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PARADISE LOST - Medusa

Publié le par Nono666

PARADISE LOST - Medusa
Nuclear Blast
Style : Gothic Doom Death Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2017
Site Web : www.paradiselost.co.uk

PARADISE LOST - Medusa



01. Fearless Sky / 02. Gods Of Ancient / 03. From The Gallows / 04. The Longest Winter / 05. Medusa / 06. No Passage For The Dead / 07. Blood & Chaos / 08. Until The Grave / 09. Shrines (Bonus Track) / 10. Symbolic Virtue (Bonus Track)

La vie est un éternel recommencement, et la carrière musicale des anglais de PARADISE LOST également. Je ne vais pas refaire toute l'histoire mais après avoir débuté par du Death Metal à tendances Doom, le groupe avait en partie renoué avec ce passé sur l'album The Plague Within sous une étiquette Gothic Doom Death Metal qui n'oubliait cependant pas tout ce qui s'était passé entre temps. Alors, si de l'extérieur ce retour aux sources pouvait avoir des allures de course après une gloire passée ou une nostalgie des fans du groupe, les évènements autour du groupe expliquent pourtant cela, entre le chant de Nick Holmes chez les Suédois de BLOODBATH et la création de VALLENFYRE dans un registre particulièrement old-school Death Metal de Greg Mackintosh, on avait bien senti l'envie de revenir à quelque chose de plus Death chez ces amateurs d'un humour particulier.

D'ailleurs, pour être totalement complet, il faut remonter à In Requiem pour ressentir les balbutiements de ce retour au Death Metal, mais il ne faut pas pour autant occulter le reste car PARADISE LOST ne s'est pas contenté de reprendre une vieille recette, le Gothic Metal qui les a habité durant tant d'années est encore bien vivace et les titres "Blood & Chaos" et "Until The Grave" en sont les représentants les plus fidèles, de même que le côté New Wave insufflé par le chant de Nick Holmes car si le growl est de rigueur sur ce Medusa, les années à écouter en boucle les albums des SISTERS OF MERCY ont laissé des traces indélébiles ("Fearless Sky", "The Longest Winter") mais là où l'album précédent montrait des titres différents de l'un à l'autre, ce nouvel opus reprend la recette, l'amène plus loin et offre une continuité et une vraie ambiance commune tout au long des 42 minutes, là aussi, sur la durée de l'album, le groupe est revenu à quelque chose d'old-school, so 80's, pas plus de 45 minutes !

Du coup, on se rappelle qu'au moment de la sortie de l'album précédent, le titre "Beneath Broken Earth", Greg et Aaron Aedy disaient qu'il était le dernier morceau a avoir été composé et qu'il était finalement leur préféré, alors peu de surprise finalement à l'écoute de "Fearless Sky" car si le rythme y est moins funeral, l'ambiance est clairement dans la continuité, de même que "Gods Of Ancient" qui sent bon le Shades Of God, alors que le riff d'introduction de "From The Gallows" nous ramène directement vers Gothic, ce gras dans les guitares, cette rythmique Doom Death Metal typique, la voix de Nick, la machine à remonter le temps n'a pas oublié dans ses bagages tout ce que le groupe a accumulé en expérience depuis. Ensuite, il y a le premier single "The Longest Winter", première incartade réelle dans le Gothic, la New Wave, et à sa sortie, un ami m'avait fait remarqué la similitude avec TYPE O NEGATIVE sur ce titre. Alors, très franchement si sur le coup, je n'ai pas compris, avec le recul et la digestion de cette comparaison qui ne me serait jamais venue à l'esprit, il faut admettre qu'il y a quelque chose et cela réside dans le son de la guitare sur le refrain, supporté par les claviers, pour un rendu qui tire même plus sur A PALE HORSE NAMED DEATH alors que le chant de Nick retrouve une clarté qu'on lui connaissait parfaitement ces dernières années.

Et la suite ne va pas calmer mon enthousiasme car la chanson titre, "Medusa", se fait moins directe que la plage précédente, un piano en toile de fond, une ambiance plus menaçante, Waltteri Väyrynen, le nouveau batteur du groupe, envoie ses fûts au front et cogne sévèrement pour déboucher sur des couplets qui renvoient autant au mix lourdeur-chant mélodique d'un PALLBEARER (d'ailleurs c'est moi ou la pochette de l'album ressemble à l'esprit de ce même PALLBEARER ?) qu'au chant très travaillé d'un DEPECHE MODE, en effet Nick garde ses influences même dans les moments les plus inattendus. "Medusa" est un titre rampant, sans réel refrain, l'accroche se fait par la succession des leads de guitare de Greg Mackintosh que l'on reconnait aussitôt. Ceci dit, s'il y a bien un point où le groupe pouvait donner l'impression de tourner en rond, c'est bien cette utilisation des leads de son guitariste, sur ce nouvel album, l'homme s'est renouvelé sans pour autant modifier sa patte unique, un vrai challenge largement relevé et qui tire vraiment ce Medusa vers le haut. Pour conclure cette partie d'album clairement plus Doom Death que le reste, l'excellent "No Passage For The Dead" déboule en redynamisant un peu le rythme, nous ramenant plus vers un titre comme "Gods Of Ancient". Enfin, il y a ces deux derniers titres, le premier "Blood & Chaos" et son lead très enjoué, qui tranche véritablement avec le reste de l'album, un chant Gothic au possible, un single qui s'inscrit bien plus dans ce que les Anglais avaient pu nous proposer au début des années 2010. Si de prime abord ce morceau n'avait pas mon adhésion totale, fondu dans la globalité de l'album, il apporte ce regain et cette diversité qui empêche le groupe de rester monolithique et lui évite également un album trop connoté Doom Death. Dans le même genre, le titre "Until The Grave" conserve cette patte Gothic Metal de PARADISE LOST mais également cette part de mélancolie qui règne sur tous les morceaux qui clôturent les derniers albums du groupe.

Alors, si la construction de l'album semble mener vers le chemin de la facilité pour PARADISE LOST, il n'en est rien en fait, car le groupe sait mieux gérer la dynamique d'un album avec ces éléments Doom Death Metal de retour à l'honneur dans leur mix, créant une personnalité unique que l'on reconnait de suite à l'écoute de ce Medusa. Même le growl de Nick Holmes est à part, cradingue à souhait, avec une espèce de mélodie souvent cachée derrière. Seul Stephen Edmonson est un peu plus caché avec la production de Jaime Gomez, le gras des guitares étouffe un peu ses parties qui, de toute façon, ont très régulièrement servies à appuyer la rythmique de la batterie.

Pourtant, cela ne se vérifie pas sur le premier titre bonus "Shrines" où la basse tient une place prépondérante dans les couplets. Ce titre clairement inspiré New Wave aurait pu apparaitre sur Symbol Of Life, si ce n'est ce refrain en chant Death. Mais ces deux titres bonus, avec "Symbolic Virtue", également disponible sur la face B du single "Blood & Chaos" sorti courant août, sont moins travaillés, les morceaux apportent un autre visage à la musique du groupe présente sur l'album mais ne semble pas avoir eu la même attention dans les arrangements et dans l'inspiration pour rendre ces morceaux dynamiques et une réelle direction claire pour l'auditeur. Ceci étant surtout vrai pour "Shrines". La version collector avec les deux titres s'adressera donc surtout aux fans purs et durs du groupe car les 42 minutes représentées par les huit titres de cet album sont concis, fluides et parfaitement construits, l'ajout de ces 2 bonus crée un décalage qui pourra déranger les moins initiés d'entre vous.

Si The Plague Within était, à mes oreilles, une réussite, il n'était en fait que le brouillon de ce nouvel album qui classe PARADISE LOST dans les groupes uniques qui n'ont que très rarement déçu votre serviteur. Une nouvelle fois, ce Medusa est une réussite, où les deux principaux acteurs de la construction de la musique du groupe se surpassent sans en faire de trop ! Pour ma part, on est là dans le top 10 des sorties 2017.

Chronique : Aymerick Painless

PARADISE LOST - Medusa

 

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LYING FIGURES - Interview Frederic Simon

Publié le par Nono666

 

LYING FIGURES - Interview Frederic Simon

Entretien avec Frédéric Simon (basse, chant) réalisé par mail le 23 Août 2017



HEAVY SOUND a suivi le parcours des Nancéens LYING FIGURES depuis sa démo From Nowhere To Nothing (2013). Le groupe étant récemment passé à la vitesse supérieure avec la sortie de son très recommandable premier album intitulé The Abstract Escape, il était plus que temps de prendre contact, en l’occurrence avec Frédéric Simon (basse, chant).

Salut Fred ! On va zapper la présentation du groupe si tu le veux bien. La question est barbante et, en plus, ça voudrait dire que j'ai décrit le parcours de LYING FIGURES pour rien dans mes chroniques (rires) ! Peux-tu donc plutôt nous expliquer comment tu es arrivé dans le groupe, et comment tu définirais ton rôle au sein de celui-ci ?

Frédéric Simon : (rires) C'est vrai que c'est toujours un peu "barbant" de refaire une présentation du groupe. Même si nous sommes plus actifs depuis 2013, le groupe existe quand même depuis presque 10 ans ! Pour la petite histoire, je suis arrivé dans la région Lorraine en 2008 et j'ai rapidement pris la température de la scène locale. C’est comme ça que je suis tombé sur LYING FIGURES lors de mes recherches sur le net. J'ai par la suite pris contact avec Matt (guitare) pour lui dire tout le bien que je pensais de son groupe, on a sympathisé et, de fil en aiguille, ils m'ont proposé de faire une apparition sur leur démo From Nowhere To Nothing où je partage le chant avec Thibault sur le titre "Words Here Are Nothing". Comme le feeling entre nous tous est bien passé, lorsqu’ils ont dû se séparer de Ludo (basse), ils ont tout de suite pensé à moi pour le remplacer. Pour ce qui est du reste, on a tous un rôle dans le groupe, nous participons tous au processus d'une manière ou d'une autre. Thibault écrit la plupart des lyrics, Matt et Medhi (guitare) composent l'essentiel de notre répertoire, Charles (batterie) nous aide sur les arrangements… Parfois tout se mélange, certains textes sont de Mehdi, certaines musiques sont de Thibault, j'apporte également mes idées... LYING FIGURES est un vrai groupe et non le projet solo de l'un d'entre nous entouré de ses musiciens... C'est plus stimulant de débattre entre nous et plus créatif aussi. En dehors de la musique, Matt gère beaucoup les visuels / artworks, toute la partie graphisme et informatique. Quant à moi, je m'efforce de m'occuper de la communication / promo et le booking...

Qu'est-ce qui t'a particulièrement plu chez LYING FIGURES, et as-tu tout de suite senti que ce groupe était fait pour toi ?

J'ai aimé dès la première écoute, il y avait quelque chose de frais dans leur son, des riffs que je n'avais pas souvent entendus de la part de groupes français, et aussi une attitude, un comportement "pro". Je sentais que ce groupe avait du potentiel... Dans un sens oui, j'ai senti que ce groupe était "fait pour moi". On venait tout juste de splitter avec MARTHYR et ce fut assez difficile de m'en remettre... Beaucoup de frustrations... Intégrer LYING FIGURES m'a beaucoup aidé à surmonter tout ça ! Le fait de leur apporter mon expérience, un regard neuf les a fait progresser et inversement. Jouer avec eux m'a replongé rapidement dans mes premiers amours, le Death / Doom, que j'avais pas mal délaissés ces dernières années. Je pense que l'on s'est bien trouvés, et au bon moment.

 

LYING FIGURES - Interview Frederic Simon


Parlons de The Abstract Escape. Vous étiez-vous fixés des objectifs particuliers pour la conception de ce premier album ? Si oui, pensez-vous les avoir atteints ?

Pas vraiment sur la conception... Notre objectif principal était tout simplement de sortir un premier "vrai" album. La démo From Nowhere To Nothing fut enregistré avec une batterie programmée, les guitares et basse avec de simples simulations. Le EP A World Of My Own a été fait en home-studio. La suite logique pour nous était de monter d'un cran en proposant un album réalisé en studio, en apportant plus de soin à l'enregistrement et la production. Pour ce qui est de la conception, nous n’avions pas d'idée précise en tête, le processus s'est fait naturellement, que ce soit sur la composition ou l'écriture. Certains morceaux comme "The Mirror" ou "Tormented Souls" sont antérieurs à mon arrivée, "Remove The Black" a presque été fini en studio... On s'est juste laissés porter par nos envies du moment, bien qu'on voulait quand même avoir un album cohérent. On voulait que cet album nous ressemble, nous représente et je pense que The Abstract Escape remplit bien son rôle. Avec cet album, on commence à affirmer notre personnalité, musicale comme visuelle...

Dans ma chronique, je soulignais en effet l'affirmation de votre identité. Es-tu également d'accord avec le fait que votre musique est plus explicitement doom sur cet album ?

Je ne sais pas trop, l’étiquette "Doom" peut être tellement déclinée ! On est loin de groupes Doom traditionnel par exemple. Je ne pense pas que l'on soit "plus Doom" ou "moins Doom" qu'avec A World Of My Own. Musicalement, ce ressenti est peut-être dû au changement de méthode de composition et de line-up. Avant, Matt et Mehdi composaient beaucoup à eux deux. Sur The Abstract Escape, nous avons tous participé à un moment ou un autre aux compositions, parfois sur des arrangements, parfois sur des riffs entiers ou sur les structures. C'est un album beaucoup plus collectif que les précédents, avec les avantages et inconvénients que cela implique. Mais c'est peut-être justement ça qui donne cette sensation "plus Doom". Certaines paroles sont aussi très sombres, la production joue aussi… On a pris le temps de réfléchir au son final qu'on voulait obtenir...

En parlant de production, avec un peu de recul, comment avez-vous vécu cette collaboration avec Pierre Schaffner ? A ce stade, pensez-vous retravailler avec lui à l'avenir ?

Super enrichissant ! Pour ma part je n’étais presque pas entré en studio depuis l'enregistrement de Wordless Hope avec INBORN SUFFERING en 2005, avec Andrew Guillotin aux manettes. Ici, avec Pierre, le processus était assez différent. Pour des raisons de planning, nous faisions beaucoup de sessions courtes (demi-journée). Il a fallu jongler entre la vie professionnelle de certains d'entre nous et le planning chargé de Pierre, entre les activités de PHAZM, ses autres productions et les cours de batterie qu'il donne. Ce fut plus long comme procédé, mais plus concentré, moins fatiguant. Pierre s'est beaucoup investi dans notre projet, il nous a conseillés, donné des astuces, orientés vers des choses que nous n’aurions pas forcément osées, par manque de recul. C'est un mec passionné qui respecte les choix des groupes, mais n’hésite pas à te dire quand ça ne va pas, et te tire vers le haut. Et vus les très bons retours qu'on a sur la production de The Abstract Escape, il y a de très fortes chances pour que l'on retravaille avec lui pour la suite.

Les retours quant à The Abstract Escape semblent très bons. C'est un sujet rarement évoqué, mais pour un groupe encore relativement peu connu, mais cela se ressent-il concrètement sur les ventes ?

Oui en effet, c'est très positif pour l'instant. Que ce soit de la part du public étranger ou des autres groupes de la scène Doom, il semble que ce premier album fasse son petit effet... Je ne pense pas que les chroniques aient un réel impact sur les ventes. Ça fait plaisir pour l’ego du musicien en général, mais il vaut toujours mieux se faire une opinion par soi-même. Du moins c'est comme ça que je fais, si je me fiais aux chroniques, je n’achèterais pas souvent d'albums et je n'irais jamais au cinéma (rires) ! Bien sûr, une chronique bien construite où l’on sent que le chroniqueur a pris le temps d'écouter et de décrire l'album reste toujours agréable. D’ailleurs, même quand c'est négatif, tant que c'est intéressant à lire... Il en faut pour tous les goûts. Pour ce qui est du ressenti sur les ventes, c’est encore bien trop tôt pour juger, je n'ai pas le recul nécessaire...

Justement, y a-t-il eu ne serait-ce qu'une chronique négative ?

(Rires) Je pense avoir réussi à tout trouver sur la toile. "Négative" je dirais non, juste des chroniqueurs qui n'ont pas aimé ou pas compris notre univers, mais aucune où l’on se fait allumer de partout (rires) ! Mais en général, c'est vrai que c'est très positif, peut-être plus de soutien à l’étranger qu'en France, ce qui est dommage, mais tu sais aussi bien que moi que la France et le Doom, c’est pas toujours facile (rires) !

Vous avez effectué quelques concerts depuis la sortie du disque. Comment les nouveaux morceaux sont-ils accueillis ? D'autres concerts en prévision prochainement ?

En effet, nous avons fait une petite tournée de 5 dates pour l'occasion baptisée The Abstract Tour. Nous sommes partis à Paris pour le release show, puis en Belgique et aux Pays-Bas avec le jeune groupe belge SVARTHART, pour finir à Epinal avec le Spin it Live qui a pour but de montrer gratuitement les différents groupes locaux tous styles confondus. Nous avons pu partager l'affiche avec quelques grands noms de la scène Doom / Death durant cette mini tournée, tels que OFFICIUM TRISTE, MY LAMENT, FUNERALIUM, ou DOOMED pour ne citer qu'eux. Les nouveaux morceaux ont reçu un bon accueil, aussi bien de la part de ces groupes que du public. Cependant, des morceaux comme "Monologue Of A Sick Brain" ou "My Special Place" font partie de notre setlist depuis plusieurs années maintenant. Ils étaient prêts bien avant qu'on ne pense au studio et c’était un bon test pour prendre la température sur ce que deviendrait album. Nous avons pu ajouter quelques morceaux inédits et varier plus facilement nos setlists. On a même réussi à faire un set différent chaque soir, ce qui casse la routine ! Par contre, nous n'avons pas d'autres concerts prévus pour l'instant. J’espère que la situation se débloquera bientôt car c'est assez frustrant d’être "privé" de scène !

 

LYING FIGURES - Interview Frederic Simon

 

As-tu une anecdote ou un souvenir particulièrement marquant de cette tournée à partager avec nous ?

Rien de croustillant (rires) ! C'était cool de retrouver des mecs que je n'avais pas vus depuis plus de 10 ans comme les gars de YORBLIND ou FUNERALIUM, un grand honneur de partager la scène deux soirs de suite avec OFFICIUM TRISTE, un groupe que je suis depuis The Pathway. C’était aussi pour nous la première fois aux Pays-Bas, j'y avais déjà joué quelques fois avec mes précédents groupes et j'en ai toujours gardé un bon souvenir... Avec LYING FIGURES, ce fut le même constat : de superbes paysages, des gens adorables et accueillants. Très bon accueil en Belgique aussi...

En dehors de l'activité live, LYING FIGURES a-t-il d'autres projets à plus ou moins long terme (clip, collaboration...) ?

Pour être honnête, on n'en a pas encore vraiment parlé... Pour l'instant, on reste focalisés sur cet album, essayer de faire plus de concerts pour le promouvoir. On aimerait bien faire un second clip mais ça demande du temps, de la réflexion et aussi un budget... Bien sûr, tous ces bons retours nous motivent à continuer et à sortir un autre album, mais on ne veut rien s'imposer. Se forcer à composer n'est jamais bon, on laisse venir suivant l'inspiration...

Avant de clore cette interview, permets-moi de te demander ce qui tourne sur ta platine en ce moment. Quels disques as-tu à conseiller, qu'ils soient actuels ou non ?

Un peu de tout. J’écoute des classiques, en ce moment je réécoute pas mal de vieux METALLICA, SLAYER, PARADISE LOST, JUDAS PRIEST, WASP. Dans la voiture, en ce moment j’écoute THE NIGHT TIME PROJECT, avec Fredrik Norrman (OCTOBER TIDE) et Tobias Netzell (IN MOURNING). Je me repasse assez régulièrement des albums de MOURNING BELOVETH et ANATHEMA, ou encore des musiques traditionnelles nordiques… Un peu de Black aussi… J'ai tendance à écouter les mêmes choses qu'il y a 20 ans en fait, mais il y a parfois de bonnes surprises avec des choses plus récentes : DECAYING DAYS, SVART, GHERZEN...

Eh bien il ne me reste plus qu'à te remercier pour le temps que tu nous as accordé et à souhaiter le meilleur à LYING FIGURES pour la suite ! Je te laisse le soin de conclure cette interview...

Merci à toi ! On espère toucher un peu plus de monde en France et faire toujours plus de concerts. C'est vrai qu'on a pas mal de soutien à l’étranger, notamment en Belgique, mais la France semble moins réceptive à notre son... En espérant se croiser de nouveau sur les routes !

Propos recueillis par Morbid S.



Chroniques :
- From Nowhere To Nothing
- A World Of My Own
- The Abstract Escape

Site Web : www.lyingfiguresband.com

 

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ATTIC - Sanctimonious

Publié le par Nono666

ATTIC – Sanctimonious
Van Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/atticfuneral

ATTIC - Sanctimonious



01. Iudicium Dei / 02. Sanctimonious / 03. A Serpent In The Pulpit / 04. Penalized / 05. Scrupulosity / 06. Sinless / 07. Die Engelmacherin / 08. A Quest For Blood / 09. The Hound Of Heaven / 10. On Choir Stalls / 11. Dark Hosanna / 12. Born From Sin / 13. There Is No God

Nous vous avions parlé, il y a maintenant près de 5 ans, du groupe allemand ATTIC, qui sortait alors The Invocation, son premier LP. Le combo frappait plutôt fort avec un opus accrocheur en dépit de ses encombrantes influences, l’ombre de MERCYFUL FATE / KING DIAMOND faisant plus que planer sur ce disque, en particulier en ce qui concerne le chant de Meister Cagliostro qui alternait registre medium cérémonieux et envolées (très) aigües hallucinantes. En dépit d’un niveau de qualité pour le moins élevé, nous nous interrogions donc sur le bienfondé de la démarche et, aujourd’hui, rien ou presque n’a changé. Sanctimonious est fait du même alliage de Heavy Metal forgé par les « Grands Anciens » et positionne donc ATTIC aux côtés des PORTRAIT et autres IN SOLITUDE. La production est compacte et « rétro » comme on pouvait s’y attendre. La différence est que, cette fois, l’ensemble est explicitement conceptuel, les morceaux faisant office de chapitres d’une histoire macabre. Bref, de ce côté-là aussi, on plagie sans vergogne le Roi Diamant, même si le vocabulaire est peut-être un poil moins copié cette fois-ci. Et, sans vouloir trop en dire sur ce scénario évoquant un couvent « pas très catholique », ni minimiser le travail qu’une telle entreprise représente, sachez simplement que l’histoire sent le réchauffé à plein nez... Pire, la durée du disque s’en trouve inutilement allongée puisque Sanctimonious s’étend sur 64 minutes, ce qui est bien trop pour captiver de bout en bout. Alors OK, on croirait avoir retrouvé le King de 1987 et certains morceaux font mouche ("A Serpent In The Pulpit", "Sinless" ou encore "The Hound Of Heaven"). Il est évident que la composition de ces morceaux « à tiroirs » a dû demander un sacré travail mais, pour le reste, ATTIC a clairement pêché (gnark, gnark...) par excès de confiance. Bref, même constat que pour The Invocation, mais aussi pour l’album de THEM chroniqué en début d’année : on se retrouve partagé entre admiration et sentiment d’être pris pour du bétail ! C’est que l’offre a depuis longtemps dépassé la demande...

Chronique : Morbid S.

ATTIC - Sanctimonious

 

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TRIVIUM - Les détails du nouvel album ; Clip "The Heart From Your Hate"

Publié le par Nono666

TRIVIUM - Les détails du nouvel album ; Clip "The Heart From Your Hate"

 

TRIVIUM sortira son nouvel album, intitulé The Sin And The Sentence, le 20 Octobre prochain via Roadrunner Records.

L’album a été produit par Josh Wilbur (Lamb Of God, Gojira) aux California Hybrid Studios de Santa Ana.

 

TRIVIUM - Les détails du nouvel album ; Clip "The Heart From Your Hate"


Tracklist The Sin And The Sentence (2017) :
01. The Sin And The Sentence / 02. Beyond Oblivion / 03. Other Worlds / 04. The Heart From Your Hate / 05. Betrayer / 06. The Wretchedness Inside / 07. Endless Night / 08. Sever The Hand / 09. Beauty In The Sorrow / 10. The Revanchist / 11. Thrown Into The Fire

Retrouvez les clips de "The Heart From Your Hate" et "The Sin And The Sentence"  ci-dessous.

 

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GWAR - Les détails du nouvel album ; Clip "Fuck This Place"

Publié le par Nono666

GWAR - Les détails du nouvel album ; Clip "Fuck This Place"

 

GWAR sortira son nouvel album, intitulé The Blood Of Gods, le 20 octobre via Metal Blade Records. Il s’agit du premier album du groupe sans Dave Brockie alias Oderus Urungus, décédé en 2014.

L’album a été produit, mixé et masterisé par Ronan Chris « Lord God » Murphy.

 

GWAR - Les détails du nouvel album ; Clip "Fuck This Place"



Tracklist The Blood Of The Gods (2017) :
01. War On GWAR / 02. Viking Death Machine / 03. El Presidente / 04. I’ll Be Your Monster / 05. Auroch / 06. Swarm / 07. The Sordid Soliloquy Of Sawborg Destructo / 08. Death To Dickie Duncan / 09. Crushed By The Cross / 10. Fuck This Place / 11. Phantom Limb / 12. If You Want Blood (You Got It) (AC/DC cover)

Retrouvez le clip du titre "Fuck This Place" ci-dessous.

 

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OPERUS - Les détails du premier album

Publié le par Nono666

OPERUS - Les détails du premier album

 

OPERUS (Symphonic Metal) sortira son premier album, intitulé Cenotaph, le 13 Octobre prochain via Dark Star Records.

 

OPERUS - Les détails du premier album


Tracklist Cenotaph (2017) :
01. Silver Spell / 02. Steel Against Steel / 03. Colosseum / 04. Sands Of Time / 05. Fate's Pantomime / 06. Wretched Play / 07. Cenotaph / 08. Maya & The Wolf / 09. La Catedral / 10. The Return

 

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PHIL RUDD - Sortie d'un nouveau single

Publié le par Nono666

PHIL RUDD - Sortie d'un nouveau single

 

PHIL RUDD, l'ex-batteur d'AC/DC, sortira un nouveau single intitulé "Sun Goes Down" le 29 Septembre prochain.

 

PHIL RUDD - Sortie d'un nouveau single

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MYRKUR - Un nouvel extrait du futur album dévoilé

Publié le par Nono666

MYRKUR - Un nouvel extrait du futur album dévoilé

 

MYRKUR (Atmospheric/Folk/Black Metal) vient de dévoiler un nouvel extrait de son futur album, Mareridt, à paraître le 15 Septembre prochain via Relapse Records. Il s'agit du titre "De Tre Piker", à retrouver en écoute ci-dessous.

 

MYRKUR - Un nouvel extrait du futur album dévoilé

 

Tracklist Mareridt (2017) :
01. Mareridt / 02. Måneblôt / 03. The Serpent / 04. Crown / 05. Elleskudt / 06. De Tre Piker / 07. Funeral (featuring Chelsea Wolfe) / 08. Ulvinde / 09. Gladiatrix / 10. Kætteren / 11. Børnehjem / 12. Death Of Days (Digital / Deluxe 2xLP Bonus Track) / 13. Kvindelil (featuring Chelsea Wolfe) (Digital / Deluxe 2xLP Bonus Track) / 14. Løven (Digital / Deluxe 2xLP Bonus Track) / 15. Himlen blev sort (Digital / Deluxe 2xLP Bonus Track) / 16. Två Konungabarn (Digital / Deluxe 2xLP Bonus Track)

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GHOST - "He Is" (Clip)

Publié le par Nono666

GHOST - "He Is" (Clip)

 

GHOST vient de publier un clip pour le titre "He Is" extrait de l'album Meliora paru en 2015 via Loma Vista Recordings.

 

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DIE APOKALYPTISCHEN REITER - "Die Freiheit Ist Eine Pficht" (Clip)

Publié le par Nono666

DIE APOKALYPTISCHEN REITER - "Die Freiheit Ist Eine Pficht" (Clip)

 

Les Allemands de DIE APOKALYPTISCHEN REITER viennent de publier un clip illustrant le titre "Die Freiheit Ist Eine Pflicht" extrait de leur nouvel album, Der Rote Reiter, à paraître ce 25 Août via Nuclear Blast.

 

 

DIE APOKALYPTISCHEN REITER - "Die Freiheit Ist Eine Pficht" (Clip)

 

Tracklist Der Rote Reiter (2017) :
01. Wir Sind Zurück / 02. Der Rote Reiter / 03. Auf Und Nieder / 04. Folgt Uns / 05. Hört Mich An / 06. The Great Experience Of Ecstasy / 07. Franz Weiss / 08. Die Freiheit Ist Eine Pflicht / 09. Herz In Flammen / 10. Brüder Auf Leben Und Tod / 11. Ich Bin Weg / 12. Ich Nehm Dir Deine Welt / 13. Ich Werd Bleiben

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