• GOJIRA – L’enfant Sauvage
    Roadrunner Records
    Style : Progressive Death Metal
    Origine : France
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.gojira-music.com

    GOJIRA_L enfant Sauvage



    01. Explosia / 02. L’Enfant Sauvage / 03. The Axe / 04. Liquid Fire / 05. The Wild Healer / 06. Planned Obsolescence / 07. Mouth Of Kala / 08. The Gift Of Guilt / 09. Pain Is A Master / 10. Born In Winter / 11. The Fall

    C’est que nous n’avons plus l’habitude d’avoir un groupe Français dont le nouvel album est aussi attendu que le nouvel album de GOJIRA, le cinquième d’une carrière pour l’instant exemplaire. Les premières parties et les nombreux concerts en tête d’affiche ne semble pas avoir affecté les capacités de ces petits gars du sud qui avec L’Enfant Sauvage nous proposent bien plus qu’une redite ou encore un changement de route. En effet, le groupe suit sa progression naturelle après des débuts destinés à bâtir les fondations du style du groupe encore jamais égalé à aujourd’hui et c’est avec From Mars To Sirius que le son unique des Français saute à la gueule du public Metal, chez nous d’abord puis sur le tard, un peu partout. Déjà à cette époque, l’album The Way Of All Flesh suscitait beaucoup d’intérêt mais un faux pas aurait presqu’été normal étant donné la popularité grandissante du combo. Certes, GOJIRA s’est offert des invités de luxe sur cet album publié en 2008 mais jamais au dépend du style du groupe, l’implication de Joe DUPLANTIER dans CAVALERA CONSPIRACY aux côtés de Max CAVALERA toujours à l’affût du moindre musicien bancable n’aura pas non plus eu raison de l’unité que forme ce quatuor. Alors les détracteurs guettent cet album avec la mauvaise foi habituelle mais L’Enfant Sauvage va une nouvelle fois leur fermer le bec, que ceux qui trouvent que GOJIRA s’est ramolli écoute donc "Explosia", "Liquid Fire" ou "Pain Is A Master", que ceux qui pensent que GOJIRA a perdu son sens mélodique écoutent donc "The Gift Of Guilt" ou l’énorme "The Axe" dont l’ambiance ne peut que venir de GOJIRA, cette façon de faire sonner les guitares, la voix de Joe DUPLANTIER, la batterie absolument incroyable de Mario ou encore l’assise rythmique tenue à bout de manche par la basse de Jean Michel LABADIE, l’étiquette Progressive Death Metal est profondément réductrice mais il faut bien donner une indication. Au niveau de la production, nous sommes dans la continuité de The Way Of All Flesh, une production costaud, précise mais dont la qualité organique est toujours présente et ce malgré les demandes de ce style si précis. "Explosia" semble être placé en début d’album comme pour donner le ton, après un début rentre dedans, les qualités d’ambiance dont fait preuve le groupe finissent par pointer le bout de leur nez jusqu’à ce riff final absolument hypnotique, un premier moment fort presque habituel pour GOJIRA. On note quelques clins d’œil à ce que le groupe a déjà pu proposer par le passé comme "The Wild Healer" qui voit le riff de "Global Warming" réarrangé, cela sent l’exercice sur les routes où on s’amuse à déstructurer des riffs seul devant sa guitare, ou "The Gift Of Guilt" qui rappelle "Oroborus" extrait de The Way Of All Flesh (2008). Pour le reste, sans être totalement novateur, les Français nous proposent un album costaud, plus sombre que From Mars To Sirius et plus écrasant que The Way Of All Flesh, cet album possède de nouveau cette alchimie magique qui fait du son de GOJIRA une expérience unique. Bien entendu l’effet de surprise n’y est plus, c’est peut être en cela que certains diront que GOJIRA propose la même chose mais après plusieurs écoutes, la musique des Français vous envoute, une belle réussite qu’il est bon de souligner, GOJIRA est définitivement un des plus grands groupes de Metal de ce monde, dans le talent c’est maintenant sur, en popularité L’enfant Sauvage devrait enfoncer le clou. Viva GOJIRA !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    gojira__band

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  • HERMAN FRANK - Right In The Guts
    Metal Heaven
    Style : Heavy Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.hermanfrank.com

    HERMAN FRANK_Right In The Guts



    01. Roaring Thunder / 02. Right In The Guts / 03. Ivory Gate / 04. Vengeance / 05. Starlight / 06. Falling To Pieces / 07. Raise Your Hand / 08. Waiting / 09. Hell Isn't Far / 10. King's Call / 11. Lights Are Out / 12. Black Star / 13. So They Run

    Guitariste émérite particulièrement occupé au sein d'ACCEPT, membre fondateur de VICTORY, HERMAN FRANK nous revient avec son deuxième album solo. Après le très bon Loyal To None sorti en 2009, le guitariste/producteur Allemand s'est entouré d'une nouvelle équipe, du précédent opus seul ne reste à ses côtés que le bassiste Peter PICHL, Rick ALTZI (AT VANCE, THUNDERSTONE) tient désormais le micro, le Suédois délivre ici une sacrée performance vocale !!! Michael WOLPERS officie derrière les fûts et l'on retrouve Mamalitsidis CRISTOS (NIKKI PUPPET) pour épauler Herman à la seconde guitare... Right In The Guts est un album solide et énergique suivant la trajectoire tracée par Loyal To None et ce jusque dans son artwork qui rappelle à s'y méprendre celui du premier opus... Les compos sont efficaces et ne manquent pas de puissance, la triplette "Roaring Thunder", "Right In The Guts" et "Ivory Gate" ouvre d'ailleurs l'album sur les chapeaux de roues, toutefois le style proposé, un Heavy Metal à l'Allemande tout ce qu'il y a de basique, pourra sur la longueur laisser entrevoir un certain manque d'originalité, quelques titres s'extirpent du lot et l'on retiendra, outre les trois premiers titres, le très bon "Vengeance", "Falling To Pieces" aux relents de WHITESNAKE, "Waiting" ou "Lights Are Out", à l'inverse quelques titres comme "King's Call" ou "Black Star", moins inspirés, font plus office de remplissage qu'autre chose ! Peut-être aurait-il été plus judicieux pour un meilleur impact de se contenter des dix titres les plus puissants plutôt que de risquer de lasser avec ces 2 ou 3 morceaux supplémentaires plus faibles... mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Right in The Guts n'en demeure pas moins un album tout à fait correct dans son genre, pas un incontournable mais un bon album... et c'est déjà pas si mal !

    Chronique par Nono666

    Note : 7/10

     

    HERMAN FRANK

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  • VOODOO SIX - Fluke?
    Bad Reputation
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.voodoosix.com

    VOODOO SIX_Fluke



    01. Take The Blame / 02. Something For You / 03. Take Aim / 04. Like The Others Did / 05. Killer / 06. Underneath My Skin / 07. Live Again / 08. Body & Soul / 09. Mountain / 10. Doing Me Wrong / 11. Long Way From Home

    Les Anglais de VOODOO SIX font un semi come back avec leur album Fluke?, tout simplement parce que ce dernier, initialement sorti en 2010, se voit redonner une nouvelle jeunesse avec une distribution élargie via Bad Reputation ! Deuxième opus d'une formation emmenée par un Tony NEWTON, bassiste et compositeur, trés prolifique dans son approche d'un Hard Rock bien juteux aux relents Blues/Rock bien significatifs. Fluke? est mixé par Mike Fraser et possède une belle qualité de réalisation. Le line-up composé de Luke PURDIE (chant depuis 2009), Dave Grav CAVILL (batterie), Matt PEARCE et Chris JONES (guitares) est particulièrement efficace, d'ailleurs le groupe a eu l'occasion de roder son groove éléctrique lors de différents concerts et tournées. Le style sera pour certains assez surprenant car même si la base est Hard Rock, on retient vite que différentes influences viennent de ci, de là parsemer les compositions. Une attaque bien franche avec "Take The Blame", la voix de Purdie, grasse, Rock (rauque), bluesy et rustique, est un atout car au fil des compos, elle saura donner vie aux variations musicales. Les musiciens d'emblée nous rassure sur leur potentiel, guitares efficaces, rythmiques bien charpentées mais pas oppressantes, on passe aisément de titres énergiques ("Something For You", "Like The Others Did", "Body & Soul") à d'autres au tempo plus lourd ("Take Aim", "Killer", "Doing Me Wrong") mais VOODOO SIX laisse toutefois sa touche perso filtrer sur bon nombre de compos car se jouant d'une approche, ils arrivent subtilement à apporter un petit "je ne sais quoi" bien enjolivé ! "Underneath My Skin", ballade de toute beauté, montre également la souplesse mélodique du band, avec un titre pareil nul doute que cet été (en toutes saisons même !) vous emballerez des donzelles boby buildée du torse (clin d'oeil à mon Nono !) avec une facilité déconcertante ! Pour terminer, il me parait judicieux de dire que si le style est assez conventionnel à la base, VOODOO SIX posséde une touche bien personnelle qui donne des compos variées, piochant joliment dans différents registres, pas transcendant en soi mais très intéressant. Un groupe qui doit s'avérer à son aise scéniquement parlant, tant au niveau des musiciens, vifs et incisifs, que de la partie vocale au charme agressif et rude. Nous aurons l'occasion de vérifier ça le 8 septembre prochain lors du Raismesfest ! Le prochain album (à priori en préparation) sera celui qui confirmera (ou pas) la belle impression donnée par Fluke? et l'orientation du groupe, en tout cas on l'espère tout aussi sympathique, voire plus...!

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7.5/10

     

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  • ZOMBIEFICATION – Reaper’s Consecration
    Pulverised Records
    Style : Death Metal
    Origine : Mexique
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.zombiefication.com

    ZOMBIEFICATION_Reaper's Consecration



    01. Dead Today, Dust Tomorrow / 02. Death Rides / 03. Necrohell / 04. We Stand Alone / 05. I Am The Reaper

    Duo Mexicain créé en 2009, ZOMBIEFICATION compte bien enfoncer le clou de son premier album Midnight Stench sorti en 2010 avec un EP dont la propagande est assurée par PULVERISED RECORDS par chez nous et pour lequel leurs compatriotes Mexicains ont eu droit à une édition spéciale limitée à 500 copies l’an passé. Au menu, un Death Metal tout ce qui a de plus Old-School, on pense à GRAVE que ce soit à travers la voix de Mr HITCHKOCK mais aussi avec ces riffs et surtout ce son de guitare qui évoque largement l’école Suédoise. Avec un côté direct et catchy d’un "Death Rides", les Mexicains proposent quelques parties down tempo comme sur "I Am The Reaper", et en plus de l’école Suédoise c’est également l’école Américaine qui a inspiré ce duo, comment ne pas penser à AUTOPSY par exemple ? Avec 5 titres imparables, qui parleront instantanément aux amateurs de ce bon vieux Death des familles, ZOMBIEFICATION pénètrent le territoire Européen avec des arguments solides, autant à travers la production que l’artwork ou le contenu strictement musical. Cependant, hormis un discours totalement Old-School et balisé, ZOMBIEFICATION n’en n’oublie pas de rendre ses titres intéressants avec des variations de toute part, de tempo comme évoqué précédemment mais aussi vocales et notamment sur "Necrohell" qui voit le chanteur prendre une voix plus hurlée et moins portée sur le growl. Avec cet EP, ZOMBIEFICATION s’affiche comme un groupe à suivre, du pur Death Metal au son cradingue à l’ambiance qui suinte et avec une production catchy, à écouter sans restriction !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    ZOMBIEFICATION_Band

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  • EMBRIONAL – Absolutely Anti-Human Behaviors
    Old Temple
    Style : Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/embrional

    Embrional_Absolutely Anti-Human Behaviors



    01. Possessed By Evil / 02. Disgraceful Enslavement / 03. Absolutely Anti-Human Behaviors / 04. Necropolis (Instrumental) / 05. The Last Step Into Nothingness / 06. Beyond The Abyss (Instrumental) / 07. Maniacal Madness / 08. Bestial Torture  / 09.  Dismal Symbol / 10. Mankind’s Decline / 11. Vermin Of The Earth

    Bien ancré dans le mouvement Death underground, les Polonais d'EMBRIONAL ressurgissent avec un deuxième album, Absolutely Anti-Human Behaviors au propos plus qu’éloquent. Le premier opus avait eu son petit succès (une autre version dit que près de 900 copies ont été détruites faute de trouver acquéreur, le rendant ainsi rare) en servant un Death à la sauce Old-School dans une noirceur que l’on pourra rapprocher de MALEVOLENT CREATION par exemple. Si les parties brutales s’enquillent comme les os sur le collier d’un cannibale, EMBRIONAL nous réserve quelques parties plus mid-tempo comme sur le titre d’ouverture "Possessed By Evil" ou la chanson titre dont quelques leads permettent d’en faire un titre à la forte identité. A côté de cela, le groupe n’hésite pas à laisser au repos les cordes vocales de Marcin et Ryszard SOSNOWSKI également guitaristes du groupe et qui se partagent le micro, ainsi "Necropolis" et "Beyond The Abyss" se chargent d’appuyer l’ambiance sombre et cradingue qui se dégage des riffs des Polonais largement supportés par une assise rythmique aux allures de bulldozzer ("The Last Step Into Nothingness" peut évoquer MARDUK sur ses couplets). Si comme régulièrement, on ne criera pas à l’originalité de cet Absolutely Anti-Human Behaviors on pourra lui reconnaitre une efficacité et une consistance qui ne pourra que ravir les amateurs de Death Metal comme on en faisait dans l’underground au début des 90’s. De toute façon avec une imagerie aussi balisée, on ne peut pas penser que le groupe cherche à se démarquer à tout prix, non c’est clairement la volonté de perpétrer l’héritage d’une scène qui n’aura vu le jour que partiellement et qui fourmille encore aujourd’hui de trésors enfouis dont seuls les véritables passionnés connaissent l’existence. Comme toujours, la majorité n’aura même pas connaissance de l’existence de cet album, pour quelques uns d’entre-nous une oreille attentive au travail d’EMBRIONAL après trois années de silence suffira à admettre que cet album vaut bien une place dans la discographie d’un amateur de Death Metal, un album qui, avec une production moins brouillonne sur les guitares ("Maniacal Madness" et son riff de psychopathe souffre d’approximation dans le son alors qu’il demande une justesse millimétrée), aurait pu avoir une portée plus importante alors qu’un "Bestial Torture" à l’ambiance plus cradingue est bien servie par cette production in your face signée Arek MALCZEWSKI (DECAPITATED, BEHEMOTH).

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

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  • IBLIS – Menthell
    Death To Music Prod.
    Style : Avantgarde Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/nuklearrocknroll

    Iblis_Menthell



    01. White Claudia / 02. 12 Sycamores / 03. Menthell / 04. Poison In Your Food / 05. Don’t Eat My Legs / 06. Origin / 07. Bill Skins Fifth

    Après deux démos publiées en 2004 et 2008, les Polonais d’IBLIS, qui signifie Satan en Hébreu, passe le pas du premier album avec Menthell. Voilà un album à ne pas mettre en toutes les mains et l’étiquette Avant-Garde Metal n’est pas usurpée, un peu à la manière d’un MORGOTH sur l’album Sorry For The Fanatics, IBLIS s’amuse avec les codes du Death Metal en y joignant un groove énorme ("12 Sycamores" ou "Origin"), quelques lignes vocales théâtrales autant par des voix féminines ("White Claudia") que masculines qui rappellent un peu le travail de NEVERMORE dans le genre ("Origin" par exemple), une folie de tous les instants qui se lit également et surtout dans les structures. Impossible de savoir comment un titre va finir à l’écoute de son introduction tout comme il n’est pas certain qu’il ne finisse pas comme il a commencé, le don de surprendre son auditoire, le groupe le cultive depuis un bon moment déjà. Bande son d’un road trip d’un schizophrène, ce premier opus impressionne par la maturité du propos, le duo Borsuk (guitare) et Zgred (chant) opère ensemble depuis plus de 10 ans sous ce nom et les multiples changements de line-up n’ont pas affaibli la puissance créatrice de ce combo unique qui divisera ceux qui se pencheront dessus. Absolument génial pour les uns, grand foutoire pour les autres, Menthell jouit pourtant d’une certaine cohérence où les blasts cohabitent à merveille avec des parties groovy comme cet ultime "Bill Skins Fifth". Difficile de noter une telle folie maitrisée autrement qu’en vous disant que cet album est solide, bien produit, bien exécuté et que malgré les écoutes répétées, l’ennui ne pointe jamais le bout de son nez, voilà donc un groupe dont les sorties sont plus que clairsemées mais qui vaut grandement la peine que l’on s’y attarde. Un groupe à suivre au milieu d’une scène Polonaise plus vivante que jamais.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    IBLIS_Band

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  • DIABOLICAL SACRILEGE – To Dominate Their Psyche
    Antitheist Disseminations
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.diabolicalsacrilege.weebly.com

    DIABOLICAL SACRILEGE_To Dominate Their Psyche



    01. I Long For Chaos / 02. Bringer Of Death / 03. Our Will / 04. Hypocrisy / 05. The Key Stimulus / 06. To Dominate Their Psyche Part I : I Am The Psychic Vampire Slayer / 07. To Dominate Their Psyche Part II : For Those Who Have Separated The Wheat From The Chaff / 08. To Dominate Their Psyche Part III : We Toast, For Those Who Live Free

    Voilà 7 ans que les Américains de DIABOLICAL SACRILEGE composent et affinent leur Death Metal, nous proposant au passage 2 démos dont on retrouve de très larges extraits sur ce premier album To Dominate Their Psyche. Seuls "I Long For Chaos" et "Our Will" font office de nouveauté avec une chanson-titre divisée en trois parties. On remarque de suite que les nouveaux morceaux sont plus sombres et moins typés Américain et notamment dans les solos et les leads de guitare qui se font d’ailleurs plus discrets. To Dominate Their Psyche ne jouit malheureusement pas d’une production infaillible et cela gêne assez fortement l’écoute et surtout l’appréciation de ces 50 minutes de Death Metal intenses, un titre en moins aurait peut être été bénéfique et pourquoi pas "Bringer Of Death" à la ligne mélodique très naïve et à l’exécution approximative ? Mais ne noircissons pas trop le tableau car cette chanson-titre divisée en trois parties est plutôt réussie ("For Those Who Have Separated The Wheat From The Chaff" pour ses lignes mélodiques ou "We Toast, For Those Who Live Free" et sa rythmique Thrash au début) tout comme un "Hypocrisy" ou "The Key Stimulus" qui permettent d’espérer mieux de la part de DIABOLICAL SACRILEGE pour un deuxième opus qui nous donnera un peu plus de détail sur l’identité de ce groupe  toujours en tâtonnement sur ce premier opus. Et puis il faut bien avouer que de notre côté de l’Atlantique, les démos de ce groupe n’ont pas forcément pu traverser, To Dominate Their Psyche est donc le premier contact des Américains avec nous autres Européens. Un premier album encourageant mais qui n’imposera que difficilement le groupe, avec une batterie un peu plus costaud, on aurait déjà fait un pas.

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 6/10

     

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  • HYSTERICA - The Art Of Metal
    Black Lodge Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2012
    Site Web : www.hysterica.se

    HYSTERICA_The Art Of Metal



    01. Breaking The Walls / 02. Fighters Of The Century / 03. Live Or Die / 04. Spirit Of The Age / 05. Message From The Dark / 06. Fear Of The Light / 07. Force Of Metal / 08. Heels Of Steel / 09. Hysterica / 10. Daughters Of The Night

    Second album pour HYSTERICA, déjà auteur de Metalwar en 2009, un premier album qui, même s'il ne se révélait pas encore très abouti, était tout de même plutôt correct, le groupe Suédois (100% féminin) est aujourd'hui de retour avec The Art Of Metal, un opus encore une fois dédié à la gloire du Heavy Metal, mais qui se veut tout de même plus varié que ne pouvait l'être son prédécésseur... "Breaking The Walls" ouvre le bal, il s'agit d'un morceau bien Heavy, lourd à souhait et doté d'un refrain entêtant, l'innovation sur cet album vient de cette alternance entre voix claire et voix rauque, cette présence de vocaux plus "extrême" pourra surprendre au premier abord ("Hysterica", "Fighters Of The Century"). HYSTERICA alterne compos assez conventionelles (le Manowarien "Force Of Metal", "Heels Of Steel") et des choses beaucoup plus modernes frolant parfois le Néo Metal ("Fear Of The Light"). "Hysterica" est un morceau très énergique tandis que "Daughters Of The Night" commence au piano façon ballade et monte progressivement en intensité, se révèlant comme l’un des meilleurs morceaux de l’album. Avec The Art Of Metal, le groupe nous a pondu un album alliant puissance et mélodie, plus carré et maitrisé que son prédécesseur, avec une certaine prise de risques en intégrant ces voix plus "extrêmes" et ces quelques touches de modernité, ce qui a pour effet de placer quelque peu nos Suédoises le cul entre deux chaises, trop extrême pour les amateurs de Heavy traditionnel, pas assez pour les fans d'extreme... HYSTERICA a certes gagné en maturité mais doit apprendre à gérer ses envies de changement, The Art Of Metal est un bon album de Heavy qui ravira ceux que les vocaux à la Angela Gossow (ARCH ENEMY) ne rebute pas, les autres seront, eux, peut-être un peu déçus !

    Chronique par Christ59

    Note : 6.5/10

     

    Hysterica

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  • BANG TANGO - Pistol Whipped In The Bible Belt
    78 Productions
    Style : Hard U.S / Glam Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/bangtango

    BANG TANGO_Pistol Whipped In The Bible Belt



    01. Dick In The System / 02. Suck It Up / 03. Our Way / 04. Bring On The World / 05. Have You Seen Her / 06. Live Life / 07. I Like It / 08. Boom Box Séance / 09. Drivin / 10. Pistol Whipped In The Bible Belt

    BANG TANGO est un nom qui devrait raviver quelques souvenirs aux aficionados des années 80. From The Hip, leur précédent opus datant déjà de 2006, c’est non sans une certaine appréhension que déboule sur ma platine ce Pistol Whipped In The Bible Belt, nouvel album de nos glammers made in Los Angeles. Ce groupe, dont la formation remonte tout de même à 1987 (eh oui cela nous rajeunit pas !), n’a pas vraiment connu le succès international auquel il aurait pu prétendre, et ce malgré le hit "Someone Like You" qui aura fait le bonheur de MTV et une entrée remarquée dans les charts. C’est sur le label 78 PRODUCTIONS que cet album voit le jour et premier constat, dés le  titre d’ouverture "Dick In The System", on est vite rassuré, c’est excellent, on retrouve le timbre de voix particulier de Joe LESTE, seul membre rescapé de la formation originale, avec la basse de Lance ERIC très en avant, ça sonne Hard U.S à souhait, et cela continue avec "Suck It Up", que des hits, nos vétérans n’ont décidemment pas perdu la main pour sortir des compositions dignes des meilleurs groupes de Glam Rock. On retrouve bien cette voix agressive façon SKID ROW (époque premier album) sur "Our Way", un titre dont le riff balance sacrément, avec des parties de basse bien trouvé, sans oublié les soli de Scott LaFLAMME toujours judicieux, expressif et mélodique. Les 10 titres s’enchaînent et nous avons même droit à la ballade de circonstance, "Have You Seen Her" rappelant beaucoup le "Knockin' On Heaven Door" des GUNS’N’ROSES. "I like it", le titre de la vidéo officielle, avec toujours cette basse puissante, devrait leur ouvrir les portes des radios U.S tandis que les 3 derniers morceaux clôturant l’album sont quand à eux  plus proche des productions solo de BRET MICHAELS (POISON) donc plus dans un registre Pop/Rock de grande classe. Pari réussi pour ce sixième album de BANG TANGO, un retour en force pour ce groupe trop méconnu en France (quel dommage !), un album dans la continuité de Psycho Café (1989), en somme une galette que tout bon glammer devrait posséder.

    Chronique par CeD

    Note : 8,5/10

     

    BANG TANGO_Band 2012

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  • THE GROTESQUERY - The Facts And Terrifying Testament Of Mason Hamilton: Tsathoggua Tales
    Cyclone Empire
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.myspace.com/thegrotesquery

    The Grotesquery_The Facts and Terrifying Testament of Mason Hamilton Tsathoggua Tales



    01. The Madness (Of Mason Hamilton) / 02. A Terrifying Testament / 03. Arrival: Tomb Of Toads / 04. Beware They Who Burrow Death / 05. Gaze Of Ghatanathoa (I Had A Nightmare) / 06. Amongst Black Slime And Mushroom People / 07. The Cthulhu Prophecy / 08. Tsathoggua – The Black God Of N’Kai / 09. Entrapped Within Atlach-Nacha’s Web / 10. Psychopompos Lamentations For A Dying World / 11. Dreams Of Terrors In Darkness & Horrors Out Of Shadows

    Formé en 2009 par deux membres de BONE GNAWER, un groupe de Death Metal donnant dans un trip Gore, THE GROTESQUERY se différencie surtout par son concept qui tourne autour d’H.P. LOVECRAFT et des choses sombres et surnaturelles de cette Terre. Après un premier opus en 2010, ce groupe international dont les membres viennent des quatre coins du globe, THE GROTESQUERY emmené par Rogg JOHANNSSON (THE 11TH HOUR, PAGANIZER) et Kam LEE (ex-MASSACRE, ex-DEATH), proposent aujourd’hui un deuxième album qui va rappeler des choses aux amateurs de GOREFEST mais surtout de CARCASS avec cette capacité à lancer quelques leads de guitare tranchants. Le souci est que si le son est plutôt bon, c’est l’œuvre du maître à penser du mouvement Death Metal en général Dan SWANÖ, rien n’est ici surprenant et le Death Metal s’englue même dans des plans qui manquent de dynamisme à l’image d’"Arrival : Tomb Of Toads" ou "Gaze Of Ghatanathoa (I Had A Nightmare)". Au niveau du concept, ce deuxième opus reprend l’histoire là où Tales Of The Coffin Born (2010) en était resté, l’histoire se tient dans un hôpital psychiatrique, d’où l’artwork signé Turkka RANTANEN et qui poursuit lui aussi dans le même univers que le premier album et notamment dans le choix des couleurs. On reste tout de même avec quelques moments Death de bravoure comme cet "Amongst Black Slime And Mushroom People" bien catchy ou "The Madness (Of Mason Hamilton)" qui ouvre l’album en variant énormément de tempo et d’ambiance en 4 minutes, un petit condensé de ce que THE GROTESQUERY est capable de faire. Un deuxième album sympathique mais qui ne répond pas totalement à toutes les attentes que l’on pouvait en avoir.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 6.5/10

     

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