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-(16)- - Into Dust
-(16)- - Into Dust
Relapse Records
Style : Sludge Metal
Origine : États-Unis
Sortie : 2022
Site web : www.facebook.com/16theband
01. Misfortune Teller / 02. Dead Eyes / 03. Ash In The Hourglass / 04. The Deep / 05. Scrape The Rocks / 06. Null And Eternal Void / 07. The Floor Wins / 08. Lane Splitter / 09. Never Paid Back / 10. Dirt In Your Mouth / 11. Dressed Up To Get Messed Up / 12. Born On A Barstool
Nos vétérans du Sludge reviennent, deux ans après Dream Squasher, avec cet album de 12 pistes dont Bobby Ferry, au chant, explique qu’il y a « un arc narratif dans les paroles qui commence avec un avis d’expulsion parmi les ruines laissées par l’ouragan Irma en Floride, puis métaphoriquement une noyade dans la crise de la quarantaine, pour finir par un témoignage de la souffrance moderne, la faim et la pauvreté à la frontière mexico-californienne ». Joyeux non ? Avec un prérequis pareil, on va voir ce qu’on va voir. Tout d’abord, je préférais la voix de Cris Jerue, cela n’engage que moi et je dois bien dire que les passages criés sont bien maîtrisés par Bobby Ferry. J’ai cependant l’impression que cet album contient plus de passages en chant clair, il est aussi plus mélodique que les précédents.
Into Dust s’ouvre sur "Misfortune Teller" qui annonce bien la couleur du reste de l’album. Très Heavy, ce morceau ne m’a pas vraiment fait penser à du Sludge bien gras comme on pourrait s’y attendre de la part de -(16)- (sachant que ma référence en la matière est ADMIRAL ANGRY... Très très différent). Into Dust s’annonce donc très sombre, gros coup de cœur sur la deuxième piste avec ses riffs lourds contrebalancés par des passages en chant clair et des soli très bien dosés. Encore une fois, plus Heavy que Sludge à mon sens mais on va arrêter là avec l’étiquette du genre... Si Into Dust fait le job, on ne peut pas dire qu’il brille par son originalité, et on a parfois l’impression de tourner en rond. On est loin des premiers albums de -(16)-, plus lourds et glaçants, peut-être à cause de la répétition des passages en chant clair. Notons l’incursion atmosphérique avec le morceau de transition, "The Deep", qui donne une respiration bienvenue à cet album. Le dernier morceau "Born On A Barstool" débute et s’achève sur des passages au saxophone, ce qui nous rappelle que le berceau du Sludge est la Nouvelle-Orléans, bien vu -(16)- !
Chronique : Nastassja
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