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THE POODLES - Devil In The Details

Publié le par Nono666

THE POODLES - Devil In The Details
Gain Music / Sony Music
Style : Hard Rock
Origine : Suède
Sortie : 2015
Site Web : www.poodles.se

THE POODLES_Devil In The Details



01. Before I Die / 02. House Of Cards / 03. The Greatest / 04. Crack In The Wall / 05. (What The Hell) Baby / 06. Everything / 07. Stop / 08. Need To Believe / 09. Alive / 10. Life Without You / 11. Creator And Breaker / 12. Borderline

Après deux précédentes réalisations franchement en dessous (Performocracy et Tour de Force), sur lesquelles le groupe avait semble-t-il voulu plus intellectualiser ses chansons et s'était casser les dents, perdant en chemin sa spontanéité, les caniches Suédois font un retour en force avec leur sixième album Devil In The Details. Les Scandinaves reviennent à ce qui a fait leur succès sur leurs deux premiers albums, des chansons directes, catchy, aux refrains qui rentrent dans le cerveau dès la première écoute. Et c’est bien dans ce style que le groupe excelle. Évidemment ils ne révolutionnent pas leur style mais les douze titres de cette nouvelle réalisation sont tous dotés de refrains hypers catchy. "Before I Die" qui ouvre l’album est un morceau vraiment entraînant au groove qui vous fera obligatoirement battre la mesure. Et le refrain est imparable. La voix de Jakob Samuel est vraiment parfaitement calibrée pour le style pratiqué par le groupe, à savoir un mélange de Glam, Hard, Heavy, Pop Metal. Le morceau suivant "House Of Cards" n’est pas sans rappeler de nombreux hits présents sur les deux premiers albums, on ne change pas une formule qui gagne. Et c’est sur ce point que l’on pourra rechigner, le groupe ne prend pas beaucoup de risques et nous sert une formule qu’il a déjà éprouvée. Mais pourquoi changer puisqu’ils excellent dans ce genre. Les chansons sont pratiquement toujours structurées de la même façon, (couplet, refrain, couplet, refrain) et tournent autour de 3’30 et 4’30, bref tout est très orienté radio voire même grand public. À mon avis, le titre phare de cette galette est "Crack In The Wall". Je vous défie de ne pas esquisser quelques mouvements corporels à son écoute. Les arrangements y sont nickel, un peu de violon par-ci par-là, un court break flamenco à la guitare et toujours et encore le refrain qui tue. L’intro du titre "(What The Hell) Baby" peut surprendre mais immédiatement nous saute à la gueule un refrain qui se vrille dans notre cerveau. Le rythme de l’intro, qui est aussi celui des couplets, est groovy à souhait et le break aérien ne sera qu’une respiration avant de reprendre le chorus in da face. "Everything" et "Life Without You" (j’aurais pu citer tous les autres titres de l’album tant il n’y a rien à jeter dans le style) sont sans surprise quand on connaît la discographie du groupe, comme je l’écrivais plus haut le groupe est coutumier de ce genre de titre entraînant et au refrain catchy formaté radio depuis ses débuts en 2006. "Stop" me fait penser à une chanson de la BO du film "Hook" avec Robin Williams et Dustin Hoffman, notamment lors du refrain (tic tac, tic tac). L’intro de "Need To Believe" n’est pas sans rappeler "Kashmir" de LED ZEP. Cet album me semble plus compact et homogène que tous ses prédécesseurs et je ne suis pas loin de penser que c’est, à ce jour, leur meilleure réalisation (même s’il n’y a pas d’hymne fédérateur à la "Metal Will Stand Tall"). Je relis ma chronique et je m’aperçois que j’insiste vraiment sur les refrains… mais c’est normal, tant THE POODLES a vraiment du flair pour l’exercice et nous pondre le chorus qui cartonne. Un truc que le quatuor semblait avoir perdu en route (lors des 2 précédents albums) mais qui, et c’est un soulagement, nous régale sur ce Devil In The Details d’excellente facture et qui est, pour moi, l’album de la rédemption, une façon à eux de dire à leurs fans : "ok on s’est planté mais on est encore là et on sait toujours, à la manière d’un Coco, vous éclater !"

Chronique : Horace Pinker
 

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THE POODLES_Band 2015
 
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