• SAXON - Hell, Fire And Damnation

    Silver Lining Music

    Style : Heavy Metal

    Origine : Royaume-Uni

    Sortie : 2024

    Site Web : www.saxon747.com

     

    SAXON - Hell, Fire And Damnation

     

    01. The Prophecy / 02. Hell, Fire And Damnation / 03. Madame Guillotine / 04. Fire And Steel / 05. There's Something In Roswell / 06. Kubla Khan And The Merchant Of Venice / 07. Pirates Of The Airwaves / 08. 1066 / 09. Witches Of Salem / 10. Super Charger

     

    Succédant à Carpe Diem paru en 2022, Hell, Fire And Damnation voit SAXON nous revenir amputé de son guitariste originel Paul Quinn, désormais remplacé par Brian Tatler (DIAMOND HEAD), laissant Biff Biford comme seul membre fondateur encore aux commandes du navire. Mais les fans peuvent se rassurer, ce vingt quatrième opus studio ne dévie guère de la trajectoire habituelle adoptée par nos vétérans anglais depuis toutes ces années, se permettant même de nous ramener à la grande époque des Strong Arm Of The Law ou Denim And Leather le temps de quelques titres enflammés comme l'accrocheur "Madame Guillotine", "There's Something In Roswell" ou "Pirates Of The Airwaves" aux allures de futurs classiques. Le groupe envoie du lourd et se montre particulèrement  inspiré ("Hell, Fire And Damnation", les speed "Fire And Steel" et "Super Charger", l'épique "1066") nous délivrant un album du feu de Dieu, énergique et efficace, sans doute le meilleur depuis bien des années, qui devrait faire date dans la carrière du combo british. Un album qui rend parfaitement hommage à l'histoire du groupe, qui, du haut de ses presque cinquante ans, a encore visiblement bien des choses à dire et se montre toujours aussi convaincant ! Du grand SAXON, tout simplement ! Indispensable !

     

    Chronique : Nono666

    SAXON - Hell, Fire And Damnation

     

     

     

     

     


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  • MORTUARY - Sublime The Decline

    Adipocère Records

    Style : Death Metal

    Origine : France

    Sortie : 2023

    Site Web : www.facebook.com/mortuarynancy

     

    MORTUARY - Sublime The Decline

     

    01. Somewhere To Nowhere / 02. Love With Clenched Fists / 03. Sublime The Decline / 04. Some Meat To Eat / 05. Spit The Light On This World - Postponed Miracles / 06. Oxygene / 07. Specimen Zero / 08. Reverse The Playmode / 09. Screens And Mirrors / 10. A Morning In Mourning

     

    MORTUARY, voila un nom qui resonne dans l'underground depuis maintenant plus de trois décennies, mais ne croyait pas que le groupe se soit assagit après toutes ces années, bien au contraire, j'en veux pour preuve ce Sublime The Decline récemment sorti chez Adipocère Records où le combo nancéien nous assène coup de massue sur coup de massue, ça tabasse en règle, on s'en prend plein la face avec ce Death vindicatif, véritable marque de fabrique de MORTUARY : rapidité, agressivité et technicité, tout est là pour nous ravager les esgourdes bien comme il faut. Ouvrant les hostilités, "Somewhere To Nowhere" en est d'ailleurs un bel exemple, donnant le ton d'un album doté d'une puissance incomparable, ce Sublime The Decline se montre particulièrement dévastateur ("Love With Clenched Fists") et ce sont dix titres d'une brutalité parfaitement maitrisée qui nous sont proposé ici..., ça envoie du steak, c'est saignant, tranchant et décapant... et même si l'ensemble peut paraître un poil classique, ça n'en demeure pas moins d'une efficacité à toute épreuve. Un album redoutable à conseiller aux amateurs de Death Metal sans compromis, et bien sûr aux Mortumaniacs qui se régaleront de cette brutalité ambiante ! Visiblement, nos vétérans ne sont pas encore prêts à prendre leur retraite, et au vu de la qualité indéniable de ce septième opus, on se dit que c'est vraiment une bonne chose !

     

    MORTUARY - Sublime The Decline

     

     

    Chronique : Nono666

     

     

     


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  • NERVOSA - Jailbreak

    Napalm Records

    Style : Thrash Metal

    Origine : Brésil

    Sortie : 2023

    Site Web : www.facebook.com/nervosa

     

    NERVOSA - Jailbreak

     

    01. Endless Ambition / 02. Suffocare / 03. Ungrateful / 04. Seed Of Death / 05. Jailbreak / 06. Sacrifice / 07. Behind The Wall / 08. Kill Or Die / 09. When The Truth Is A Lie (feat. Gary Holt) / 10. Superstition Failed (feat. Lena Scissorhands) / 11. Gates To The Fall / 12. Elements Of Sin / 13. Nail The Coffin

     

    Voila, je viens de découvrir le nouvel album de mes copines énervées de NERVOSA, et j'ai pris une sacrée bourrasque dans la gueule ! J'attendais impatiemment ce nouveau disque, alléché par les divers extraits déjà disponibles, et mon casque audio vient d'imploser ! Sacré nom de Dieu, quelle baffe !!!!! Une succession de riffs brutaux et plus méchants les uns que les autres, la nouvelle formation du groupe de Prika Amaral fait très mal ! L'apport de la nouvelle guitariste Helena Kotina se fait entendre et le résultat est tout bonnement fou et excellent. Plus varié et ouvert que le précédent album, Perpetual Chaos, cette bombe ne laisse que peu de répit à l'auditeur. Les plans mélodiques s'insèrent au milieu d'un déferlement de riffs tranchants au possible, le tout emporté par une rythmique venue des enfers et par la voix furieuse de cette chère Prika qui a eu l'excellente idée de prendre le micro à la suite de Diva Satanica. Je me retrouve sonné après l'écoute de cet album monstrueux et je n'ai qu'une hâte, le réécouter rapidement. Merci NERVOSA !!

     

    Chronique : Bertrand S.

     

    NERVOSA - Jailbreak

     

     

     

     

     

     


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    PRIMAL FEAR - Code Red

    Atomic Fire Records

    Style : Heavy/Power Metal

    Origine : Allemagne

    Sortie : 2023

    Site Web : www.facebook.com/primalfearofficial

     

    PRIMAL FEAR - Code Red

     

    01. Another Hero / 02. Bring That Noise / 03. Deep In The Night / 04. Cancel Culture / 05. Play A Song / 06. The World Is On Fire / 07. Their Gods Have Failed / 08. Steelmelter / 09. Raged By Pain / 10. Forever / 11. Fearless

     

    Alors que l'on sentait depuis quelques albums le groupe s'essouffler et tourner quelque peu en rond, voila que déboule ce Code Red, quatorzième album des Allemands de PRIMAL FEAR, un opus sans concession, et surtout bien plus varié que ses prédécesseurs, qui nous fait tendre l'oreille avec un intérêt retrouvé. Le groupe semble ragaillardit, l'inspiration est au rendez-vous et l'ensemble se veut accrocheur et terriblement percutant ("Cancel Culture", "Steelmelter") avec des mélodies d'une efficacité à toute épreuve. A aucun moment l'on ne s'ennuie, ça tranche dans le vif ("Another Hero") et c'est du garanti 100% massif ("Cancel Culture", "Their Gods Have Failed"), la bande à Mat Sinner et Ralf Scheepers s'en donne à coeur joie pour nous faire headbanguer au rythme de ces brulots imparables. Tel le phoenix, PRIMAL FEAR renait de ses cendres et nous livre ni plus ni moins qu'un de ses meilleurs albums à ce jour, et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre ! Un disque à ranger aux côtés des Primal Fear et autres Jaws Of Death !

     

    Chronique : Nono666

     

    PRIMAL FEAR - Code Red

     

     

     

     

     


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  • SERMON - Till Birth Do Us Part

    Bitume Productions

    Style : Doom/Death Metal

    Origine : Turquie

    Sortie : 2023

    Site Web : www.facebook.com/sermonTR

     

    SERMON - Till Birth Do Us Part

     

    01.  Posthumous / 02. Sliver/Splinter / 03. Flawless Entropy / 04. Requitement / 05. Cerulean / 06. Destined To Decline / 07. Gnostic Dissensus / 08. The Jupiterian Effect

     

    Aujourd'hui partons en voyage direction la Turquie et la ville d'Izmir pour y découvrir SERMON et son premier album Till Birth Do Us Part sorti en Février 2023 via le label français Bitume  Productions. Même si formé depuis 1997, la musique du combo n'était encore jamais arrivée jusqu'aux oreilles de votre serviteur, il faut dire que jusque là, seules deux démos ont vu le jour en 1997 (Cosmic Prisoner) et 1999 (Sea Of Meanings) avant que le groupe ne finisse par se séparer en 2004... Il faudra donc attendre 2021 pour que Cem Barut, seul membre d'origine de SERMON, relance la machine accompagné de Durmuş Kalın et intègre Harun Altun, le chanteur de FORGOTTEN, autre groupe de Doom/Death turc. La suite logique de ce retour étant bien évidemment la sortie de ce premier opus, et à l'écoute de ce Till Birth Do Us Part, on se dit que Cem Barut a bien fait de persévérer et de faire renaitre l'entité SERMON tant le groupe semble avoir encore bien des choses à dire... On pense tour à tour à des groupes comme TYPE O NEGATIVE ("Posthumous", "Gnostic Dissensus"), MOONSPELL ("Sliver/Splinter", "Cerulean"), PARADISE LOST ou MY DYING BRIDE ("Flawless Entropy"), des influences assez présentes tout au long de l'album mais néanmoins bien intégrées et laissant une certaine place à un peu de personnalité. Les ambiances sont lourdes et les mélodies sombres réjouissent nos oreilles à travers un Doom/Death intense et profond, l'ensemble restant toujours relativement mélodique et d'une inspiration sans faille. Un sans faute de la part des Turcs qui, avec ce Till Birth Do Us Part, nous entrainent dans un voyage de toute beauté, nous livrant un album d'excellente facture, qui, une fois de plus, prouve que la persévérance a du bon ! Alors si vous êtes amateur de ce genre de sonorités Doom gothique à la noirceur affirmée, procurez vous cet album au plus vite, certes il ne révolutionnera pas le genre, mais il vous fera passer un excellent moment !

     

    Chronique : Nono666

     

    SERMON - Till Birth Do Us Part

     

     

     

     


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  • GAUPA – Myriad

    Nuclear Blast

    Style : Alternative Rock/Stoner

    Origine : Suède

    Sortie : 2022

    Site Web : www.facebook.com/gaupaband

     

    GAUPA - Myriad

     

    01. Exosekeleton / 02. Diametrical Enchantress / 03. Moloken / 04. RA / 05. Elden / 06. My Sister Is A Very Angry Man / 07. Sömnen / 08. Mammon

     

    Découverte intéressante que ce groupe et cet album ! Ils n’en sont pourtant pas à leur coup d’essai, ils ont déjà un EP éponyme (2018) et un album (Feberdröm en 2020) à leur actif au moment où mes oreilles découvrent ce groupe protéiforme et agréablement surprenant. À la croisée de nombreux univers mélodiques, Myriad est une pépite de Rock aux accents Stoner, parfois Grunge, parfois Prog. Premières notes de l’album avec "Exoskeleton", et on sent déjà que l’on va passer un bon moment. Mélodies catchy et chant qui n’est pas sans rappeler le timbre si particulier de Bjork, mais à la sauce rock, ça promet ! Effectivement, cela ne fera que se confirmer tout au long des 8 titres de Myriad. "Diametrical enchantress" emprunte au Stoner et au Grunge, pour trois minutes, avant d’enchaîner sur le mélancolique et puissant "Moloken", power ballade efficace et prenante. Sur "Elden" on sera vraiment troublés par la ressemblance entre la voix de la chanteuse, Emma Näslund, avec celle de Björk,. Ce morceau est mon coup de cœur : un mid tempo lancinant et des solos mélodiques à souhait, une voix puissante et une rythmique syncopée qui s’achève dans un larsen. Une petite claque tout de même ! Que l’on soit amateur de Stoner, de Rock alternatif ou de Björk, il y en aura pour tout le monde dans cet album, Myriad, qui porte bien son nom tant il est varié et ne laisse aucun temps mort. On bougera la tête sur "My Sister Is A Very Angry Man" (bonus titre drôle) pour passer immédiatement à l’écoute attentive, voire la contemplation, avec "Sömnen" (qui n’est pas sans rappeler, je trouve, certains titres de BARONESS). L’album s’achève en beauté avec "Mammon" (encore une fois je pense à BARONESS), du Rock progressif merveilleusement bien mené, et qui synthétise parfaitement l’univers de GAUPA. Un grand bravo, et vivement la suite !

     

    Chronique : Nastassja

     

    GAUPA - Myriad

     

     

     

     

     

     

     


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  • -(16)- - Into Dust

    Relapse Records

    Style : Sludge Metal

    Origine : États-Unis

    Sortie : 2022

    Site web : www.facebook.com/16theband

     

    -(16)- - Into Dust

     

    01. Misfortune Teller / 02. Dead Eyes / 03. Ash In The Hourglass / 04. The Deep / 05. Scrape The Rocks / 06. Null And Eternal Void / 07. The Floor Wins / 08. Lane Splitter / 09. Never Paid Back / 10. Dirt In Your Mouth / 11. Dressed Up To Get Messed Up / 12. Born On A Barstool

     

    Nos vétérans du Sludge reviennent, deux ans après Dream Squasher, avec cet album de 12 pistes dont Bobby Ferry, au chant, explique qu’il y a «  un arc narratif dans les paroles qui commence avec un avis d’expulsion parmi les ruines laissées par l’ouragan Irma en Floride, puis métaphoriquement une noyade dans la crise de la quarantaine, pour finir par un témoignage de la souffrance moderne, la faim et la pauvreté à la frontière mexico-californienne  ». Joyeux non  ? Avec un prérequis pareil, on va voir ce qu’on va voir. Tout d’abord, je préférais la voix de Cris Jerue, cela n’engage que moi et je dois bien dire que les passages criés sont bien maîtrisés par Bobby Ferry. J’ai cependant l’impression que cet album contient plus de passages en chant clair, il est aussi plus mélodique que les précédents.

    Into Dust s’ouvre sur "Misfortune Teller" qui annonce bien la couleur du reste de l’album. Très Heavy, ce morceau ne m’a pas vraiment fait penser à du Sludge bien gras comme on pourrait s’y attendre de la part de -(16)- (sachant que ma référence en la matière est ADMIRAL ANGRY... Très très différent). Into Dust s’annonce donc très sombre, gros coup de cœur sur la deuxième piste avec ses riffs lourds contrebalancés par des passages en chant clair et des soli très bien dosés. Encore une fois, plus Heavy que Sludge à mon sens mais on va arrêter là avec l’étiquette du genre... Si Into Dust fait le job, on ne peut pas dire qu’il brille par son originalité, et on a parfois l’impression de tourner en rond. On est loin des premiers albums de -(16)-, plus lourds et glaçants, peut-être à cause de la répétition des passages en chant clair. Notons l’incursion atmosphérique avec le morceau de transition, "The Deep", qui donne une respiration bienvenue à cet album. Le dernier morceau "Born On A Barstool" débute et s’achève sur des passages au saxophone, ce qui nous rappelle que le berceau du Sludge est la Nouvelle-Orléans, bien vu -(16)- !

     

    Chronique : Nastassja

     

    -(16)- - Into Dust

     

     

     

     

     

     

     


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  • HEILUNG – Drif

    Season Of Mist

    Style : Experimental Folk

    Origine  : Danemark / Norvège / Allemagne

    Sortie  : 2022

    Site Web : www.facebook.com/Heilung

     

    HEILUNG - Drif

     

    01. Asja / 02. Anoana / 03. Tenet / 04. Urbani / 05. Keltentrauer / 06. Nesso / 07. Buslas Bann / 08. Nikkal / 09. Marduk

     

    Comme tout le monde (ou presque tout le monde... j’extrapole beaucoup là), j’avais été bluffée et transportée par Lifa, avec une confirmation par Futha. Il faut dire que le chant diphonique de Karl Uwe Faust et la voix organique de Maria Franz, alliés aux sonorités bien distinctives de leur formation (utilisation d’instruments anciens, dont beaucoup de percussions, les chuchotements de Christopher Juul) ne peuvent pas laisser indifférents. Ils proposent un voyage sonore disent-ils, et c’est vraiment ce qu’il se passe à l’écoute de leurs opus (écoute in extenso conseillée).

    Venons-en à Drif, qui signifie «   rassemblement   » (n’en déplaise à une certaine frange de la fan base du groupe), si vous vous attendez à un album qui reflète le premier (excellent) titre révélé "Anoana" (chanté en proto-norrois, s’il-vous-plaît) vous serez surpris. Quoique la structure de l’album ressemble beaucoup à celle de Futha. HEILUNG garde sa ligne conductrice : des sonorités tribales ("Busnas Ban"), des poèmes ("Keltentrauer", je vous invite à aller consulter la traduction de ce poème par ailleurs), et des envolées plus atmosphériques avec la voix de Maria Franz ("Anoana", et "Nesso" par exemple). Je pense que Drif va avoir une place de choix dans la discothèque des amateurs du genre, mais peut aussi être une bonne entrée en matière si l’on découvre HEILUNG et leur univers. Pour clore l’album,  "Marduk", une longue incantation des noms du dieu babylonien accompagnée de cloches résonnantes et lancinantes met une ambiance hypnotique et vient achever Drif en nous laissant sur une impression de «   to be continued...   »

     

    Chronique : Nastassja

     

    HEILUNG - Drif

     

     

     

     

     

     

     


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  • UFOMAMMUT – Fenice

    Neurot Recordings

    Style : Psychedelic Doom /  Sludge Metal

    Origine  : Italie

    Sortie : 2022

    Site Web : www.ufomammut.com

     

    UFOMAMMUT – Fenice

     

    01. Duat / 02. Kepherer / 03. Psychostasia / 04. Metamorphoenix / 05. Pyramind / 06. Empyros

     

    Ils s’étaient séparés en 2020 suite au départ de Vita, le batteur, et autres problèmes internes. C’est avec grande joie que voici UFOMAMMUT de retour avec un nouvel album qui porte bien son nom Fenice (Phénix en italien), avec un nouveau batteur derrière les fûts, et après le hiatus, inévitable pour tous, provoqué par la crise covid.

    Fenice est un album concept, bien évidemment, à l’instar de ses prédécesseurs (EVE et ORO par exemple qui ont été deux albums immenses) à écouter dans son intégralité. Il s’agit d’un voyage sonore de 38 minutes «  découpé  » en 6 phases parfaitement imbriquées.

    Guitares rugissantes, basse d’outre-tombe et rythmiques hypnotiques sont au rendez-vous de cet album de la renaissance du trio italien. Le chant se fait discret, en arrière-plan et plein de reverb ("Pyramind"), ce qui fleure bon le rock psychédélique dont ils se revendiquent eux-mêmes.

    Commençons par le commencement  : "Duat". Pour cette ouverture, on a vraiment l’impression d’une renaissance, un battement régulier, des murmures, les guitares saturées et le synthé qui s’ajoutent progressivement, comme si l’album s’éveillait dans nos oreilles. Beaucoup d’éléments électro dans ce premier morceau, ce qui, me semble-t-il, le rend différent des autres albums. "Duat", après l’intro, démarre en trombe, avec ses riffs répétitifs mais riches, contre chant à la basse qui donne de la texture au morceau. Ces 10 premières minutes, ce premier mouvement, est très prometteur. On y retrouve le Psychédélique, le Doom et le Stoner, toute la palette des influences de notre trio. Après une accalmie, "Duat" s’achève dans une nappe sonore indistincte qui annonce "Kepherer" (le scarabée sacré égyptien), morceau de transition de 3 minutes. "Psychostasia" commence dans la même ambiance cosmique, puis intervient le chant, en retrait, à la PINK FLOYD, dans une ambiance éthérée. On s’attend à ce que quelque chose démarre... C’est bien le cas, c’était une montée vers un solo puis le rouleau compresseur UFOMAMMUT reprend ses droits avec ses guitares saturées et rythmiques résolument Sludge, tandis que le chant reste ancré dans la pure tradition 70’s. Enchaînement avec "Métamorphoenix", presque le titre éponyme, mais pourquoi la métamorphose  ? Longues nappes de synthé et chant inaudible pour l’intro du morceau, qui laisse ensuite place, doucement, à une mélopée guitaristique qui ne laisse rien présager, tout peut arriver sur ces pistes. Quelques roulements de cymbales, puis le chant. Un rock psyché épuré marié à la lenteur lancinante du Doom. "Pyramind" est résolument Doom quant à lui, les riffs sont plus lourds, une voix féminine samplée semble accompagner le riff principal. Le chant toujours en retrait, est accompagné par la basse, pour un Doom psyché minimaliste expérimental avant le retour des grosses saturations. Enfin "Empyros", final violemment bien construit, aux rythmiques syncopées hypnotiques, qui nous rappelle à qui on a affaire  : le rouleau compresseur UFOMAMMUT.

    Au final, un album aux dominantes atmosphériques pourtant bien dosées, qui sait passer du Sludge au Doom avec brio. Aucun de leurs albums n’égalera jamais leur chef d’œuvre EVE, (oui, c’est ma chronique, je donne que mon avis), mais Fenice est l’occasion de leur retour et ça, ça se fête !

     

    Chronique : Nastassja

     

    UFOMAMMUT – Fenice

     

     

     

     

     


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  • MEPHISTOFELES - Violent Theatre

    Helter Skelter Productions / Regain Records

    Style : Stoner/Doom

    Origine : Argentine

    Sortie : 2022

    Site web  : www.facebook.com/mephistofelesmetal

     

    MEPHISTOFELES - Violent Theatre

     

    01. Buried In Worms / 02. Frustrated / 03. The Meaning Of All Evil / 04. Chapel Sins / 05. Die In Vain / 06. Communion Of The Vile / 07. Last Will / 08. Damnation Or Salvation?

     

    Pour ce quatrième album, les Argentins de MEPHISTOFELES ne font toujours pas dans la dentelle. Ayant adoré leur opus Whore (2016), j’étais plus que ravie d’entendre leur nouvelle offrande. Si vous avez le goût des guitares ultra saturées, de la basse lourde comme du plomb et du Stoner bien léché en général, vous serez satisfait. En revanche si vous ne pouvez pas supporter le repompage des formules d’ELECTRIC WIZARD et de DOWN, là ça peut coincer. Rien de nouveau sous le soleil argentin, bien qu’il me semble que la production de l’album soit moins bien achevée que sur leurs autres opus, on est plus du côté Stoner de la force que du côté Doom. Les riffs sont efficaces, les voix un peu en arrière-plan et les solos sont plus présents sur cet album que sur les autres m’a-t-il semblé ("The Meaning Of All Evil"). MEPHISTOFELES réussit son album sans pour autant nous offrir de surprises, ce qui peut être un peu décevant, puisque tout l’album parait assez plat. A noter cependant le morceau "Communion Of The Vile", plus mélodique et travaillé, qui nous transporte pendant 13 minutes avec quelques subtilités sonores, et bien plus Doom que le reste de l’album. Une intro à la MY DYING BRIDE, lancinante mais avec un contre chant de basse qui lui donne de la profondeur, arrive ensuite les guitares saturées en mid tempo et le chant à la BLACK SABBATH premiers albums. Ce morceau est extrêmement bien construit et constitue une excellente surprise sur la totalité de l’écoute. Les riffs sont catchy, les rythmiques variées, on ne s’ennuie pas sur ce morceau.

     

    Chronique : Nastassja

     

    MEPHISTOFELES - Violent Theatre

     

     

     

     

     


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