MERCENARY - Through Our Darkest Days
MERCENARY - Through Our Darkest Days
NoiseArt Records
Style : Modern Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2013
Site Web : www.mercenary.dk
01. A New Dawn / 02. Welcome The Sickness / 03. Through Our Darkest Days / 04. Dreamstate Machine / 05. A Moment Of Clarity / 06. Beyond This Night / 07. Starving Eyes / 08. Generation Hate / 09. Forever The Unknown
L’avantage que je peux avoir, malgré mon grand âge, c’est de pouvoir encore découvrir des groupes dont je ne connaissais que le nom. C’est le cas avec MERCENARY. Je ne peux pas me référer à leurs précédents opus puisque je ne les ai jamais entendu. Cela peut amener plus d’objectivité mais aussi une bonne dose d’ignorance, je l’avoue. Dès les premières écoutes de Through Our Darkest Days, le septième album des Danois, certains titres nous entrent dans la tête comme le catchy "A New Dawn" qui ouvre cet opus ou encore le titre qui donne son nom à l’album. MERCENARY nous propose un amalgame de Métal dit "moderne" s’appuyant sur de solides bases traditionnelles. Les mélodies vocales sont essentielles. Cela me rappelle parfois SOLUTION 45 de Christian Alvestam ou encore SCAR SYMMETRY (période avec le chanteur cité précédemment) notamment le titre "Welcome The Sickness", certainement grâce à la variété vocale que propose René Pedersen le bassiste / chanteur du groupe. Pour moi, ce type de chanteur sachant allier voix claires et growls est vraiment ce qui se fait de mieux, donc un grand bravo à lui. Il nous gratifie de belles envolées en chant clair comme sur "A Moment Of Clarity". Le son de cette rondelle est vraiment massif. On peut regretter le manque de prise de risque dans la construction des chansons qui s’appuie sur un schéma couplet voix agressives/refrain voix claires, un peu trop souvent à mon gout. Le guitariste soliste nous envoie quelques banderilles fort bien exécutées (le solo de "Starving Eyes"). Cet album s’avérera n’être certainement pas assez agressif pour les fans du genre, voire même limite Pop parfois comme sur les refrains de "Dreamstate Machine" ou de "Beyond This Night", et ce malgré quelques passages tirant sur le Black symphonique (le break de "Dreamstate Machine" et celui de "Generation Hate"). Le riff chiadé de "Generation Hate" ne laisse pas insensible, ni le refrain en voix claire, certainement l’un des meilleurs titres de l’album. "Forever The Unknown" qui cloture l'album est un peu en dessous, surtout après le brillant "Generation Hate". Encore une fois un album découverte qui va m’amener à me pencher sur les précédentes réalisations de ce combo scandinave.
Note : 7/10
Chronique : Horace Pinker