• THE LOSTS - Mystery Of Depths

    Autoproduction

    Style : Dark Heavy Metal

    Origine : France

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/TheLosts

     

    THE LOSTS - Mystery Of Depths

     

     

    01. Tattoo The Child / 02. The Priests Control / 03. Until The End / 04. A Path To Arabia / 05. In The Steam Of Opium / 06. Write My Name In The Light / 07. Revelation Of The Losts / 08. Inner Wounds / 09. The Drug I Miss / 10. Mystery Of Depths / 11. Pharaoh's Curse / 12. The Sand War (May 1940)

     

    Sorti en Mai dernier, ce deuxième album de THE LOSTS semble vouloir confirmer tout le potentiel entrevu sur Of Shades & Deadlands paru il y a cinq ans. Reprenant le concept des « Egarés » qu'ils développent depuis leur premier EP, les nordistes délivrent un Dark Heavy Metal qui semble s'affirmer encore un peu plus avec ce nouvel opus, et si quelques réminiscences de JUDAS PRIEST, MANILLA ROAD, MERCYFUL FATE ou MEGADETH peuvent encore être décelées de-ci, de-là, THE LOSTS a visiblement digéré toutes ces influences pour nous offrir un album d'une grande qualité, bien plus mature et abouti que ne l'était son prédécesseur, réussissant avec chaque morceau à entrainer l'auditeur dans un voyage à l'ambiance bien particulière. Sombre, agressif, épique ou mystérieux, le Heavy Metal de nos Français est tout sauf rébarbatif, et l'on prend un véritable plaisir à l'écoute de ce Mystery Of Depths totalement maitrisé et d'une richesse impressionnante, tantôt empreint de passages extrêmes Black/Death ou parsemé d'ambiances orientales du meilleur effet. En résumé, voilà ce que j'appelle de la bien belle ouvrage !

     

    Chronique : Nono666

    THE LOSTS - Mystery Of Depths

     

     

     

     


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  • TENTATION - Le Berceau Des Dieux

    Gates Of Hell Records

    Style : Heavy Metal

    Origine : France

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/tentationfrance

     

    TENTATION - Le Berceau Des Dieux

     

    01. L’Exode / 02. Le Couvent / 03. La Chute Des Titans / 04. Interlude / 05. Le Taureau D’Airain / 06. Conquérants / 07. Baldr / 08. Blanche / 09. L’Enfant De Gosthal / 10. Heavy Metal (feat. Patrice Le Calvez (Titan), Iron Jérémy (Iron Slaught) & Jey Deflagratör (Hexecutor)). 

     

    - Nom de Zeus, Marty ! Nous revoilà en 1984 !

    - Mais Doc, je pensais que nous étions en 2021...

    - Je t'assure, Marty, nous sommes en 1984, écoute donc l'album de TENTATION, Le Berceau des Dieux, tu verras...

    Force est de constater, à l'écoute de ce disque des Français de TENTATION, que l'impression est plus qu'étrange. Vu comme ça, on pourrait croire à un reproche. Que nenni, ami metalleux, non seulement, ce n'est pas un reproche mais ce serait même ici une qualité.

    Si les compos présentes dans ce disque de furieux nous ramènent à cette époque, le disque est bien actuel, j'en veux pour preuve la production irréprochable dont il bénéficie. Ça claque sévère. Ici, pas de fioritures, on a droit à un vrai disque de Heavy Metal « comme il faut », avec tout ce qu'il faut. Des riffs assassins et tranchants (Une vraie scierie !), des tempos rapides et incisifs, une power-ballad qui n'en est pas vraiment une, des hymnes à la pelle ("La Chute des Titans" ... Paye ton efficacité !) et des hohoooo comme au bon vieux temps des 80's, histoire de gueuler en concert entre deux bières.

    Laisse tomber l'originalité, ce n'est pas le sujet. C'est la sincérité qui prime ici, un Heavy Metal pur et dur balancé par des musiciens qui transpirent le Heavy des pieds à la pointe de leurs cheveux (longs, faut être cohérent).

    Faisant suite à un premier EP (Tentation) paru en 2015, ce premier album est rempli de belles promesses pour la suite. La scène française, manifestement, a des choses à dire et si on pense à des groupes comme SORTILEGE, les basques de KILLERS, ou ADX, TENTATION a sa propre personnalité et risque de faire très mal si la scène est aussi puissante qu'espérée tant Le Berceau des Dieux  est une belle mandale dans la face.

    Les anti langue française, passez votre chemin, ceci n'est pas pour vous. Quant aux autres, ruez-vous sur ce disque brûlant, sortez les vestes à patchs du placard, le pantalon en cuir et les clous, TENTATION maintient la flamme Heavy Metal bien allumée et scintillante de main de maître...

     

    Chronique : Bertrand S.

    TENTATION - Le Berceau Des Dieux

     

     

     

     

     

     


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  • MERCURY CIRCLE - Killing Moons

    Noble Demon Records

    Style : Dark/Doom Rock

    Origine : Finlande

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/mercurycircleofficial

     

    MERCURY CIRCLE - Killing Moons

     

    01. The Gates Wide Open / 02. Black Mirrors / 03. You Open Up The Earth / 04. Killing Moons / 05. Seven Archangels / 06. Call On The Dark / 07. Avalanche / 08. An Arrow / 09. Like Matches / 10. Death Poem

     

    Adepte de l'emballement hystérique et de la fixette sonore soudaine et tenace, voilà que je tombe sur MERCURY CIRCLE, alors que je n'avais, jusque là, jamais écouté une traitre note de ce groupe fondé par des membres de SWALLOW THE SUN et CHILDREN OF BODOM. J'ai pris l'uppercut dans la mâchoire et je ne m'en remets pas. Dark Rock venu des pays nordiques (Viking un jour, viking toujours), on a là un album absolument fantastique, tant au niveau mélodique, qu'au niveau ambiance. Pris au cœur, à la tête par l'efficacité des compos, je suis tombé sous le charme de ce disque immédiatement. Mélange de doom, de pop, de New-Wave et de diverses influences, le résultat est au delà de mes espérances. Addictif au possible, on se laisse emporter par les ambiances sombres, éthérées, ambiantes, d'une beauté fascinante. Mention au chanteur principal, dont la voix, belle et claire nous emmène dans des contrées de rêves, bien que froides et glacées...

    L'un des disques de l'année pour moi, je sais, il y en a beaucoup, mais la différence se situe au niveau des émotions ressenties plus que par l'efficacité pure et simple dont je suis adepte si souvent. Un vrai cadeau tombé par hasard, mon instinct ne me trompe jamais. Fabuleux !!!

     

    Chronique : Bertrand S. 

    MERCURY CIRCLE - Killing Moons

     

     

     

     

     

     


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  • IRON MAIDEN - Senjutsu

    Parlophone Records

    Style : Heavy Metal

    Origine : Royaume-Uni

    Sortie : 2021

    Site Web : www.ironmaiden.com

     

    IRON MAIDEN - Senjutsu

     

    01. Senjutsu (8:20) / 02. Stratego (4:59) / 03. The Writing On The Wall (6:13) / 04. Lost In A Lost World (9:31) / 05. Days Of Future Past (4:03) / 06. The Time Machine (7:09) / 07. Darkest Hour (7:20) / 08. Death Of The Celts (10:20) / 09. The Parchment (12:39) / 10. Hell On Earth (11:19)

     

    Après 6 ans d'une attente fébrile, ça y est, le nouvel album d'IRON MAIDEN est là. Pas encore officiellement, okay, mais j'aime prendre un peu d'avance. Une deuxième écoute en cours pour être sûr et je commence cette bafouille avec l'idée de commencer par les points négatifs.

    Je cherche encore les vraies avancées musicales dans ce disque. Si j'étais méchant, je dirais que tous les tics usuels du groupe sont réunis ici dans une orgie de notes déjà entendues à maintes reprises sur les derniers opus des Anglais. En effet, de nouveau des titres longs (voire trop longs), des cavalcades de basse dont Maître Harris est le dépositaire ultime, des répétitions fatiguantes, le schéma intro douce et fin du même acabit entourant des breaks épiques, un Bruce Dickinson essoufflé... Vu comme ça, on pourrait croire que ce disque m'a laissé de glace... Non, en fait. Un disque de MAIDEN s'apprécie sur la longueur, et 6 ans de silence, ça fait long. Bruce a dit récemment que Senjutsu est meilleur que son prédécesseur... La réponse est oui.

    Plus efficace, une mise en son plus lumineuse (C'est bien la première fois que je dis du bien de Kevin Shirley ... toute proportion gardée, hein ...) et surtout ...une putain d'efficacité au niveau mélodies qui fait toute la différence ! Voilà le vrai plus de ce disque, il va là où il fallait qu'il aille ! Le regret de vraie nouveauté s'estompe avec l'envie de t'emmener là où tu voulais qu'un album de la vierge de fer t'emmène. Mention spéciale aux différents solos, jamais ennuyeux, et ces changements de rythmes copyright Harris ans Co. L'ambiance générale est plus combative, toujours progressive, et on note le retour des claviers en ligne de fond, jamais enquiquinants, c'est déjà ça.

    Ce ne sera pas le meilleur album mais on s'en balance, le plaisir de voir IRON MAIDEN de retour en 2021 efface les quelques faux pas de vieilles habitudes dont on se satisfait bien, le manque se faisant pesant sur les dernières longueurs de temps sans nouveau son à se mettre dans les cages à miel ! 

    Senjutsu, ne cherche plus, ma fixette ne fait que commencer !

     

    Chronique : Bertrand S.

    IRON MAIDEN - Senjutsu

     

     

     

     


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  • OVERDRIVERS - Rock Out!

    ROAR! Rock Of Angels Records

    Style : Hard Rock

    Origine : France

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/overdriversofficial

     

    OVERDRIVERS - Rock Out!

     

    01. You Cheated On Me / 02. Factory / 03. Forever Young

     

    Chers amis lecteurs, la mixologie, ça vous parle ? Pour ceux qui ne sauraient pas ce que signifie ce mot, la mixologie est l'art du mélange des boissons et de la création de cocktails, un art qui, rapporté à la musique et au Hard Rock en particulier, semble être totalement maitrisé par OVERDRIVERS qui, après deux albums, nous revient avec Rock Out!, un EP 3 titres qui vient encore un peu plus confirmer tout le bien que l'on pensait déjà de ce combo nordiste. Et si, plus haut, on vous a parlé de mixologie, c'est pour faire le parallèle avec le style du groupe, que l'on croirait tout droit sorti d'un shaker purement Rock'n'Roll qui, à part quasi égale, mélange une bonne dose de AIRBOURNE et d'AC/DC et une touche de MOTÖRHEAD pour un résultat des plus imparable qui ne manquera pas de vous faire headbanguer et taper du pied au rythme effréné de ce Rock'n'Roll diaboliquement jouissif... Certes pas originale pour un sou, la musique d'OVERDRIVERS n'en est pas moins d'une redoutable efficacité, aucun temps mort, aucune faiblesse, c'est direct et hyper entrainant et on prend un pied d'enfer à l'écoute de ce Rock Out! malheureusement bien trop court... Voilà donc un cocktail détonant qui risque bien de vous péter à la tronche... et je suis sûre qu'une fois que vous y aurait gouté, vous ne manquerez d'en redemander !

     

    Chronique : Nono666

    OVERDRIVERS - Rock Out!

     

     

     

     


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  • FIREFORCE - Rage Of War 

    ROAR! Rock Of Angels Records

    Style : Power Metal

    Origine : Belgique

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/fireforceband

     

    FIREFORCE - Rage Of War

     

    01. Rage Of War / 02. March Or Die / 03. Ram It / 04. Firepanzer / 05. Running / 06. Forever In Time / 07. 108-118 / 08. Army Of Ghosts / 09. Rats In A Maze (CD exclusive) / 10. A Price To Pay (CD exclusive) / 11. From Scout To Liberator / 12. Blood Judge (CD exclusive) / 13. Tale Of The Desert King (Vinyl exclusive)

     

    FIREFORCE est de retour ! Et cette chronique ne peut qu'être dithyrambique ! Il ne peut en être autrement tellement cet album va marquer les esprits par sa consistance de force et de puissance. Le groupe, originaire d'Anvers, revient avec un grand coup d'éclat ! Toujours conduit par son fondateur Erwin Suetens, FIREFORCE continue à se démarquer par la rage et son côté guerrier qui, depuis ses débuts, le caractérise au fil des albums ! Souvent associé aux Allemands de MYSTIC PROPHECY, ce qui en soit est une marque de respect, Erwin et son band ont décidé de marquer le coup avec ce Rage Of War ! Ne reniant pas sa collaboration sur l'ultra puissant Annihilate The Evil enregistré dans les studios de MYSTIC PROPHECY et sa cover réalisée par le designer du groupe teuton, FIREFORCE quitte le pourtant très renommé label allemand Limb Music et signe sur l'excellent label grec ROAR! Rock Of Angels Records (GRAVE DIGGER, BLIND REVOLUTION,...). Produit par RD Liapakis et Bob Bressinck, Rage Of War a été mixé et masterisé en Suède dans les studios de Henrik Udd. La superbe cover de l'album a été réalisée par l'artiste belge internationalement connu depuis de nombreuses années, Eric Philippe. La pochette en elle même résumant à merveille le contenu de ce nouvel album de FIREFORCE : une arme de destruction positive ! 

    Mais passons tous ces détails techniques et parlons musique ! Rage Of War est un hymne au Power Metal ! L'arrivée de Matt "Hawk" Asselbergs (NIGHTMARE, ex-SANGDRAGON,...), en lieu et place de l'excellent Filip Lemmens, est non seulement incroyable, et par sa voix et son talent en tant que lead guitar ! Les influences de Matt vont de Michael Schenker à John Norum, ses soli en sont la preuve : tranchants et incisifs ! Dès la plage titulaire "Rage Of War" et "March Or Die", tout est dit ! Et que dire de "Firepanzer", véritable hymne avec un refrain digne d'un Rob Halford !!!! FIREFORCE est désormais un ténor de la scène Power Metal européenne ! Suite à cette pandémie, nous attendons donc avec impatience de les retrouver sur scène aux côtés de BRAINSTORM, GRAVE DIGGER, RAGE, MYSTIC PROPHECY,... et ce aussi dans les grands festivals comme le Hellfest, le Wacken Open Air, et en Belgique au Alcatraz Metal Fest entre autres... Ce groupe dégage une force de frappe qu'ils ont toujours profondément eu ! Ils envoient de nouveaux bâtons de dynamite comme par exemple "Army Of Ghosts" qui cogne comme un marteau pilon avec son refrain mélodique et ses riffs percutants ! Oui, FIREFORCE est Belge, et Oui, il fait partie de la grande lignée des groupes de Power Metal ! Bravo à Erwin, Matt, Serge et Christophe ! Réussite totale et l'un des highlights de ce début 2021 !

     

    Chronique : Phil Pkms Neuville

    FIREFORCE - Rage Of War

     

     

     

     

     


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  • EKTOMORF - Reborn

    Napalm Records

    Style : Groove/Thrash Metal

    Origine : Hongrie

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/EKTOMORF.official

     

    EKTOMORF - Reborn

     

    01. Ebullition / 02. Reborn / 03. And The Dead Will Walk / 04. Fear Me / 05. Where The Hate Conceives / 06. The Worst Is Yet To Come / 07. Forsaken / 08. Smashing The Past

     

    Vingt cinq ans d'existence pour le combo Groove/Thrash originaire de Mezőkovácsháza autour du chanteur charismatique Zoltán "Zoli/Zotya" Farkas qui, au fil des albums, marque de son empreinte son style et son rang au niveau international! Après le déjà incontournable Fury en 2018, que dire si ce n'est que du positif de ce quinzième album des Hongrois d'EKTOMORF. Le titre de l'album résume tout : Reborn ! Et en premier lieu, le changement de label, dorénavant sur le mondialement connu label Napalm Records. Déjà explicite ! L'album déverse une flambée de titres destructeurs et sans fioritures. Zoltán Farkas adopte un nouveau concept étant donné que l'album résume un tant soit peu des côtés plus personnels aux dires du susnommé. Ce qui, somme toute, n'est qu'un détail ! Le groupe tient à garder ses racines propres. Fini les comparaisons ! EKTOMORF, souvent comparé avec SEPULTURA, SOULFLY ou GOJIRA, a depuis très longtemps obtenu une identité qui lui appartient, sans bien sûr renier ses pairs.

    Sans l'ombre d'un doute, ce nouvel album est percutant du début à la fin. D'entrée, "Ebullition" et "Reborn" donnent le ton. EKTOMORF n'est pas là pour faire dans la demi-mesure ! "Smashing The Past" est brutal et jouissif, et "And The Dead Will Walk" l'est tout autant, avec son côté très heavy et les riffs tranchants de Zoli et Szebasztián Simon. A noter que sur le morceau-titre, les arpèges courts mais bien placés donnent cette petite touche mélodique qui ne peut déplaire et qui en fait l'une des compositions phare de cette nouvelle réalisation. Ce titre s'impose désormais comme l'un des incontournables de leur future tournée. EKTOMORF pourrait faire partie d'un Big Four d'Europe de l'Est, avec à ses côtés les polonais de VADER et de BEHEMOTH, complété par les roumains de ALTAR. Pourquoi pas ! Après cette crise sanitaire qui cloue les groupes sur place, une tournée regroupant ces quatre géants Européens pourrait unir les fans sur le même terrain. Imaginez vous une jam session sur l'instrumental de l'album, l'excellent "Forsaken" !

    Ce Reborn est un nouveau chapitre dans la discographie des Hongrois qui ne laissera personne indifférent. Reborn est un régal du premier au dernier titre. Musiciens inflexibles et percutants qui font de ce nouvel album une réussite parfaite! Un incontournable de ce début 2021 ! L'artwork de la pochette en est une autre ! En conclusion , je vous le recommande vivement.

     

    Chronique : Phil Pkms Neuville

    EKTOMORF - Reborn

     

     

     

     

     


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  • LOUDBLAST - Manifesto

    Listenable Records

    Style : Death Metal

    Origine : France

    Sortie : 2020

    Site Web : www.facebook.com/Loudblast.official

     

    LOUDBLAST - Manifesto

     

    01. Todestrieb / 02. Relentless Horror / 03. Erasing Reality / 04. The Promethean Fire / 05. Preaching Spiritual Infirmity / 06. Invoking To Justify / 07. Festering Pyre / 08. Into The Greatest Of Unknowns / 09. Solace In Hell / 10. Infamy Be To You

     

    Six ans après le très sombre mais néanmoins réussi Burial Ground qui confirmait le retour en grande forme opéré avec Frozen Moments Between Life And Death sorti en 2011, LOUDBLAST, fort d'un line-up renforcé où sont venus se greffer Jérôme Point Canovas (ex-NO RETURN) à la guitare et Frédéric Leclercq (KREATOR, SINSAENUM, ex-DRAGONFORCE, ex-HEAVENLY) à la basse, nous revient avec son huitième album, Manifesto, et le moins que l'on puisse dire c'est que la bande à Bubu enfonce sérieusement le clou avec un nouvel opus terriblement dévastateur ! Doté d'un son puissant parfaitement adapté, concocté par l'incontournable HK Krauss du Vamacara Studio, qui donne une patate incroyable à ce Death destructeur, ce Manifesto se veut plus direct que ne l'était son prédécesseur, et ça envoie du lourd, du sacrément lourd même, à l'image de ce "Todestrieb" qui ouvre l'album et donne d'emblée le ton d'un disque sans concession, furieusement rageur et nerveux ("Relentless Horror", "Erasing Reality", "The Promethean Fire") qui nous prouve que LOUDBLAST n'a rien perdu de son savoir-faire ! Pas même l'absence d'Hervé Coquerel, blessé avant l'enregistrement et remplacé par Kevin Foley, ne viendra dénaturer le jeu de batterie, parfaitement respecté par l'ex-BENIGHTED. Méchamment burné, ce Manifesto est incontestablement un grand album de LOUDBLAST ! Et si la tendance générale est bien à la distribution de mandales, nos Lillois nous livrent un disque relativement varié où la brutalité ambiante côtoie la mélodie ("Solace In Hell") et la pesanteur ("Infamy Be To You"), comme une sorte de rencontre entre Sublime Dementia, Cross The Threshold et Burial Ground, nous offrant la parfaite synthèse de ce que le groupe a sorti de mieux en trente cinq ans de carrière !

     

    Chronique : Nono666 

    LOUDBLAST - Manifesto

     

     

     

     


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  • VADER - Solitude In Madness

    Nuclear Blast

    Style : Death Metal

    Origine : Pologne

    Sortie : 2020

    Site Web : www.facebook.com/vader

     

    VADER - Solitude In Madness

     

    01. Shock And Awe / 02. Into Oblivion / 03. Despair / 04. Incineration Of The Gods / 05. Sanctification Denied / 06. And Satan Wept / 07. Emptiness / 08. Final Declaration / 09. Dancing In The Slaughterhouse / 10. Stigma Of Divinity / 11. Bones

     

    C'est avec un immense plaisir que nous retrouvons VADER, représentant inévitable de la vague Death Metal, sur cet  album qui résume la signification de 2020. Solitude In Madness...solitude dans la folie. 

    VADER qui a toujours produit au bénéfice de ses fans acharnés ainsi que pour tous les autres, amateurs de Death Metal de grande envergure... Superbe continuation de ce groupe de Death polonais qui, bien que souvent comparé, n'a jamais été égalé en 37 ans d'existence.

    Depuis le premier titre "Shock And Awe" jusqu'à "Bones", qui clôture l'album, c'est une véritable perle qui nous résume l'année du chaos. Pas besoin d'épiloguer davantage à propos de VADER.

     

    Chronique : Nad Jans 

    VADER - Solitude In Madness

     

     

     

     

     


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  • IXION - L'Adieu Aux Étoiles

    Finisterian Dead End

    Genre : Atmospheric Doom Metal

    Origine : France

    Sortie : 2020

    Site Web : www.ixiondoom.com

     

    IXION - L'Adieu Aux Etoiles

     

    01. Stellar Crown / 02. Havoc / 03. The Great Achievement / 04. Progeny / 05. The Black Veil / 06. Pulsing Worlds / 07. Farewell

     

    La tête dans les étoiles, le regard rivé vers un horizon sans fin. Comme si les yeux essayaient d'atteindre le bout d'un espace infini où quelques points lumineux s'agitent et virevoltent au rythme d'une musique que les oreilles ne perçoivent pas. Un sonar résonne dans le lointain, la preuve d'une existence autre qu'humaine ou l'écho de notre propre pollution sonore qui prend appui sur la "couronne stellaire", amplifiant le signal pour mieux nous alerter ? La douceur du vent vient mettre en pause la rugosité d'un espace inhospitalier mais que nous essayons pourtant d'apprivoiser. En six minutes et quelques clignements de paupière, nous voici immergés dans un repos apaisant, les liens nous tirant vers la brutale routine se défont doucement et l'esprit peut enfin laisser les "ravages" du temps qui courent inexorablement, retomber sur un sol qui nous appelle encore de sa gravité naturelle. Les marteaux font vibrer ces cordes, ces liens, comme pour les briser plus vite encore alors qu'une voix de coton provient de cet endroit duquel notre regard n'a pas dévié malgré quelques cris nous rappelant cette oppression d'une vie remplie de vide.

    Où nous mène ce chemin, ce voyage ? Qu'est-ce que je cherche dans cet endroit si froid ? Prouver que la brutalité terrestre martelée comme le glas sonnant ma fin, renvoyant des ondes pleines de noirceur, peut être compatible avec la douceur d'un voyage initiatique et introspectif, est-ce là ma "grande réalisation" ? Ou bien est-ce de pouvoir emmener avec moi, ma "progéniture", la guider sur ce que je suppose être un futur meilleur ? Pourtant, cette "progéniture" que l'on croirait venir du passé, de par son apparence et son parlé, garde un lien fort avec une réalité pesante m'empêchant de perdre totalement pied et jetant un "voile noir" à travers lequel tout n'est que douceur et offre une nouvelle perception sur le fond de mes rétines. Comment pouvait-on prévoir qu'un voile aussi sombre puisse rendre la vision si belle, si douce ?

    J'entends la nuit qui s'éteint comme ces lumières dansantes alors que le monde palpite de nouveau, que les "mondes palpitent" et que je regagne une enveloppe oppressante rappelant son cœur à l'exercice au rythme de palpitations aussi irrégulières que salutaires. Car si le voyage émerveille les yeux, ce qui me lie ici bas éblouit l'esprit, c'est que la brutalité n'est qu'une question de perspective. Ceci dit, il me faudra dire "adieu", un ultime au revoir comme pour clôturer un chapitre qui pourrait être unique. Ici ce réveil referme un quatrième voyage, un chemin que l'on aime emprunter, on y retrouve une ambiance connue et commune avec les trois premiers, en cela, ceux qui sont déjà venus par ici seront en terrain conquis. Qui aurait pu imaginer que celui qui dessinait l'Inquisition, le Nihilisme, pouvait aussi bien illustrer ce prince Grec nommé IXION ? Alors si cet "adieu" est empli de tristesse, comme tous les ultimes au revoir, ils sont surtout porteur de tant de réussite qu'IXION traduit là par ces quelques mots : L'Adieu aux Étoiles.

     

    Chronique : Aymerick Painless (Simony)

    IXION - L'Adieu Aux Etoiles

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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