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HELLWELL - Beyond The Boundaries Of Sin

Publié le par Nono666

HELLWELL – Beyond The Boundaries Of Sin
Shadow Kingdom Records
Style : Heavy/Doom Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : No site known

HellWell_Beyond The Boundaries Of Sin



01. The Strange Case Of Dr. Henry Howard Holmes / 02. Eaters Of The Dead  / 03. Keeper's Of The Devil's Inn  / 04. Deadly Nightshade  / 05. Tomb Of The Unnamed One  / 06. The Heart Of Ahriman  / 07. End Of Days

Projet parallèle emmené par Mark SHELTON, guitariste chanteur bien connu pour son activité au sein du cultissime MANILLA ROAD depuis 1977, HELLWELL permet à l’homme d’exprimer un peu plus son côté sauvage. En effet, si on reconnait son amour pour la musique 70’s et notamment dans les interventions de claviers, on remarque une volonté et une rage que l’on ne soupçonnait pas vraiment chez le bonhomme. Rien que la voix qui peut parfois grogneler un peu pourra suprendre, ainsi l’excellent "The Strange Case Of Dr. Henry Howard Holmes" ou "Deadly Nightshade" apparaissent comme un bon mix de la douceur de WHILE HEAVEN WEPT, de la rugosité d’un KRUX avec toujours ce côté Heavy propre à MANILLA ROAD. Beyond The Boundaries Of Sin est donc le premier opus de ce trio et si quelques titres sont de très bon niveau comme "Deadly Nightshade" ou "The Heart Of Ahriman" dont les claviers prennent une importance jamais entendu sur le reste de l’album, le groupe multiplie les moments de bravoure qui font de ce premier opus un coup de tonnerre sur la scène Doom en général, ainsi le refrain immédiat de "The Strange Case Of Dr. Henry Howard Holmes", le feeling mélodique de "Eaters Of The Dead" et plus encore l’imposant "Tomb Of The Unnamed One" au refrain imparable et à la guitare lead remarquable, c’est l’un des seuls titres où la guitare tient ce rôle d’ailleurs, l’ami Mark nous accroche les tripes à sa musique et sa voix fragile mais totalement habitée. Le propos est ici plus sombre qu’avec MANILLA ROAD et la musique suit logiquement le même chemin et pourtant les claviers d’un "Keeper’s Of The Devil’s Inn" pourraient faire croire à un début joyeux mais terriblement gris, presque malsain, de même que l’introduction du long "End Of Days", plus de 13 minutes au compteur, plante le décor d’un film sur l’Egypte antique avant que le Doom cradingue d’HELLWELL ne reprenne ses droits, une vraie fin haletante qui laisse véritablement la même impression que le premier opus de KRUX, immanquable, véritablement, même si des titres un peu plus faciles auraient peut être pu bénéficier d’un peu plus d’attention, de même qu’une production tout à fait honnête mais manquant un peu de mordant quand même, bref des détails !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

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