AVATAR - Vultures Fly (Clip)
AVATAR vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre "Vultures Fly" extrait de son dernier album, Hail The Apocalypse, paru l'année dernière via Gain / E1 Music.
AVATAR vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre "Vultures Fly" extrait de son dernier album, Hail The Apocalypse, paru l'année dernière via Gain / E1 Music.
Intitulé The Plague Within, le nouvel album des Anglais de PARADISE LOST verra le jour le 1er Juin 2015 via Century Media Records. Il a été enregistré aux studios Orgone (GHOST, ULVER, CATHEDRAL, ANGEL WITCH) à Londres, en compagnie du producteur Jaimie Gomez Arellano.
"We have written a very dark, yet melodic album, but this time many songs definitely have a death metal edge, which is something we haven’t done for a long long time in Paradise Lost…"
MAGIC KINGDOM (Néo-classical Metal) sortira son quatrième album intitulé Savage Requiem le 20 Mars prochain via AFM Records.
Tracklist Savage Requiem (2015) :
01. In Umbra Mea / 02. Guardian Angels / 03. Rivals Forever / 04. Full Moon Sacrifice / 05. Ship Of Ghosts / 06. Savage Requiem / 07. Four Demon Kings Of Shadowlands / 08. With Fire And Sword / 09. Dragon Princess / 10. Battlefield Magic / 11. Dragon Princess (acoustic)
Les Suédois d'ARMAGEDDON (Melodic Death Metal) ont publié un clip pour le titre "Fugitive Dust" extrait de leur quatrième album, Captivity & Devourment, à paraitre le 26 Janvier via Listenable Records.
ARMAGEDDON - Captivity & Devourment
Listenable Records
Style : Melodic Death Thrash Metal
Origine : Suède
Sortie : 2015
Site Web : www.facebook.com/armageddonbandofficial
01. Captivity And Devourment / 02. Locked In / 03. Rendition / 04. Fugitive Dust / 05. Conquer / 06. Thanatron / 07. Background Radiation / 08. The Watcher / 09. Equalizer / 10. Giants
On retrouve Christopher AMOTT après son nouveau départ d’ARCH ENEMY en 2012 avec son vieux projet ARMAGEDDON qui a déjà eu plus de membres en son sein que Paris HILTON de petits amis, c’est dire s’il y a du passage. D’ailleurs, il serait bien que vous ne vous attachiez pas de trop à Matt HALLQUIST qui pousse la chansonnette sur ce nouvel album car l’homme s’en est déjà allé et le nom de son successeur est encore inconnu pour le moment. Dans ces conditions difficile de voir ce groupe autrement que comme un projet personnel du sulfureux guitariste qui met dans ce Captivity & Devourment tout ce qui l’anime, et autant dire que ça ratisse large même si un propos Thrash/Death à la ARCH ENEMY se dégage de l’ensemble. Attention toutefois car ceux qui pensent y trouver une resucée du combo de son frangin, ce n’est absolument pas le cas, certes celui qui est totalement étranger au style pourra y trouver quelques ressemblances, notamment sur un "Locked In" qui n’aurait pas dépareillé, mais c’est surtout vers DARK TRANQUILLITY que l’on peut rechercher un lien si on doit absolument en trouver un car une chose est sure, Christopher fait tout ce qui lui passe par la tête, du chant clair de "Locked In", de la guitare à l’effet 70’s et son riff Hard Rock au possible juste derrière alors que Matt aligne le chant Death à la Suédoise rappelant toujours l’ami STANNE de qui vous savez. Côté production, bien entendu, le travail est clean, presque trop propre d’ailleurs, la batterie manque tout de même de vie, rien ne dépasse, les beats sont comme des pets secs et les leads de guitare sont également très soignés au risque d’être non convenus mais un peu trop scolaires ("Giants"), là aussi la folie fait défaut. Et si on est très ravi de réentendre ce guitariste ultra talentueux, on ne peut s’empêcher de penser que des titres comme "Conquer" ou "Thanatron" ne sont plus de son niveau, ultra convenu, sans surprise et sans vraiment d’âme, voilà le genre de morceau pour guitariste, agréable à jouer mais chiant à écouter, et c’est là la limite de cet album, il est vrai que tout y est joli, bien exécuté, mais où sont passées les balloches ? Avec un album agréable mais loin d’être transcendant, un line-up aussi peu stable, difficile de miser sur une longévité de cette réincarnation d’un groupe qui a toujours manqué de stabilité tant dans le line-up que dans le style qu’il abordait. On retrouve sur ce quatrième album tous ces défauts qui nous déçoivent énormément, mais si vous êtes un inconditionnel du Thrash/Death Metal à tendance mélodique et bien propre sur lui, voilà un album qui pourra alimenter votre platine mais de là à devenir un classique ou ne serait-ce qu’un des albums de 2015, il y a encore beaucoup de chemin et je n’ai plus la santé pour le faire, désolé ! Restent des titres comme "Locked In", "The Watcher" et ses voix claires superbes, voilà un titre digne, "Captivity And Devourment" pour satisfaire les papilles.
Chronique : Aymerick Painless
CORBEAUX - Hit The Head
Autoproduction
Style : Post Rock
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.corbeauxrock.com
01. Cran D’arrêt / 02. La Bagarre / 03. 7th Avenue / 04. Sur Un Fil / 05. Where Is Dave ? / 06. Ezimpurkor
Œuvrant dans un Post-Rock Instrumental, les Bretons de CORBEAUX étaient attendus au tournant par une bonne partie de son public car le split avec VOLTE FACE avait contribué à faire émerger ce quatuor. Hit The Head, le deuxième album du groupe voit donc le jour sous les meilleurs auspices d’autant plus que le résultat est loin d’être décevant même si tout n’est pas parfait, on y reviendra. Commençons par quelques points positifs extra-musicaux comme l’attention apportée à l’artwork, bien plus sombre que la musique qu’elle contient. En effet, si "Cran D’Arrêt" contient quelques moments sombres, les leads de guitare qui fusent à tout va apportent une lumière salvatrice, la batterie très dynamique nous sort également d’une éventuelle torpeur. Alors bien sur les rythmiques légèrement alambiquées ne surprendront pas, c’est presque convenu maintenant de faire de la polyrythmique, le groupe qui fera des rythmiques simples avec une étiquette Post-Rock décrochera le pompon c’est certain. Bref, la musique planante de ce quatuor offre un espace de projection formidable pour les âmes qui se perdraient là, on y retrouve l’aspect cinématographique d’un KILLBODY TUNING par exemple mais attention car les passages Rock et plus bruts sont bien présents mais toujours avec cet esprit Rock en toile de fond, point de Hardcore ici où de riffs ultra lourds, nous sommes là sur une frange progressive du style. Cependant, au fil des écoutes, on trouve ici et là quelques longueurs encore comme ce long passage de guitare criarde sur "Cran D’Arrêt" mais dont on ne tient pas totalement rigueur car le groupe a su dynamiser son album avec des titres plus accrocheurs à l’image de "La Bagarre" qui porte très bien son nom ou le surprenant "Where Is Dave ?" qui était déjà présent sur le premier album publié en 2011 et qui a un aspect bien plus direct et foncièrement Rock. Comme bien souvent avec ce style, difficile de sortir un titre plus que d’autres et c’est aussi là le petit hic de cet album, très difficile à entrer dedans, il laissera pas mal de monde à la porte car l’impression de répétition peut se faire sentir alors qu’avec des écoutes attentives de cet album, on peut y voir l’esprit Progressif porté sur la longueur de l’album et non sur chaque titre, l’impression de visualisation cinématographique mentionnée plus haut prend alors tout son sens. A l’heure du bilan, CORBEAUX ne déçoit absolument pas, progresse nettement entre chaque sortie, il manque juste ce brin de folie nécessaire pour emmener le tout et nous avec et puis encore un peu d’attention sur la production où quelques minimes erreurs sont encore présentes comme cette coupure grossière à la fin de "Where Is Dave ?", pas bien méchant mais peut-être préjudiciable pour une installation à long terme dans le haut du panier du style Post-Rock, où ce groupe a tout à fait les capacités d’aller.
Chronique : Aymerick Painless
FORSAKEN PEDDLERS : Songs Of Fate And Freedom
Autoproduction
Style : Epic Doom Metal
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.facebook.com/forsakenpeddlers
01. The Brave / 02. All Shall Fall / 03. Forsaken Peddlers / 04. The Conqueror
FORSAKEN PEDDLERS est un groupe relativement nouveau fondé sur les bases de FATUM ELISUM, combo Doom / Death normand récemment désactivé et dont nous avions fortement apprécié l’œuvre, et notamment son superbe Homo Nihilis (2011). Même si quelques points communs relient les deux projets, notamment le choix de la lenteur comme terrain d’expression ou la longueur des compositions, FORSAKEN PEDDLERS a choisi une voie différente sur le fond. Sur ce premier effort, le désespoir fait place à un souffle épique proéminent. On ne sera donc pas surpris de trouver, en lieu et place des growls d’antan, un chant clair plutôt convaincant et expressif, même si l‘on entrevoit une marge de progression en ce qui concerne la justesse et la prononciation de l’anglais. Ceci étant dit, pour un premier essai (il tenait la basse au sein de FATUM ELISUM), Alexandre s’en sort avec les honneurs. Cela ne perturbe pas l’écoute de cet opus, hormis peut-être sur "All Shall Fall", qui contient quelques lignes vocales sonnant comme « forcées ». Ce titre s’avère d’ailleurs être à mon humble avis le plus faible des quatre pièces (oui, quatre pour 46 minutes de musique !) qui composent ce recueil. Pour clore le sujet du chant, un soupçon de production supplémentaire – comme sur la fin de "Forsaken Peddlers" où le doublage des pistes vocales fait merveille – aurait permis de valoriser davantage des lignes vocales pour la plupart inspirées. On appréciera par ailleurs la mise en son des instruments, underground certes mais très adéquate, avec une caisse claire énorme qui remplit bien l’espace. Il n’y a dès lors plus qu’à se laisser emporter par cette marée de riffs et de lignes vocales héroïques et le voyage commence ! Les amateurs de SOLITUDE AETERNUS, SOLSTICE, CANDLEMASS, mais aussi de BATHORY et PRIMORDIAL devraient à coup sûr apprécier ce Songs Of Fate And Freedom fort prometteur.
Chronique : Morbid S.
FOREIGN - The Symphony Of The Wandering Jew Part.1
Autoproduction
Style : Opera Rock/Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : http://foreignrockopera.bandcamp.com
01. Ahasverus / 02. Cursed / 03. The Running / 04. Eternal Enemies / 05. Eternity Part I / 06. Xuanzang / 07. The Quest / 08. Juan Esperandios (Lost In Different Lands) / 09. Activated / 10. By The Sea / 11. Eternity Part II / 12. The Worst Pain Ever Felt / 13. Medeivel
Projet de longue haleine initié par Ivan Jacquin, musicien franc-comtois connu pour son implication au sein de groupes ou projets tels que PSYCHANOIA, PROJEKT ONE, LIFESEEKER ou AMONYA, FOREIGN est un Opéra Rock/Metal particulièrement ambitieux se déclinant sous la forme d'un tryptique - The Symphony Of The Wandering Jew en étant la première partie - s'articulant autour du concept du Juif Errant, maudit par Jésus et condamné à l'immortalité. Travaillant sur le projet depuis pas moins d'une quinzaine d'années, Ivan Jacquin n'a visiblement rien laissé au hasard pour venir à bout de son entreprise, s'entourant d'une équipe de 18 musiciens (outre les traditionnelles guitares, basse et batterie, on retrouve ici violon, violoncelle, flutes, harpe, accordéon, hautbois, sitar, doudouk, dulcimer...), d'un choeur mixte de 14 personnes et de 11 vocalistes. Chacun apportant divers univers au projet car tous venant d'horizons différents... Tantôt parsemé de touches orientales ("Ahasverus"), celtiques ("Cursed"), world ("Xuanzang") ou médievales et alliant dans une alchimie quasi parfaite Symphonic Rock, Metal, Folk, World Music ou musique électro, autant d'éléments faisant toute la richesse de ce The Symphony Of The Wandering Jew, véritable odyssée musicale au rendu cinématographique où plane incontestablement l'ombre d'un certain Arjen Anthony Lucassen (AYREON, STAR ONE), grand maitre du genre. Faisant preuve d'un travail colossal, FOREIGN nous offre ici un album fouillé avec, toujours en ligne de mire, cette empreinte progressive qui tient en haleine l'auditeur d'un bout à l'autre de cette oeuvre grandiose et majestueuse. Un album d'une qualité indéniable qui devrait sans mal permettre à FOREIGN de s'imposer dans le milieu Rock/Metal progressif.
Chronique : Nono666