SUPERCHRIST - Holy Shit
SUPERCHRIST – Holy Shit
Hells Headbangers Records
Style : Heavy'N'Roll
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/godblesssuperchrist
01. Run to the Night / 02. Take Me to the Graveyard / 03. Hot Tonight / 04. Get Lost / 05. Burn Again / 06. Black Thunder / 07. PAMF / 08. Don't Wanna Know / 09. Sewer Snake / 10. Beer Metal
Attention les Américains de SUPERCHRIST ne sont plus vraiment un jeune groupe puisque depuis 14 ans ils ont non seulement sorti six albums, dont le dernier Holy Shit cette année, mais aussi bon nombre de démos et de EP. Une attitude underground qui sert un Heavy Metal plutôt roots que l’on voit ici jumelé à un Rock’n’roll régulièrement enlacé avec le Heavy FM des 80’s. Pour exemple, "Run To The Night" ou "Get Lost" envoient le bois dans un esprit festif qui nous rappelle l’album Girls Girls Girls de MÖTLEY CRÜE alors que "Hot Night" dévoile un côté Punk qui insuffle un peu d’urgence dans cet album d’à peine une demi-heure. Holy Shit est donc le genre d’album que l’on écoute lors d’une soirée entre potes à liquider des bières en racontant des histoires graveleuses, mais une soirée entre hommes tout de même car n’imaginez pas que SUPERCHRIST fasse dans la mièvrerie, absolument pas, ce groupe nous rappelle même notre bonne vieille scène Heavy 80’s Française avec les SORTILEGE, ADX et autres gloires nationales. La production est plus qu’approximative, les guitares manquent énormément de précision mais tout ceci respire la spontanéité et ce n’est pas une mauvaise chose, et vue le revival qu’il y a autour du Heavy Metal, on peut penser que ce groupe peut bénéficier de cet intérêt et de l’effet de masse insufflé à cette scène. Le trio nous propose là un album qui fait le pont entre MOTÖRHEAD, UFO, MÖTLEY CRÜE et JUDAS PRIEST, une occasion pour nous, Européens, de découvrir ce groupe de Chicago qui redonne à la musique ses intentions de divertir plutôt que de faire réfléchir, et parfois cela fait vraiment du bien. Beer Metal… Beer Metal… Beer Metal…
Chronique par Aymerick Painless
Note : 6.5/10