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NOW OR NEVER - II

Publié le par Nono666

NOW OR NEVER - II
Mighty Music
Style : Heavy Metal moderne
Origine : International
Sortie : 2016
Site Web : www.onlynowornever.com

NOW OR NEVER - II



01. The Voice Inside / 02. Sonic Ecstasy / 03. King For A Day / 04. I Shall Remain / 05. I'll Be Waiting / 06. The Answer / 07. Revolution / 08. Save Me / 09. Feel Alive / 10. 'Til The End Of Time

Sobrement intitulé II (sur ce coup, ils se sont pas trop foulés, mais de très nombreux groupes de renommée internationale ont déjà utilisé cette formule) ce nouvel album du quatuor Dano/Franco/Suisse devrait permettre à NOW OR NEVER de s’affirmer comme un des groupes européens sur lequel il va falloir désormais compter. Après une courte intro, somme toute dispensable, le puissant "The Voice Inside" nous saute à la gorge. Je l’avais déjà dit lors de ma chronique du premier album du groupe, les collègues de Jo Amore lui font élever son niveau, et là il atteint le meilleur puisqu’il nous offre certainement sa prestation discographique la plus aboutie de sa carrière. Généralement je suis plutôt assez critique avec les personnes que je connais, genre qui aime bien châtie bien, mais là, je dois l’admettre et je vais carrément le dire, il m’a mis sur le cul, ayant complètement changé son approche et sa façon de chanter. Son grain de voix est toujours là mais il diversifie sa façon de chanter et on découvre encore plus ses qualités et possibilités. Musicalement, c’est musclé quand il le faut comme sur "Sonic Ecstasy" ou encore "I Shall Remain", par exemple. L’intro de "King For A Day" fait très musique de films et pourrait faire penser à Hans Zimmer copulant avec Highlander et QUEEN, ensuite ce morceau pourrait plutôt nous emmener vers les derniers albums d’OZZY OSBOURNE. Un vrai bon single. Globalement, les refrains ont été particulièrement travaillés, notamment au niveau des mélodies vocales, afin de s’ancrer dans le crâne et nous vriller le cerveau. "I’ll Be Waiting" est sublime, "Save Me" est magnifique, et que dire du final "Til The End Of Time". C’est un feu d’artifice, une fin en apothéose ! Cet album sera, à n’en pas douter, dans mon Top 10 2016 et certainement même dans le Top 5. Sur chaque titre, on remarque une chose particulièrement bonne dans le chant de Jo, ici les doublages en tierce sur un refrain, là une montée dans les aigus. C’est tout bonnement excellent. On en oublierait presque que musicalement ça assure grave aussi. Ricky Marx, aux guitares, nous sort la grande classe, aussi bien au niveau des riffs qu’en solo. Sans oublier la section rythmique Ranzo (batterie) et Kenn Jackson (basse) qui tracent la route pour leurs comparses. Il est parfois compliqué pour des groupes de confirmer les espoirs placés en eux suite à un premier album prometteur. NOW OR NEVER réussit haut la main et du coup, on a déjà hâte d’écouter la suite. Tant que les musiciens continueront à composer et écrire de bonnes chansons, tant que Jo aura l’envie de progresser et prouver encore et encore, au fil des albums, qu’il est un chanteur de talent, en bref, si le groupe continue sa progression, l’avenir de NON va se transformer en un énorme OUI (désolé…).

Chronique : Horace Pinker

NOW OR NEVER - II

 

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PARAGON - Hell Beyond Hell

Publié le par Nono666

PARAGON - Hell Beyond Hell
Remedy Records
Style : Heavy / Speed Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/paragonmetal

PARAGON - Hell Beyond Hell



01. Rising Forces / 02. Hypnotized / 03. Hell Beyond Hell / 04. Heart Of The Black / 05. Stand Your Ground / 06. Meat Train / 07. Buried In Blood / 08. Devil's Waitingroom / 09. Thunder In The Dark (Bonus track) / 10. Heart Of The Black (Edit Version) (Bonus track)

Que faut-il attendre d’un album des teutons de PARAGON en 2016 ? Vraisemblablement aucunes surprises ! Le quintet, qui enregistre le retour de son guitariste fondateur et principal songwriter Martin Christian, œuvre toujours dans le Heavy / Speed Metal à tendance germanique et fortement influencé par JUDAS PRIEST. La voix d’Andreas Babuschkin n’est pas étrangère à cet aspect tant elle a des similitudes au niveau de l’intonation avec celle de Rob Halford. Mais n’est pas le Metal God qui veut. En effet, elle est aussi, à mon avis, ce qui plombe PARAGON, manquant cruellement de diversité. Et quand notre homme s’essaye à ce jeu comme sur "Devil’s Waitingroom", on ne peut pas franchement crier au génie et c’est loin d’être une réussite. Même constat pour les compos, toutes calquées sur un schéma répété encore et encore jusqu’à l’ennui, avec notamment toujours le même type de chœurs sur les refrains. Pourtant, c’est parfois intéressant comme sur "Hell Beyond Hell" qui, sans révolutionner le genre (mais on s’en fout puisqu’on sait pertinemment que ce n’est pas sur un groupe comme PARAGON qu’il faut compter pour cette tâche), est un bon titre de Heavy avec un refrain qui se retient, de bons soli. Ou encore le morceau suivant "Heart Of The Black" qui, mise à part sa longueur, peut retenir l’attention du l’auditeur. Allez, on pourra aussi citer le speed "Buried In Blood". Mais à part ces quelques éclaircies, en fait, PARAGON n’a pas évolué d’un iota depuis les années 2000. Et malheureusement, c’est ce qui en fait un groupe de seconde zone et le cantonne à ce rang. D’ailleurs, ils viennent de rentrer au bercail chez Remedy après une parenthèse chez Napalm Records pour l’album précédent. Fermons la parenthèse et revenons un tant soit peu à cette chronique, certains titres sont longs (le plus court fait 4’30’’) et en deviennent ennuyeux. Et alors, cerise sur le pompon, en bonus track, la seconde version du titre "The Heart Of The Black", (la version single edit qui ne fait plus que 5’06’’ au lieu des 7’54’’ de la version album). Je ne parlerais pas des titres des chansons… plus clichés, tu meurs. Désolé les gars, vous êtes sympathiques mais j’ai du mal à comprendre vos choix, surtout venant de vieux briscards comme vous.

Chronique : Horace Pinker
 
PARAGON - Hell Beyond Hell

 

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INSOMNIUM - Quelques infos concernant le prochain album

Publié le par Nono666

INSOMNIUM (Melodic Death Metal) dévoile quelques infos concernant son futur album. Intitulé Winter's Gate, il sera disponible le 23 Septembre prochain via Century Media. Il s'agit d'un concept album ne contenant qu'un seul titre d'une durée de 40 minutes. Découvrez ci-dessous la pochette de cet album...

INSOMNIUM - Quelques infos concernant le prochain album

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SOLUTION .45 - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

Les Suédois de SOLUTION .45 (Melodic Groove Metal) sortiront leur nouvel album intitulé Nightmares In The Waking State - Part II le 26 Août prochain via AFM Records. Il sera disponible aux formats CD et Ltd Vinyl. L'artwork est signé Par Olofsson.

SOLUTION .45 - Détails nouvel album

Tracklist Nightmares In The Waking State - Part II (2016) :
I. Dim Are The Pathways / II. The Faint Pulse Of Light / III. Mind Mutation / IV. Built On Sand / V. Inescapable Dream / VI. The Curse That Keeps On Giving / VII. Chain Connector / VIII. What Turns The Wheels / IX. Misery Mantra / X. Heavy Lies The Crown

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MASS HYSTERIA - Sortie d'un nouveau live

Publié le par Nono666

MASS HYSTERIA sortira un nouvel album live, intitulé Le Trianon, le 15 Juillet prochain via Verycords. Il sera disponible au format CD/DVD, limité à 5000 exemplaires numérotés. En bonus, le clip de "L'Enfer des Dieux" ainsi qu'un documentaire intitulé "Entrée en Matière". L'artwork a, une nouvelle fois, été réalisé par le photographe Eric Canto.

MASS HYSTERIA - Sortie d'un nouveau live

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HEART - Un premier extrait du nouvel album dévoilé

Publié le par Nono666

HEART vient de dévoiler un premier extrait de son nouvel album, Beautiful Broken, à paraitre le 8 Juillet prochain. Il s'agit du morceau-titre auquel participe un certain James Hetfield (Metallica).

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PARADISE LOST signe chez Nuclear Blast

Publié le par Nono666

Les Anglais de PARADISE LOST viennent de signer un contrat international avec le label Nuclear Blast.

Le vocaliste Nick Holmes commente à ce propos:

« La carrière de PARADISE LOST s'est faite aux côtés de Nuclear Blast depuis sa création à la fin des années 80. Et en tant que fans de Death Metal old school, nous possédons encore une grande partie de ce que le label a publié à ses débuts. C'est incroyable de voir l'importance qu'a pris celui-ci au fil des années, aussi bien en Europe qu'en Amérique et presque 30 ans après, voici un nouveau et très excitant chapitre de PARADISE LOST qui intègre la grande famille de Nuclear Blast en 2017! »

PARADISE LOST signe chez Nuclear Blast

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GRAND MAGUS - Hammer Of The North

Publié le par Nono666

GRAND MAGUS - Hammer Of The North
Roadrunner Records
Style : Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.grandmagus.com

GRAND MAGUS - Hammer Of The North



01.  I, The Jury / 02. Hammer Of The North / 03. Black Sails / 04. Mountains Be My Throne / 05. Northern Star / 06. The Lord Of Lies / 07. At Midnight They'll Get Wise / 08. Bond Of Blood / 09. Savage Tales / 10. Ravens Guide Our Way

GRAND MAGUS est un groupe constant, aussi bien dans la cadence de ses sorties que de leur qualité. Après des débuts Stoner / Doom, le trio a amorcé avec Wolf’s Return (2005) un virage Heavy Metal classique et « sévèrement burné », sans pour autant renier son côté Hard Rock. Cette mutation est aujourd’hui pleinement accomplie avec Hammer Of The North, qui sort de plus sur un gros label, Roadrunner en l’occurrence. Les attentes étaient donc grandes, et on retrouve avec joie les riffs épiques du Sorcier, toujours alliés à ce côté authentique et à cette conviction sans failles. Le chant médium et rocailleux de JB est impeccable, toujours mélodique et plein de feeling. Le bonhomme semble même continuer de s’améliorer ! Ses soli de guitares sont sobres mais judicieux, et aident à mettre en relief le soin apporté à la composition. Seulement voilà, il y a quand même un petit hic : on a parfois l’impression de n’entendre aucune réelle nouveauté par rapport à Iron Will (2008), et que certains passages manquent d’un peu de mordant. Ce à quoi on ne s’attendait pas au vu de cet artwork à la DISSECTION ! Mais ce manque de « gnaque » est peut-être en partie imputable à la production. Car si les Suédois n’ont jamais eu droit à un son aussi pro, celui-ci n’est pas très agressif. Cela n’enlève à vrai dire pas grand-chose à Hammer Of The North, et surtout pas son statut de très bon disque dans la carrière exemplaire de GRAND MAGUS. Un album que seuls les allergiques au Heavy avec un grand « H » snoberont...

Chronique : Morbid S.

Note : 8,5/10

GRAND MAGUS - Hammer Of The North

 

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ABYSSE - Interview Geoffrey

Publié le par Nono666

ABYSSE - Interview Geoffrey

Entretien avec Geoffrey (guitare) réalisé par mail (Juin 2016)



En 2010, je m’étais dit « Ah voilà un groupe intéressant ! », en 2013 « Put*** mais ce groupe nous balance un album de tueur ! » alors en 2016, lorsqu’arrive I Am The Wolf, j’étais impatient de voir ce que le groupe nous avait réservé. Absolument excellent, ABYSSE fait partie de ces groupes que je suis réellement de près et dans la masse des sollicitations, il n’y en a pas tant que ça, c’est dire si ce groupe mérite réellement que vous vous intéressiez à leur cas que vous aimiez l’instrumental ou pas n’est pas la question, ABYSSE fait du ABYSSE, point final. Geoffrey, l’un des gratteux nous éclaire un peu sur la gestation de cet album avec une sympathie et une disponibilité que l’on retrouve également chez d’autres membres du groupe que l’on a déjà pu avoir en interview. Peut-être cela le secret d’ABYSSE…

Le cycle En(d)grave semble loin mais en même temps si proche avec l’activité qui a été la votre en 2015 notamment avec la réédition de l’album ainsi que la sortie du clip pour le titre "Forest Monument". Comment avez-vous vécu ces 3 années ?
Geoffrey : Très bien, nous n’avons pas vu les 3 ans passer entre le clip, les quelques dates, la sortie du vinyle, nos vies personnelles. Nous avons beaucoup discuté et travaillé pour ne pas faire un « En(d)grave bis » et proposer quelque chose de différent.

L’année 2015 a été très riche avec une prestation au Motocultor, la sortie du clip, il semble que les fruits du premier album commencent enfin à pouvoir se récolter ? Avez-vous l’impression que le regard du public sur les groupes instrumentaux a changé ?
Effectivement, nous avons eu beaucoup de retours positifs avec cet album, à notre grande surprise. Nous avons pu faire des dates hors France, des festivals, rencontrer d’autres groupes et d’autres personnes qui ne nous connaissaient pas avant. Cela se fait petit à petit, le côté instrumental est un atout comme un inconvénient, certains vont trouver ça long et chiant alors que d’autres vont trouver ça bien parce qu’il n’y a pas le chant qu’ils n’apprécient pas dans le Metal. C’est vrai qu’avec l’apparition de groupes instrumentaux fédérateurs comme RUSSIAN CIRCLE ou MONKEY 3, l’instrumental devient un peu plus « populaire » qu’avant. C’est peut-être un manque d’objectivité de notre part, car faisant nous-mêmes de l’instrumental, ça dérange aucun de nous quatre de se cogner des morceaux d’une dizaine de minutes sans ligne de chant.

Le premier album a donc été édité en 2 vinyles avec ORPHELINE, pourquoi ce choix et pas votre album uniquement ?
L’idée part d’une raison pratique extrêmement simple : 6 titres de l’album En(d)grave tenait sur un vinyle. Pour mettre le 7ème et dernier titre, il fallait produire un deuxième vinyle. Nous imaginions difficilement sortir le vinyle de l’album avec un morceau en moins. Et de là, il nous semblait assez évident de combler le manque avec des morceaux du side-project des deux guitaristes ORPHELINE (https://soundcloud.com/orpheline) qui continue encore de poster des morceaux et qui est une sorte de ABYSSE version mignon, donc le contraste nous semblait intéressant. Depuis, d’autres side-projects se sont montés, notamment DRAGUNOV (http://dragunov.bandcamp.com) qui serait peut-être plus cohérent.

Pour I Am The Wolf, tout tient sur un vinyle, auriez-vous gardé du matériel de côté ou avez-vous utilisé tout ce qui était prêt à être enregistré ?
Plus exactement, seule une piste « cachée » présent sur le format CD n’a pas pu être insérée dans le vinyle faute de place. On ne va jamais en studio avec des idées laissées de côté pour l’opus suivant.

ABYSSE - Interview Geoffrey

Comme je le signalais dans la chronique d’I Am The Wolf, vous êtes plutôt attentif au moindre détail de ce qui porte votre nom, finalement 3 ans cela semble court, non ? Comment s’est déroulée la composition de ces morceaux ?
Le premier album était chronologique et plus conceptuel. Pour celui-ci nous nous sommes donné une totale liberté de composition : improviser en répète et voir ce qui sort, ce qu’on garde... Un peu comme pour nos démos précédentes.

Justement à propos des démos, je vous ai découvert avec Le Vide Est Forme et je dois dire que l’évolution est assez nette entre ce deux titres et ce deuxième album. Comment voyez-vous cette évolution vue de l’intérieur, est-ce que vous prenez un peu de recul de temps en temps pour voir le chemin parcouru ?
Oui, c’est assez bizarre de réécouter ces morceaux presque 8 ans après. Nous sentons une évolution dans la maîtrise et la sonorité des instruments. Pour ce qui est de la composition, nous évoluons comme tout le monde, nous ne pensons pas que tel album est celui de la maturité ou autres... Nous sommes influencés par ce qu’on vit, ce qu’on écoute dans ces périodes et voilà ce qui en sort. La maturité et le recul qu’on prend nous sert juste à essayer de se renouveler, proposer quelque chose de différent en gardant notre touche personnelle.

A l’image de l’artwork, cet album peut-être ressenti comme plus sombre que son aîné, cela fait-il écho à ce que vous vouliez corriger du premier album ou est-ce simplement votre humeur au moment de la composition ?
Certainement l’humeur. Nous ne nous imposons aucune contrainte. Que le morceau soit sombre/joyeux/mélodieux/bourrin, que les morceaux fassent 2, 7 ou 15 minutes. Rien n’est prémédité. Un morceau est fini quand nous sommes contents tous les quatre, tout simplement. Nous essayons juste de pas nous auto-plagier en gros, ça nous arrive quelque fois de nous dire : « ça c’est cool mais on l’a déjà fait donc faut qu’on le joue autrement ». Pour ce qui est du visuel, c’est venu une fois tous les morceaux terminés. Nous avons écouté l’album comme le ferait n’importe quel auditeur et en évoquant certaines images qui nous parlaient, les visuels se sont élaborés progressivement.

Sur I Am The Wolf, j’ai eu l’impression que les morceaux auraient pu accueillir du chant, même si son absence n’est pas un manque cruel, mais avez-vous travaillé les structures différemment ? L’un d’entre vous aurait-il l’ambition cachée de prendre le micro ?
La question du chant se pose de moins en moins. Nous sommes trop soudés pour accueillir un membre supplémentaire et trop mauvais pour nous y mettre nous-mêmes. C’est toujours intéressant de recevoir les ressentis très différents des gens qui écoutent l’album. On nous sort toujours des choses dont nous-mêmes n’avons pas du tout fait attention.

Il est vrai que l’instrumental offre des possibilités infinies car nullement contraint par la place prise par le chant, vous restez pourtant assez direct dans les structures de vos morceaux et c’est encore plus vrai sur ce nouvel opus, personnellement j’y vois le fait que vous assumiez parfaitement le côté instrumental et que vous ne ressentiez plus le besoin d’essayer de combler un possible manque, serais-tu d’accord avec ce point de vue ?
Oui, nous assumons pleinement notre côté instrumental et nous y prenons goût. Il n’y a qu’à écouter nos autres projets musicaux où la part instrumentale reste omniprésente. Nous ne voyons pas ça comme un manque. La voix est un instrument comme un autre en fin de compte, c’est juste que c’est plus facile de raconter des histoires avec des mots qu’avec des notes. Nous essayons de faire voyager un peu les auditeurs avec nos morceaux. C’est aussi ça qu’on adore dans l’instrumental, c’est qu’à part le titre du morceau, l’auditeur reste totalement libre de s’imaginer ce qu’il veut.

Prenez-vous en compte l’aspect live lors des compositions ou êtes-vous prêts à proposer des versions adaptées à la scène si cela s’avérait nécessaire ?
Oui, mais ça aussi ça reste naturel. Nous composons chaque morceau pour qu’il puisse être joué en concert. Dès que nous finissons un morceau, nous le rejouons en entier en nous imaginant en concert pour voir si ça le fait. Tous les morceaux composés jusque là ont toujours été joués au moins une fois en concert. Après, face au public, nous nous apercevons que certains sont plus percutants que d’autres donc nous adaptons, mais au départ, chaque morceau est fait pour le live.

ABYSSE - Interview Geoffrey

Quels sont vos projets concert prochainement, est-ce que l’on va voir ABYSSE sur les routes en 2016 ?
Nous sommes toujours plus ou moins en train de travailler sur certaines dates. Nos emplois du temps respectifs compliquent un peu la tâche car nous avons chacun une activité professionnelle. Quelques dates sont actuellement en discussion.

J’ai cru comprendre que vous travailliez également sur de nouveaux titres, est-ce là le tout début d’un long processus ou seriez-vous prêts à entrer plus rapidement en studio si vous en aviez la possibilité ? I Am The Wolf vient juste de sortir mais êtes-vous un groupe qui entrevoit déjà le prochain album alors que la promotion du petit dernier débute tout juste ?
Comme je le disais, nos emplois du temps respectifs nous obligent à composer plus lentement. Rajoutez à cela que nous aimons prendre notre temps pour composer, ça devient problématique ! Nous avons en ce moment un titre presque terminé je pense, et des idées pour d’autres. Pour ce qui est de l’enregistrement en studio, nous discutons en ce moment pour proposer quelque chose de nouveau, je ne peux vous en dire plus pour l’instant. Mais oui, dès qu’un album est fini, le suivant est déjà présent dans nos têtes.

Revenons un instant sur le clip de "Forest Monument" qui est vraiment très réussi, est-ce le genre de projet que vous voudriez reproduire pour ce nouvel album ou avez-vous d’autres priorités, d’autres projets pour I Am The Wolf ?
Merci, oui ce genre de projet nous intéresse beaucoup. Nous avons travaillé avec Yoann Luis qui, en plus d’être un très bon réalisateur qui commence à être reconnu, est un super pote. Cela nous semblait assez évident de travailler avec lui et son équipe. Nous avons fait un Ulule pour justement que les gens de son équipe soient payés correctement. Nous avons voulu faire une sorte de court-métrage plus qu’un clip. Nous réfléchissons à faire un clip pour un des morceaux de l’album mais il faut un certain budget et tu te doutes bien que nous n’avons pas de compte au Panama.

Vous êtes dans le coin de la France où il semble qu’il faut être en ce moment, même si les membres d’ABYSSE sont dispersés, est-ce que cela apporte vraiment quelque chose au groupe, cette attraction autour de l’ouest de la France et du Hellfest comme on peut le lire lors de certaines interviews ?
Oui, à chaque édition il y en a au moins un de nous quatre qui y va. Le Hellfest apporte beaucoup aux membres du groupe car cela nous permet d’avoir une super programmation à moins d’une heure de chez nous, nous nous rendons compte de cette chance. Après, la présence n’a pas d’impact direct sur le groupe, notre notoriété ou quoi que ce soit d’autres, en tout cas, je ne crois pas. Nous pouvons éventuellement être un groupe de dépannage en cas d’annulation soudaine, ce qui a déjà pu arriver, ce qui serait une super occasion.

Propos recueillis par Aymerick Painless

Chroniques :
- En(d)grave
- I Am The Wolf

www.abysse.bandcamp.com
www.facebook.com/abyssegroupe

 

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OPETH signe chez Nuclear Blast

Publié le par Nono666

Les Suédois d'OPETH ont annoncé avoir signé chez Nuclear Blast pour la sortie de leur douzième album studio, Sorceress, à paraître cet automne.

OPETH signe chez Nuclear Blast

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