Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DEEP DESOLATION - Rites Of Blasphemy

Publié le par Nono666

DEEP DESOLATION – Rites Of Blasphemy
Darkzone Productions
Style : Black/Doom Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/deepdesolationband

Deep Desolation_Rites of Blasphemy



01. Between The Tits Of A Witch / 02. Searching For Yesterday / 03. Intermezzo / 04. Blasphemous Rite / 05. Mroczny Hymn / 06. Cuius Regio/Eius Religio / 07. I Became Your God / 08. Necromouth

DEEP DESOLATION est un groupe Polonais que l’on avait découvert avec Subliminal Visions, un premier album qui, malgré quelques faiblesses, montrait des capacités importantes de la part de ce groupe qui grandi à chaque sortie. Le split EP Chapel Of Fear sorti l’an passé montrait déjà une progression certaine mais avec Rites Of Blasphemy, le quatuor franchi clairement un palier. Tout commence avec "Between The Tits Of A Witch" qui nous rappelle les Américains de DOOMSTONE avec un Doom bien teinté de Black et d’autres styles tout aussi cradingues. Il est vrai que cette nature Black était déjà fortement présente sur les premiers titres proposés par le groupe mais avec une musique plus aboutie et plus riche, inspirée, DEEP DESOLATION pioche autant dans l’esprit de PARADISE LOST avec ces quelques mélodies que dans l’esprit direct d’un SATYRICON ("Searching For Yesterday"). L’approche mélodique, la façon de triturer les sons (avec ce petit côté psycho qui nous renvoie vers NACHTMYSTIUM), un riffing proprement Doom, les arrangements soignés, les titres gagnent en impact, il est vrai que la production s’étant améliorée, on apprécie plus les subtilités dans la composition. Voilà un groupe qui s’inscrit dans la continuité d’un CELTIC FROST tout en amenant un supplément de personnalité assez mélodique (le solo énorme sur la fin de l’excellent "Mroczny Hymn", le lead de guitare transperçant sur "Cuius Regio/Eius Religio" ou la fin plus lumineuse surprenante d’un "Necromouth" très réussi), les guitaristes semblent d’ailleurs avoir investi dans du matériel (un pédalier wah-wah par exemple) et ne s’éloigne pas énormément de la mouvance Black, autant dans les parties posées que sur les parties plus rapides qui renvoient à une musique primaire qui colle parfaitement à l’identité de ce groupe qui confirme tout le bien que l’on pensait de lui. La voix de Meriath emprunte totalement au Black Metal et elle est surtout plus en place que les travaux précédents du groupe, un album pas évident à trouver dans nos contrées mais il vaut le coup que vous vous fassiez un peu violence pour le dénicher.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

DEEP DESOLATION_photo
 
Commenter cet article