BLACK DYNAMITE NIGHT III
BLACKBART - BLACK JUJU INC. - BLOODY HOURS
RockStore Café - Carvin - 30 Mars 2013

Direction Carvin et le RockStore café ce samedi 30 mars pour la BLACK DYNAMITE NIGHT III. L'affiche est sympa comme tout avec BLOODY HOURS, BLACK JUJU INC. et BLACKBART, le lieu est lui aussi bien cool, le genre café/concert que l'on apprécie pour sa convivialité. Aprés avoir respecté mon plantage d'itinéraire habituel, (on se refait pas, ça devient un rituel !) me voici enfin dans la sphère métallique du soir. Déjà pas mal de monde, et ça continuera à se remplir par la suite, ça fait plaisir ! Bavardage de coutume avec les connaissances, les amis de BLACKBART etc..., une belle soirée en perspective...

C'est BLOODY HOURS qui ouvrira le bal pour un set d'une quarantaine de minutes, le tout axé sur leur premier album, Crazy Nightmare, sorti l'annnée dernière. Formé en 2006 et après avoir stabilisé son line up, les 5 comparses se sont attelés à peaufiner leur Hard/Heavy Metal aux influences divers (IRON MAIDEN, GUNS N' ROSES, MEGADETH...). Autour d'Alex, chanteur assez démonstratif, les musiciens se donnent à fond, et même si l'on pourra noter qu'un peu de travail reste à faire (Julien (basse) reconnait d'ailleurs qu'ils s'y attèlent tous à fond, et c'est trés bien de voir cette analyse simple et honnête), les titres balancés feront un bel effet, du bon Heavy Metal comme on l'aime. On leur souhaite bonne chance pour l'avenir, à suivre...

Set-list : Fucking War / Atypical Sheep / Fed Up With You / Scary Lips / Sad Forgiveness My Friend / Run Like A Mad / Crazy Nightmare / Grave Of The Zombie

Aprés une pause pour changement de matos et réglages, BLACK JUJU INC. met le turbo, on passe à un son plus lourd, plus puissant. Difficle de cataloguer le style du combo car outre les adjectifs cités, le mélange est assez alambiqué, disons en gros un Heavy Power Thrashisant, parfois indus, légérement extrême, un sacré cocktail qui fait son effet en live ! 12 titres vont nous prouver l'efficacité live, des compos tirées de leur album The Call Of Juju ainsi que des nouvelles, des reprises (KILLING JOKE, PRONG, on voit bien là l'univers large du combo !). Yoyo donne dans un chant quelque peu agressif (dans le bon sens) et nous fera quelques frayeurs en s'étalant plusieurs fois de tout son long, plus de peur que de mal, bien festoyé et chaud comme la braise le bougre ! Chose hallucinate, il continuera de chanter pile/poil, dans la continuité, sans flancher malgré la chute, excellent ça ! La puissance de BLACK JUJU INC. fait son effet, il serait injuste de ne pas citer les excellents musiciens qui emmènent cette déferlante de décibels ! Ca envoie !

Set-list : Red Spider / Dead / Love / Millénium (KILLING JOKE cover) / D'on't Fear ! / It's More Fun / Mystify / Call Of Juju / Passenger / Bloody Hell / Rude Awakening (PRONG cover) / Snap Your Finger, Snap Your Neck (PRONG cover)

Vient ensuite le tour de BLACKBART et de son Hard/Heavy que j'affectionne particulièrement, la prestation durera pas loin d'1H30, on ne va pas s'en plaindre... Outre des titres de leur premier opus, nous aurons droit à 3 nouveautés qui figureront sur le prochain album : "She Said", "Visions" et l'excellent "Conquistadors", prometteur de chez prometteur ! Nos amis sont comme à leur habitude armés jusqu'aux dents pour claquer un Heavy juteux aux relents 80's de bon aloi ! Si (et on en a parlé avec les membres du groupe), le premier opus manquait d'un chouia de peps, les nouvelles compos sont nettement plus pêchues, et c'est d'ailleurs l'objectif du groupe de relever le côté puissance (attention, en restant dans le style !). En live, BLACKBART donne toute l'étendue de sa palette riffs/mélodies, il donne plein pouvoir à l'énergie, et ça c'est bon ! Les gars prennent du plaisr, de Marco qui martèle grave à Rudy qui s'éclate en passant par Babass qui claque de la basse ! Zozio, lui, est tel un gamin le jour de noël, il inaugure son ampli Laney à lampes, il est à la limite de l'évanouissemnt devant son joujou ! Ca défile et ça fait un bien fou. Le chant sera alterné entre Babass et Zozio sur certains titres. Un set de qualité qui s'achèvera sur deux reprises ("Blackout" et "The Trooper) et un "Bienvenue chez Moi" des plus festifs ! Nos tympans ont frétillés, bonne éclate que cette prestation ! Un groupe efficace, sympa et "pur jus".

Set-list : Conquistadors / She said / Il est Minuit / Satan déprime / Trader Crash / Un Monde sans Héros / Rollin' / Crise de Foie / Nous Trinquerons / Visions / N'abdique Jamais / Repenti / Voodoo / Ce soir / Blackout (SCORPIONS cover) / The Trooper (IRON MAIDEN cover) / Bienvenue chez Moi

 

Une soirée qui a envoyé du steak ! Pur boeuf, on était dans le taureau camarguais, du cheval : du pur sang ! Un grand bravo aux trois formations qui se sont démenées pour notre plaisir, et avouons le, on a été gâtés ! Voilà ce que j'appelle le bonheur simple d'un live convivial et éléctrique !

Report & photos : Nigel Stargazer

THE END OF THE WORLD TOUR

DEICIDE / KARNAK / DESTINITY / SWEETEST DEVILRY / DISGRASEED / BLACK BLEEDING
L'Entrepot - Arlon (B) - 23 Mars 2013

Arlon, chef lieu de la province du Luxembourg. Une province rurale et forestière où il fait bon vivre, où les oiseaux chantent, où les animaux sauvages vivent en paix et où les tracteurs provoquent des embouteillages en roulant à 30km/h sur les routes. C'est dans ce paysage utopique que se trouve l'Entrepôt, salle de concert très appréciée qui a vu passer des groupes comme ULTRA VOMIT, KRONOS, THE ARRS, ETHS ou encore SEPULTURA. Mais aujourd'hui, je me rends dans cette salle entièrement remise à neuf pour un moment de Death Metal exceptionnel : Le Cronos Metal Show. En effet, pas moins de 6 groupes vont s'enchaîner sur nos planches à l'occasion du "The End Of The World Tour" avec, en apothéose, DEICIDE. Les portes ouvrent à 16h30, on peut d'ailleurs admirer deux énormes tourbus stationnés juste devant l'entrée. L'Entrepôt est transformé ! Après un an de travaux, on redécouvre une salle de concerts toute neuve. Les murs sont tous peints en noir, la toiture n'est plus apparente, de vraies toilettes à l'eau courante (à la place de la cabine chimique immonde qu'on avait jusque là), un bar flambant neuf et des enceintes encore plus grosses. L'Ardenne belge a enfin une salle de concert digne de ce nom pour le Metal !
 

Il est 17h30 lorsque le premier groupe monte sur scène. BLACK BLEEDING est un groupe originaire de la province et qui a déjà maintes fois fait ses preuves dans tous les évènements locaux. Le trio nous sert un Thrash/Death Metal pas piqué des vers comme on l'aime par chez nous. Le public n'est pas encore très présent, mais l'ambiance y est. Du bon son, des riffs apocalyptiques et une rythmique torturée, de la binouse qui coule à flot et une bonne humeur communicative. Le trio nous aura livré un bon set, professionnel, délirant et d'une durée correcte de 30 minutes.

Setlist BLACK BLEEDING : A Bright Future / The Entry Of Christ / War Is Fun / 3 More Beers / Tar And Feathers / Initials B.B. / Bloodsuckers

Les balances entre chaque groupe doivent aller vite, l'horaire ayant changé à la dernière minute. Il est 18h30 quand le second groupe, DISGRASEED, monte sur scène. Le groupe nous vient de Charleville-Mézières et joue un Death/Grind bien crade comme on l'aime. Je découvre tout juste le groupe et je suis conquis après le premier titre. Pigsqueal maîtrisé, riffs assassins et bourrins, batterie ultra rapide, basse lourde et groovy : tout ce que j'aime ! On serait tenté de croire qu'un tel groupe soit trop brouillon sur scène et que l'on ait qu'un vague bourdonnement dégueu dans les oreilles, mais non ! La qualité sonore du matos et de la salle rendent le show absolument énorme. La musique des Français est rythmée, groovy, grasse, un peu à l'image d'un GENITAL GRINDER ou d'un GORYPTIC. Le public approche doucement vers l'avant de la scène et on commence à voir apparaître les premiers mosh pits de la soirée. DISGRASEED a plu au public belge et a, en à peine une demi heure, gagné plusieurs dizaines de fans. En tout cas, c'est un groupe que je conseille à tous les fans de Death Metal et de Grindcore.

Setlist DISGRASEED : Intro / Bleeding Alone / Amsterdamned / Disgraweed / Pusher Street / Red Light Debauchery / Flesh Market / Severed Head Memento / Eilecuod

Tout juste le temps de s'en griller une dehors dans le froid et de prendre une bière au bar que SWEETEST DEVILRY est déjà sur scène. On vire de bord et on passe du Grindcore au Death Metal mélodique "Children-Of-Bodomien". Le tout jeune groupe français aux allures scandinaves n'est né que depuis février 2012, mais ils ont déjà un sacré bagage technique et le soutien du label Energy Zombie Management. On monte d'un cran dans le sens de la mélodie et la dextérité des doigts, ces types nous offrant un impressionnant Metal névrosé et novateur visiblement très influencé par IN FLAMES, BEFORE THE DAWN et, bien sûr, CHILDREN OF BODOM. Ces jeunes chevelus déploient toute leur énergie dans leur set qui, malheureusement, ne durera que 20 minutes ! Le public, lui, semble moins enthousiasmé par cette performance, pourtant d'une honorable qualité, que par les deux précédentes et reculera plutôt vers le bar.

Setlist SWEETEST DEVILRY : Santa Claus / Continue To Ask. Pray. / Forever Strong / Dive Into Tha Ditch / Fuck Human Race

Bon, il est déjà 20h, la moitié des groupes ont joué et, jusqu'à présent, tout s'est bien passé. Le public commence à se faire plus nombreux et s'approche de plus en plus de la scène. Ca y est, il est 20h15 et DESTINITY commence son show. Le groupe est en forme et nous offre un set très carré et très pro. Les titres du nouvel album sont nombreux et font mouche sur une audience venu headbanguer et mosher en masse devant les Français. Le concert est d'une énergie presque palpable dans l'air, le groupe est gonlfé à bloc malgré un line-up incomplet (le batteur présent ce soir est un batteur de session engagé pour les besoins de la tournée). L'Entrepôt adore DESTINITY, la salle accueille le groupe depuis leurs débuts et leur venue est toujours courronnée de succès. Les Lyonnais n'ont que 30 minutes devant eux pour montrer qui ils sont alors pas de parlote avec le public, pas de pause ou de repos pour les oreilles. On balance les titres les uns après les autres de la façon la plus lourde, la plus meurtirère et la plus efficace possible. La salle est chauffée à blanc lorsqu'on en arrive à la fin du show avec "The Hatred", titre issu du dernier album et qui fait déjà office d'hymne fédérateur. On en redemande, on gueule, on lève le poing tous en choeur; mais il faut faire place aux suivants et c'est bien dommage. DESTINITY aura donné l'un des meilleurs concerts de la soirée. Mais ce n'est pas fini !

Setlist DESTINITY : Intro + Redshift / Aiming A Fist In Enmity / Intro + Sensless Theory / Your Demonic Defense / Evolution: Devilution / Black Sun Rising / The Hatred

On quitte la Belgique et la France pour la première fois de la soirée pour aller faire un petit tour en Italie avec KARNAK, un groupe donnant dans le Death Metal progressif et technique inspiré par SUFFOCATION ou CANNIBAL CORPSE. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce groupe. L'Italie n'est pas un pays qui a retenu ma curiosité métallique jusqu'à présent, mais je suis de nature curieux et insatiable de nouveaux groupes. Les Italients montent sur scène et on a droit à une déflagration de décibels et d'agressivité. Les notes fusent comme des balles de M-16 et la voix d'outre-tombe résonne dans nos têtes comme une possession. La technicité des zikos est bluffante, les solos s'envolent et retombent comme des rafales de napalm sur nos tympans déjà morts et enterrés. Les titres s'enchaînent à grande vitesse et ne laissent aucun répit. La setlist est, hélas, introuvable; mais on retiendra un show court mais d'une grande qualité qui nous aura bien remué les tripes et qui nous maintiendra en nage jusqu'à l'arrivée des stars de la soirée.

La dernière balance est en cours alors que les fans commencent à être sérieusement collés les uns aux autres. Il faut dire qu'un tel évènement est très rare dans cette région et que certains auront fait un long voyage pour assister à cela. Alors que les roadies font leur travail, une aura étrange et pesante pénètre la pièce. La salle est comble, une forte odeur de sueur et de weed nous prend aux sinus et une force invisible semble prendre possession des pauvres âmes errantes que nous sommes. La tension devient vraiment insoutenable quand les Américains montent sur scène, accueillis par une onde de hurlements et de mains aux index et auriculaires levés. DEICIDE est là, face à nous. Les membres semblent avoir un peu vieillis et se sont un peu empâtés mais l'aura maléfique qui les entoure est toujours la même. Il est 22h00 lorsque résonnent les premières notes de "Homage For Satan", l'un des nombreux classiques du groupe. Les métalleux ardennais n'en attendaient pas moins pour lancer le premier vrai mosh pit de la soirée. La folie s'empare de nous, les refrains sont chantés en choeur, les têtes remuent au rythme éffréné de la batterie de Steve Asheim. Jack Owen démontre tout son talent de guitariste avec une nonchalance et une aisance presque prétentieuse et Kevin Quirion assure les premiers soli et les backing vocals comme personne. Glen Benton est possédé, suite à quelque rituel obscur sans doute. Les années passent mais ne semblent pas atteindre ce suppot de Satan dont la voix est particulièrement délectable ce soir. On sait qu'on en a pour une heure de messe noire alors on prend son temps pour apprécier chacun des titres anti-chrétiens qui nous sont servis sur un plateau d'argent. Les morceaux défilent mais personne ne fatigue, on en veut toujours plus. Le groupe a sélectionné et travaillé sa setlist, la plus grande partie de la carrière du groupe est représentée et les fans sont comblés d'entendre leurs hits préférés et les nouveaux futurs hymnes. Ce ne sera pas moins de 17 titres qui nous auront été proposé ce soir, de quoi passé une très bonne fin de soirée en compagnie des troubadours de Lucifer.

Setlist DEICIDE : Homage For Satan / Dead By Dawn / Once Upon A Cross / Scars Of The Crucifix / When Satan Rules His World / Serpents Of The Light / Save Your / Hang In Agony Until You're Dead / Conviction / Blame It On God / They Are The Children Of The Underworld / Witness Of Death / Desecration / Into The Darkness You Go / How Can You Call Yourself  A God / Sacrifical Suicide / Lunatic Of God's Creation

Le concert se termine, les médiators et les baguettes sont offerts et des poignées de mains sont échangées avec le sourire. Le Cronos Metal Show est terminé et les fans sont aux anges (ndlr. Tiens, je croyais qu'il était question de Satan ce soir !!!). La salle se vide tout doucement. On boit une dernière bière et on se raconte à quel point ce qu'on vient de vivre était génial. La neige est bien tombée pendant le show et on comprend que le groupe ait quelque peu écourté sa setlist par rapport aux autres dates de la tournée. Quoiqu'il en soit, cette soirée fut mémorable, les groupes ont tous assuré, la qualité du son était excellente et le public était survolté. Satan était en Ardenne et il a mis une putain d'ambiance !


Report & Photos : Germain

BETIZ'FEST 2013
Palais des Grottes - Cambrai - 17 Mars 2013

CALIBAN / NO RETURN / TAGADA JONES / HATESPHERE / THE RIJSEL IRISH BOY'Z / THE ARRS / A FAILING DEVOTION / RISE OF THE NORTHSTAR / THE BETRAYER'S JUDGEMENT / SCARRED

 

Ouverture des portes à 14h30, jambes qui tremblent, fond de migraine : premier live report pour moi, premier pass presse/photo (séquence émotion), mais de l'enthousiasme, donc tout est là ! Cette troisième journée du festival BetiZ Fest à Cambrai s'est déroulée en mode métal (ou « métoooool » pour les puristes), sous plusieurs coutures, avec des groupes de toutes envergures, et un public manifestement bien content d'être là (c'est pas moi qui vais me donner tort, logique).
 

Début des hostilités sur le coup de 15 heures, avec SCARRED, groupe luxembourgeois de Death/Thrash qui met le feu aux poudres. Le public commence gentiment à se grouper devant la BetiZ'Arena (à l'ouverture c'est pas évident, c'est aussi le moment où on va chercher ses jetons...), clairsemé mais enthousiaste. En même temps, pas facile de tourner le dos quand on nous abreuve de bons morceaux servis par une très belle maîtrise technique. Une bonne mise en bouche pour cette grande scène, et une demie heure après le début, c'est au tour de THE BETRAYER'S JUDGEMENT de prendre le relais sur l'Eclipse Stage. (En toute franchise, pas de photos de SCARRED parce que la néophyte que je suis avait peur du pit photo, et j'en profite pour remercier un monsieur avec un bonnet de m'avoir gentiment botté le derrière).

Setlist : Gaia / Low / Psychogenesis / Perfect Circle / Idiosyncrasy

Hop, mouvement de foule, on passe à la deuxième scène avec THE BETRAYER'S JUDGEMENT, les metalcoreux du Pas-de-Calais qui ne vont pas économiser leurs efforts. Le public est compact et agité, les jeux de lumières sur la scène sont superbes et THE BETRAYER'S JUDGEMENT va pendant 30 minutes donner de quoi faire aux adeptes du pogo qui vont, effectivement s'en donner à cœur joie. Le «Slow Death» final provoquera même un beau début de mosh pit devant la scène. Les festivaliers sont définitivement réveillés.

Setlist : Broken Mirrors / Dead Astronauts / Sun Is Dead / Expedition 31 / Dead Astronauts / A Chaotic Disappearance / Through The Infinite / Slow Death

 Il est temps de repasser sur la BetiZArena (il est 16 heures) pour aller voir RISE OF THE NORTH STAR, quintet parisien de hardcore qui n'a pas fait l'impasse sur la mise en scène. Influences nippones et Rage-against-the-machinesques:un cocktail détonnant qui donne envie de sauter partout (mais ça, c'est déconseillé quand on veut prendre des photos pas trop trop floues), et qui a manifestement ravi le public. À noter que « Super Vegithia » (chant, ci-dessous en lévitation) n'a pas arrêté de jouer et communiquer avec les festivaliers:un show très vivant et visuellement superbe.

Setlist : Rookies / Bejita's Revenge / Sound Of Wolves / Phoenix / Against All / Show Me Your Respect / Demonstrating My Saiya Style / Protect Ya Chest / One For All

 

Dix minutes pour souffler, avant de passer au Metalcore de A FAILING DEVOTION sur l'Eclipse Stage, groupe dunkerquois qui prouve encore, après THE BETRAYER'S JUDGEMENT, que la scène régionale est riche de groupes qui envoient.

Setlist : Intro / The Fallen / Immortal Water / Destiny / Summer's Gone / Mass Mental Disorder / Chained / Outro

 Il est maintenant 17h30, pas très tard donc, mais on soulage un peu les oreilles en ôtant quelques instants les bouchons en allant prendre la flotte à l'extérieur.

Retour ensuite devant la BetiZArena pour THE ARRS, qui nous a servi une belle set list en grosse partie composé de titres de leur dernier album, Soleil Noir. Les musiciens assurent, les métalleux sont contents, et les effets de lumière sur scène sont simplement magnifiques. Hurlement rageux et éclairage stroboscopique, la recette du bonheur ? (Vous avez deux heures, pas le droit à la calculatrice, et ce sera coeff' 3.) Pour avoir chroniqué Soleil Noir il y a quelques mois, je dois dire que THE ARRS, en live, c'est tout de même autre chose : la scène donne une autre dimension aux morceaux du groupe, c'est une expèrience bien plus parlante que celle de l'écoute de l'album studio, donc vraiment bravo.

Setlist : L'âme la plus noire / Délivrance / Mon Epitaphe / Au coeur de l'arêne / Le triomphe de la Mort / Heros Assassin / Ennemis / Décembre Acide / Originel / 1781

C'est au tour des RIJSEL'S IRISH BOY'Z de nous offrir un intermède bien sympathique, de joyeux gaillards en kilt qui mixent Metal et musique celtique sur l'Eclipse Stage et qui nous prouvent que violon et flûte ne sont pas forcément des instruments déplacés sur une scène Metal. Et puisque cette journée du 17 mars, nous fêtions la St Patrick, on se retrouve pile dans le sujet.

Setlist : Whisky And Beer / Johnny I Hardly Knew Ya / I'm Drunk / Dr Chickenstein / Gloo / Walkin' Away / Drunken Sailor / Follow Me Boy'z / Rappel : The Letter

Sur la BetiZArena, ce sont les danois de HATESPHERE qui se préparent pendant ce temps là. Et c'est parti pour 55 minutes de Thrash survitaminé. Le chanteur hurle et grimace, les guitaristes et le bassiste font les cent pas sur la scène, le batteur martyrise ses fûts. La musique adoucit les mœurs...Et bien oui, surtout quand on remarque que Peter « Pepe » Lyse Hansen, le guitariste qui, pendant près d'une heure de show, n'a pas arrêté de faire le clown, quitte la scène à l'aide de béquilles. Un petit coup de HATESPHERE contre la douleur et les blessures, ça semble radical.

Setlist : Kicking Ahead / 500 Dead People / Floating / Resurrected With A Vengeance / Oceans Of Blood / Drinking With The King Of The Dead / Forever War / Hate / Murderous Intent / The Coming Of Chaos / Disbeliever / Sickness Within

Après cela, le Cabaret des Culottées et son effeuillage burlesque prend le relais sur l'Eclipse Stage. Vient ensuite l'heure de faire place à TAGADA JONES sur la BetiZArena : instant régressif, leur métal engagé me fait remonter le temps et je me retrouve à nouveau au lycée. La musique de ces métalleux bretons, elle, n'a pas pris une ride.

Setlist : Les Nerfs à Vif / Yech'ed Mad / Pavillon Noir / W / Descente aux Enfers / Zéro de Conduite / Combien de Temps / Manipulé / Cargo / S.O.S / I Kulte / Les Connards / Contre Courant / Ecowar / Le Feu aux Poudres / La Traque / Rappel : Les Compteurs à Zéro / Hold Up / Reprises Punk (Parabellum / Les Sheriffs / OTH / BxN)

Retour sur l'Eclipse stage où NO RETURN se prépare (et puisque j'étais venue pour eux, c'est bonheur). La petite scène pour un grand groupe, pas de pit photo qui fait peur, le public se masse devant la scène alors que nos thrasheurs parisiens entament "Borderline". Le son est excellent, le chanteur maitrise admirablement le sujet et sa présence sur scène est remarquable. Je n'ai pas eu à attendre longtemps une chanson que j'adore, "Rising" (de l'album Manipulated Mind), puisqu'elle est deuxième de la set list. Que demander de plus? Peut être un peu plus de temps de scène.

Set list : Borderline / Rising / Inquisitive Hegemony / News Item / Don't Judge Me / Fanatic Mind / Oblivion Of Decadence

C'est ensuite CALIBAN (que je n'ai pas vu) qui a clos cette troisième et dernière journée du BETIZFEST 2013 sur la grande scène.

Avec cette programmation éclectique et riche en groupes du cru, on ne peut pas dire que les organisateurs n'ont pas essayé de contenter tout le monde. J'ai souvent mentionné la qualité des lumières, et je ne vais pas oublier la qualité du son. Le site du Palais des Grottes avait été très bien aménagé, les balances sur une scène ou l'autre ne venaient pas perturber le groupe d'à côté, le staff était souriant, en bref, je n'ai rien du tout (mais absolument rien) à déplorer. Vivement le prochain !

Report & Photos : Nastassja

LONG DISTANCE CALLING + SOLSTAFIR + SAHG
Paris - Nouveau Casino - 15 Mars 2013

Ce soir c'est à Paris que je me déplace, précisément à la salle aux lustres, Le Nouveau Casino. Une salle habituée aux concerts de qualité, et ce soir nous ne serons pas déçus avec à l'affiche trois groupes au top de leur forme.

SAHG

19:00 :  C'est SAHG qui ouvre dans une salle clairsemée, et je vais suivre de près le set de ce groupe que je ne connais pas, petite découverte ce soir, et je ne serais pas déçu. Le set démarre et ça envoie du lourd, le combo Norvégien assène son Rock/Metal,  on aura même droit à un titre emprunté de THIN LIZZY : "Emerald" couplé à "The Executioner Undead". Formation menée par Olav Iversen qui délivre un très bon show et le guitariste Thomas Tofthagen maîtrisant les poses, proche d’un Arve Isdal d’ENSLAVED avec qui il partage les guitares dans AUDREY HORNE (Aussi inscrit sur l’affiche présentant la tournée européenne de ce soir du Flood Inside Tour 2013, mais qui ne jouera pas sur la date parisienne, bien dommage). Néanmoins le show est bien en place, une très belle prestation avec un jeu de scène et un son de qualité.

Setlist : Godless Faith / Mortify / Star-Crossed / The Executioner Undead (incl. Emerald (Thin Lizzy cover)) / Pyromancer

SOLSTAFIR

Le temps de reprendre des forces et c'est au tour des cow-boys venus d’Islande mené par le charismatique Aðalbjörn Tryggvason. Leurs vêtements sont encore recouvert des cendres du volcan Eyjafjallajökull, à croire qu'ils n’ont pas encore connu de nettoyage depuis le Hellfest. Le set démarre dans une ambiance hypnotisante emportant le public dans un voyage dont on ne voudrait pas qu'il se finisse. Beaucoup d'émotions se dégagent lorsque Aðalbjörn Tryggvason joue cette longue intro de "Ljós í Stormi" et en hurlant dans sa langue natale l'annonce du sublime "Svartir sandar". Entre deux titres Aðalbjörn n’hésite pas à se prendre de bonnes rasades de bourbon avant de verser au goulot, directement dans la gorge de son bassiste Svavar Austmann.

Quelle émotion lorsque les premières notes de "Fjara" viennent résonner dans l’enceinte du Nouveau Casino, la voix écorché et usé par les rasades de bourbon, d'une certaine mélancolie faisant vaciller le public. La progression des morceaux est débordante de finesse et d’abnégation, sans jamais nous ennuyer une seule seconde dans ses jeux de lumière collant parfaitement à l’univers que l’on se fait d’un état de grâce. "Goddess Of The Ages" sera le seul titre ne faisant pas partie du sublime Svartir Sandar joué ce soir, mais tiré de l'excellent Köld. Il faut dire que le groupe ne jouera que 4 morceaux faisant quasiment 13 minutes chacun. Le show est terminé, les islandais quittent la scène avec un grand remerciement au public qui en demanderait encore, quel dommage que le set soit si court, une très, très bonne prestation (même si Marius Seathor semblait bien éméché )...  à quand un full set ???

Setlist : Ljós í Stormi / Svartir Sandar / Fjara / Goddess Of The Ages

LONG DISTANCE CALLING

21 heures, les lumières s’éteignent et c'est au tour de LONG DISTANCE CALLING de monter sur les planches du Nouveau Casino, un groupe originaire de la région de Münster en Allemagne et qui sévit depuis 2006. Leur musique mélange un Post-Rock mélancolique, instrumental et progressif. Les titres s'enchaînent, le son est vraiment bon, un jeu de scène parfait, niveau instruments c'est technique. La cerise sur le gâteau, Vincent Cavanagh, le chanteur d’ANATHEMA, et Petter Carlsen viennent sur scène pour chanter sur "Welcome Change" extrait du dernier album The Flood Inside. Une belle prestation, chaleureuse, avec un groupe heureux d'être là ce soir à Paris, et qui sait remercier un public visiblement heureux.

Setlist : Nucleus / The Figrin D'an Boogie / The Man Within / Black Paper Planes / Ductus / The Flood Inside Arecibo / Tell The End / Welcome Change / Aurora / Metulsky Curse Revisited

Une belle communion, un public conquis, trois belles prestations. Plus tard dans la soirée les musiciens de LONG DISTANCE CALLING écriront sur leur réseau social : « Paris, this was one hell of a show, we didn't expect THAT !!! Awesome, we love you ! We will be back, for sure ! »

Report & Photos : Nicolas Dessables

UFO + 4 BITTEN
Rock School Barbey - Bordeaux - 12 Mars 2013

Je n'aurai pas pensé dire un jour de monter vers le 'nord' en prenant la direction de Bordeaux, mais à la température ambiante glaciale qui nous saisit dès notre arrivée, nous eûmes un aperçu de la vague de froid qui allait déloger notre température estivale quelques heures plus tard. Alors que UFO. avait effectué une date sur Bilbao le samedi précédent, mais en concurrence avec Les Ramoneurs de Menhirs à Bayonne et BULLET à Bilbao, la date de ces derniers à la Rock School Barbey de Bordeaux sera donc pour mes habituels compagnons de route et moi-même une séance de rattrapage. Je passe les détails des encombres routiers entre Bayonne et Bordeaux qui nous firent arriver peu avant la première partie le temps de découvrir la salle et d'avoir la surprise de retrouver quelques connaissances sur place.

Originaires de Grèce avec une voix américaine, le quatuor 4 BITTEN chauffera la salle pendant une bonne demi-heure devant les 400 personnes présentes avec son Hard Rock influencé - selon ses propres dires - par les grands de ces quatre dernières décennies, de Janis Joplin à Black Sabbath en passant par Led Zeppelin et Metallica. Si le groupe n'invente rien, cependant le dynamisme de la chanteuse Fofi, ajouté au style capillaire et musical très rockabilly du bassiste, fera passer ce moment assez rapidement. Un mélange de rythmes rock'n'roll et de riff blues-rock plus ou moins metal, le tout mené par une frontwoman dotée d'une bonne humeur communicative, qui remerciera et dira au-revoir au public à chaque titre comme si elle venait d'effectuer deux heures de show tellement le groupe semble heureux d'assurer la première partie de UFO.

Il sera donc 22h00 quand l'inimitable flegme et charme Anglais débarquera sur scène en la personne de Phil Mogg, accompagné bien sur des talentueux Vinnie Moore à la guitare, Andy Parker derrières les fûts, Paul Raymond au clavier et à la guitare, et Rob de Luca pour la basse. Alors que les paris sur l'état d'ébriété de Phil Mogg vont bon train - ceux qui suivent le groupe depuis plusieurs années me comprendront - ce dernier apparaitra bien joyeux mais moins éméché que lors de certaines dates passées. Juste de quoi une fois de plus disséminer son charme et son humour "so british" pendant presque deux heures de concert.

S'il nous faudra quelques minutes pour reconnaitre correctement le premier titre "Lights Out" à cause d'une qualité de son très moyenne, la suite sera cependant beaucoup plus nette, bien que je trouverai Phil Mogg légèrement sous-mixé pendant tout le concert. Cela n'empêchera pas nos amis d'interpréter pas moins de 15 titres, le tout couronné des magnifiques parties solistes de Vinnie Moore et des nombreux discours humoristiques de notre fontman (dont je ne détaillerai pas les diverses demandes de traductions auprès du public), le tout entre-coupé d'un toc à boutonner à de multiples reprises son veston et avaler quelques gorgées de bière. Je réalise par ailleurs à ces moments précis à quel point le public sera calme et silencieux en comparaison de mes habituels concerts de l'autre côté de la frontière : même lorsque Phil parle à côté de son micro il est possible de l'entendre correctement. Pas de cris, de bousculades, de "beste bat" hurlés entre chaque titre, une ambiance bien différente à laquelle je ne suis pas habituée, mais qui ce soir collera avec l'esprit que dégagera le groupe sur scène et ajoutera au côté intimiste du concert.

Si Phil et Vinnie mènent la danse en terme de présence scénique, Rob de Luca ne sera pas en reste de part son attitude, se déplaçant beaucoup et prenant de multiples poses 'acrobatiques' tout au long du concert. Plus effacés, Andy sortira de derrière ses fûts à la fin du concert, ainsi que Paul qui passera de son clavier à sa guitare de manière discrète en bon gentlemen. Une set-list identique sur cette tournée entre les dates, et c'est avec un final composé des incontournables "Rock Bottom" / "Doctor Doctor" / "Shoot Shoot"  - dont on ne se lasse pas - que le groupe quittera la scène après 1h45 de concert.

Même si je regarderai l’heure tourner à cause du trajet du retour à effectuer et d'une fatigue accumulée ces derniers temps, une fois de plus UFO me transportera aux travers de ses compositions avec un concert plus confiné que dans les grandes salles ou festivals mais tout aussi agréable. Bien que dès la fin du concert, bon nombre de critiques négatives furent émises dès la sortie de la salle par certaines personnes sur les "pains" effectués par le groupe, ou encore le fait que "Vinnie Moore n'ait pas le touché de Schenker, etc...", ce concert fut, pour ma part, une fois de plus, vraiment très bon et je ne peux que conseiller d'aller voir les monstres anglais. Only they can rock me !

Set List : Lights Out / Mother Mary / Fight Night / Wonderland / Cherry / Let It Roll / Burn Your House Down / Only You Can Rock Me / Love To Love / Hell Driver / Venus / Too Hot To Handle / Rock Bottom / Doctor Doctor / Shoot Shoot

Report & Photos : Abigail Darktrisha

Remerciements : R.Wessier - Base Productions

T.A.N.K. / THE NATION'S BREAKDOWN / APRIL'S POSSESSION / SEKHMET / WALKERS IV
Le Havre - Art Sport Café - 09 Mars 2013

Samedi 9 mars 2013 c'est au Havre que le groupe Parisien de Death mélodique moderne T.A.N.K (Think of A New kind) fera étape dans la salle du Art Sport Café, avec qui joueront à leurs côtés THE NATION'S BREAKDOWN, APRIL'S POSSESSION, SEKHMET et WALKER IV.
 

Le premier groupe devait être RISE TODAY mais c'est finalement WALKERS IV qui les remplace et ouvre ce soir. Groupe originaire du Havre, qui vient pour un très court set mais qui a su se montrer efficace pendant le court moment qui lui était imparti. Prêts à tout fracasser sur leur passage avec leur Hardcore ravageur. Le chant est correct, le jeu des guitares, la basse et la batterie sont techniques c'est propre, le son est bon, le public est réceptif, bonne prestation du combo.

Setlist :  Intro / The Walkers / Burn This Book Down / With No Reason / We Just Don't Care / Standing In The Dark

C'est ensuite au tour de SEKHMET, vous me direz lequel des cinq groupes connus sous ce même nom ? Hé bien ce soir nous avons à faire au combo Heavy Métal originaire du Havre. Dès le début du set le combo dégage une énergie débordante, les guitares aux rythmes heavy sonnent du tonnerre, des solos en veux-tu en voilà, c'est carré, le son est propre,  le bassiste et les guitaristes jouent régulièrement dos à dos et bougent plutôt bien. Sur la fin, les deux guitaristes se mêlent au public, le chant est bien maitrisé, le public est conquis... très bon show, un bon moment passé, un groupe à suivre dans l'avenir !!!

Setlist : Still Missing / Empty Dream / Last Breath / In The Name Of / Dead Man Walking

APRIL'S POSSESION, combo originaire de Caen, nous délivre un Deathcore bien lourd, des riffs taillés dans la violence, instruments et chant bien maîtrisés, ils ont de l'énergie à revendre ces gars là... Eux aussi veulent en découdre, passage de breakdown bien brutal, comme diraient certains, ça envoie la purée !!! Entre Crab'core et Mosh'part, dans le public c'est le délire, un show qui aura su combler les fans de Deathcore.

Setlist : Intro / Our Last Spring / Every Beginning Has An End / A Bullet To Save / Back To Asylum / Dreamless...Feraless / E(re)ducation

THE NATION'S BREAKDOWN, ce sont eux qui ont organisé la soirée ( merci à vous les gars ) !!! Le combo démarre son set avec un chant guttural et technique de haute volée, malheureusement le set s'arrêtera un court instant dès le premier morceau,  caisse claire cassée... Le combo relance le rouleau compresseur, du Métalcore corrosif avec des touches de beatdown. La performance de ce groupe est très bien rodée, le son est propre, côté scénique, ça bouge bien et même très bien, on aura droit à un Wall of Death, kickent dans tous les sens !!!  Superbe show du combo Havrais qui commence à se faire un nom dans la région, un pur plaisir tant auditif que visuel !!!

Setlist : Intro / My Destiny / Sound Of Destruction / The Prophecy / Illusion / Bad Game / The Last Nation

La tête d’affiche de la soirée va bientôt débuter et c’est avec beaucoup de plaisir que je vais suivre le set de T.A.N.K !!! Groupe parisien qui bénéficie d’une certaine estime au sein de l’élite du métal  Français suite à deux excellents albums The Burden Of Will (2010) et l'excellent Spasms Of Upheaval sorti à l'autonne 2012, le groupe a déjà mis les pieds sur les scènes du Wacken Open Air, du Metal Camp ou encore le Basinfirefest, on ne peut que se réjouir de leur venue ici, même si le public est peu nombreux ce soir. T.A.N.K démarre son set avec "Life Epitath" qui est en fait l'intro de leur nouvel album, ce morceau instrumental est enchaîné avec "The Raven's Cry", aussi extrait de leur dernier opus, le groupe dégage une sacrée énergie qui montera en puissance dans la soirée. T.A.N.K, qui bénéficie d'un son propre, fait le show...

Raf au chant a vraiment du coffre, il brille aussi bien sur les parties claires qu'hurlées, quant aux musiciens, eux sont en folie !!! Entre Olivier (Basse) et Nils (Guitare) la complicité est là, se collant souvent l'un à l'autre, et Clément qui martyrise son kit !!! Les titres s'enchaînent, "Beautiful Agony", puis T.A.N.K nous achèvera sur "Inhaled" où Symheris nous y collera un solo dantesque. Ce titre est une tuerie qui mélange mélodie et puissance, tout comme "Through The Disgrace". Techniquement, le groupe assure vraiment, un set impressionnant. Et il le sera jusqu'à la fin... fin qui arrive trop vite après à peine une heure de concert. Le set se clôture avec "It Bleeds Inside" puis "Brother In Arms", un titre qui a vraiment une signification symbolique tant la communion entre le public et le groupe est fort.

Après leur superbe prestation, le combo est resté disponible pour une séance photo et dédicace. Ils nous ont même annoncé une bonne nouvelle, leur participation au hellfest 2013 !!! Donc vous savez ce qu'il vous reste à faire, rendez-vous le samedi 22 juin sous la tente The Altar pour supporter ce superbe groupe, merci pour ce super show les gars et à très bientôt !!!

Setlist : Intro / Life Epitaph / The Raven's Cry / Disturbia / Unleash The Craving / T.A.N.K 09 / Beautiful Agony / Inhaled / Through The Disgrace / It Bleeds Inside / Brother In Arms

Une très bonne soirée, il est juste dommage que le public n'ait pas été plus présent et motivé. Merci à THE NATION'S BREAKDOWN d'avoir fait en sorte que cette soirée ait lieu, merci à T.A.N.K et à Franck Potvin pour l'invitation et l'acceuil  !!!


Report & Photos : Nicolas Dessables

CONVENTION ROCK N' METAL
Fismes - Salle des Fêtes - 3 Mars 2013

Comme chaque année le premier dimanche de Mars c'est la fête des Grand-Mères, mais c'est aussi et surtout la CONVENTION ROCK N' METAL de Fismes, un rendez-vous immanquable pour tous les amateurs de Hard Rock et de Metal, un rassemblement de chevelus initié par la très active équipe d'UNDERGROUND INVESTIGATION qui cette année en est déjà à sa 16ème édition... une belle longévité qui force le respect... Récit d'une journée placé sous le signe du M-E-T-A-L !!!!

Nous ne pouvons malheureusement pas apprécier l’intégralité du concert du jeune combo ardennais TEARS AFTERGLOW qui œuvre dans un deathcore relativement mélodique. Toutefois, il semble bien qu’entre changements de line-up, concerts et enregistrement prometteur, d’énormes progrès aient été réalisés par la formation depuis le Delirium Fest de l’an dernier. (Morbid S.)

FATHER MERRIN prend ensuite posséssion de la scène et commence son office. Les Meusiens, qui empruntent leur nom au fameux Père Merrin du film L'Exorciste, pratiquent un Doom clairement influencé par les Anglais de CATHEDRAL... Le groupe est bien en place et nous livre un set carré soutenu par un son tout à fait correct qui nous permet d'apprécier la lourdeur de compos parfaitement éxécutées... ce groupe est incontestablement une valeur montante du Doom Metal made in France... (Nono666)

Après la puissance du Doom de nos amis FATHER MERRIN, nous empruntons une voie plus old school et nous retrouvons le Heavy de SHOEILAGER que nous avions eu l'occasion de découvrir en live lors de la dernière édition du PMFF en janvier, les Marnais se montrent encore une fois très convaincants avec leur Heavy 80's bien efficace... ils sont heureux d'être là et nous font partager leur plaisir et leur bonne humeur... ça envoie les gaz, normal me direz vous quand on sait qu'ils sont motards ! (Nono666)

Les vétérans nancéens de DEPRAVED ont indéniablement saisi leur chance d’apparaître sur une affiche aussi éclectique et ont mis une bonne claque à un public d’abord sur la réserve. Même si le combo death / grind a calmé le jeu en terme de fulgurance (Kristoff, le chanteur, s’amuse à plusieurs reprises de l’âge des membres du groupe), on peut dire que cela profite à la puissance de sa musique qui s’aventure parfois vers d’autres rivages. Dommage que les guitares aient légèrement manqué de puissance dans le mix. Pour le reste, DEPRAVED demeure - au même titre que le « cousin » MORTUARY dont il a emprunté le bassiste - la valeur sûre qu’il a toujours été. (Morbid S.)

La violence musicale ça va un moment mais ça fait aussi du bien quand ça s'arrête !!! ESCAPE va venir quelque peu calmer les esprits échauffés avec son Heavy Rock mélodique de haute volée... et si le groupe n'a pas encore sorti le moindre album (patience, il arrive bientôt !) il n'en est pas moins mené par une pointure du milieu Rock/Metal Français, certains se souviendront sans doute de Greg Paturet que l'on a pu croiser il y a quelques années au sein des excellents FIFTY ONE, le bougre n'a rien perdu de sa merveilleuse voix et les musiciens qui l'entourent sont des plus compétents, ESCAPE, qui donne aujourd'hui son premier concert, s'en sort fort bien et nous livre un excellent set nous donnant l'occasion d'apprécier tout le talent et le savoir-faire de cette formation, ma foi, fort prometteuse. (Nono666)

EMBRYONIC CELLS, formation troyenne pratiquant un black / thrash metal agrémenté de claviers, prend le relais et ne rencontre que peu de difficultés pour convaincre un public qui le connaît déjà (le groupe a lui aussi déjà foulé les planches du Delirium Fest). Nous avons ici encore affaire à des gens d’expérience et cela se sent, notamment dans l’aisance scénique de Max (chant, guitare), loin d’être intimidé lorsqu’il s’adresse au public. On en vient à se demander pourquoi EMBRYONIC CELLS n’atteint pas la popularité de certaines locomotives nationales du genre telles qu’OTARGOS et SVART CROWN. (Morbid S.)

Place maintenant aux Axonais de THORGEN, remplaçants de FIINKY PIE initialement prévu à l'affiche de cette 16ème Convention Rock N' Metal, les Laonnnois vont, comme à leur habitude, nous asséner leur Hard Rock/Heavy festif... la recette est simple, une bonne dose de plaisir communicatif, un violon apportant une légère couleur folk à l'ensemble et des compos accrocheuses et plaisantes qui prennent toute leur dimension en live... et c'est toujours un plaisir de retrouver Oliv (ex MALEDICTION) sur scène ! Le groupe visiblement heureux de retrouver à nouveau sur la scène de Fismes nous aura encore fait passer un très bon moment en sa compagnie... (Nono666)

PRIMAL AGE sur scène, c’est toujours l’assurance d’une bonne dose d’énergie positive, que l’on soit fan de hardcore ou non. Son chanteur fort bavard, qui harangue la fosse en continu afin de maintenir la pression, le souligne très justement. Et puis le metal tient également une place de choix dans sa mixture musicale, et ce malgré une approche sans doute trop contemporaine pour certains. Car la convention de Fismes attire tout de même nombre d’amateurs de hard rock ou heavy metal traditionnel. Cela n’aura pas empêché cette prestation pro jusqu’au bout des ongles de rebooster un public désormais fin prêt à accueillir les deux concerts qui clôtureront la fête dans un style justement très old-school. (Morbid S.)

Nous assistons ensuite à la reformation de CHRYSIS, groupe dont les débuts remontent tout de même à 1976, les Rémois avaient connu un début de reconnaissance au cours des années 80 mais décidèrent finalement de se séparer... Le groupe revient aujourd'hui pour reprendre les choses où il les avait laissé... et le set de ce soir va nous permettre de retrouver un groupe bien en place qui sait où il va... Le Heavy Metal trés "classique" des champenois est d'une efficacité imparable, le chanteur fait preuve d'une bonne présence scènique et les musiciens connaissent leur affaire... il n'en fallait pas plus pour convaincre un public rapidement acquis à la cause du groupe... une belle redécouverte pour les plus anciens, une découverte pour les plus jeunes... en tout cas CHRYSIS n'a pas failli et n'a de leçon à recevoir de personne pour tenir une scène et assurer le show... On attend l'album avec impatience. (Nono666)

Autre vétéran, STRATAGEME, qui n'est pas ce que l'on peut appeler un groupe de "jeunots", en effet le groupe connut une première partie de carrière durant les années 70... malheureusement le groupe finira, lui aussi, par se séparer et ce n'est qu'en 2009 que STRATAGEME renait enfin, enchainant les concerts, plus motivé que jamais... C'est encore une fois avec un bel enthousiasme que les Parisiens vont délivrer un set fort plaisant, nous abreuvant d'un Hard Rock/Hzeavy US de fort bonne facture... Au chant, Alex Puiseux fait preuve d'une belle présence scènique et ne manque pas de charisme pour capter l'attention du public, derrière les musiciens assurent leur role avec aisance... STRATAGEME c'est du tout bon... un univers musical à situer quelque part entre WHITESNAKE et VAN HALEN dont ils reprendront d'ailleurs "Panama", "Eruption" et "You Really Got Me" (The Kinks)... Une belle fin de convention sous le signe d'un Hard US fort bien éxécuté... Merci les gars ! (Nono666)

 

 

Une 16ème édition où l'écléctisme était une nouvelle fois de mise... Une organisation toujours aussi parfaite... Merci pour ce rendez-vous annuel toujours aussi convivial après toutes ces années... En attendant la 17ème édition l'an prochain, toute l'équipe d'UNDERGROUND INVESTIGATION vous donne d'ores et déjà rendez-vous le 18 Mai 2013 pour son FISMES FRANCE HARD ROCK RENDEZ VOUS 3 et le 5 Octobre 2013 pour la seconde édition du BRITISH STEEL SATURDAY NIGHT qui verra notamment GIRLSCHOOL et MPIRE OF EVIL fouler les planches de la salle des fêtes de FISMES... Deux rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte !!!

Report : Morbid S. & Nono666
Photos : Nono666

SPIRIT
Mametz - 8 Mars 2013

Rendez-vous était pris ce vendredi 8 mars pour aller trainer mes boots à Mametz... C'est sous la coupe des motards "MC Les Copains D'abord" et l'asso "L'atlternative" que ce concert été organisé. Beau programme avec SPIRIT et EMPTY SCORES, belle petite salle paroissiale, très belle ambiance et le petit "grand" plus absolu, un public qui a répondu présent (plus de 200 personnes, ça l'fait ça !), infos bien distillées, Assos qui ont de la bouteille et sont reconnues, bouche à oreille et les amis, la famille, les potes de boulot qui ont été rameutés pour l'occasion, c'est beau l'amitié et ce côté convivial que l'on ne retrouve pas dans certains lieux plus "high style". Bravo pour cette organisation qui mérite par son dévouement. La salle est donc basique, du genre de celles que l'on retrouve dans toutes les petites communes, pas grande mais humaine par sa taille, le matos est en place, Marshall et toute sa bande sont ready pour envoyer les décibels ! Echanges habituels avec des connaissances, ou pas d'ailleurs, c'est ça l'effet "keep cool" de ces petits concerts. Mes amis de SPIRIT arrivent après s'être restaurés et avoir engloutis des pizzas taille XXL ! Des calories qui ne feront pas long feu car la prestation de ce soir fera l'effet d'une scéance d'entrainement intensif en vue des J.O ! On apprend alors qu'EMPTY SCORES ne jouera pas ce soir, en effet la femme d'un des membres ayant eu un accident (heureusement sans gravité), la situation ne leur permettait pas d'assurer au mieux et leur timing s'avérait bouleversé, on les comprend bien évidemment. Ce n'est que partie remise je l'espére car EMPTY SCORES est un très bon band de reprises qui assure en live. Je retrouve l'adorable entourage du groupe, des amis au grand coeur, on papote comme des p'tites vieilles sur le marché du dimanche matin, on blague, ça fuse dans la bonne humeur mais je n'en reste pas moins "musical dans l'esprit" car ce soir ce sera la première fois que je verrais SPIRIT dans sa nouvelle configuration et surtout dans de bonnes conditions ! Donc bien évidemment on parle zic et du nouvel album à venir, Hommes ou Diables prévu pour avril chez Emanes Metal Records. Pour faire un rapide retour en arrière, les nouvelles compos sont bien en places car depuis une bonne année (et une bonne santé ) le groupe les a rodés mais c'était avec Thierry au chant. Ce dernier ayant eu quelques ennuis de santé (mais le revoilà frais comme un gardon sous anabolisants !!!), le groupe a décidé de faire appel à un chanteur en la personne d'Arnaud Ducrocq, ce dernier, opérant déja dans un groupe de reprises, posséde des cordes vocales bien entrainées et une tessiture assez large, la démonstration sera faite ce soir, je vous l'assure. Donc line up d'origine côté musiciens (Thierry et Christophe aux grattes, Jean François aux fûts, Christophe à la basse) et Arnaud "mon onc'"au chant.

L'heure avance et la salle se blinde, il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses et d'envoyer la poudre ! SPIRIT prend possession de la scéne, chauffe le matos et clac ! première note d'un set qui durera pas loin d'1h30, impec ça ! "Chasseurs d'images" entâme un show axé avec force sur la future galette (sauf "Relations obscures" et "Retour à la vie" qui figurent sur Effacer Qui Je Suis), on s'en doutait mais surtout on ne va pas s'en plaindre car c'est du bon, du très bon même, que dis je : mon elixir de jouvence, de la bombe Heavy Metal dans un coffret de velours mélodique ! j'adore, un style que j'affectionne !Tout en délaissant un chouia le côté thrashy, l'énergie ne fait pas défaut, bien au contraire ! Passé cet excellent titre, la suite ne fera que confirmer, que ce soit "Jersualem", "Nouvel Ordre", "Hommes ou Diables", "Le Klan" pour ne citer que ceux là (sinon je vais énoncer toute la set-list !), c'est carré, propre avec des riffs, solos, refrains, une panoplie festive qui ne laisse pas de côté les paroles (constat d'un monde en déséquilibre !), d'ailleurs les deux bannières latérales à l'effigie du Ché nous montre bien que SPIRIT est un tantinet rebelle, mais réaliste !

Et ça continue dans l'euphorie, le public adhére, ça bouge, nos zicos se font plaisir, Thierry et Christophe domptent leurs six cordes et lachent les chevaux, Christophe tape sa basse tout en arranguant les fans, il est à fond, JF explose ses fûts tel un bucheron canadien prêt à dévaster une forêt et Arnaud s'éclate, faisant moults aller/retour dans la foule (peut être jusqu'au bar !!), gesticulant, faisant son show ! Sacré brin de voix le bougre, moins dans le grave que Thierry mais pile poil dans l'agressivité maitrisée et qui peut parfois aller haut ! Formidable tout ça, et prometteur à souhait pour ce futur Hommes ou Diables qui s'annonce qualitatif, explosif et festif ! Un p'tit clin d'oeil aux motards de la soirée avec "Born To Be Wild", c'est chaud bouillant devant la scéne, ça bouge, ça gigote, ça remue, il y aura des danses effectuées que je ne connais pas (un mélange tribal de plusieurs communautés je suppose !) et toujours dans un bon esprit, joyeux et convivial. "Breaking The Law" achèvera nos tympans dans une euphorie métallique ! "Fuckin' show" si je peux me permettre ! Du lourd ! Le public est conquis ! Le son sera nickel, bien dosé, clair et efficace.

On se remet en se désaltérant et ça, ça vaut de l'or, on échange avec le groupe et divers fans sur la prestation et sur les compos, et on parle, et on déconne, le matos se démonte, le temps passe et nous voilà dans l'arriére salle à boire un coup avec l'équipe organisatrice, avec SPIRIT et sa bande de potes, la famille, les amis ! Que c'est délectant cette osmose conviviale, top de chez top moi j'vous l'dis ! Alors pour conclure, un album à venir : Hommes ou Diables, qui s'annonce excellent, une orga carrée, un concert impec, une ambiance de feu ! What else? bin rien ! Après cette soirée de ouf, on peut rentrer chez soi l'esprit serein et content d'aimer ce style, ces groupes, cette zic ! Ces amis que sont SPIRIT, hommes ou diables, anges et démons ? surement un peu de tout ça, mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont extras à tous niveaux, que ce soit dans leur simplicité, dans leur sincérité ou leur amitié ! Keep Rockin'!!!!!!!

Set-list : Chasseurs d'Images / Le Klan / Relations Obscures / Fantomes / Jerusalem / La Havane / Nouvel Ordre / Johannesburg / Hommes ou Diables / Born To Be Wild (Steppenwolf Cover) / Gori / Vida Loca / Breaking The Law (Judas Priest Cover) / Retour à la Vie


Report & Photos : Nigel Stargazer

GENERAL LEE + BLACK BLOOD TRANSFUSION + SURROUNDED BY SINS
Bolbec - Salle Maupassant - 1er Mars 2013

Direction Bolbec et la salle Maupassant pour une soirée Post-Hardcore / Rock'N'Roll avec la fine fleur des groupes qui font du bruit dans la région normande tels que BLACK BLOOD TRANSFUSION, SURROUNDED BY SINS, et pour clôturer cette belle soirée bien prometteuse, l'organisation nous a fait le plaisir de programmer le combo Béthunois GENERAL LEE.


21h00 :  C'est le combo SURROUNDED BY SINS, originaire de Rouen et du Havre, qui démarre la soirée. Deux chanteurs, un au chant aigu l'autre au chant grave, une batterie et des riffs bien Métal/Hardcore teinté de Deathcore, de Grind et de Beatdown. Le double chant est bien foutu, le son est propre, ça envoie, c'est énergique, ambiance Mosh part dans la foule !!! Un bon moment pour les fans de Métal/Hardcore, à suivre pour voir l'évolution de ce groupe fort sympathique.

Setlist :  Intro / Ashes / Gloomy Day / Pay Back / S.A.T.A.N.I.S.M /  Determin(H)ate / Doomed To Failure / Harm's Way / Brawl

22h00 :  Le temps d'un petit rafraîchissement et on enchaîne avec BLACK BLOOD TRANSFUSION, combo originaire du Havre. Dès l'intro on sent que les hostilités ont commencé, pas de négociation possible, la guerre est déclarée !!!! Le groupe dégage un Rock'n'roll/Hardcore bien musclé, les membres sont déchaînés sur scène, ça joue à 100 à l'heure, avec un chanteur sortant parfois un mini mégaphone qui s'avèrera ne servir à rien, cause quelques soucis techniques du au micro. les BLACK BLOOD TRANSFUSION ont su retourner la salle Maupassant avec une énergie débordante, bonne prestation scénique, et un final ''3 Sex Over The Phone'' très love !!!

Setlist :  1 World War Nouille / New Design For New / People / For Redemption / Game's Rules / 2 Still Junk / Tattoo Your Head / Diabolical Jesus / 3 Sex Over The Phone

23h00 : C'est enfin l'heure pour les Béthunois de GENERAL LEE d'investir la scène. Après un sample d'intro, le chanteur met vraiment toutes ses tripes d'entrée,  les musiciens débordant d'énergie, envol d'instrument, pied de micro malmené, ça gère, le son est propre, jouant parfaitement l'alternance entre calme et tempête, un Post-Hardcore apocalyptique carrément percutant.

Ce soir Raiders Of The Evil Eye, leur dernier opus est mis à l'honneur, quasiment tout l'album y passe, petit moment de bonheur avec un de mes morceaux préférés du combo "Drifting". Moment magique pendant "The End Of Bravery" où les musiciens troqueront leurs instruments pour ruer des coups sur des percussions posées un peu partout sur scène, pendant que les autres répètent les paroles.

Ce soir GENERAL LEE nous a offert un live de qualité, une prestation très massive, le groupe a combler le public à la vue du jeu scénique et du son qu'ils ont envoyés, merci les gars.

Setlist :  Intro / The Witching Hour / Medusa Howls With Wolves / Drifting / Alone With Everybody /  The End Of Bravery / When Vultures Descend To Feed / Toms / LVCRFT / Junon / Running With Sharp Scissors

Report & Photos : Nicolas Dessables

Remerciement aux trois groupes pour le show, à l'organisation Asso6sons, un grand merci pour l'accueil à Jimmy Fauvel.

TEN YEARS AFTER (ROCK 'N FESTIVAL)
9 Fevrier 2013 - Forum - Chauny

Chauny n'est pas connu pour être une cité particulièrement "Rock", pourtant c'est bien dans cette ville qu'il fallait être en ce 9 Fevrier 2013 si vous vouliez prendre une bonne leçon de Rock puisque, dans le cadre de la seconde édition du ROCK 'N FESTIVAL, le Forum recevait les mythiques TEN YEARS AFTER, véritable légende ayant notamment pris part en 1969 au fameux festival de Woodstock.

 

 

Plus tout jeunes certes, ces papys du Rock ont toujours la flamme qui les anime et dés que la formation British monte sur scène, la magie opère... Le groupe, aujourd'hui composé de Léo Lyons (basse), Chick Churchill (claviers), Ric Lee (batterie), tous trois membres originaux, et de Joe Gooch (chant, guitare) qui a rejoint le groupe il y a maintenant 10 ans en remplacement d'Alvin Lee, va, durant 1h30 de show, régaler un public tout acquis à sa cause...

 

 

Le Rock bluesy de nos vétérans enchante les quelques cinq cent personnes qui ont fait le déplacement pour assister à cette première étape de la nouvelle tournée mondiale des Anglais... Tous les classiques sont passés en revue, de "I'm Coming On" en passant par "Hear Me Calling", "50.000 Miles Beneath My Brain", "Love Like A Man" ou "Good Morning Little School Girl" jusqu'à l'incontournable "I'm Goin' Home", TEN YEARS AFTER nous offre un beau panorama de sa carrière, n'oubliant pas non plus quelques titres plus récents tels que "King Of The Blues" ou "Angry Words"...

 

 

Après son passage couronné de succès en septembre dernier à Nogent sur Oise, TEN YEARS AFTER revenait une nouvelle fois en terres picardes et a ce soir encore délivré une bien belle prestation, enflammant un Forum conquis par cette énergie et, bien sûr, par cette classe toute britannique... un grand moment de Rock, incontestablement...!

Set List : I'm Coming On / King Of The Blues / Hear Me Calling / Angry Words / Big Black 45 / 50.000 Miles Beneath My Brain / Bad Blood / Hobbit / Love Like A Man / I'd Love To Change The World / Good Morning Little School Girl / I Can't Keep From Crying Sometimes / I'm Goin' Home

Report & Photos : Nono666


* Remerciements à Acetaat Prod. et à Roger Wessier (Replica Promo)