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DELIRIUM FEST X

Publié le par Nono666

 

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DELIRIUM FEST X
CHALONS EN CHAMPAGNE - CSC Le Contrepoint
7 et 8 avril 2012




Samedi 7 avril 2012 :

Le Delirium Fest est cette année de retour au CSC Le Contrepoint de CHALONS EN CHAMPAGNE, théâtre de mauvais souvenirs mais également de superbes éditions du festival. La salle de concert de cette MJC est plongée dans l’obscurité, ce qui est bien plus favorable à l’ambiance des concerts. Et la capacité réduite (300 personnes environ) est plus en adéquation avec le public local, assez peu fourni. C’est d’ailleurs quasiment la seule déception de la journée : le public atteindra difficilement la barre des 130 personnes !

C’est au combo langrois KAM TALIUM que revient la lourde tâche d’ouvrir les hostilités devant une assistance réduite. Les haut-marnais semblent un poil déstabilisés et sont par ailleurs obligés de recommencer le second morceau à cause de problèmes de retour. Tout rentre heureusement dans l’ordre ensuite grâce à l’application du groupe et à son interprétation très en place. La section rythmique est intenable, tandis que Nico (chant), un peu timide en début de set, semble à l’aise dans les parties les plus agressives. Le guitariste est concentré mais se lâche peu à peu, pas vraiment aidé par le son assez brouillon de son instrument. KAM TALIUM interprète principalement des morceaux de son premier album Enola Day (2011), mais revient également sur son EP Make Us Stronger (2008) le temps d’un « Inside me » plus ambiancé. Un bon moment que ce set de Thrash / Death moderne et dynamique.

KAM TALIUM3



Nous serons plus mitigés concernant TANKRUST, un groupe de Hardcore / Metal parisien. D’entrée de jeu, l’intro du set, jouée à la basse, tombe à plat et la mise en place s’avèrera un tantinet approximative durant une bonne partie du concert. Les morceaux laissent pourtant entrevoir de bonnes idées, dans un style souvent lent et écrasant. Le chanteur, très impliqué, nous fait profiter, entre les morceaux, d’un humour à froid sympathique (« Celle-ci, on ne la dédicace à personne ! ») et l’un des guitaristes apporte des sonorités originales grâce à son pedal-board (malgré des jets de médiators intempestifs difficiles à prendre au sérieux dans une salle à moitié vide !). Etant-donné sa réputation grandissante, on suppose que TANKRUST est capable de bien plus.

TANKRUST 6



Dès le troisième groupe à se produire aujourd’hui, KAUSE 4 KONFLIKT, on saute quelques paliers en termes de professionnalisme. Le quatuor (visages munis de masques à gaz jusqu’à la fin de l’intro instrumentale) entre progressivement sur une scène seulement éclairée par deux gyrophares. Puis la machine de guerre est lancée. Ces ex-PSORIASIS (JDZ – guitare, RKG – chant et guitare) et actuel OTARGOS (ARX – basse et chœurs) nous assènent un concert brutal d’ « Offensive WarCore » (mélange de Death brutal et de Hardcore entrainant). Le groupe parisien propose une thématique militaire (Cf. interview) mettant en relief la notion de fraternité au sein du carnage, et ce jusque dans les speeches entre les morceaux. ARX et RKG attirent plus particulièrement les regards, même si la présence d’un batteur « intérimaire » ne se fait absolument pas sentir. Les parties de guitares semblent particulièrement brillantes, notamment lors des solos, mais le son ne permet pas, encore une fois, de les entendre correctement. Festival oblige, la durée du set est relativement courte, ce qui se prête plutôt bien à ce style intense, sans quoi une certaine linéarité se ferait sentir. La traditionnelle photo de « K4K » avec son public portant un étendard à l’effigie du groupe est l’occasion de clore, dans une ambiance conviviale, ce concert fracassant.


Setlist: Intro / Holes of Emptiness / Semper Fi / Overwatch / Soldier’s Carrion / Red Mist / Line of Hate / Outro

KAUSE4KONFLIKT_Delirium Fest X_6



Place ensuite à SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION visiblement assez attendu par un public qui se fait un peu plus dense et enthousiaste au moment de prendre sa ration de Death / Grind du jour. Pas grand-chose à redire sur ce set énergique et relax à la fois. Seb (chant) est tout sourire du début à la fin du concert et, derrière lui, ça débite sévèrement. En effet, Dagulard (batterie), tout en énergie, et l’intenable tandem formé par Guillaume (guitare) et Duff (basse) font tout sauf de la figuration. Il règne incontestablement un esprit rock’n’roll sur les prestations scéniques de SCD. Dommage que le rythme de ce show s’essouffle un peu sur la durée. Il faut dire que le chant, tout en growls, est assez répétitif, et que le son de guitare aura été une nouvelle fois de qualité discutable (euh… ça commence à faire beaucoup là, non ?). Un bon concert néanmoins de la part de ce groupe culte qui mérite son rang.

SUBLIMECADAVERICDECOMPOSITION2



Le Evening of Metal de Saint-Dizier (octobre 2011) nous avait donné envie de revoir OTARGOS au plus vite, d’autant que la salle est ici nettement plus propice à un concert de metal extrême. Comme le cousin K4K, nous savons aussi qu’OTARGOS propose un concept musical et visuel très complet. Pourtant, il va manquer au gig d’aujourd’hui un petit quelque-chose. Déjà, ô surprise, le son de guitare est à mettre en cause. D’ailleurs le son dans son ensemble est également beaucoup moins puissant que lors de l’étape bragarde. Pourtant le groupe n’est pas à blâmer : Dagoth (chant, guitare) et XxX (basse, chœurs) font brillamment le show et Void (guitare), avec son attitude détachée, n’est pas en reste musicalement. Thyr (batterie) reste impressionnant de dextérité, et le kit assez réduit utilisé pour ce concert permet de bien apprécier son jeu visuellement parlant. OTARGOS offre en pâture aux fans un nouveau morceau lent et hypnotique intitulé « Fleshless, Deathless », un aperçu prometteur du prochain album à paraître en 2013. Une prestation de qualité, bien suivie par un public malheureusement assez passif. Car nous avons cru comprendre qu’OTARGOS était tout à fait disposé à remonter sur scène s’il y avait été encouragé…


Setlist: Unaltered negative God / Cloning the Divine / Kinetic zero / Nullabsolut / Worship industrialized / Fleshless Deathless (nouveau titre) / La Genèse de Dieu / Origin / Sulphuring Armageddon Fog

OTARGOS_3



SEPTIC FLESH va, au contraire, évoluer en terrain conquis. Le public se montre très chaud avant même que le groupe ne monte sur scène, et quelques personnes supplémentaires ont fait le déplacement exclusivement pour cette tête d’affiche. Le son est d’emblée très puissant, net et profond (le groupe se déplace avec son propre crew), des conditions indispensables pour rendre pleinement justice à une musique basée sur de nombreuses orchestrations samplées (tout comme les voix claires de Sotiris, désormais régulièrement absent de la formation live). Que l’on aime ou pas les albums de SEPTIC FLESH, difficile de résister, sur scène, à ce Death emphatique et orchestral, en particulier grâce à ses mélodies fortes et au charisme de Spiros (chant, basse). Le frontman au chant guttural puissant (parfois rehaussé d’effets) joue pleinement son rôle de maître de cérémonie et sollicite énormément le public pour le plus grand plaisir des fans qui se font volontiers entendre. La setlist est particulièrement articulée autour des disques parus après la reformation de 2007, même si « Revolution DNA », joué dans une version brute, et « Unbeliever », qui déclenche une bonne réaction, font office de vestiges du passé. Pour le reste, le combo grec s’appuie sur des « tubes » récents tels que « Communion », « We, the Gods » ou « Persepolis ». Après que le groupe se soit retiré pendant quelques instants, l’un des guitaristes balance depuis l’arrière-scène la mélodie d’« Anubis » et le public accueille ce premier rappel avec ferveur. « Five-pointed Star », décrit par Spiros comme « probablement le titre les plus rapide du groupe », vient achever ce set dans la brutalité et se termine sur de puissantes orchestrations rythmées par la frappe tellurique de Fotis. Ce dernier martèle ses fûts jusqu’au dernier instant, tandis que ses compères se retirent progressivement. Spiros revient seul sur scène pour remercier une dernière fois l’assistance et confirmer le lien spécial existant entre SEPTIC FLESH et la France. Ce joli moment, plein de spontanéité, montre que l’homme a vraiment été touché par l’accueil que ce public, pas très nombreux mais enthousiaste, a réservé à son groupe.

SEPTICFLESH5



Voici que se termine une première journée de haute tenue. Ne reste maintenant plus qu’à se reposer quelques heures (ou mater un DVD de THE CROWN en savourant quelques breuvages supplémentaires, c’est selon) avant de revenir apprécier des formations évoluant dans des styles plus traditionnels. It’s a deathexplosion !!!


Dimanche 8 avril 2012 :

Mal aux cheveux dû aux abus de la veille ? Quête des œufs de Pâques dans le jardin de Mamie ? Difficile d’en comprendre la raison, mais toujours est-il que le public est encore plus clairsemé en ce deuxième jour de festival. Dommage…

Aujourd’hui, SIXTY-NINE VETTE sera la première formation à fouler les planches devant un public pour le moins épars. Et même si son « fuck’n’roll » a de quoi réveiller les troupes, le quatuor marnais devra se contenter d’un accueil poli. On sent toutefois que l’on a ici affaire à des musiciens expérimentés, et les compos sont abouties. Sans que ses compères ne déméritent, on note plus particulièrement la performance de Fred (chant) qui possède un joli grain de voix, s’implique fortement dans ses textes et se lâche lors d’un ultime « Crazy ». Pas grand-chose à critiquer ici – et c’est tant-mieux – si ce n’est peut-être un recours trop régulier à des rythmes Rock’n’Roll enlevés (le groupe revendique haut et fort l’influence des RAMONES) qui rendent le répertoire de SIXTY-NINE VETTE un peu uniforme. Un bon début de journée toutefois.

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En proie à des problèmes de batteur, RIZZER a dû déclarer forfait. L’occasion pour les jeunes ardennais de TEARS AFTERGLOW de se présenter à un public encore moins dense que pour le combo précédent. Les jeunots ne se démontent pas et interprètent leur Deathcore inspiré de grands noms de la scène actuelle (on pense aussi parfois aux premiers enregistrements d’AT THE GATES) avec conviction. Le groupe a évidemment une marge de progression importante sur les plans du charisme et de l’occupation de la scène, ce qui est bien normal. Plus gênants sont ces nombreux flottements rythmiques, mais gageons que le trac y est pour quelque-chose. Nous remarquons toutefois que le guitariste se trouvant à gauche de la scène semble plus à l’aise et porte en grande partie le concert sur ses épaules. Bravo à lui, mais aussi à ses camarades bien évidemment !

LESPTITSJEUNESQUIJOUENTDUDEATH2



Tout comme hier, nous avons droit à un véritable choc des cultures au moment d’attaquer le troisième concert de la journée, car un autre combo ardennais est dans la place, et celui-là ne fait pas dans la demi-mesure : il s’agît de ROCKIN’BITCH ! La formation de Rock’n’Core (à quand le fuck’n’core ?) va prendre le public par surprise, surtout Boris, le chanteur, véritable pile électrique qui ne laisse pas retomber la pression une seule seconde. Servi par un son puissant, enchainant des morceaux contagieux aux paroles fleuries (n’est-ce pas la présentation du célèbre Titty Twister d’Une Nuit en Enfer qui retentit dans la sono ?), le quintet se pose en groupe live expérimenté. Pour situer l’animal, on pourrait éventuellement rapprocher sa musique de nos compatriotes d’HEADCHARGER, mais ROCKIN’BITCH cite plus volontiers EVERYTIME I DIE ou NORMA JEAN. Une bonne surprise. N’hésitez pas à télécharger la démo disponible sur les différentes pages Internet du groupe, même si cet enregistrement ne reflète pas fidèlement la puissance que ses géniteurs déploient sur scène. Dommage que l’assistance soit une nouvelle fois restée plutôt « tiède ».

ROCKNBITCH7



Place maintenant à nos amis de GANG qui vont, comme de coutume, nous filer la banane tout en se faisant plaisir à jouer un bon vieux Heavy Metal des familles. Pour l’occasion, une bonne partie du EP HM666% est jouée, avec ce « 747 (Strangers in the Night) » (SAXON) toujours aussi réussi. Le nouveau morceau « All the Fool around » passe également très bien dans ce contexte. Petit moment de frayeur lorsque Malo (batterie) chute de son estrade, ce qui a heureusement généré plus de peur que de mal et, passé l’inquiétude, un bon moment de rigolade pour ses compères ! Autre passage mémorable, l’apparition du revenant Greg « Scream » Paturet (chant), venu prêter main forte à GANG le temps d’un « Rock you like a Hurricane » (SCORPIONS) plein de spontanéité. Voir GANG sur scène, c’est toujours la garantie de prendre une bonne leçon d’humilité et de plaisir non-feint (Cf. interview).

GANG_Delirium Fest X



KORITNI est abonné aux tournées françaises, mais il faut dire que l’un de ses guitaristes (Eddy) est français, ceci expliquant cela. Cette parenthèse refermée, il faut se rendre à l’évidence : la réputation live de la formation quasi-australienne n’est absolument pas usurpée. Le show est très énergique sur les plans visuel et musical. Le gros Hard Rock bluesy et catchy de KORITNI fonctionne à merveille sur scène grâce, outre la qualité intrinsèque des compositions, à un line-up extrêmement en place (mention spéciale au bassiste Matt, monté sur ressorts). Les deux guitaristes sont très complémentaires et le second, l’ « intérimaire » Manu Livertout (français lui-aussi), n’hésite pas à terminer le concert en jouant parmi le public. Petit bémol, Lex Koritni (chant) est assez inégal dans son jeu de scène, portant le concert à bouts de bras à certains moments, mais semblant carrément pataud à d’autres. Cela qui n’enlève rien à sa voix magique et à son interprétation furieuse (quid de cette coupe de cheveux « originale » ?). Quelques morceaux plus ambiancés, voire carrément blues, apportent une respiration bienvenue au sein de cette avalanche de titres punchy servie par un son excellent. De fait, le concert passe à une allure folle et il faut déjà laisser KORITNI s’en aller, non sans un rappel ! Car cette fois, le public a répondu présent et l’ambiance a été très chaleureuse. Les musiciens ne s’y trompent pas et passent volontiers du temps avec leurs fans après le concert. Chapeau !


Setlist: Down at the Crossroads / Dirty Letter / Game of Fools / Better off Dead / Red Light Joint / 155 / Lost for Words / Highway Dream / Money Talks, it says goodbye / Keep me Breathing / Under the Overpass / Let it Go / Sometimes

KORITNI20



Avant que cette édition du Delirium Fest ne se termine sur la prestation de BLAZE BAYLEY, « l’homme qui ne voulait pas mourir », la sono diffuse des reprises d’IRON MAIDEN uniquement jouées à la guitare acoustique. Nous avions déjà pu apprécier deux concerts nancéens de Blaze qui nous avaient réjouis pour l’un (en 2009), laissé perplexes pour le second (2011). Ce soir, le petit bonhomme va remporter la mise, axant son concert sur Silicon Messiah (2000) et sur son nouvel album, King of Metal. Viennent se greffer à l’ensemble cinq morceaux de MAIDEN, dont un « Virus » moins connu du public, ainsi que trois extraits d’autres albums de Bayley. Le vocaliste semble aussi plus affûté et donne moins dans la démagogie, même si nous savons maintenant que ses speechessont les mêmes d’un concert à l’autre. Constatant peut-être un accueil un peu timide, réclame d’entrée de jeu la participation d’un public qui ne se fait pas prier. L’affluence du soir est ce qu’elle est, mais le chanteur n’en a rien à battre et donne tout ce qu’il a, comme s’il se produisait devant un stade bondé. Derrière lui, les musiciens (de session ?) assurent sévèrement et occupent bien la scène, notamment ce jeune guitariste hollandais, Thomas Zwijsen qui refera très probablement parler de lui (l’intro acoustique du showétait-elle tirée de son projet Nylon Maiden ?). Mais, même si la complicité unissant Blaze et son groupe est évidente, on sent bien que l’on a ici affaire à des exécutants et, déjà, tous les yeux se tournent à nouveau vers le petit frontmanlorsque celui-ci se fait un peu peur en escaladant la sono (le staffde DT Prod’ a dû serrer les fesses lui-aussi !) avant de reprendre le chant, perché sur les enceintes, avec un sourire un brin crispé. Effet garanti ! Parmi les nouveaux morceaux, on aura notamment retenu un superbe « Dimebag » doté d’un final en forme de clin d’œil au « Walk » de qui-vous-savez. Bien entendu, avec une discographie qui commence mine de rien à s’étoffer, Blaze a dû faire l’impasse sur certains classiques, comme « Kill & destroy », mais l’essentiel n’est pas là. Il faut avoir vu Blaze arriver au volant de son van, tenir lui-même son standde merchandisingtoute la journée, pour comprendre la passion qui anime ce type. Même si, nous sommes bien d’accord, MAIDEN était dans le creux de la vague lorsque « BB » (non, pas Brigitte Bardot !) en a fait partie, quel musicien ayant atteint un tel niveau de succès aurait le cran de poursuivre une carrière façon do it yourself ? Non, vraiment, respect total ! Le chanteur se fend d’ailleurs d’un petit laïus afin de clarifier ses relations avec la Vierge de Fer, qui semblent au beau fixe. Il explique ainsi qu’alors qu’il manquait de temps et d’argent pour finir son dernier disque, Steve Harris l’a aidé en lui prêtant son studio d’enregistrement. Il faut croire que, contrairement à un certain Paul D., Blaze a compris qu’il avait tout à gagner en ne se montrant pas amer envers ses anciens camarades. Dans le même ordre d’idée, il est agréable de constater que certains extraits du répertoire de BLAZE BAYLEY sont autant applaudis que les titres de MAIDEN, un signe qui ne trompe pas. Vous trouverez peut-être, en lisant ce report, que nous ne sommes pas suffisamment entrés dans les détails musicaux du set, et vous aurez raison. Mais l’explication est simple : Si Blaze produit en studio un heavy metal épique de qualité, classieux et relativement sombre, il doit avant tout sa popularité à ses concerts, et plus exactement à la générosité dont il fait preuve sur scène et en coulisses. Un mec qu’on ne veut vraiment pas voir raccrocher les gants !


Setlist: Will To WinLord Of The Flies (Iron Maiden) / The Launch/ Dimebag / Ghost In The Machine / King Of Metal / Silicon Messiah / Fate / The Brave / The Black Country / Faceless / Stare At The Sun / The Clansman (Iron Maiden) / Man on the Edge (Iron Maiden) / Futureal (Iron Maiden) / Virus (Iron Maiden) / Leap Of Faith

BLAZE BAYLEY_5



C’est ainsi que s’achèvent cette seconde journée (durant laquelle les guitaristes ont eu moins de mal à se faire entendre) et cette dixième édition. Difficile retour à la réalité après une telle affiche ! Un grand MERCI à l’association Delirium Tremens Prod’ qui a non-seulement réalisé un boulot formidable, mais a aussi accueilli Heavy Sound avec une grande gentillesse. Continuez sur cette voie, ne changez rien et à l’année prochaine !

Aymerick Painless et Morbid S / photos : Aymerick Painless

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