pour tous les old school fans que nous sommes, un public qui a répondu présent en masse, une organisation carrée, un son qui malgré quelque petits couacs est resté assez bon, une réussite totale... bien dommage que l’on ne puisse voir une telle affiche en France.

    Report par Chris59 "Muppet # 1" & Nigel Stargazer "Muppet # 2"


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    NASHVILLE PUSSY + Bob Wayne
    L'Atabal - Biarritz - 26 Septembre 2012



    Quand le Rock Américain décide de venir prendre une bouffée de iode et passe par la côte Basque, ça donne une soirée 100% Rock'n'Roll à l'Atabal de Biarritz avec la présence des Sudistes de NASHVILLE PUSSY, accompagnés et soutenus ce soir par la formation BOB WAYNE, le tout orchestré par la production BASE PROD. NASHVILLE PUSSY, c'est le groupe qui, au travers de deux personnalités que sont le leader Blaine Cartwright et l'indomptable guitariste Ruyter Suys, a forgé sa réputation sur un dynamisme inégalable en live. L'efficacité et la simplicité d'âme pour un résultat détonant et jamais décevant...

    Mais avant de pouvoir admirer la charismatique Ruyter, c'est par l'Ouest des États Unis qu'on passera avec la Country teintée de Punk-Rock de Bob Wayne and The OUTLAW CARNIES. Prenez des bikers additionnés d'une contrebasse, lunettes noires et chapeaux de cowboy, le tout sur une rythmique qui vous fait voyager au far-west et vous comprendrez ce qu'est Bob Wayne. A défaut d'avoir un canasson et un lasso sous la main pour finaliser le tout, c'est à base de bonne humeur et de cris stridents "hi ha" que le public répondra à cette formation. Plutôt surprenant les premières minutes, finalement ces cowboys tatoués des temps modernes convaincront le public, entre textes qui content démons personnels, histoires de débauches et gens abimés par la vie. Un genre qui s’amuse à brouiller les frontières avec une Country nerveuse aux tempos élevés. Les compositions ne révolutionneront certes pas le genre, mais restent très efficaces en live, de quoi faire plaisir à Johnny Cash qui définissait si bien cette musique. Un morceau nommé "Fuck The Law" rencontrera un succès particulier ce soir, d'autant plus lorsque Blaine tentera de nous le chanter en Français tout fièrement et se verra répondre un superbe "J'encoule la loi" repris à l'unisson par le public. Décidément un vent de révolte souffle sur l'Atabal ces derniers temps !

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    De la musique Sudiste c'est très sympa mais de la musique Sudiste avec en plus une pointe de Hard Rock, de Blues ou bien de Psychobilly à la sauce AC/DC, c'est encore mieux. Surtout lorsque celui ci est interprété par le quatuor le plus en vogue du genre musical. On ne présente plus les figures Blaine et Ruyter, par contre petite surprise et nouveauté ce soir avec la présence de la bassiste de remplacement, Bonnie Buitrago. Bon son, alcools divers et guitares accordées, il n'en faut pas plus au trio pour mettre le feu en quelques minutes. Si Ruyter devient plus calme et moins exubérante au fil des années, elle ne dérogera pas au fait d'utiliser une ou deux épaules masculines comme repose pieds, d'arroser gaiement les premiers rangs de whisky, ou encore de charmer de son fessier une ou deux personnes situées à ma droite. La Rock'n'Roll attitude c'est bien mais avec du respect c'est mieux et c'est donc sans ménagement que la belle arrosera de manière déjà moins amicale un individu peu respectueux et un peu trop alcoolisé.

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    Si Bonnie semble différente de son prédécesseur, moins "précieuse" et un peu plus "brute de décoffrage" elle n'en collera pas moins bien au concept du groupe et la complicité de jeu avec Ruyter coulera parfaitement. Des duos au sol ou du final de Ruyter allongé devant ses amplis, ce concert sera une fois de plus une démonstration de pur dynamisme, un mélange judicieux entre MOTÖRHEAD et AC/DC pour ne citer que ceux là, avec pas moins de 17 titres aux riffs acidulés exécutés sans temps morts devant un public conquis à 100%. Bref vous l'aurez compris, ce soir pas de "Punks are not dead" mais bien un "Cowboys are not dead" !

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    Set List : I'm So High / Wrong Side Of A Gun / Goin' Down Swinging / She's Got The Drugs / Ain't Your Business / Speed Machine / Come On Come On Come On / Hate & Whiskey / Strutting Cock / I'm The Man / High As Hell / Go To Hell / Milk Cow Blues / Why Why Why / You're Goin' Down / Encore: Nutbush City Limits (Ike & Tina Turner cover) / Go Motherfucker Go

    Remerciements : Corinne (Atabal)

    Report par Abigail Darktrisha


    http://music-metal-news.blogspot.fr/2012/09/nashville-pussy-bob-wayne-atabal.html
    http://portfotolio.net/abigailbathory/album/72157631649513437

     


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    TYRANEX_SPIDKILZ_GANG_Fismes_22092012

     

    TYRANEX / SPIDKILZ / GANG
    M.J.C. Fismes - 22 Septembre 2012



    Ce soir c'est une plongée dans l'underground que nous propose UNDERGROUND INVESTIGATION qui, pour l'occasion, s'associe à INFERNÖ RECORDS pour nous présenter les groupes SPIDKILZ et TYRANEX qui nous arrivent respectivement d'Italie et de Suède, au programme une soirée placée sous le signe du Heavy / Speed / Thrash old school... Pour ouvrir, nos amis de GANG ont l'honneur de chauffer le public malheureusement peu nombreux en ce samedi soir....

    Comme à leur habitude les marnais de GANG savent mettre l'ambiance et nous asséner leur Heavy old school. Ils démarrent leur set avec "747 (Strangers In The Night", reprise de SAXON qui apparait sur le EP HM666%, morceau parfait pour donner le ton d'un concert convivial où la bonne humeur est de rigueur, GANG distille avec une belle énergie toute la passion qui l'anime et rend hommage à ses idoles avec le toujours très réussi "Rock You Like A Hurricane" (SCORPIONS) ou le "Paranoid" de l'immense BLACK SABBATH qui verra Bill mimer la gestuelle de ce bon vieux Ozzy... Nous aurons droit également à "Mr P.", "All The Fool Around", inédit du dernier EP, et aux incontournables "Believer/Betrayer" et "Heavy Metal Fever", deux titres vraiment taillés pour le live... et malgré le peu de public présent GANG s'est encore une fois donné sans compter pour le bonheur des quelques fidèles qui ont fait le déplacement !

    Set list : Intro / 747 (Strangers In The Night) (Saxon) / Mr P. / Believer Betrayer / All The Fool Around / Never Enough / Rock You Like A Hurricane (Scorpions) / Total War / Heavy Metal Fever / Paranoid (Black Sabbath)

     

    GANG - Fismes - 22 Septembre 2012 012


    On retrouve ensuite les Italiens de SPIDKILZ, combo emmené par l'ex. vocaliste de WHITE SKULL, Elisa "Over" De Palma. Après une entrée sur "Phenoména", le groupe va devoir faire face à quelques soucis d'ordre technique, c'est une veritable bouillie sonore qui s'abat sur la MJC lors de l'interprétation de "Fear Of Death"... Heureusement, après un problème de micro rendant Elisa completement inaudible, les choses s'arrangent finalement et nous permettent d'apprécier un set énergique et puissant fort convaincant. On reste toujours dans cet esprit "underground" et les Turinois vont nous délivrer un savant mélange de Heavy et de Thrash old school inspiré de la scène US, on ressent l'influence de groupes tels que METAL CHURCH, OVERKILL ou NUCLEAR ASSAULT, ce qui sera confirmé au cours du set avec les reprises de "I Hate" du groupe de Bobby Blitz et de "Start The Fire" de METAL CHURCH. SPIDKILZ a clairement fait monter la pression d'un cran avant l'arrivée des Suèdois de TYRANEX.

    Set List : Phenomena (Intro) / Fear Of Death / Insomnia / Fashion / In Tears / I Hate (Overkill) / In Union We Stand / Balance Of Terror / In Event Of Fire / Start The Fire (Metal Church) / The Distance / I Will Crush You

     

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    Et la pression, TYRANEX ne va pas la laisser retomber, bien au contraire, il va nous offrir une éxécution en règle, son Speed/Thrash rageur et devastateur va finir de nous achever... Il est toujours impressionnant de voir comment un petit bout de femme tel que Linnea Landstedt, également guitariste, arrive avec aisance à délivrer une telle puissance vocale, son chant est aigü et accroche direct l'oreille du metalleux averti ! Les suédois évoluent sous la forme d'un power trio et s'en sortent très bien, puisant leurs ressources dans une énergie sans faille... La section rythmique apporte une solide assise à un ensemble dymamique et agressif comme se doit de l'être le Speed/Thrash... TYRANEX nous a prouvé ce soir sa belle maitrise et son savoir-faire à delivrer un set qui a su convaincre un public peu nombreux mais enthousiaste...

     

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    Voilà encore une très bonne soirée qui s'achève, un excellent warm up pour la British Steel Saturday Night du 6 Octobre qui réunira les légendes de la NWOBHM, TOKYO BLADE et TIGERS OF PAN TANG, accompagnés pour l'occasion d'ATTENTAT ROCK, HÜRLEMENT et encore une fois GANG qui fêteront à cette occasion les 20 ans d'UNDERGROUND INVESTIGATION... Nous vous donnons donc rendez-vous le 6 Octobre prochain à la salle des fêtes de Fismes pour une date à ne manquer sous aucun prétexte.

    Nono666 & Gothique Demonia / Photos : Nono666

     


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    MAX PIE_DRAKKAR_ROZZ_15092012_Hautrages_BE

    MAX PIE / DRAKKAR / ROZZ
    Canal 10 - Hautrages (BE) - Samedi 15 Septembre 2012



    Ce soir direction la Belgique à Hautrages au Canal 10 avec MAX PIE (Heavy prog), DRAKKAR (Speed Metal) et ROZZ (Heavy Metal). Le Canal 10 est une petite salle où peuvent s’entasser une centaine de personnes. L'endroit est fort sympathique, au bord d'un canal, mais prudence, il n'est pas conseillé, après 15 bières, d'aller se soulager 20 mètres plus loin à l'aveuglette au risque de finir la soirée en duo avec une carpe !

    Les hostilités débutent à 21h00 avec ROZZ qui va nous ravir durant toute la durée de son set, court certes mais intense, et la c’est le choc la sonorisation est excellente enfin un ingé son qui connait son boulot , le show démarre avec "Wendigo" et "Rien" avec un son qui rend honneur aux compos du groupe et à leurs réarrangements, on entend la basse, les solis sont audibles, clairs et precis, Jeremy se démène comme un beau diable derrière sa batterie et amène une assise sur laquelle se repose le groupe qui enchaine les morceaux sans temps mort. Olivier est en voix ce soir, il peut modulé sa voix comme il l’entend et ne s’en prive pas le bougre, et ce pour notre plus grand plaisir. On sent bien que le groupe est à son aise et que la communion est de mise sur des compos incisives à souhait. Temps de jeu oblige, nous n’aurons droit qu’a peu de titres dont "L’exterminateur", "Ku Klux Klan", "Les Légions du Démon", "Cavale" et "Fan", tous interprétés avec énergie et brio. Nous avons assisté ce soir au meilleur concert de la formation depuis son changement de chanteur et ceux qui ont assisté à celui du Raismes Fest où le son était exécrable auraient du être présent ce soir. Un petit bémol toutefois pour l’absence de nouvelles compos. ROZZ en a donné (et sans compter) à ses fans, le groupe prend encore une dimension supplémentaire. Quand tout est réuni, ça claque avec rage. Nous attendons avec impatience le nouvel album et une future set list, mix d'anciens et de nouveaux titres, qui devrait nous dévoiler la véritable identité du groupe en action dans sa composition actuelle ; le nouveau ROZZ quoi !

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    DRAKKAR en concert c’est géant et le groupe va nous le prouver une fois de plus ce soir. Du line-up original ne subsiste que Richard Tiborcz et Thierry Delcane (guitares), le bassiste Guy Engels ayant laissé tomber il y a peu. Le son est toujours énorme, leur show démarre avec "Red Erik" un morceau du prochain album, titre très speed et bien rentre dedans... avec "World War" et "Enter The Storm" nous aurons droit à trois nouveaux titres qui laissent présager la sortie d’un très bon album. Le set est puissant et intense. Silver au chant fait son show (balançant au passage quelques blagues à un public réceptif) et il le fait très bien en nous invitant à participer à son univers warrior, les trois guitares sont puissantes et ciselées (deux en solo tapping, la troisième en rythmique béton, ça dépote, j'vous l'dit !), incisives sans être confuses les six cordes, la section rythmique fait son boulot et même plus. Un concert qui fera la part belle à X-Rated, premier et unique album de DRAKKAR avec quatre titres sur sept : "X Rated", "Lords Of The North", "King Of Shade" et "Rise And Fight"... Un très bon concert de la part d'un groupe qui nous a donné et qui a reçu en retour... un grand moment. Notez que X-Rated, sorti en 1988, vient d'être réédité (X-rated Reloaded) en version remasterisée avec bonus, une belle galette pour un groupe qui mérite amplement d'être découvert ou redécouvert !

    DRAKKAR_DSCN0105


    Après une petite pause pour changement de matos, l'occasion (bien méritée!) de nous rafraichir le gosier se fait sentir, on en profite pour échanger moults propos, notamment avec Silver, le sympathique chanteur de DRAKKAR et Tony, le bout en train de MAX PIE. Après ces échanges conviviaux nous réintégrons la salle pour le set de nos amis Belges. Une petite dizaine de titres pour un show encore une fois de grande classe, ils ont un sacré potentiel les bougres ! Sous la houlette d'un Tony festif, et frontman de première, le show débute par "Side of Dime", une nouvelle compo qui promet, la base Heavy est bien présente, suivront "Formatted Mind", "Come To My Grave", "A Soldier's Dead", "Like A September Day", puis un nouveau titre, "Sealed", qui confirme la qualité que devrait proposer la prochaine galette, "When You're Gone" terminera le set. MAX PIE nous a asséné une sacrée belle gifle musicale, entente parfaite entre Oli (basse) et Sylvain (drums) qui nous appliquent une rytmique blindée, Damien à la guitare doit posséder une vingtaine de doigts (non que 12 j'ai vérifié !), un virtuose de la six cordes, un sacré musicos ! Tout au long de leur show (qui donne une dimension percutante supplémentaire aux compos), toute la puissance Heavy mélangée aux changements, variations et autres virages plus progressifs seront de mise et croyez moi, c'est du lourd, du très bon, du fin, du balaise quoi ! L'énergie distillée sans compter fait mouche... Un sacré et sympathique groupe qui vaut sincèrement que vous alliez leur faire un p'tit coucou si ils passent pas loin de votre chaumiére ! Pour le plus grand plaisir des fans présents, le rappel joué sera un medley IRON MAIDEN, ambiance de feu et participation active du public, que ça fait du bien tout ça !

    MAX PIE_DSCN0209


    On ne peut que sortir satisfait d'une telle soirée, le CANAL 10 est un lieu bien agréable à taille humaine, les occasions sont là pour discuter avec diverses connaissances, avec les groupes ou avec des fans bigrement cool (ah l'espit Rock et Metal, simple et tellement convivial), combien de fois faudra t-il répéter l'importance de ces endroits qui font vivre avec passion notre musique ! Point d'anonymat, que du festif et amical bonheur, moi j'en redemande ! Merci à ROZZ, DRAKKAR et MAX PIE de nous donner cela !

    Textes : Christ59 & Nigel Stargazer
    Photos : Nigel Stargazer


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    RAISMESFEST 2012_Affiche Definitive

    RAISMES FEST
    Chateau de la Princesse d'Aranberg - Raismes - 8 Septembre 2012



    Après une année noire qui a vu l'annulation de l'édition 2011, le RAISMES FEST a revu sa formule, passant de 2 jours sur les éditions précédentes à une seule journée cette année, mais le principal n'est il pas que ce festival soit bel et bien de retour et nous abreuve à nouveau de décibels métalliques... 18 groupes, et pas des moindres, ont été conviés à cette 14ème édition qui cette année tente une ouverture vers le Metal extrême avec notamment les poids lourds du Grind/Death NAPALM DEATH ou encore les Black metalleux Israeliens de MELECHESH, du lourd il y en a également vers le haut de l'affiche avec GIRLSCHOOL et PRETTY MAIDS... De quoi attirer en cette belle journée ensoleillée un public aux gouts variés vers le parc du chateau de la princesse d'Arenberg...

    A 10h30 les portes s'ouvrent à un public encore bien clairsemé et c'est à 11h00 précises que débutent les hostilités sur la petite scéne avec les locaux de BEATING MOSQUITO, trio valenciennois qui officie dans un Metal progressif assez technique, derrière les fûts on reconnait un certain Stef Moulin qui fut un temps batteur de ROZZ puis d'EXISTANCE, le groupe manque peut-être un peu de présence mais s'en sort tout de même très bien à travers une éxécution sans faille... Une ouverture bien sympathique qui nous a permis de découvrir un groupe plutôt doué musicalement... ne leur manque plus qu'un peu d'expérience supplémentaire pour totalement convaincre !

    0.BEATING MOSQUITO_P1310527


    On part vers la grande scène où nos amis d'IRMINSUL ont l'honneur de jouer aujourd'hui, point de découverte ici tant on a pu voir le groupe Isarien sur scène ces deux dernières années. Le groupe évolue dans un registre Hard Rock à chant français et nous offre une prestation à la hauteur de sa réputation montante, nous delivrant des compos bien énergiques. Guillaume Coulon est un très bon chanteur doublé d'un excellent guitariste, le groupe est bien en place et fait preuve d'une très bonne maitrise scènique mais malgré de bonnes qualités techniques IRMINSUL peine à reveiller un public qui s'il commence à arriver, se montre encore bien timide !

    0.IRMINSUL_P1310551


    Une semaine après leur prestation quasi parfaite au Festival Plein Air de Bethancourt-en-Vaux (02) dont vous pouvez lire le report dans ces pages, nous retrouvons DEAD N CRAZY sur la scène "découverte" du RAISMES FEST, le deuxième groupe de l'Oise à l'affiche aujourd'hui va comme à son habitude nous délivrer un set de qualité même s'il est handicapé par un son quelque peu capricieux (problème de retour notamment), c'est toujours un grand plaisir de retrouver le style bien personnel des compiégnois, un croisement particulièrement réussi entre Hard FM, Pop, Progressif et Metal que semble apprécier le public qui commence à se faire un peu plus nombreux devant la petite scène. Voilà un groupe fort sympathique qu'il faudra surveiller dans les mois à venir !

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    C'est maintenant les Belges de MAX PIE qui viennent fouler les planches de la scène principale, on avait eu l'occasion de les voir en 2009 sur ce même festival pour une prestation qui ne nous avait pas vraiment convaincu, on les a revu par deux fois au PPM FEST et là c'était une toute autre histoire, le groupe de Tony Carlino a bien progressé et se montre aujourd'hui bien plus convaincant. MAX PIE a depuis subi un remaniement de personnel et se présente à nous avec un nouveau guitariste et un nouveau batteur. Les Montois nous balancent un Heavy Progressif de fort belle facture qui prend toute sa dimension en condition live... Un set efficace éxécuté par des musiciens talentueux, que demander de plus ???

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    La scène "découverte" s'apprête maintenant à accueillir un power trio qui envoie du lourd, je veux bien sur parler des Lillois de TYSON BOOGIE... Point de plans techniques ici, TYSON BOOGIE balance un Hard Rock'n'Roll high energy qui déchire tout sur son passage, une sorte de croisement entre MOTÖRHEAD, AC/DC et AMERICAN DOG qui conjugue fougue et efficacité, une belle baffe, que dis-je, une série d'uppercuts de la part d'un combo à la puissance de frappe phénoménale qui laissera le public K.O devant un tel dynamisme !

    N'ayant que moyennement apprécié Fluke ?, leur dernier album en date, c'est avec une certaine appréhension que j'accueille l'arrivée des Anglais de VOODOO SIX mais je vais vite changer mon jugement sur ce groupe dont Steve Harris himself dit le plus grand bien... Les Britaniques, emmenés par Luke Purdie, vont se montrer particulièrement convaincants dans l'éxécution de leur Hard Rock 70's qui prend ici une toute autre dimension, et c'est à un set bien plaisant et efficace que nous allons assister... Pour cette première date française, les londoniens ont su rallier à leur cause une bonne partie du public.

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    Les Parisiens de THE LONG ESCAPE me laisseront quelque peu de marbre avec leur Rock Metal alternatif, un style qui ne me parle pas vraiment, de plus le groupe nous livre un set qui a tendance à rapidement s'éssoufler, tout cela manque cruellement d'énergie et d'une vraie présence scènique... on prend notre mal en patience en attendant l'arrivée de 77...

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    Après la prestation quelque peu soporifique de THE LONG ESCAPE, c'est avec joie que nous accueillons l'arrivée des Espagnols de 77 (SEVENTY SEVEN)... Les AC/DC ibériques envahissent la grande scène et avec eux un Hard Rock digne des jeunes années du combo des frères Young, le chanteur évolue dans un registre très proche du regrétté Bon Scott et le guitariste est intenable, il court partout, se retrouvant même à jouer au beau milieu du public... Les Espagnols déploient une énergie impressionnante et se montrent réellement proche de leur public, il n'en faudra pas plus pour qu'ils se mettent une bonne partie des spectateurs dans la poche, bluffés par une excellente prestation scénique...

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    Je passerais rapidement sur le cas de T.A.N.K (THINK OF A NEW KIND) et de son Mélo Death / Metalcore qui est définitivement un style auquel je n'adhère pas du tout... Certes les Parisiens délivrent un set rageur où l'énergie et la détermination du groupe à faire bouger le public est bien là...mais faudrait-il encore que ce public se sente concerné, ce qui à première vue semble loin d'être le cas, ne réagissant que moyennement aux sollicitations de Raf (chant) qui les incite à foutre le bordel ! Rien de particulier à retenir de la prestation des Parisiens si ce n'est une fougueuse envie d'en découdre de la part du groupe !

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    On continue dans un registre "extrême" avec MELECHESH, on part cette fois-ci en direction d'un Black Metal à tendance orientale dont les Israeliens / Néerlandais ont le secret, le groupe fait preuve d'une belle présence scénique, on sent là le groupe d'expérience et Ashmedi et ses sbires n'ont de leçon à recevoir de personne pour délivrer un set aussi intense que brutal... Au final MELECHESH a su convaincre la frange la plus "extrême" du public avec son "Mesopotamian Metal" rageur particulièrement efficace !

    Set List : Ghouls of Nineveh / Grand Gathas of Baal Sin / Sacred Geometry / Triangular Tattvic Fire / Ladders to Sumeria / Rebirth of the Nemesis

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    Changement de style avec l'arrivée de SUPERSCREAM sur la scène "découverte". Décrits comme faisant du World Metal, les Rouennais délivrent en fait une sorte de Metal progressif auquel viennent se gréffer divers influences "ethniques", toutefois l'ensemble manque quelque peu de cohérence d'où une certaine difficulté à pénétrer l'univers de ce groupe un peu à part.

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    C'est donc avec une certaine satisfaction que nous accueillons l'arrivée de THE ANSWER et de son classic Hard Rock/Blues, sorte de retour aux vraies valeurs de notre musique adorée ! Les Irlandais, emmenés par Cormac Neeson, chanteur à la voix exceptionelle, vont nous offrir un grand moment de pur plaisir, un show convivial éxécuté par un groupe très proche de son public, THE ANSWER est clairement un combo taillé pour le live, le public ne s'y trompe pas et réserve un accueil plus qu'enthousiaste aux Irlandais qui nous gratifieront d'une très bonne reprise du "Rock'n'Roll Outlaw" de ROSE TATTOO... Indéniablement un des gros coups de coeur de cette 14ème édition !

    Set List : Under The Sky / Vida (I Want You) / Trouble / Come Follow Me / Memphis Water / Rock'n'Roll Outlaw (Rose Tattoo) / Never Too Late / Preachin' / Tornado / Too Far Gone / Tonight / Waste Your Tears

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    Assimilés Jazz Metal, les Franco/Suisses de FLUXIOUS sont le genre de groupe difficilement catégorisable... Emmené par la jolie Joana au chant, les Genévois vont nous plonger dans leur univers fusion aux influences variées, une touche de funk par ci, un relent de Pop et de Jazz par là, le tout éxécuté par des musiciens talentueux capables d'alterner avec aisance calme et rage, voilà un groupe original qui, s'il est mené par une charmante vocaliste, s'éloigne des clichés habituels liés à la scène "Metal à chanteuse"... une belle découverte !

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    Jamais le RAISMES FEST n'aura vu une telle déferlante de violence sur sa grande scène... Soucieux de diversifier sa programmation, les organisateurs ont convié cette année ni plus ni moins que les créateurs du Grind/Death, la référence ultime du style : NAPALM DEATH... Le groupe met à l'honneur son dernier album, Utilitarian, avec pas moins de 8 titres qui en sont issus, le reste de la discographie des grindeux est passée en revue avec notamment le mythique Scum, premier opus des anglais qui sera représenté par 5 titres... Les Anglais nous balancent un set d'une brutalité inouïe, c'est la guerre dans le pit, les premiers rangs sont déchainés, tout comme Mark "Barney" Greenway, intenable sur scène, ou ses comparses qui déploient une énergie incroyable, une furieuse envie de pogoter prend alors les fans qui s'en donnent à coeur joie dans la fosse...

    Set List : Circumspect / Errors in the Signals / Everyday Pox / Protection Racket / Silence Is Deafening / The Wolf I Feed / Practice What You Preach / Quarantined / Next of Kin to Chaos / Analysis Paralysis / Dead / Deceiver / When All Is Said and Done / Unchallenged Hate / Nom de Guerre / Suffer the Children / Breed to Breathe / Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys) / Scum / Human Garbage / You Suffer / Instinct of Survival

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    La tache va être ardue pour HOLOPHONICS, comment passer après une tornade tel que NAPALM DEATH ? Les Grenoblois vont pourtant s'acquitter de leur mission avec une certaine aisance, déversant leur Rock/Metal efficace, les Isérois envoient une bonne dose d'énergie communicative et finalement on se laisse porter par un set plutôt convaincant.

    La soirée avançant, c'est maintenant au tour de l'une des deux têtes d'affiche d'investir la grande scène, les Anglaises de GIRLSCHOOL vont nous délivrer un show qui envoie sévère, c'est un véritable plaisir de retrouver ce Hard/Heavy pêchu pas si éloigné que ça de celui de MOTÖRHEAD, nos 4 donzelles ont de l'expérience et ça s'entend, elles vont nous offrir ce soir une prestation impeccable à l'énergie infaillible, elles sont en forme et nous font partager leur plaisir d'être là, nos écolières se sont aujourd'hui transformées en professeurs et vont nous asséner une bien belle leçon de Rock'n'Roll, la set list rend bien sûr hommage aux 2 incontournables premiers albums que sont Demolition (1980) et Hit And Run (1981) mais nous aurons également droit à quelques titres plus récents tels que "I Spy" et "Everything's The Same" issus de Legacy (2008) ou encore "Never Say Never" extrait de l'album Believe (2004). Les Anglaises ne s'économisent pas et donnent tout, faisant preuve d'une sacrée présence scènique qui renforce ce côté proche du public... GIRLSCHOOL a donné ce soir à Raismes un excellent concert qui a su conquerir l'intégralité du public présent... Bravo les filles !!!

    Set List : Demolition / C'mon Let's Go / Not For Sale / Hit And Run / The Hunter / I Spy / Never Say Never / Everything's The Same / Screaming Blue Murder / Future Flash / Kick It Down / Watch Your Step / Yeah Right / Race With The Devil / Emergency / Encore: Take It All Away / Tush

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    Du ROZZ que l'on connu et aimé par le passé, il ne reste plus que l'indéboulonable Marcel Ximenes (guitare), tout le line-up a été chamboulé et avec la direction musicale du groupe en a pris un sacré coup, les merveilleux titres interprétés à l'époque par Jean-Pierre Mauro sont aujourd'hui méconnaissables... non pas qu'Olivier, le vocaliste actuel soit un piètre chanteur, loin de moi cette idée, mais en changeant completement les lignes vocales des anciens morceaux, ROZZ a grandement dénaturé son identité. Les Valenciennois cloturent aujourd'hui la scène "découverte", malheureusement le son qui a été plutôt correct toute la journée se déteriore d'un seul coup pour ROZZ qui bénéficiera ce soir d'un son particulièrement éxécrable pour ne pas dire "pourri"... Pour leur seconde participation au RAISMES FEST, les nordistes vont nous proposer un show un peu inhabituel avec choriste (quasi inaudible !) et pyrotechnie, mais ce n'est pas ça qui va convaincre les plus vieux fans du groupe tant on a l'impression d'être face à un tout autre groupe... Olivier a tendance à en faire des tonnes et cette exubérance ne colle pas forcément au style de ROZZ. Une prestation décevante qui va laisser plus d'un fan perplexe !

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    C'est donc à PRETTY MAIDS que revient l'honneur de cloturer cette 14ème édition du RAISMES FEST... Les Danois sont attendus par un public tout acquis à leur cause et ne vont pas nous décevoir... Dés l'intro de "Pandemonium" le ton est donné et l'on sent d'emblée que PRETTY MAIDS va nous offrir un set particulièrement efficace, Ronnie Atkins est dans une forme olympique et va nous délivrer une performance vocale tout bonnement remarquable. Même après plus de 30 ans de carrière, le groupe n'a rien perdu de sa splendeur et nous livre un concert absolument E-N-O-R-M-E, la set list est parfaitement équilibrée et fait la part belle aux classiques du groupe : "Wake Up To The Real World", "Hell On High Heels", "Destination Paradise", "Yellow Rain", "Back To Back", "Little Drops Of Heaven"... autant de compos imparables qui viennent titiller nos tympans jusqu'à ce rappel d'anthologie constitué des killers "Future World" et "Red Hot And Heavy"... Le Heavy mélodique de PRETTY MAIDS aura ce soir remporté tous les suffrages nous prouvant ainsi que les Danois n'ont pas usurpé leur statut de tête d'affiche... amplement mérité !

    Set List : Pandemonium / I.N.V.U. / Wake Up To The Real World / Hell on High Heels / Destination Paradise / Walk Away / It Comes At Night / Yellow Rain / Please Don't Leave Me / Back To Back / Rock The House / Rodeo / Little Drops Of Heaven / Love Games / Encore: Future World / Red, Hot And Heavy

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    Le RAISMES FEST revient de loin mais a su rebondir et nous proposer pour cette quatorzième édition une affiche alléchante et variée qui aura réussie à attirer près de 1500 metalheads... voilà qui n'est pas si mal ! La ténacité des organisateurs a été récompensée, visiblement le public a bien compris l'enjeu de ce retour qui n'était autre que la survie du festival...

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    Merci à Roger Wessier pour les accred' et pass photo ainsi qu'à l'équipe organisatrice pour leur persévérence à nous offrir encore une fois une affiche de grande qualité malgré des moyens revus à la baisse ! Bravo à vous et rendez-vous l'année prochaine pour une 15ème édition qui nous a déjà été confirmé par les organisateurs... En attendant, cette cuvée 2012 fut une vraie réussite !

    Texte : Nono666
    Photos : Barn's


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