WEAKSAW - James Huston Jr.
WEAKSAW - James Huston Jr.
Klonosphere
Style : Thrash/Death Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.myspace.com/weaksaw
01. Declaration / 02. Natoma / 03. Leininger / 04. Whitetip
Les montpelliérains de WEAKSAW sévissent depuis 2008, et cet EP est mon premier contact avec eux. J’aurais pu me prêter à l’exercice de la comparaison avec leur premier album éponyme paru l’an dernier mais je suis piétonne et la neige m’empêche de rendre visite à mes amis disquaires. Ainsi, je ne me baserai cette fois que sur James Huston jr. et ses 11 minutes de son. C’est trop court, assurément, mais c’est le problème numéro 1 des EP. Quand on trouve qu’un EP est trop long, c’est souvent pas bon. WEAKSAW distille aussi bien la violence que la mélodie, et nous offre ainsi un EP bien ficelé, aux lignes mélodiques envoutantes, qui alternent avec des passages brutaux qui mettent bien en valeur un chant guttural très bien rôdé. Le dernier morceau de l’EP, "Whitetip", illustre assez bien mon propos. C’est le morceau le plus long, cinq minutes, c’est le mieux construit et celui qui montrera avec brio le mixage des différentes influences qui ont servi au groupe (de GOJIRA à MACHINE HEAD pour le côté Thrash), avec des passages atmosphériques : ce morceau est un bon résumé. La production n’est pas géniale, hélas, et ne nous donne pas forcément à voir toutes les qualités de ce groupe, tout comme la brièveté de cet opus, et à mon avis, je ne pourrai pas appréhender correctement WEAKSAW sans en avoir entendu plus. Il faut cependant souligner que ce court EP m’a donné envie d’aller voir plus loin. Si "Whitetip" est pour moi le morceau le plus intéressant de cet EP, notons tout de même qu’il finit en queue de poisson, dommage, j’avais la sensation qu’il y avait de quoi faire pourtant, mais le but était peut-être précisément de laisser l’auditeur en suspens. On pourra également se régaler de l’intro et de l’intermède "Leininger" (morceau d’un peu moins de deux minutes), qui intercalé entre les deux morceaux plus « brutaux » de l’EP ne sera pas sans nous rappeler PG.LOST. Beaucoup de belles influences dans un EP si court (trop court) ça laisse rêveur, et dix minutes de rab’ ne seraient pas de trop.
Chronique par Nastassja
Note : 7/10