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DEVILDRIVER - Winter Kills

Publié le par Nono666

DEVILDRIVER - Winter Kills
Napalm Records
Style : Death/Groove Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.devildriver.com

DevilDriver_Winter Kills



01. The Oath / 02. Ruthless / 03. Desperate Times / 04. Winter Kills / 05. The Appetite / 06. Gutted / 07. Curses and Epitaph’s / 08. Caring’s Overkill / 09. Hunting Refrain / 10. Tripping Over Tombstones / 11. Sail / 12. Shudder (Deluxe Edition Bonus) / 13. Back Down To The Grave (Deluxe Edition Bonus)

Après avoir abandonné le Nu Metal (à temps), Dez Fafara est de retour en 2013 sur les deux fronts avec le groupe DEVILDRIVER pour donner un successeur à Beast (2011), et sur scène pour la reformation de COAL CHAMBER (mainstage au Hellfest, comme si avec PAPA ROACH et STONE SOUR le public du festival n'avait pas déjà sa dose de Nu Metal... Bref, c'est un autre débat). Avec un album tous les deux ans, les fans du combo californien ne souffrent pas d'impatience, et avec Winter Kills, ils auront de beaux morceaux à se mettre sous la dent. Tout d'abord, s'il est vrai que l'originalité n'est pas la marque de fabrique de DEVILDRIVER, on ne peut pas en dire autant de l'énergie déployée sur cet album. On sait d'avance qu'en live, ça va poutrer sévère, et dès les premiers morceaux de l'album, on s'aperçoit que sans s'en rendre compte, la tête oscille agréablement pour un puissant massage de cervicales. Les rythmiques sont variées, qu'elles soient rapides ou un peu moins ("Ruthless"), et les riffs semblent taillés pour la grande destruction en cas de wall of death. Les titres s'enchaînent et ne se ressemblent pas, et après un début d'album “plutôt calme” (le début ne nécessite pas forcément de prêter une oreille attentive, c'est très easy-listening, et pas dans le mauvais sens du terme), il semble que la fin du titre éponyme marque un regain d'énervement de DEVILDRIVER, avec un "The Appetite" guerrier, qui cisaille, et qu'on a envie de se repasser en boucle. Il dure quasiment cinq minutes, mais ça passe très très très vite et on en redemande. Encore heureux, le reste de l'album se montrera à la hauteur. Sur "Curses and Epitaph", on sent comme un rien de GOJIRA chez les guitares, et Dez Fafara hurle toujours comme un damné (espérons que lorsqu'il défendra cet album en live, l'exercice ne sera pas trop périlleux). Notons également de très bons solis sur cet album, sans non plus d'énormes claques. Si Winter Kills regorge de bons morceaux Death, techniques et agressifs, on se dit quand même que DEVILDRIVER ne se renouvelle pas des masses. Bien que… à la fin de l'album, on s'interroge. Mais qu'est-ce que ceci ? Je n'ai jamais entendu parler d'AWOLNATION (je ne sais même pas si c'est une grosse lacune. Puis-je encore dormir tranquille ou dois-je pourrir dans la honte la plus absolue ?), mais le titre "Sail", qui détonne complètement sur cet album, est une reprise de ce groupe d'électro Rock anglais. Après s'être enchaîné 10 titres de ravages, ça surprend, et très agréablement ! D'ailleurs les deux bonus track seront elles aussi à écouter très attentivement. Pourquoi donc attendre la fin de l'album pour donner tout ça ? En tous cas, ça fait son petit effet. DEVILDRIVER ne livre pas ici un album transcendant, mais qui réjouira les fans et cache quelques pépites. Pour les sans avis, une petite lassitude peut éventuellement se faire sentir à l'écoute in extenso de l'album, avec parfois des impressions de déjà vu, mais en tous cas personne ne pourra nier que le groupe s'est montré très efficace. Mais comme je suis tâtillonne, je soulignerai quand même que l'efficacité, c'est bien, mais que ça n'empêche pas de se renouveler un peu. À dans deux ans donc !

Note : 6,5/10

Chronique : Nastassja

 

DevilDriver_Band_Line-up_2013
 
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