WOLVERINE - Communication Lost
WOLVERINE – Communication Lost
Candlelight Records
Style : Progressive Mélodic Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.wolverine-overdose.com
01. Downfall / 02. Into The Great Nothing / 03. Poison Ivy / 04. Your Favorite War / 05. Embrace / 06. Pulse / 08. What Remains / 08. In Memory Of Me / 09. In The Quiet Of Dawn / 10. Communication Lost / 11. A Beginning
Formé en 1995, WOLVERINE reste cependant en retrait sur une scène Melodic Metal bien occupée. Les Suédois publient leur quatrième album, Communication Lost, qui fait suite à cinq longues années de silence discographique, on avait effectivement cru que les communications étaient définitivement rompues, et le dernier album de DARKWATER avait comblé un vide laissé par le groupe. Toutefois, et notamment sur cet album, la patte Progressive Metal de WOLVERINE prend une envergure toute particulière avec des appels du pied régulier à PENDRAGON ("Into the Great Nothing"), la douceur est de mise ici, et ce même lorsque la guitare rythmique appuie le tempo de la batterie parfaitement mise en son (Jacob Hansen est définitivement un gars doué) alors que la voix de Stefan Zell oscille entre plénitude progressive et mélodies plus Heavy qui rappelle Timo Kotipelto (STRATOVARIUS) ou voix claire moderne comme un certain Anders Friden (IN FLAMES) le propose depuis Reroute To Remains. Communication Lost enchaine tout de même les titres calmes, cela manque un peu de folie, la ballade au piano accompagné de cordes "What Remains" est certes intéressante mais, entourée comme elle est par des titres tout aussi calmes, son ambiance à la BON JOVI, le côté émotionnel en moins, en fait un titre vide. La fin de l’album sent également le remplissage avec cette longue plage atmosphérique absolument inutile qui clôture cet album déjà long de 79 minutes. Si le début de Communication Lost peut faire illusion, malheureusement dès la moitié de l’album, l’ennui nous guette et on saute sur des mid tempi aux guitares un peu plus fournies ("Pulse") pour bouger un peu. Heureux de voir que le groupe soit de nouveau sur pied, c’est certain, mais déçu par la pertinence de ce quatrième album très peu surprenant, tout autant. On va se remettre l’album de DARKWATER pour la peine...
Chronique : Aymerick Painless
Note : 6/10