• BAARDVADER – Foolish Fires

    Style : Stoner/Doom/Fuzzrock

    Origine : Pays-Bas

    Sortie : 2022

    Site web  : www.Baardvader.com

     

    BAARDVADER – Foolish Fires

     

    01. Pray / 02. Understand / 03. Illuminate / 04. Blinded Out / 05. Prolong Eternity / 06. Echoes 

     

    Le trio néerlandais BAARDVADER, après un premier album éponyme en 2020 (avant covid, ce qui a limité leurs possibilités de performances scéniques), revient avec Foolish Fires. Ils décrivent eux-mêmes leurs influences  : les groupes des années 70 et 90, mélangé avec des éléments Stoner. On sent complètement l’influence 90’s dans cet album qui fleure bon le Grunge bien crade et énervé (même les solos sont saturés, cf "Understand", qui sent bon le SOUNDGARDEN). On enchaîne avec "Illuminate", en mid tempo, un bon contre chant à la basse et une voix incantatoire. Retour des guitares saturées, une rythmique bien lourde, bien Stoner, puis retour au Grunge (gros coup de cœur sur cette piste). Des riffs efficaces, une voix très «  rock  » (pas toujours hyper juste mais ça...), les ingrédients du Stoner bien dilué dans le reste de leurs influences (années 70 au rendez-vous dans le solo de "Blinded Out") ... Je ne vais pas énumérer toutes les pistes : tout ce que je vois en BAARDVADER c’est une belle découverte, un album bien léché, qui offre de belles surprises et un arrière-goût nostalgique pas désagréable, ma foi. J’attends la suite avec impatience, et pourquoi pas de pouvoir voir ce que cela donne en live ? Le final, "Echoes", est à mon sens une synthèse de l’ADN de BAARDVADER et vaut largement un coup d’oreille. Amateurs de Stoner/Sludge et Grunge, vous m’en direz des nouvelles !

     

    Chronique : Nastassja

     

    BAARDVADER – Foolish Fires

     

     

     

     

     


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  • GRIM SALVO - MILDRED

    ³³marrow

    Style : Inclassable / Hip Hop / Rap 

    Sortie : 2022

    Site Web : www.facebook.com/grimsalvo

     

    GRIM SALVO - MILDRED

     

    01. HEART OF DARKNESS (ft. Sect Unit) / 02. ÷CLOSE÷TIES÷ {Prod. ³³marrow}}} / 03. Walt Disney Wormdog / 04. Contact Your Local Liquidator (ft. Bruxism) / 05. 1•300•LIQUIDATE (ft. Bruxism) / 06. OREGON BOYZ / 07. Feasting.On.The.Guts.Of.Angels. (ft. KAMAARA) / 08. March Of The Earwigs / 09. Opera Of The Urchin / 10. BLACK RAINBOW (ft. Witchouse 40k) 

     

    Vous n’aimez pas TOOL ? Vous n’aimez pas KORN ? Vous n’aimez pas le Rap/Hip Hop ? Mais un mélange de tout ça, ça ne vous intrigue pas un peu quand même ? Moi si !

    Après un premier effort en 2020, Dolores (à écouter aussi, ça ne dure que 16mn et ça donne une idée d’où on met les pieds), ces ovnis (c’est un duo) reviennent avec MILDRED, et dès le premier morceau c’est le point d’interrogation. Mais qu’est-ce que j’écoute ? "Heart Of Darkness", morceau de 5mn et quelques, nous interroge vraiment sur le projet GRIM SALVO. Ils font quoi au juste ? Eh bien ils mélangent, se servent là où ils veulent dans leurs influences, et arrivent à nous emmener avec eux. Le reste de l’album est dans la même lignée d’assemblages étonnants et de surprises. On pourra aussi aimer GRIM SALVO si on aime CYPRESS HILL par exemple. On sent du KORN, du TOOL, du $uicideboy$ et du rap arrosé à l’horrorcore, on bascule du chant clair au cri, des instrus résolument rap aux riffs syncopés et envoûtants ("Walt Disney Wormdog"). L’album se clôt sur un "BLACK RAINBOW" protéiforme à l’ambiance inquiétante à souhait, entre les passages rappés et le chant clair qui (je me répète) rappelle TOOL et le timbre de Maynard James Keenan.

    Si vous avez 30 minutes devant vous, je vous conseille d’aller jeter une oreille à ce groupe méchamment sous-coté, et soit vous adorerez, soit vous détesterez mais vous aurez au moins découvert GRIM SALVO.

     

    Chronique : Nastassja

     

    GRIM SALVO - MILDRED

     

     

     

     
     

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  • SLIPKNOT - The End, So Far

    Roadrunner Records

    Style : Nu Metal

    Origine : Etats-Unis

    Sortie : 2022

    Site Web : www.slipknot1.com

     

    SLIPKNOT - The End, So Far

     

    01. Adderall / 02. The Dying Song (Time To Sing) / 03. The Chapeltown Rag / 04. Yen / 05. Hive Mind / 06. Warranty / 07. Medicine For The Dead / 08. Acidic / 09. Heirloom / 10. H377 / 11. De Sade / 12. Finale

     

    Si on sait tous que SLIPKNOT a changé (on ne va pas continuer de se lamenter là-dessus, quoique moi si, mais j’ai beaucoup de temps libre), et aussi Corey a bien déclaré qu’il était nécessaire pour qu’il préserve sa voix, de ne plus trop forcer, d’où même les hiatus et autres pauses dans sa carrière. SLIPKNOT a changé, tout en ne se renouvelant pas, c’est bien ça le hic en réalité. Mais arrêtons de parler «  mal  » de SLIPKNOT, chroniquons leur dernier opus.

    Le tout premier morceau m’a dérangée fortement : Corey chante bien, mais lancer un SLIPKNOT et tomber sur "Adderrall" c’est autre chose... (et l’outro... "Finale" ne m’a pas emballée) après la ballade la machine se met en route et on retrouve les rythmiques catchy et l’agressivité sur "The Dying Song (Time To Sing)". On aura aussi du mid tempo plutôt bien léché avec "Yen", et la voix de Corey qui oscille entre chant et cri.

    Dans l’ensemble cet album n’est pas mauvais mais il ne nous apprend rien de plus sur SLIPKNOT et ne sera pas à marquer d’une pierre blanche dans leur discographie. Coup de cœur cependant sur les titres "Hive Mind" et "H377" qui valent quelques dandinements de tête !

     

    Chronique : Nastassja

     

    SLIPKNOT - The End, So Far

     

     

     

     

     


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  • ANTECHAOS - Apocalypse

    M&O Music

    Style : Hard Rock

    Origine : France

    Sortie : 2022

    Site Web : www.facebook.com/Antechaos

     

    ANTECHAOS - Apocalypse

     

    01. Alpha / 02. Exode / 03. Gangster / 04. Enfance 2.0 / 05. Veuve Noire / 06. Le Bord du Monde / 07. Lucifer / 08. Secret Médical / 09. L'Effet Papillon / 10. Obsolète / 11. Apocalypse / 12. Le Bord du Monde (Radio Edit)

     

    Jeune formation française originaire de la région Est, ANTECHAOS a vu le jour en 2020 avec à son bord d'anciens membres de SEYMINHOL et de KRIZEES, avec pour but avoué de porter haut et fort les couleurs d'un Hard Rock tricolore chanté en français... un univers que l'on peut découvrir sur Apocalypse, un album parfaitement maitrisé et faisant preuve d'une maturité impressionnante pour un premier effort. Puissant tout autant que mélodique, ANTECHAOS nous livre 11 titres variés qui réussissent à apporter une certaine fraicheur à l'ensemble ("L'effet Papillon", "Obsolète"), démontrant une efficacité de tous les instants ("Alpha", "Le Bord du Monde", "Lucifer", "Obsolète", "Apocalypse"). Et cette qualité est continue tout au long de l'album, chaque morceau fait mouche et fonctionne à merveille, toujours dotés de refrains accrocheurs dont le plus bel exemple est certainement le magnifique "Le Bord Du Monde", hyper catchy et terriblement addictif... En bref, que dire de plus si ce n'est qu'ANTECHAOS réussit haut la main son entrée sur la scène Metal française, nous offrant, avec Apocalypse, un album des plus prometteur qui se révèle être une bien belle carte de visite pour le groupe.

     

    Chronique : Nono666

     

    ANTECHAOS - Apocalypse

     

     

     

     

     

     

     


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  • LUX INCERTA - Dark Odyssey

    Klonosphere

    Style : Gothic Doom Metal

    Origine : France

    Sortie : 2022

    Site Web : www.facebook.com/Luxincertaband

     

    LUX INCERTA - Dark Odyssey

     

    01. Far Beyond The Black Skies / 02. Dying Sun / 03. Decay And Agony / 04. Farewell / 05. Shervine / 06. Fallen / 07. The Ritual

     

    Revenu d'une longue période de silence qui aura tout de même durée dix ans, emmenant le groupe sur un chemin parsemé d'embuches dont la pire épreuve fut surement le décès du guitariste Michel Hejazy en 2021, LUX INCERTA nous livre enfin son tant attendu deuxième album, Dark Odyssey. Et dès l'ouverture avec cette pièce imposante qu'est "Far Beyond The Black Skies", on retrouve un Doom Metal à tendance Gothique qui pourra évoquer un groupe comme DRACONIAN. L'influence anglaise est également très présente tout au long de ce nouvel opus, rappelant MY DYING BRIDE ("Dying Sun") ou PARADISE LOST ("Fallen"), nous plongeant dans un univers à l'atmosphère sombre et oppressante en parfaite adéquation avec ce Doom/Death mélancolique et envoutant proposé par nos Parisiens. Le groupe n'a absolument rien perdu de son savoir-faire et nous offre avec ce Dark Odyssey un album de grande qualité qui entrainera l'auditeur dans un voyage empreint d'une noirceur de toute beauté. Du grand Art de la part de LUX INCERTA qui nous livre ici un bien bel album, quelque part entre douleur et majesté ! Tout simplement magnifique !

     

    Chronique : Nono666

     

    LUX INCERTA - Dark Odyssey

     

     

     

     

     


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  • VICTORY - Gods Of Tomorrow

    AFM Records

    Style : Hard'n'Heavy

    Origine : Allemagne

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/victorybandofficial

     

    VICTORY - Gods Of Tomorrow

     

     

    01. Love & Hate / 02. Gods Of Tomorrow / 03. Cut To The Bone / 04. Dying In Your Arms / 05. Hold On To Me / 06. Into The Light / 07. Mad / 08. Unconditional Love / 09. My Own Desire / 10. On Fire / 11. Rising Force / 12. In Rock We Trust / 13. Leave You Alone

     

    Dix ans après son dernier effort studio, Don't Talk Science, paru en 2011, VICTORY fait son grand retour avec Gods Of Tomorrow, un dixième album qui semble vouloir renouer avec la qualité des premiers opus comme Don't Get Mad...Get Even ou Culture Killed The Native. Et même si le line-up a bien évolué au fil des années et des albums, avec pour seul dénominateur commun à l'ensemble de la discographie des allemands l'indéboulonnable Herman Frank (ex-ACCEPT), la formation actuelle, constituée de Mike Pesin à la guitare, Malte Burkert à la basse, Mike Stein à la batterie, et du chanteur Gianni Pontillo (ex-PURE INC.), n'en délivre pas moins du pur VICTORY, quelque part entre un Hard Rock direct et un Heavy Metal de très bonne facture, et des titres comme "Cut To The Bone" ou "Dying In Yours Arms", particulièrement efficaces, procurent d'emblée un réel plaisir, et l'ensemble du disque est à l'avenant, se révélant des plus inspiré, et l'on se régale de ces "Love & Hate", "Gods Of Tomorrow", "Into The Light" et autres "Rising Force", véritables brulots Hard Rock qui font mouche à tous les coups ! Belle réussite donc que ce nouvel album de nos vétérans teutons qui, trente sept ans après leur formation, sont plus que jamais dans une forme éblouissante.

     

    Chronique : Nono666

     

    VICTORY - Gods Of Tomorrow

     

     

     

     

     


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  • EXODUS - Persona Non Grata

    Nuclear Blast

    Style : Thrash Metal

    Origine : Etats-Unis

    Sortie : 2021

    Site Web : www.exodusattack.com

     

    EXODUS - Persona Non Grata

     

    01. Persona Non Grata / 02. R.E.M.F. / 03. Slipping Into Madness / 04. Elitist / 05. Prescribing Horror / 06. The Beatings Will Continue (Until Morale Improves) / 07. The Years Of Death And Dying / 08. Clickbait / 09. Cosa Del Pantano / 10. Lunatic-Liar-Lord / 11. The Fires Of Division / 12. Antiseed

     

    «  C'est du brutal ! » Cette fameuse tirade des Tontons Flingueurs pourrait résumer à elle seule ce nouvel album d'EXODUS Persona Non Grata.

     

    7 ans depuis Blood In, Blood Out, le temps nous a semblé long. Pas forcément pour Gary Holt, embauché chez SLAYER dès 2011 en remplacement du regretté Jeff Hanneman et finir ainsi l'histoire d'un des plus grands groupes de Thrash. Ce chapitre étant terminé, Mister Holt s'est donc remis au boulot (et aussi au goulot parallèlement) pour nous préparer ce qui allait devenir l'un des meilleurs opus du groupe. Bien évidemment, si tout devait se passer simplement, cela aurait été trop facile. Le disque étant prêt, voilà que tombe une bien mauvaise nouvelle... Tom Hunting, le batteur, est atteint d'un cancer de l'estomac début 2021. Le groupe, soutenant son frappeur en chef, décide  de repousser la sortie de l'album. La bonne nouvelle, c'est que, à l'heure où je rédige cette bafouille, Tom Hunting va beaucoup mieux, a recommencé les répétitions pour les futurs concerts et semble prêt à défendre ce disque sur scène de toutes ses forces, et croyez-moi, il va en falloir !

     

    Nous voici donc en face de la bestiole 2021 … Ce Persona Non Grata tant attendu est enfin là et nul doute qu'il fera date dans l'histoire d'EXODUS, mais peut-être aussi dans l'histoire tout court. Ce disque est surement le plus brutal enregistré par Holt et compagnie. Un festival de riffs foudroyants, vrillant la tête comme jamais, des titres « Dans ta face » comme il y avait bien longtemps que les américains n'en avaient plus produits d'aussi rageurs. Le tryptique du début,  "Persona Non Grata", "R E M F" et "Slipping Into Madness", prend l'auditeur à la gorge d'entrée, lui coupe sa respiration et l'assomme complétement. Le truc, c'est qu'il y a des titres qui suivent et faut s'accrocher au siège, tant la bourrasque est dense ! Si la paire de gratteux, Gary Holt et Lee Altus, abattent un boulot monstre, que dire du rescapé Tom Hunting ? Ce gars frappe avec force, précision, et est un des grands artisans de ce mur de briques sonores. Quant à Steve "Zetro" Souza, le criard chanteur, il semble comme possédé et la rage qu'il martèle prend aux tripes. Le «  Motherfucker »  hurlé à la fin de  "R E M F"  est carrément jouissif !

     

    Sincèrement, 2021 fut une assez bonne année pour les metalleux. Bon nombre de très bons disques à se mettre entre les oreilles, Thrash et Heavy Metal se portant extrêmement bien ! EXODUS a, je le pense, redéfinit ce que doit être un disque de Metal. Puissance, rage, mélodies, énergie sont les ingrédients à mélanger pour sortir un bon disque et EXODUS a réussi cette recette haut la main, avec tout le talent qu'on lui connaissait déjà mais en y rajoutant ce je-ne-sais-quoi qui font les grands disques et assurément les grands groupes. Ruez-vous sur cette tuerie !

     

    Chronique : Bertrand S.

    EXODUS - Persona Non Grata

     

     

     

     

     


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  • DARKWOODS MY BETROTHED - Angel Of Carnage Unleashed

    Napalm Records

    Style : Black Metal

    Origine : Finlande

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/DarkwoodsMyBetrothed

     

    DARKWOODS MY BETROTHED - Angel Of Carnage Unleashed

     

    01. Name The Dead / 02. In Evil, Sickness And In Grief / 03. Murktide And Midnight Sun / 04. You Bitter Source Of Sorrow / 05. Where We Dwell / 06. In Thrall To Ironskull’s Heart / 07. Massacre / 08. Black Fog And Poison Wind / 09. Outro

     

    Après un hiatus d'une bonne vingtaine d'années, 23 ans pour être exact, DARKWOODS MY BETROTHED, groupe au sein duquel évolue notamment un certain Tuomas Holopainen (NIGHTWISH, AURI) aux claviers, fait son grand retour avec Angel Of Carnage Unleashed. Auteur de trois albums entre 1994 et 1998, le combo semblait avoir totalement disparu des écrans radar, puis sans crier gare, le voici qu'il renait de ses cendres - qui plus est sous son line-up d'origine - pour nous livrer un quatrième longue durée. Alors qu'ont donc à nous proposer les Finlandais en 2021 ? Pas de gros changement au programme, juste un Black Metal épique et cru dans la lignée des précédentes réalisations du groupe, souvent assez proche des débuts de CRADLE OF FILTH et DIMMU BORGIR, le tout soutenu par une forte présence des claviers qui apportent une dimension dark et atmosphérique à l'ensemble. Les diverses compositions se révèlent relativement solides ("In Evil, Sickness And In Grief", "You Bitter Source Of Sorrow") et n'auront aucun mal à convaincre les amateurs d'un Black Metal épique contrasté ("In Thrall To Ironskull's Heart") qui sait se faire tantôt sombre et symphonique ("Where We Dwell") ou beaucoup plus vindicatif et haineux ("Massacre")... Si vous êtes amateur du genre, aucun risque d'ennui à l'écoute de ce Angel Of Carnage Unleashed qui permet à DARKWOODS MY BETROTHED de signer un retour plus que convaincant, remettant de fort belle façon ce combo finlandais, jusqu'à lors bien trop confidentiel, sur les rails du Black Metal actuel.

     

    Chronique : Nono666

    DARKWOODS MY BETROTHED - Angel Of Carnage Unleashed

     

     

     

     

     

     

     


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  • THE THREE TREMORS - Guardians Of The Void

    Steel Castel Records

    Style : Heavy Metal

    Origine : Etats-Unis

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/thethreetremors

     

    THE THREE TREMORS - Guardians Of The Void

     

    01. Bone Breaker / 02. Guardians Of The Void / 03. Kryptonian Steel / 04. Crucifier / 05. I Can't Be Stopped / 06. Frailty / 07. Operation: Neptune Spear / 08. Chained To The Oar / 09. Catastrophe / 10. Wickedness / 11. Fall Of Rome / 12. War Of Nations

     

    On prend les mêmes et on recommence … Voilà que déboule Guardians Of The Void, le nouvel opus des trois ténors du Metal (auto-proclamés).

    Rappelons le concept ... ; nous avons ici trois hurleurs (Harry Conklin, qui officie chez JAG PANZER, Sean Peck, qui se balade entre DEATH DEALER, DENNER/SHERMAN et surtout CAGE, et enfin Tim "Ripper" Owens, chanteur free-lance, qui va pointer sa voix aigue là où on le demande, un routier du Metal qui devrait rédiger un « Guide du Routard » tellement il se promène un peu partout…), qui rivalisent sur des cavalcades de riffs à qui sera celui qui attirera le plus de chiens errants du quartier.

    Autant, le premier album avait pu me charmer par sa nouveauté, sa fraîcheur et son envie d'en découdre, autant cette livraison ici présente fait retomber la pression d'une façon dramatique ! Très difficile de ressortir les trois chanteurs, qui officient sur les mêmes registres, et force est de constater que, sur la longueur d'un disque, le tout est au final assez fatiguant. Musicalement, si bien sûr tout cela se tient, nous sommes sur du convenu, du réchauffé, et comble, il n'en ressort que peu de puissance (Ce n'est pourtant pas Kevin Shirley qui produit !). Le problème qui se pose à l'écoute de ces nouveaux titres, c'est la difficulté d'en ressortir ne serait-ce qu'un, qui pourrait surnager au milieu d'un océan d'ennui et, encore une fois, totalement convenu, sans âme, et d'un vide abyssal.

    La question se pose déjà sur la suite de ce projet … est-ce une bonne idée d'insister quand, au bout d'un seul album, il semble que tout a été dit, qu'on a fait gentiment le tour de la table ? Et on ne parle même pas de la pochette, convenue elle aussi, maintes fois répétée et sur laquelle tu te poses des questions … est-ce que tout cela est sérieux ? Finalement, on attendra le retour des trois maîtres des ultra-sons dans leurs groupes respectifs (sauf, Ripper Owens, on ne sait jamais où il peut atterrir) en essayant d'oublier rapidement leur méfait commun.

     

    Chronique : Bertrand S.

     

     

     

     

     


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  • HEADCHARGER - Rise From The Ashes

    At(h)ome

    Style : Rock

    Origine : France

    Sortie : 2021

    Site Web : www.facebook.com/headchargerband

    HEADCHARGER - Rise From The Ashes

     

    01. Magical Ride / 02. My Chains / 03. Another Day Alive / 04. Death Sound / 05. Love/Hate / 06. Piece Of Mind / 07. So Strange / 08. The Things To Shape / 09. The Last Dance / 10. Rise From The Ashes

     

    Depuis sa formation en 2004, HEADCHARGER est l'exemple même du groupe qui refuse de stagner, passant de débuts Hardcore/Metalcore à un Stoner lourd et bien groovy jusqu'à ce Rise From The Ashes à l'âme plus foncièrement Rock'n'Roll. Un septième album qui voit l'arrivée de deux nouveaux membres au sein du combo normand, à savoir David Vallée (NOÏD) à la guitare, et Antoine Cadot à la batterie, qui apportent une certaine fraicheur à l'ensemble, le tout toujours avec ce souci de la qualité et de l'efficacité. Les Caennais nous livrent un Rise From The Ashes direct et pêchu qui, sans rien révolutionner, affine et peaufine son style, évoquant tour à tour FOO FIGHTERS ("Magical Ride) ou ALICE IN CHAINS ("Death Sound", "Love/Hate") où se côtoient une énergie de tous les instants et des refrains bien accrocheurs ("Magical Ride").

    Plus intimiste que ses prédécesseurs, Rise From The Ashes est un retour gagnant pour HEADCHARGER qui, après une grosse période de doute après la sortie d'Hexagram (2017) a su trouver les ressources nécessaires pour se relever et revenir plus fort que jamais.

     

    Chronique : Nono666

    HEADCHARGER - Rise From The Ashes

     

     

     

     

     


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