• XANDRIA - Neverworld's End
    NAPALM RECORDS

    Style : Symphonic Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Fevrier 2012
    Site Web : www.xandria.de

    Xandria_Neverworlds End



    01. A Prophecy Of A World To Fall / 02. Valentine / 03. Forevermore / 04. Euphoria / 05. Blood On My Hands / 06. Soulcrusher / 07. The Dream Is Still Alive / 08. The Lost Elysion / 09. Call Of The Wind / 10. A Thousand Letters / 11. Cursed / 12. The Nomad's Crown

    Après un début de carrière plutôt intense en terme de sorties, pas moins de quatre albums verront le jour entre 2003 et 2007, XANDRIA devra quasiment repartir de zero après le départ de sa chanteuse Lisa MIDDELHAUVE en 2008. Remplacée par Kerstin BISCHOFF en 2009, cette dernière ne restera finalement que quelques mois au sein du combo Allemand et ce n'est qu'en ce début d'année 2012, soit 5 ans après Salomé, The Seventh Veil, que XANDRIA refait surface avec sa nouvelle vocaliste Manuela KRALLER (ex HAGGARD) et nous offre ce Neverworld's End, petit bijou de Metal symphonique où l'on découvre un XANDRIA métamorphosé, se réinventant littéralement, passant d'un Metal Gothique pas toujours très inspiré (ère Lisa MIDDELHAUVE) à un Metal symphonique sublime aujourd'hui, seul "Forevermore" peut encore faire le lien avec le passé. Comment ce groupe longtemps considéré comme de "seconde zone" a t'il réussi a atteindre un tel niveau sur cette cinquième réalisation. Il y a bien sûr le chant lyrique et puissant de Manuela KRALLER qui change du tout au tout avec le voix fluette de Lisa MIDDELHAUVE, apportant ainsi une nouvelle dimension à la musique de XANDRIA, la chanteuse a un timbre qui ressemble à s'y méprendre à Tarja TURUNEN... mais ce n'est pas tout, il y a derrière un énorme travail de composition de la part de Marco HEUBAUM qui réalise ici un boulot impressionnant en faisant cohabiter dans un équilibre quasi parfait guitares incisives typiquement Metal et orchestrations majestueuses, et si le parallèle avec NIGHTWISH (époque Wishmaster, Century Child) est indéniable, il n'est pas si génant que cela tant ce Neverworld's End recèle de qualités et laisse éclater la maturité d'un XANDRIA au sommet de son art. De véritables pépites émergent de cet album en tous points réussi, à commencer par "Soulcrusher", sombre et Heavy, "The Lost Elysion" dans la même veine ou encore l'épique "The Nomad's Crown" à l'ambiance orientale, sans oublier le très accrocheur single "Valentine", titre particulièrement addictif qui ne vous quittera plus... Une belle réussite qui avec un poil de personnalité supplémentaire pourrait bien permettre à XANDRIA d'enfin s'imposer aux côtés des leaders du genre que sont NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION et autres EPICA... En tout cas le potentiel est là, bien présent !

    Chronique par Nono666

    Note : 9/10

    XANDRIA_Band_Promo Neverworld

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  • ONE WAY MIRROR – DESTRUCTIVE BY NATURE
    Trepan Records
    Style : Groove Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web :
    www.one-waymirror.com

    One-Way Mirror_Destructive By Nature
     
     
    01. One-Way Mirror / 02. Face To Face / 03. Will It Always Be The Same / 04. Wasted Years / 05. Unexpected / 06. Straight Into The Wall / 07. Hypnotized By Utopia / 08. Made In Vain / 09. Inner  Symphony / 10. Deadly Shores / 11. Yes But No / 12. Soupracer

    Super groupe Français, ONE-WAY MIRROR est le projet qui renferme notamment les frangins POTVIN, deux valeurs sures qui opérent déjà au sein de LYZANXIA et dont les productions font toujours mouche. Alors, il est vrai que cracher dans la soupe est chose aisée, encore du Groove Metal, jadis nommé Neo Metal, comme on en trouve à la pelle maintenant, seulement avec Destructive By Nature, les gaillards nous offrent un deuxième album très solide. Depuis 2008 et le premier album éponyme, le groupe ne compte plus les SCARVE, Dirk VERBEUREN et Loïc COLIN mais Vincent PERDICARO (GENERAL LEE) et Clément ROUXEL (T.A.N.K.) pour assurer les schémas rythmiques particulièrement sautillants. Après une chanson éponyme pour ouvrir l’album de façon brutale mais très directe avec cette alternance connue de voix claire popularisée par LINKIN’ PARK et les voix Hardcore Metal, les Français nous offrent un bon condensé de DEVILDRIVER, LAMB OF GOD ("Straight Into The Wall" notamment) et KILLSWITCH ENGAGE, une musique qui ne supportera pas l’épreuve du temps, on en a tous conscience (franchement qui écoute encore les albums de PLEYMO ?), mais qui dans l’ère du temps offre un visage séduisant et surtout terriblement taillé pour la scène. En effet, on voit tout de suite qu’avec ONE-WAY MIRROR, on a affaire à des vieux briscards qui connaissent le milieu et les scènes étrangères car il est bien difficile de trouver un morceau faible ou peu inspiré sur Destructive By Nature, des titres formatés et sans surprise, c’est certain mais aucune faute de goût, même pas les passages rappelant étrangement P.O.D. comme ce "Made In Vain". La production signé David POTVIN et Guillaume BIDEAU au Dome Studio est une nouvelle fois puissante et met en avant le groove de la musique qui couvre tous les courants possibles du Groove Metal, du plus soft avec les relents Pop des refrains, au plus brutal avec DEVILDRIVER dans un coin de tête. Avec Destructive By Nature, ONE-WAY MIRROR est paré pour repartir sur les routes pour vous faire jumper à l’unisson, et avec ce groupe la musique est un divertissement.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7,5/10

     

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  • GANG - HM 666%
    AUTOPRODUCTION
    Style : Old School Heavy Metal
    Origine : Fismes Metal City
    Sortie : Mars 2012
    Site Web :
    www.myspace.com/gang51
    www.facebook.com/Gang51

    GANG_HM-666



    01. 747 (Strangers In The Night) / 02. Rock You Like A Hurricane / 03. Heavy Metal Fever (Live Skull's Out Tour) / 04. Paranoid / 05. All The Fool Around / 06. No Class / Ghost Track : Return Of The Vampire

     

    Après l'album V fort bien accueilli, GANG se fait (et nous fait) plaisr avec sa nouvelle galette HM 666%. Un mini CD axé sur des standards, que dis je, des momunents des 80's qui ont à l'époque bouleversés notre horizon musical et par la même notre avenir métallique. Sixème album pour cette bande de fous furieux amoureux de old school et qui le revendiquent haut et fort, et ce après 22 ans de riffs, de folie furieuse, euphorique et communicative. Le premier contact avec HM 666% se veut d'une incroyable accroche ! L'artwork est réalisé de main de maitre par Bones (Olivier Salin) qui a déja oeuvré avec classe pour le dictionnaire IRON MAIDEN (édition Camion Blanc), on prend un malin plaisir à chercher tous ces indices, ces détails, ces références au Metal pur jus ! Cette magnifique pochette se veut être aussi le backdrop de GANG lors de leurs festifs et puissants lives, et ça le fait grave ! Les reprises (et non des moindres) sont "747 (Strangers In The Night)" de SAXON, "Rock You Like A Hurricane" de SCORPIONS, "Paranoid" de BLACK SABBATH et "No Class" de MOTÖRHEAD. L'interprétation est soignée et ne dénature absolument pas l'essence même des titres, la touche GANG est des plus subtiles, même le son sonne underground, efficace et direct. Que de souvenirs à l'écoute de ces monuments ! Le groupe nous offre la version "live" de son "Heavy Metal Fever", hymne tiré de l'album V et référence jouée en concert bien évidemment. L'inédit "All The Fool Around" vient se greffer habilement dans ce mini, il offre l'âme même du groupe, du très bon old school ! L'écoute de cette galette est un pur plaisir, d'une part parce qu'elle nous rebalance à la tronche des morceaux indestructibles gravés au burin dans nos cervelles de fans, et d'autre part parce que GANG offre son amour sans faille à cette musique qui fait ses joyeux lurons ! L'occasion d'avoir vu la prestation live du groupe avec notamment ces titres me ferait mentir si je ne disais pas que GANG est à l'image de ce qu'il joue et offre, du pur plaisir METAL teinté de jovialité et d'efficacité communicative. J'en viens à la surprise, eh oui il y en a une ! 6 titres sont annoncés au dos de la pochette mais lorsque le dernier "No Class" se termine, m'apprétant à relancer une lecture, des riffs viennent alors chatouiller mes tympans ! qu'est ce donc ? Il se passe que nos amis nous offre en guise de ghost track un "Return Of The Vampire" de MERCYFUL FATE, si ça ce n'est pas le cerisier (tronc + branches + cerises) sur le méga gâteau ! Respect, pour ce bonus de belle facture ! Quand on connait GANG pour ce qu'il est, pour ce qu'il fait et surtout qu'on adhére, ce HM 666% sonnera comme un hommage digne, respectueux et acéré d'un style à jamais tatoué dans nos coeurs.

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note: 8.5/10

     

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  • AMBERIAN DAWN - CIRCUS BLACK
    SPINEFARM RECORDS
    Genre : Symphonic Power Metal
    Pays : Finlande
    Sortie : 29 Fevrier 2012
    Site Web : www.amberiandawn.com

    AMBERIAN DAWN_Circus Black



    01. Circus Black / 02. Cold Kiss / 03. Crimson Flower / 04. Charnel's Ball / 05. Fight / 06. Letter / 07. I Share With You This Dream / 08. Rivalry Between Good And Evil / 09. Guardian / 10. Lily Of The Moon

    Après trois albums somme toute très corrects mais peut-être un peu trop proche de NIGHTWISH, les Finlandais d'AMBERIAN DAWN reviennent avec Circus Black, un quatrième effort qui semble bien être celui de la maturité, plus personnel et se détachant quelque peu de cette influence par trop envahissante, certes la base reste la même, à savoir un Power Metal symphonique sur lequel règne la magnifique voix lyrique d'Heidi PARVIAINEN. Si End Of Eden avait pu en décevoir certains par un certain immobilisme et des influences trop flagrantes, Circus Black réctifie le tir et voit Tuomas SEPPÄLÄ, maitre à penser du groupe, renouer avec une certaine inspiration, nous proposant des compositions aux arrangements soignés, et si la dimension symphonique est particulièrement affirmée ("Crimson Flower", "Guardian"), les guitares n'en sont pas pour autant reléguées au second plan et jouent ici un role essentiel, l'instrumental "Rivalry Between Good And Evil" en est à ce titre un bel exemple. Signalons également la participation remarquée d'invités de renom comme Timo KOTIPELTO (STRATOVARIUS) qui se fend d'un magnifique duo avec Heidi sur "Cold Kiss", premier single et assurément l'un des meilleurs titres de l'album. Jens JOHANSSON (STRATOVARIUS), quant à lui, nous livre un très réussi solo de clavier sur "Crimson Flower"... Si AMBERIAN DAWN ne bénéficie pas encore de l'aura d'un EPICA, d'un WITHIN TEMPTATION ou d'un NIGHTWISH (les maitres du genre !), il n'en demeure pas moins, album après album, un outsider des plus serieux ! Circus Black, un opus solide ? ça ne fait aucun doute !

    Chronique par Nono666

    Note : 8,5/10

    AMBERIAN DAWN_Band 2012

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  • REVERENCE – The Asthenic Ascension
    Candlelight Records
    Style : Industrial Black Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.myspace.com/reverenceimc

    REVERENCE_The Asthenic Ascension



    01. Earth / 02. Darwin’s Black Hall / 03. The Descent / 04. Psalm IV / 05. Ghost Of Dust / 06. Cold Room / 07. Genesis Of Everything / 08. Those Who Believed / 09. The Asthenic Ascension

    Ce groupe Français qui œuvre dans le Black Metal depuis 1998 est un baroudeur en puissance changeant de label à chaque nouvelle sortie. C’est encore le cas avec The Asthenic Ascension, le quatrième album de REVERENCE qui met fin à trois années de silence avec 9 titres qui voit le groupe poursuivre sur le chemin de l’expérimentation au sein du cocon Black Metal. Le tout est lancé avec "Earth", un titre calme mais inquiétant où les chœurs dominent, une ambiance glauque mais attirante se fait sentir pour une entrée en matière qui cache un "Darwin’s Black Hall" où l’EMPEROR de Prometheus rencontre l’esprit vagabond de BLUT AUS NORD avec ces relents down tempo que l’on retrouve tout au long de cet album. C’est que les Français n’hésitent pas à ralentir un peu le tempo pour mieux mettre en valeur les parties les plus brutes comme "Psalm IV" que l’on peut rapprocher du MARDUK de Nightwing. Mais même lorsque REVERENCE se fait plus direct dans son propos, il y a toujours un contrepoids, pour "The Descent" ce sont ces belles parties de guitare mélodiques suivies de plages ambiantes avec quelques voix claires au ton assez grave réussies, pour "Psalm IV" c’est ce solo aux sonorités bluesy presque Stoner en fin de morceau, comme sur "Ghost Of Dust" et son cœur où les voix évoquent largement ALICE IN CHAINS sur une rythmique Thrashy, ou ces leads mélodiques bien placés. Le groupe a su donner une ambiance que l’on retrouve sur l’artwork en conservant cette identité expérimentale que l’on peut facilement rapprocher de BLUT AUS NORD d’autant que les deux groupes sont proches. La tendance Post-Grunge à la ALICE IN CHAINS finit d’ailleurs par prendre un peu trop de place sur la fin d’album avec cette recherche systématique de ces voix caractéristiques et si on reste dans une musique de haute volée, l’ambiance plantée en début d’album se disperse quelque peu, REVERENCE a tendance à lâcher sa proie et c’est dommage car le potentiel est bel et bien là, les amateurs de Black Metal expérimental apprécieront forcément cet opus qui voit tout de même nos Français imposer un style rafraichissant et qui, à l’écoute du résultat, trouve très bien écho sur Candlelight Records dont la tête pensante est Ihsahn (ex-EMPEROR, IHSAHN), un opus massif, riche en information dont OTARGOS n’est pas si éloigné non plus.

    Chronique par Aymerick "Painless"

    Note : 8/10

     

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  • FATUM ELISUM - Homo Nihilis
    AESTHETIC DEATH
      Style : Doom/Death Metal
      Origine : France
    Sortie : Octobre 2011
    Site Web : www.myspace.com/fatumelisum 

    FATUM ELISUM_Homo Nihilis

    01. Pulvis et Umbra / 02. The Pursuit Of Sadness / 03. The Twilight Prophet / 04. Homo Nihilis / 05. East Of Eden

    Que de chemin parcouru par FATUM ELISUM depuis sa création en 2007 !   Certes, il ne s’agit pas d’une formation particulièrement active sur le plan scénique mais le groupe a su, en l’espace de cinq ans, publier deux albums d’une qualité bien supérieure à la moyenne. C’est aujourd’hui au second méfait du gang, Homo Nihilis, que nous nous intéressons avec quelques mois de retard. Grand mal nous en a pris, tant cette œuvre est bandante pour le fan du genre. Certes, quatre morceaux et une intro pour soixante-douze minutes de musique, cela peut rebuter… Mais les mélodies sont si pures, les atmosphères si profondes, que l’ensemble reste relativement accessible, pour peu que vous soyez sensible à ce Doom/Death plutôt mélodique. Des progrès ont incontestablement été réalisés depuis le premier essai éponyme sorti en 2008, que ce soit en termes de production ou de fluidité dans les compositions. Le résultat évoque un instant le cousin ATARAXIE sur le plan mélodique, mais l’optique est nettement différente. En effet, même si nous ne disposons pas des textes, il semble que la thématique soit tout autre, moins « égocentrique ». Il est également important de souligner le soin apporté aux pistes vocales, Ende (chant) ayant lui-aussi énormément progressé. Son chant clair, dominant sur l’ensemble d’Homo Nihilis, est bien plus affirmé. Franchement, si ce n’est une pochette qui ne sera pas du goût de tout le monde (mais qui a le mérite de se démarquer) et une légère absence d’originalité, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher FATUM ELISUM de cartonner avec ce deuxième disque. Malheureusement, cela se limitera forcément aux « clients » habituels du genre…

    Note : 8/10

    Chronique par Morbid S.

     

    FATUM ELISUM_Band

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