• CASTILLION - Pieces Of A Shattered Me
    Autoproduction
    Style : Melodic Progressive Power Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.castillion.se

    CASTILLION_Pieces of a Shattered Me 2011 cover



    01. Cruel Sands Of Time / 02. When Reality Distracts / 03. Out Of Reach / 04. Into The Lion's Den / 05. Rust On The Razor / 06. Departure / 07. Whispers Turn Into Cries / 08. House Of Cards / 09. Fragments / 10. With A Clouded Mind / 11. Hollow / 12. Shattered

    Les Suédois de CASTILLION reviennent avec Pieces Of A Shattered Me, album faisant suite à une première réalisation Triumph And Tragedy sorti en 2007. Ne connaissant ni le groupe ni leur précédente galette, c'est donc via ce nouvel opus que nous pénétrons l'univers Heavy du groupe, un univers qui navigue entre riffs, mélodies et touches prog mais qui ne s'apprivoise pas si aisément que cela et l'on se rend vite compte qu'une seule écoute ne suffira pas à dévoiler toutes les petites finesses de l'album. Nous avons à faire à des musiciens d'un excellent niveau qui nous prouvent ici que non seulement ils savent jouer mais sont également capable de distiller des ambiances et structures variées qui au final apportent un certain charme à ce Pieces Of A Shattered Me. Le chant de Ulf Sörman est clair, pas agressif, manquant peut être parfois d'un peu de coffre (mais cela reste toutefois assez anecdotique !). Dix ans d'existence et deux albums pour CASTILLION nous font penser que le groupe a eu l'occasion de perfectionner son approche musicale lors de différents shows, c'est donc avec une rigueur certaine que ce Pieces Of A Shattered Me a été écrit, peaufiné et enregistré. 12 titres au menu, l'intro "Cruel Sands Of Time" passée, on entre dans le vif du sujet avec "When Reality Distracts" où se cotoient diverses variations et structures, une certaine richesse qui se confirmera par la suite, "Out Of Reach" fait la part belle à une  rythmique massive, des guitares pointues donnent une autre vision, bien fait et harmonieux sans être dénué de force. "Into The Lion's Den" prouve l'excellente impression, puissance avec un break subtil en milieu de titre, "Rust On The Razor" dévoile la face la plus musclée et Heavy de CASTILLION, rien à dire, tout est impeccable. "Departure", quant à lui, se veut plus léger et aérien et est là pour nous relaxer les tympans, agréable moment de riffs softs, "Whispers Turn Into Cries" est une superbe compo, extrèmement bien ficelée, vive, rapide, sans oublier les lignes mélodiques qui d'ailleurs sont souvent présentes sur cet album, "Fragments" ne contredit pas la belle qualité d'écriture, toujours aussi convaincant, "Hollow" nous amène doucement vers la fin de notre écoute, lui aussi riche et copieux, "Shattered" clôt l'album avec classe, il résume assez bien la bonne impression générale, une belle force progressive en action, démonstration du beau potentiel de CASTILLION. Certes Pieces Of A Shattered Me nécessitera plusieurs passages sur votre platine pour être apprécié à sa juste valeur et pour en découvrir toutes les petites incrustations musicales et originales de belle qualité. Vraiment intéressant dans la simplicité "complexe" voulu par nos amis Suédois.

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7.5/10

     

    Castillion promo pic
     

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  • RICHARD MARX - Inside My Head
    Frontiers Records
    Style : Rock/AOR
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.richardmarx.com

    RICHARD MARX_Inside My Head



    Disc 1 : 01. Had Enough / 02. Wouldn't Let Me Love You / 03. Like Heaven / 04. On The Inside / 05. Through My Veins / 06. Always On Your Mind / 07. Loved / 08. Come Running / 09. All Over Me / 10. Scars / 11. Done To Me / 12. Over My Head / 13. Part Of Me

    Disc 2 : 01. Don't Mean Nothing / 02. Should've Known Better / 03. Endless Summer Nights / 04. Keep Coming Back / 05. Take This Heart / 06. Hold On To The Night / 07. Angelia / 08. Hazard / 09. Too Late To Say Goodbye / 10. Satisfied / 11. Right Here Waiting / 12. When You Loved Me

    RICHARD MARX, voilà un nom qui m'était sorti de la tête depuis bien des années, à vrai dire seul l'album Repeat Offender avait attiré mon attention à la fin des 80's avec ses hits qu'étaient "Angelia" et "Right Here Waiting"... Si le succés était à l'époque bien réel, il en fût tout autre de la suite de la carrière de l'américain dont les différents albums ne laisseront pas vraiment un souvenir impérissable de ce côté-ci de l'atlantique, d'ailleurs Emotional Remains et Sundown, les deux dernières réalisations de Richard ne seront même pas distribuées par chez nous, n'étant jusqu'alors disponible qu'en téléchargement. Dorénavant signé chez Frontiers Records qui lui permet de refaire une percée sur le territoire Européen, le label nous propose aujourd'hui une sorte de scéance de rattrapage avec Inside My Head car il ne s'agit pas là d'un véritable nouvel album de RICHARD MARX mais d'une sorte de compilation des titres les plus marquants de ses trois derniers albums uniquement disponible sur le marché US, à celà s'ajoute 4 titres inédits ainsi qu'un CD best of reprenant 12 des classiques du chanteur/guitariste ("Should've Known Better", "Keep Coming Back", "Angélia", "Too Late To Say Goodbye" et bien sûr l'incontournable "Right Here Waiting"...), le tout dans des versions réenregistrées mais nullement dénaturées. Et même si 23 ans séparent ce Inside My Head de Repeat Offender (dernier album venu jusqu'aux oreilles de votre serviteur), il faut bien reconnaitre à l'écoute de "Had Enough" et du single imparable qu'est "Wouldn't Let Me Love You" qui ouvrent l'opus que finalement peu de choses ont changé, on reste dans la lignée de ce qu'a pu proposer RICHARD MARX dans le passé, le talent d'écriture du bonhomme est intact, on retrouve ces ballades ("Like Heaven", "Loved") et chansons émotionnelles ("Through My Veins") qui ont fait sa réputation. Les arrangements sont soignés et les mélodies font mouche à la première écoute, des mélodies simples mais ô combien efficaces qui font encore une fois tout le charme de ce Inside My Head... Mais ne croyez pas que MARX, tout adepte de la mélodie qu'il soit, ne fasse que dans le sirupeux, il sait également faire parler sa guitare et donner dans un Rock parfois presque Punk ("All Over Me") histoire de varier les plaisirs, à ce titre "Scars" et sa guitare funky en sont un bel exemple, un titre que n'aurait pas renié un certain LENNY KRAVITZ. Au final, RICHARD MARX nous offre ici l'album parfait pour découvrir ou redécouvrir son univers Rock mélodique/AOR... Un album à conseiller aux amateurs de BRYAN ADAMS ou BON JOVI...Après la bonne tenue de cette dernière sortie, on attend maintenant confirmation via un véritable nouvel album qui pourrait bien voir RICHARD MARX renouer enfin avec le succés sur le vieux continent !

    Chronique par Nono666

    Note : 7/10

     

    RICHARD MARX
     

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  • NAER MATARON – ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ
    Withching Hour Productions
    Style : Black Metal
    Origine : Grece
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/naermataron

    naer mataron_2012cd



    01. ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ (intro) / 02. Apocalypse Of The Ancient One / 03. Sleepless Beings / 04. I Am Lucifer, Messenger Of Your Death / 05. Goat Worship / 06. Faceless Wrath Of Oblivion / 07. Parade Into Centuries / 08. Whisper Of Begotten Premonition / 09. The Cult Of Doom And Dagger / 10. Ode To Death (The Way Of All Flesh)

    Exit Vicotnik, les Grecs de NAER MATARON se sont recentrés sur un trio autour d’Indra, compositeur du groupe depuis bien des années maintenant, pour ce sixième album qui fait suite à quatre années de silence. Pratiquant un Black Metal sans concession, c’est surtout la disparition des claviers et l’entrée des influences Death qui ornent ce nouvel album ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ, la voix de Kaiadas, tout d’abord. En effet, le bassiste qui accompagnait fut un temps NAR MATARON l’autre moitié du groupe après la séparation entre ce dernier et Lord Alatoth en 1994, possède une voix plus Death que Vicotnik (DØDHEIMSGHARD) qui occupait le poste ses six dernières années dont le EP I Am The Light Of The World paru en mai dernier juste avant l’album. Le riffing ensuite, la musique est l’œuvre du guitariste Indra, et notamment des titres comme "Apocalypse Of The Ancient One" ou "I Am Lucifer, Messenger Of Your Death", montre une volonté réelle d’introduire des dynamiques Death dans la musique déjà bien brutale de NAER MATARON. Il faut dire qu’avec Praetorians, les Grecs étaient allés au plus Brutal du Black Metal, alors pour rendre sa musique plus brutale il fallait y ajouter des éléments extérieurs au Black Metal et le Death s’y prête plutôt bien même si "Parade Into Centuries" ou "Whisper Of Begotten Premonition" renferment quelques leads comme vestige de l’ère totalement Black du groupe. Pourtant ce ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ a du mal à se démarquer des autres albums, ce n’est pas mauvais mais ce n’est surtout pas plus intéressant que les autres bons albums du style, alors pour un groupe avec le passé et la trempe de NAER MATARON, la déception est un peu plus grande lorsque l’attente n’est pas totalement comblée. On notera tout de même un "The Cult Of Doom And Dagger" qui amène un peu de fraîcheur à ce sixième album, avec ses riffs Death bien assumés, ce titre se révèle surtout bien plus catchy que les autres, comme si malgré la brutalité apparente, les Grecs ne réussissaient pas à semer l’apocalypse autour d’eux. NAER MATARON, avec ΖΗΤΩ Ο ΘΑΝΑΤΟΣ, signe un retour intéressant mais dont l’évolution risque de laisser quelques amateurs passés sur le carreau, un groupe qui, pour l’instant, devra se contenter d’un statut enviable mais pas beaucoup plus loin que l’underground.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    NAER MATARON_Band 2012
     

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  • WITHDRAWN – The Strongest Will
    Great Dane Records
    Style : Melodic Death/Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/Withdrawnofficial

    WITHDRAWN_The Strongest Will



    01. Thy Decimator / 02. Hunt To Slaughter / 03. Dusk Of The Cursed / 04. Giant In Shadow / 05. Kingdom Nothing / 06. Ignominous Shell / 07. Flesh Made Weapon / 08. Tombwomb / 09. Oblivion / 10. Anthem

    Projet lancé en 2004 par Chris HELWIN et son frangin cogneur également impliqué dans OTARGOS, WITHDRAWN se révèle très actif jusqu’à ce premier album Skulls Of The Weak en 2009 avant d’être confronté aux difficultés que rencontre bon nombre de groupes pour enchainer avec un deuxième album rapidement. Line-up stabilisé, nouveau label à trouver, musique à composer (accessoirement ça peut être utile !), les Bordelais n’ont finalement pas chômé et se présentent à nous avec un The Strongest Will sous le bras, un argument de poids capté par Raphaël HENRY aux Echoes Studios, le même lieu que pour le premier album, puis mixé et masterisé par Neb Xort aux Drudenhaus Studios, devenu une valeur sure dans le domaine en France. Cet album au nom plus qu’évocateur résume parfaitement l’envie qui anime ce quatuor, Michel HOAREAU, alors guitariste session pour WITHDRAWN, et Jérôme GUELLERIN (ex-BLISS OF FLESH), forme cette paire de gratteux qui prend une dimension importante avec des leads ambiancés et des rythmiques catchy. On pense à bon nombre de groupes pour décrire ce que WITHDRAWN propose sur The Strongest Will mais c’est avec une personnalité affirmée que ces gars là envoient la purée, entre HATE, BEHEMOTH ou SVART CROWN, on a idée du message envoyé par les Bordelais mais il y a un petit truc en plus sur ces 10 nouveaux titres, un feeling, une ambiance, que l’on retrouve chez bon nombre de groupes français actuels et même si le parallèle est plus que facile, on pense à OTARGOS mais surtout à toute cette scène Parisienne qui fourmille actuellement et la voix typée Black/Death qui domine cet album (le chant est partagé entre Chris HELWIN et Jérôme GUELLERIN) n’est pas étrangère à cette sensation. Au-delà du côté technique qu’impose cette discipline, WITHDRAWN ne se cache pas pour balancer des riffs Death très efficaces à l’image de celui qui domine "Hunt To Slaughter", des riffs à l’ambiance plus relâchée comme ce "Flesh Made Weapon" à part sur cet album ou le plus brutal "Ignominous Shell" qui s’éloigne un temps de la scène Polonaise évoquée plus haut. The Strongest Will dévoile un groupe au potentiel puissant qui devrait dépasser le simple cadre de nos frontières et ce n’est que justice car WITHDRAWN réussi à proposer un album avec un respect des codes du Death/Black Metal avec une personnalité affirmée et un soutien indéfectible dans lequel on espère bien trouver votre nom. Vous l’aurez compris, ce deuxième album est une bonne surprise !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    WITHDRAWN_Band
     

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  • ZONARIA - Arrival Of The Red Sun
    Listenable Records
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.facebook.com/ZonariaOfficial

    ZONARIA_Arrival Of The Red Sun



    01. Arrival Of The Red Sun / 02. Silent Holocaust / 03. Gunpoint Salvation / 04. Liberation Zero / 05. The Blood That Must Be Paid / 06. Desert Storms / 07. A Lullaby To Those Still Alive / 08. Full Spectrum Dominance / 09. My Vengeance Remains / 10. Face My Justice  

    Troisième album du combo suédois ZONARIA, Arrival Of The Red Sun a tout pour plaire au sein d’une scène Metal actuelle où la frontière entre ce qui est extrême et ce qui ne l’est pas est de plus en plus floue. D’ailleurs, est-ce si gênant ? Situé quelque-part entre un HYPOCRISY qui aurait peaufiné ses arrangements et un ARCH ENEMY qui aurait mis l’accent sur la brutalité, ZONARIA parvient à un résultat convaincant et doté d’une grosse production. Malheureusement, et malgré une longueur adéquate (40 minutes), l’album ne captive pas de bout en bout. Loin de moi l’idée de jouer les blasés, mais il faut bien admettre qu’on ne trouve ici rien de très original. D’ailleurs, outre les formations reconnues citées précédemment, il y a fort à parier que de nombreux autres noms vous viendront en tête au fil de l’écoute. Mais voilà, Arrival Of The Red Sun propose un tel souci du détail et des compositions si réussies (bien qu’alambiquées), qu’il est impossible de ne pas adhérer, ne serait-ce que partiellement. Encore faut-il être client de Metal extrême soigné et moderne…

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7/10

     

    ZONARIA_Band 2012
     

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  • DISINTEGRATE – Parasites Of A Shifting Future
    Massacre Records
    Style : Melodic Death/Thrash Metal
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web :  www.disintegrate.nl

    DISINTEGRATE_Parasites Of A Shifting Future



    01. Abecedarium / 02. Mediacrity / 03. The Art Of Clairvoyance / 04. Casus Belli / 05. Parasites Of A Shifting Future / 06. Twist Of Faith / 07. The Architect / 08. Shatter Them / 09. The Subtle Decay / 10. Within The Pain / 11. These Scars

    Que ceux qui ont entendu parler de la sortie de Parasites Of A Shifting Future, le premier album de DISINTEGRATE fin 2010 lèvent le doigt… c’est bien ce qu’il me semblait… alors pour ceux au fond de la classe qui n’écoutent pas, MASSACRE RECORDS, dans le cadre de la signature des Néerlandais, vous propose un cours du soir avec la réédition de ce dit album. Le groupe propose un Melodic Death/Thrash Metal ou le Thrash tient une place toute particulière, que ceux qui apprécient un certain ARCH ENEMY tendent l’oreille car ce Parasites Of A Shifting Future propose une extension plus que sympathique de ce que font les Suédois. En effet, la mélodie tient une place prépondérante, dans les solos surtout ("Parasites Of A Shifting Future") avec cette touche légèrement Power Metal, un style qui peut d’ailleurs prendre des couleurs plus Progressives sur ce même titre avec des claviers typiques du style Prog’ et le break central de la chanson titre pourrait presque évoquer un certain SYMPHONY X. Toutefois, DISINTEGRATE sait se faire plus violent, la voix Death de Danny BOONSTRA domine largement les débats (Claudia Edwards VAN MUIJEN de LYONITE fait une apparition sur "The Subtle Decay") et un titre comme "Mediacrity" ou "The Architect" dans une veine plus théâtrale fait incontestablement appel aux racines les plus dures du groupe et pourtant inutile de chercher quelconque trace d’un DARK TRANQUILLITY dans l’équation, non le Melodic Death/Thrash Metal de DISINTEGRATE s’inscrit plus dans l’ambiance d’un INSOMNIUM, le syndrome de Stockholm n’a pas touché ces Néerlandais. Avec un album aussi riche en mélodie dans les leads et les solos, DISINTEGRATE s’impose déjà comme un groupe au bagage déjà bien ficelé, il est vrai que ces gars ont déjà un peu bourlingué dans l’underground Néerlandais et cela s’entend sur les structures des morceaux très réfléchies. Le groupe est actuellement en pleine écriture du deuxième opus qui devrait venir enfoncer le clou déjà bien planté par ce premier album très bien accueilli un peu partout en Europe, alors on vous aura prévenu, DISINTEGRATE possède suffisamment de personnalité, de talent et de maitrise technique pour se faire une place au soleil, aussi noir soit il sur dans le monde du Melodic Death/Thrash Metal, d’autant plus que le travail de Jord OTTO (RE-VAMP), qui joue également sur le titre "The Art Of Clairvoyance", sur la production de cet album permet d’en apprécier les détails. Un très bon premier album et une bonne idée de la part de MASSACRE RECORDS de donner une deuxième vie à celui-ci.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    disintegrate_promo pic 2012

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  • GOTTHARD - Firebirth
    Nuclear Blast
    Style : Mélodic Hard Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.gotthard.com

    gotthard_firebirth



    01. Starlight / 02. Give Me Real / 03. Remember It's Me / 04. Fight / 05. Yippie Aye Yay / 06. Tell Me / 07. Shine / 08. The Story's Over / 09. Right On / 10. S.O.S / 11. Take It All Back / 12. I Can / 13. Where Are You

    La tache était bien rude pour GOTTHARD après le décés du charismatique Steve Lee, arrêter, continuer ? Grand bien fût l'idée de poursuivre l'aventure de ce groupe ô combien talentueux, et c'est en la personne de Nick Maeder, suisse d'origine et excellent chanteur, que GOTTHARD a trouvé son bonheur. Pas évident de reprendre la route des studios et des concerts quand le frontman n'est plus, nombre de cas nous l'ont déjà prouvé, mais il y a toujours une magie pour faire renaitre de ses cendres un groupe que l'on croyait fini, la renaissance ici est de toute beauté car Firebirth est un très bon album, bien composé et que s'est judicieusement approprié Nick Maeder qui possède un timbre de voix certes différent de Steve Lee mais parfaitement en adéquation avec le style du groupe. Leo Leoni, Freddy Scherer (Guitares), Marc Lynn (Basse) et Hena Habegger (Batterie) sont en osmose avec leur nouveau comparse et nous ont concoctés des titres bien Hard, bien Rock, et au passage n'ont pas oublié les superbes ballades qui font que GOTTHARD est si attachant, vif et sans aucun doute bourré de feeling. 13 compos à se mettre dans le conduit auditif et au fil des écoutes, on rentre pleinement dans l'opus, sans sourciller car c'est propre, efficace et dans la lignée de ce que nous attendions, certes avec une pointe de crainte, mais qui est vite dissipée par l'intelligence distillée. Entrée en matière parfaite avec "Starlight", "Give Me Real" et ses riffs accrocheurs, "Fight", prenant, finement incisif, un classique du genre, "Yippie Yae Yay" impeccable, "The Story's Over", au tempo plus lourd mais non moins percutant, "Right On", hit en perspective, ainsi donc notre galette défile et même si on trouvera toujours des petites bricoles à dire, il faut se l'avouer, c'est très bien foutu : refrains, riffs, mélodies, tout y passe et ne peut laisser indifférent le fan de GOTTHARD. Il serait d'ailleurs mesquin de comparer l'avant et l'après Firebirth car Steve Lee était un must dans le genre frontman charismatique, mais Nick Maeder est parfait pour lui succéder avec brio, rendons lui grace de nous faire encore rêver dans l'esprit légué par le grand Lee ! Pour terminer sur les titres présents, il faut bien avouer que côté ballades, c'est du lourd comme d'habitude, ça ondule des hanches et ça donne envie de se lover bien contre sa (son) tendre et chèr(e) ! "Remember It's Me", "Tell Me", "Shine", "Take It All Back" (trés bien balancé), "Where Are You" sublime final, nous en apporte la preuve. Après 20 ans d'existence GOTTHARD sait encore ( et c'est tant mieux), nous faire vibrer, finalement quoi de mieux que de considérer ce Firebirth comme un superbe hommage et un nouveau départ que nous souhaitons long et fructueux...

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 8.5/10

     

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  • NIGHT TERRAIN – American Dream
    Autoproduction
    Style : Doom/Post Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.nightterrain.com

    Night Terrain_American Dream



    01. Dyssonic / 02. Beyond Walls / 03. Wayside And Hallowed / 04. Dusk / 05. Dawn / 06. American Dream / 07. Wild Again / 08. Adrift / 09. Arise / 10. Distant Echoes

    Surprenant trio Américain, NIGHT TERRAIN publie son premier album autoproduit American Dream, un condensé de Post-Metal à la sauce Sludge/Stoner plutôt bien ficelé. Le trio n’utilise pas de chant à proprement parlé, il n’y a que des lignes vocales narrées dont un "Dusk" qui prend une tournure de narration cinématographique avec une ambiance intimiste très réussie. Avec une base Post-Metal bien solide sans pour autant que le groupe ne fasse dans les structures trop complexes, NIGHT TERRAIN insuffle un vent particulièrement Stoner à tout cela avec quelques riffs bien lourds ou accrocheurs (la fin de "Dyssonic"). L’ambiance bien roots qui règne sur cette galette est d’abord due à la production minimaliste qui a été faite pour cette autoproduction mais avec un propos simple et direct appuyé par un trio affûté, il n’y a qu’un manque de puissance qui pourra être regretté. La basse de James BIXLER est très présente, prenant le lead à plusieurs occasions dont "Beyond Walls" à la fin très Stoner, dans la plus pure tradition des groupes Américains, celui-ci respire l’autenticité et se forge une identité qu’il avait déjà pu dessiner sur son premier EP paru en 2010 et dont on retrouve ici quelques traces dont "Dawn" ou "Wayside And Hallowed". Voilà un premier album fort prometteur qui est facilement trouvable sur le site du groupe, un Doom/Post-Metal instrumental très intéressant et qui évoque un juste milieu entre BUMBLEBEES et ABYSSE, à découvrir sans hésitation même s’il est vrai que la fin d’album s’essouffle un tout petit peu notamment à cause de cette production qui met vos oreilles à contribution pour pouvoir entrer pleinement dans cet American Dream bien prometteur !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 8/10

     

    NIGHT TERRAIN_Band
     

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  • WAYLANDER - Kindred Spirits
    Listenable Records
    Style : Celtic Metal
    Origine : Irlande
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.clanwaylander.com

    WAYLANDER_Kindred Spirits

     

    01. Echoes Of The Sidhe / 02. Lamh Dearg / 03. Twin Fires of Beltine / 04. Of Fear and Fury / 05. Grave of Giants / 06. A Path Well Trodden / 07. Quest for Immortality / 08. Erdath / 09. Kindred Spirits

    Retour en 1998… Sur le CD sampler d’un magazine, je tombe sur un extrait du premier album de WAYLANDER : bof, du Black Metal folklorique plutôt kitsch… Aujourd’hui, me voilà avec ce quatrième album du groupe Irlandais à chroniquer et ma mémoire, contrairement au reste, est encore en état de marche. Je vous laisse imaginer l’enthousiasme… Mais finalement, la surprise est plutôt bonne. C’est que la formation a considérablement progressé et, outre quelques rares maladresses, nous offre un album savoureux. Premièrement, l’aspect Metal et les vocaux écorchés dominent largement l’ensemble. Secundo, les parties Folk – à priori jouées à l’aide de véritables instruments acoustiques – ne sont pas racoleuses pour un sou et savent se faire discrètes. Et, last but not least, la plupart des morceaux se révèlent inspirés, même si on peut déplorer quelques (légères) longueurs. Enfin, fait suffisamment rare dans le style, la production est elle-aussi à la hauteur. Bref, si vous trouvez que les derniers AMON AMARTH manquent de patate et que les instruments traditionnels (finement dosés, rappelons-le) ne vous rebutent pas, jetez donc une oreille à Kindred Spirits. Vous ne serez pas déçus.

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

    WAYLANDER_Band 2012
     

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  • HOUSE OF ATREUS – Demo I
    Antitheist Disseminations
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : No site known

    HOUSE OF ATREUS_Demo I_K7



    01. Cordella / 02. Throne Of Chariots / 03. Bracelets And Collars / 04. The River Black / 05. Salome’s Passion Is A Severed Head

    Aussitôt formé, aussitôt enregistré, telle est la devise des Américains de HOUSE OF ATREUS, en effet Démo I est la… première démo (ça me semblait logique pourtant !) de ce groupe de Death Metal qui connait le sens du terme old-school. Cette K7 (old-school je vous dis) va forcément faire des émules dans l’underground et rien qu’avec le premier titre imparable qu’est "Cordella", tout en subtilité, HOUSE OF ATREUS pose les bases d’un Death Metal où les leads et les rythmiques sont structurés ("Throne Of Chariots"). On pense aux débuts de ROTTING CHRIST ou HYPOCRISY, ça tabasse comme il faut, les variations derrière les fûts sur "Bracelets And Collars" montrent d’ailleurs le travail fourni par le groupe, et le tout est incroyablement dynamique. Proposé à 250 exemplaires dans une version k7 pro, tout est soigné et on sent un potentiel énorme dans ce trio qui avec Demo I oscille facilement avec ce groove entrainant qui permet au Death d’être brutal, technique mais surtout de dégager un feeling unique. Au milieu de tous ces groupes qui se disent old-school, HOUSE OF ATREUS est une vraie bouffée d’air frais qui nous remémore l’époque où la dématérialisation n’avait pas encore brisé les liens sociaux qui régissait l’underground avec ses codes certes contraignants mais il existait alors un milieu, un vrai, pas celui des réseaux sociaux où le nombre d’amis vaut plus que le lien en lui-même, bref ! Pour ceux qui ont encore leur lecteur K7 et qui aiment le Death Metal, Demo I est incontournable.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    HOUSE OF ATREUS_logo
     

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