• DEW-SCENTED - Icarus
    Metal Blade Records
    Style : Thrash / Death Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.dew-scented.de

     

    DEW SCENTED_Icarus



    01. Hubris / 02. Sworn To Obey / 03. Thrown To The Lions / 04. Storm Within / 05. Gleaming Like Silver / 06. By My Own Hand / 07. The Fall Of Man / 08. Reawakening / 09. Destined To Collapse / 10. A Final Procession / 11. Perpetuated

    On vous l’a dit et répété : ce qu’il y a de bien avec DEW-SCENTED, c’est qu’on est à peu près certain de se prendre une bonne baffe en pleine gueule. Et ce n’est pas le renouvellement presque total du line-up auquel a dû faire face le chanteur Leif Jensen qui changera cet état de fait. Car ici, bizarrement, la formation ne renouvelle pas davantage sa formule que d’habitude. Ainsi, Icarus propose à nouveau le même Thrash brutal influencé par SLAYER et THE HAUNTED, et seule la production distingue (un peu) cette nouvelle fournée de son prédécesseur, Invocation (2010). Quant aux compositions, la différence est tellement peu flagrante qu’il appartiendra à chacun de bâtir son propre avis. Les riffs demeurent toutefois inspirés et les nouveaux musiciens sont plutôt pointus dans leurs domaines respectifs. Par contre, le chant de Leif, guttural et très Hardcore, est aussi atrocement linéaire, le grand blond ne faisant pas vraiment évoluer son phrasé et sa technique. Cela étant dit, l’organe du bonhomme reste certainement l’une des marques de fabrique du groupe. Bref, si Icarus est dans l’ensemble un bon album de la part de DEW-SCENTED, nous avons déjà entendu bien mieux de sa part, comme le petit chef-d’œuvre que fût en son temps Inwards (2002) par exemple. On est en droit de supposer qu’il s’agit aujourd’hui avant tout de solidifier cette nouvelle incarnation et que le prochain album fera certainement bien plus mal aux gencives ! C’est tout le mal que nous nous souhaitons.

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

    DEW-SCENTED_Band 2012
     

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  • IN VAIN - In Death We Trust
    Autoproduction
    Style : Heavy Metal
    Origine : Espagne
    Sortie : 2012
    Site Web : http://personales.ya.com/tseoane/

    IN VAIN_In Death We Trust



    01. The Skies Are Burning / 02. War Machine / 03. Sons Of Truth / 04. In Death We Trust / 05. Into The Abyss I / 06. Ghost Galley (Pirate bonus) / 07. Into The Abyss II / 08. Sun Hunters / 09. Through Hell To Paradise / 10. Far From Home

    Avec IN VAIN et ce In Death We Trust, c'est bien à la formation espagnole que nous avons affaire, précision importante car outre le IN VAIN norvégien bien connu et qui évolue dans un Progressive Death Metal, il existe encore quelques autres groupes portant ce même patronyme ! IN VAIN a vu le jour en 2004 à Madrid. Après deux démos sorties respectivement 2005 et 2007 et un premier album Of Gods And Men (2009), les voici de retour avec ce In Death We Trust qui sort en autoproduction. Même si le titre nous annonce une certaine confiance en la mort, point de Death Metal ici, bien au contraire, les Espagnols évoluent dans un registre Heavy Metal de pure tradition, parfois Power ou Speed mais Heavy dans sa base. Influencés par le Metal européeen (teuton en autre), on retrouve avec facilité quelques touches anglo saxonnes. Nos amis ont bien écouté, puisé et mettent aujourd'hui en application toute cette alchimie de riffs, lignes mélodiques, refrains et autres puissance sauvage. On ne criera pas au génie mais il est indiscutable qu'un certain savoir-faire peut être ressenti au travers de cette galette. Tout d'abord des musiciens fort talentueux : Pablo Fernández (claviers), Mario Arredondo (basse), Teo Seoane (batterie), Daniel B. Martin (guitare) et Daniel Cordon (chant & guitare) plutot doué derrière le micro. Sur ce point il faut reconnaitre la belle puissance et des modulations intéressantes, quoiqu'elles montrent par moment certaines limites ! Les touches de claviers apportent un savant dosage fort agréable avec les redoutables riffs et solos de guitares, le tout épaulé par une section rythmique bien assise. Dix titres au menu, dix compos qui oscillent dans le style tout en gardant un axe Heavy indéniable. Citons en autres "War Machine" qui attaque d'arrache pied et lance la "machine de guerre" (je sais elle était facile celle là !), speed et mélodique, "Sons Of Truth" est plus guerrier, "In Death We Trust" très bien construit, des lignes de grattes impeccables, une batterie "turbo" et des claviers efficaces, bref un titre qui explose... "Into The Abyss" se divise en 2 parties, une première qui envoie la sauce et une seconde qui rajoute une dose de piment, la qualité musicale est là, nul doute, refrains et choeurs sont dans la pure tradition... "Ghost Gallery" est typiquement Teuton, encore une belle claque, "Sun Hunters" se veut assez classique et joue assez bien dans les variations, un arrière goût de déjà entendu est tout de même bien présent, vous en jugerez par vous même ! "Through Hell To Paradise" est mon petit préféré, malgré sa simplicité il est formidablement interprété, il n'aurait d'ailleurs pas déplu au regretté Ronnie James DIO, il en hérite de pas mal de petites choses ! Voilà ce que nous dit ce In Death We Trust, pas l'album de l'année certes, ni une approche originale mais quoiqu'il en soit une belle brochette de musiciens qui jouent bien et offrent au fil des écoutes un album fort intéressant et loin d'être déplaisant ! Finalement de bonnes influences qui avec un peu de personnalité supplémentaire devrait porter nos amis d'IN VAIN à un cran supérieur et confirmer sur la prochaine réalisation tout le bien décelé sur cet opus !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7.5/10

     

    IN VAIN_Band

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  • HELLLANDER - In The Battle
    Ironn Records
    Style : Epic Power Metal
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.helllander.com

    HELLLANDER_In The Battle



    01. Prelude / 02. Trip In Fire / 03. La Dame Blanche / 04. In The Battle / 05. Bleed By Steel / 06. Feel The Power / 07. Heavy Metal / 08. Avenger / 09. The Sword In The Stone / 10. Iron Horse

    Une fois n'est pas coutume, découverte oblige, commençons par le commencement et laissez moi vous présenter l'historique de ce groupe Suisse qu'est HELLLANDER, Van Raiser (guitare/chant) et Matt Starcase (batterie) sont les rescapés des tous débuts... en 2008 la dissolution de NOXIS, groupe Heavy/Thrash/Black, donne naissance à HEART OF STEEL se voulant plus Heavy Power "pure souche" ! Les deux comparses auditionneront divers musiciens et chercheront également un chanteur, ne trouvant pas leur bonheur c'est finalement Van Raiser qui officiera aux vocaux. Une première démo, Trip In Fire, sortira début 2009 (pour l'anecdote, celle ci sera réenregistrée durant l'été de cette même année et ressortira sous le non de Heart Of Steel - Trip In Fire New Version). 2010 voit l'arrivée, de courte durée, de Slatko au poste de vocaliste et c'est en 2011 que le groupe adopte definitivement le nom de HELLLANDER qui va une nouvelle fois se retrouver sans chanteur, Van Raiser reprend donc le poste laissé vacant par Slatko et avouons le c'est une excellente chose ! Le groupe en profite ensuite pour roder et peaufiner son approche musicale. Des mois de travail et la création par Van Raiser du label Ironn Records aboutiront à la sortie de leur premier opus In The Battle. Voici donc un petit résumé succint de l'histoire et de l'évolution de HELLLANDER. Le line up définitif est constitué, outre des deux pilliers Van Raiser et Matt Starcase, de Blake Strife (guitare) et Slayde Reyst (basse). Mais passons maintenant à la galette car là est l'essentiel !

    Rangez tongs et shorts et enfilez vos armures car HELLLANDER déboule avec son In The Battle et croyez moi ça va décoiffer sérieux ! Du Epic/Power Metal digne des GRAVE DIGGER, RUNNING WILD (grande époque), STORMWARRIOR, HAMMERFALL et de nos talentueux LONEWOLF. Pour une découverte, c'en est une ! Et plutôt du genre couillue car c'est du balaise, ça vous taille un chêne en deux coups de cuillière à pôt et ça vous en fait une boite d'allumettes ! Chauds bouillants nos amis Suisses ! Pas de question inutile sur le style, comme dit précédemment, c'est puissant, épique et bien en chair, de l'AOC garanti sans OGM, du "qui vous botte le cul et vous pête à la tronche", du lourd quoi ! 10 compos pour, en toute franchise, se régaler car lorsque votre écoute sera terminée, vous aurez la nuque en compote mais vous prierez dieu d'en avoir une nouvelle dose ! Passer le prélude (dont "Prélude" est d'ailleurs le titre) à l'ambiance médievale, on entre dans le vif du sujet avec "Trip In Fire", feu à volonté, l'armada est lancée, premieres suées jouissives et brutes, enchainement fumant avec "La Dame Blanche", s'en suivent des compos du même gabarit, petits coups de lames d'épées pour attaquer "In The Battle", "Bleed By Steel" débute avec légéreté et douceur pour s'encanailler par la suite, du costaud ! "Feel The Power" fait lui aussi une attaque soft, mais prudence, ce n'est qu'un leurre, ça décoiffe violent dans la foulée avec son tempo d'enfer ! Le bien nommé "Heavy Metal" ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans la côte de maille ! "Avenger" et "The Sword In The Stone" enfoncent le clou de ce Power épique hautement jouissif. On arrive au dernier titre, put*** que ça passe vite quand c'est aussi bon ! C'est "Iron Horse", instumental de grande classe, une tuerie, qui cloture ce fantastique album ! Si vous adhérez à ce style, enfilez vos pompes et courez vous procurer ce In The Battle de nos amis d'HELLLANDER car c'est du bêton armé ! Une première réalisation incroyablement puissante qui on l'espère nous promet d'autres missiles de la même trempe !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 9/10

     

    HELLLANDER_groupe_01
     

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  • AMERICAN DOG - Poison Smile
    Bad Reputation
    Style : Hard / Rock'N'Roll
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.americandog.us

    American Dog_Poison Smile



    01. Devil Dog / 02. Just Like Charlie Sheen / 03. Old Dog, New Tricks / 04. The Real Nitty Gritty / 05. 2012 A.D. / 06. Poison Smile / 07. Lust and Greed / 08. Bathroom Romance / 09. Splinterin' Sally / 10. Off the Chain / 11. Can Your Pussy Do the Dog ?

    Il faut bien reconnaitre qu'en matière de gros Rock qui tache, les ricains d'AMERICAN DOG n'ont de leçon à recevoir de personne, et ce n'est pas Poison Smile, leur sixième album qui va nous contredire, le trio de Colombus (Ohio) balance avec énergie son Rock'N'Roll boosté à la testostérone, ça sent la sueur et la bière, nos clébards sont affamés et n'ont rien perdu de leur rage, et si le menu reste plus ou moins le même à chaque sortie, AMERICAN DOG aime aussi surprendre, ce sera notamment le cas avec "2012 A.D.", instrumental un poil atmosphérique qui rappelle le IRON MAIDEN de Seventh Son... et introduit le plus sombre "Poison Smile"... pour le reste pas de grandes surprises, ça envoie du lourd, quelque part entre NASHVILLE PUSSY, MOTÖRHEAD et AC/DC... Des titres courts qui vont droit à l'essentiel, le tout doté d'un humour potache cher aux Americains ("Just Like Charlie Sheen", "Bathroom Romance"), pas le temps de s'ennuyer avec ce Poison Smile fort addictif. Veritable concentré d'efficacite, ce sixième opus est le nouveau manifeste 100% Ass kicking Rock'n Roll d'AMERICAN DOG, nous n'en attendions pas moins de la part des Américains ! En cette période estivale, voilà l'album parfait à apprécier autour d'un barbecue, une bière à la main !

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

    American Dog_Band 2012

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  • PATHFINDER - Filth Element
    Sonic Attack

    Style : Symphonic Power Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.pathfinderband.com

    PATHFINDER_Fifth Element



    01. Ventus Ignis Terra Aqua / 02. Fifth Element / 03. Ready to Die Between Stars / 04. The Day When I Turn Back Time / 05. Chronokinesis / 06. March to the Darkest Horizon / 07. Yin Yang / 08. Elemental Power / 09. Ad Futuram Rei Memoriam / 10. When the Sunrise Breaks the Darkness / 11. Vita

    Né en 2006, PATHFINDER, groupe Polonais de Symphonic Speed/Power/Epic Metal (eh oui ça en fait des qualificatifs), avait, après une démo en 2008, sorti un premier album Beyond The Space, Beyond The Time en 2010 et ce dernier montrait un excellent potentiel, il envoyait même certaines pointures revoir leur copie car il s'avérait être largement au dessus de réalisations s'enlisant un tantinet (qui a dit RHAPSODY OF FIRE ?). Les voici donc de retour avec Filth Element, leur nouvelle galette et aurons nous la même belle surprise ? Encore une fois l'ensemble s'avère hautement qualitatif, même si on y trouve quelques peites choses légèrement entendues, mais rassurez vous rien d'alarmant qui pourrait faire de cet album un énième opus du style précité ! On passera vite fait sur la pochette qui donne dans un artwork coloré mais fade dans l'esprit, ce n'est là qu'un avis personnel mais je trouve que ça manque de quelque chose pour donner envie et surtout pour refléter le contenu de ce très bel opus ! On entre dans le vif du sujet après une intro classique, "Ventus Ignis Terra Aqua", avec l'excellent titre éponyme "Fith Element", boosté par une batterie TGV, des claviers bien présents et enjoués, la voix de Szymon Kostro excelle dans tous les registres (peut-être pas du goût de tous, car en jouant entre un registre mélodique magnifique et en virevoltant parfois vers un chant crié strident ça peut étonner mais c'est si bien dosé que ça rehausse les parties vocales sans souci), les guitares de Karol Mania et Gunsen sont d'une technique redoutable et les choeurs font preuve d'un charisme certain ! 8 mn d'une démonstration de l'étendue technique des Polonais, c'est du costaud ! "Ready To Die Between Stars" est lui aussi un superbe compromis des qualités présentes, plus théatral dans l'idée, les interventions lyriques haut de gamme de la délicieuse d'Agatha Lejba-Migdalska sont finement distillés, ça sera d'ailleurs le cas sur l'ensemble de ses apparitions au charme ensorceleur. "The Day When I Turn Back Time", sympho copieux déroule avec joie, encore une fois on est embarqué dans les méandres de PATHFINDER, pas de déception... "Chronokinesis" est un concentré d'énergie pure tandis que "March To The Darkest Horizon" apporte un grain mélodique subtil, riche et prenant, un de mes favoris ! "Yin Yang" est l'interméde soyeux et doux, vocalement il est superbe, Karol et Aghata nous servent un dessert parfaitement orchestré, "Elemental Power" se fait plus violent et incisif, rapide mais toujours dans l'esprit, "Ad Futuram Rei Memoriam" plus en retenue et certes plus classique, apporte son grain de lignes fraiches, pas innovant mais extêmement bien claqué... "When The Sunrise Breaks The Darkness" est particuliérement intéressant par un amalgame festif et musical judicieusement composé. "Vita", titre court, est le final idéal, copie inverse, étrange et infinie de l'intro de l'album, il cloture l'épopée relatée tout au long de notre écoute. PATHFINDER a bien évidemment subit l'influence des maitres du genre mais en rapport avec les créations actuelles de certains de ces derniers, il faut bien avouer que nos Polonais reprennent le flambeau et font perdurer l'aventure avec classe ! Dotés d'une technique haut de gamme à tous les niveaux, percutant en live, il ne leur reste qu'a continuer dans cette voie en faisant très attention de ne pas s'enliser comme d'autres l'on fait.

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 8.5/10

     

    PATHFINDER_Band 2012

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  • DEADLY REMAINS – Severing Humanity
    Deepsend Records
    Style : Brutal Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/DeadlyRemainsOfficial

    DEADLY REMAINS_Severing Humanity



    01. Apocalyptic Birth / 02. Cosmic Necrosis / 03. Equilibrium Obsolete / 04. Home Invasion / 05. Human Trafficking / 06. Instincts Of Flesh / 07. Memories Of Defilement / 08. Psalm Of Impurity / 09. Scriptures Of Foreign Tongues / 10. Severing Humanity

    Fraichement signé par DEEPSEND RECORDS, les Américains de DEADLY REMAINS publient leur deuxième album, Severing Humanity, qui marque une évolution franche dans la musique du groupe. En effet, après Before The Nothing, un premier album autoproduit en 2010, qui montrait un groupe proposant un Death Metal certes déjà bien costaud mais assez loin de ce qui figure sur ce Severing Humanity un cran au dessus au niveau brutalité. Le groupe a franchi un cap et s’est appuyé sur une technique très carrée, des riffs saccadés, des titres principalement basés sur la rythmique, un batteur pieuvre, un chanteur grogneur et puis un bassiste hors norme. Chris DERICCO fait preuve d’une aisance écœurante pour tout débutant à la basse, l’introduction de "Cosmic Necrosis" ainsi que l’assise qu’il instaure en fond durant le morceau sont incroyablement plaqués et rassurez-vous les guitaristes ne sont pas en reste, même si leur travail est essentiellement rythmique, basant plutôt la dynamique des morceaux sur les variations de tempo et des cassures rythmiques que sur le feeling, la précision chirurgicale dont fait preuve le groupe va renvoyer à leurs études bon nombre de groupes autoproclamés Technical Brutal Death Metal. Bien entendu, on n’évite pas les clichés du genre, et notamment la voix, les introductions samplées, et on finit invariablement par tourner en rond au bout de la petite quarantaine de minutes de ce deuxième album mais il faut reconnaitre un certain talent aux Américains à rester dans les clous et à appliquer une recette qu’ils maitrisent parfaitement. Toutefois, on reconnaitra à DEADLY REMAINS, une ambiance particulière dont l’instrumental "Psalm Of Impurity" est révélateur. Un bon album sans surprise, mais surtout sans mauvaise surprise, conseillé aux amateurs de DYING FETUS, DEEDS OF FLESH ou DISGORGE et de la scène Brutal Death Américaine en général.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    DEADLY REMAINS_Band-pic
     

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  • CATUVOLCUS – Gergovia
    Deathbound Records
    Style : Folk Black Metal
    Origine : Canada
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/catuvolcus

    catuvolcus_gergovia



    01. Elaver I / 02. Par Monts Et Par Vaux / 03. La Colline De Chanturge / 04. Litaviccos / 05. Impetus / 06. Aux Portes De L’Oppidum / 07. Recueil D’Opprobres / 08. A La Poursuite Des Vents / 09. Elaver II

    Tout droit débarqué du Canada, CATUVOLCUS en profite pour nous soumettre son deuxième album Gergovia et nous conter les derniers instants de l’Empire Romain à travers 9 titres de Folk Black Metal. Il est vrai que la portée des Romains au Canada a été assez limitée, mais tout le monde a le droit de s’intéresser et vous l’aurez compris on est loin du discours d’EX-DEO un peu plus suffisant. Ici, CATUVOLCUS s’attarde sur la chute militaire, un peu comme d’autres groupes peuvent le faire avec les Vikings et autres peuples d’antan et c’est bien l’aspect Black Metal qui ressort de cet opus. Les blasts sont légions (ok elle était facile !) et le groupe se met en formation de bataille et non de ripaille, oubliez les histoires de bardes, "Litaviccos" envoie une déflagration qui laisse des traces, nous sommes là clairement sur les traces de BATHORY dans une ambiance moins nordique bien entendu. Le chant est en Français mais à moins de lire les paroles, difficile de le deviner, la production est suffisamment dynamique, les Canadiens ont mis toutes les chances de leur côté pour le successeur de Vae Victis qui avait, en 2009, reçu un bon accueil. L’aspect Folk se concentre plus sur quelques voix claires dans l’esprit de BATHORY justement, quelques leads de guitare, cette rythmique à la batterie très enlevée ou les parties de guitare acoustique ("Elaver I" ou "Recueil D’Opprobres") mais ne vous attendez pas là à tout l’attirail du parfait groupe de Folk, le résultat est violent et particulièrement sombre. On retiendra surtout ce "Recueil D’Opprobres" très varié vocalement, une très bonne idée que d’introduire une voix Death assez gutturale pour suppléer la voix Black criarde qui domine cet album, mais même ces voix sur ce titre bénéficient d’un arrangement fort sympathique avec le doublement des lignes de chant, cela donne un impact très puissant qui donne vraiment cette impression de fin. L’intensité y est d’ailleurs bien plus forte que sur les autres titres et notamment le long "Litaviccos" qui dépasse les 12 minutes et qui place l’ambiance sans pour autant faire monter l’intensité, le groupe a certainement été retenu par le concept. Gergovia est un album réussi qui évite soigneusement les écueils et les clichés du style même si on peut reprocher au groupe l’utilisation de la même recette pour établir la structure de leurs morceaux et surtout sur le milieu de l’album.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    Catuvolcus_Band1
     

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  • THE MURDER OF MY SWEET - Bye Bye Lullaby
    AFM Records
    Style : Gothic Pop/Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2012
    Site Web : www.themurderofmysweet.com

    the murder of my sweet_bye bye lullaby



    01. Armageddon / 02. Fallen / 03. Unbreakable / 04. I Dare You / 05. Violently Peaceful / 06. Meant To Last Forever / 07. Idolize / 08. Kind Of Lousy / 09. The One / 10. Resurrection / 11. Waiting For The 27th (Booh Prologue) / 12. Black September / 13. Phantom Pain

    Divanity, premier album des Suédois de THE MURDER OF MY SWEET, avait su en 2010 attirer notre attention avec son Gothic/Symphonic Pop Metal grace à des compositions sympathiques et plutôt efficaces aux refrains facilement mémorisables... Pour ce second album, THE MURDER OF MY SWEET a du faire face à plusieurs changements, de personnel tout d'abord, du line up en place sur le précédent opus ne subsiste plus que Daniel Flores (batterie) et Angelica Rylin (Chant) rejoint dorénavant par Christopher Vetter (guitare) et Teddy Westlund (basse), changement de label ensuite, après Frontiers pour Divanity, c'est aujourd'hui AFM Records qui a la destinée des Suédois entre ses mains... Musicalement pas de grosses différences par rapport au premier album, Bye Bye Lullaby nous replonge dans l'univers Rock/Metal popisant du groupe où tout est formaté, clairement déstiné à toucher un public le plus large possible, on pense tour à tour à EVANESCENCE, WITHIN TEMPTATION ou encore NEMESEA pour ce côté electro assez présent sur cet album ("Idolize"), tout juste pourrons nous déceler une approche quelque peu plus sombre sur ce nouvel album... Malheureusement Bye Bye Lullaby souffre sur la longueur d'une certaine linéarité, il aurait sans doute été préférable que THE MURDER OF MY SWEET se concentre davantage sur les titres les plus marquants ("I Dare You", "Violently Peaceful", "Kind Of Lousy", "Ressurection", "Black September"...) plutôt que de vouloir à tout prix bourrer cet opus jusqu'à la gueule au risque de lasser l'auditeur avec des titres très moyens faisant plus office de remplissage qu'autre chose ("The One", "Meant To Last Forever), l'impact de cet album n'en aurait été que renforcé avec deux ou trois titres de moins...On pourra également regretter un chant un peu lisse et sans véritable émotion de la part d'Angelica Rylin... Nous avons au final un album plutôt calibré qui ne restera pas longtemps dans les mémoires tant tout sur ce Bye Bye Lullaby parait calibré dans un but purement commercial... Tout cela respire le coup marketing à plein nez !!!

    Chronique par Nono666

    Note : 6.5/10

     

    THE MURDER OF MY SWEET_Band 2012
     

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  • JESS AND THE ANCIENT ONES – Jess And The Ancient Ones
    Svart Records
    Style : Occult Rock
    Origine : Finlande
    Sortie : 2012
    Site Web : www.jessandtheancientones.com

    JESS AND THE ANCIENT ONES_Cover



    01. Prayer For Death And Fire / 02. Twilight Witchcraft / 03. Sulfur Giants / 04. Ghost Riders / 05. 13th Breath Of The Zodiac / 06. The Devil (In G Minor) / 07. Come Crimson Death

    Si vous pensiez que le revival Occult Rock lancé par THE DEVIL’S BLOOD, BLOOD CEREMONY, NOCTUM ou GHOST était sur le déclin, SVART RECORDS décoche son poulain pour concourir dans cette catégorie si convoitée, JESS AND THE ANCIENT ONES. Ces Finlandais ont déjà publié un single en octobre dernier avec "13th Breath Of The Zodiac" que l’on retrouve sur ce premier album éponyme en bonus track dans sa version CD, une bonne idée pour laquelle on peut saluer le label à la démarche très intelligente vis-à-vis des nombreux fans puisque ce single est désormais épuisé. C’est vrai que l’on a tendance à freiner des quatre fers lorsque l’on voit un groupe arriver dans le sillage d’autres qui ont ouvert la voie mais JESS AND THE ANCIENT ONES est bien plus qu’une copie de THE DEVIL’S BLOOD. En effet, cela démarre sur un titre Occult Rock où le mot Rock a une importance toute particulière, lancée sur un rythme élevé, ce "Prayer For Death And Fire" bénéficie d’un grand renfort des claviers au son 70’s très caractéristique mais "Sulfur Giants" montre un visage tout autre avec cette introduction ambiant, même si le groove qui suit sur ce même titre rappelle forcément nos amis cités plus haut, mais cela vient probablement des influences communes dont on peut citer IRON MAIDEN, c’est indéniable, mais aussi la musique Pop 70’s et comme indiqué par la bio fournie par le label, on pense à ABBA (ce refrain est des plus pop alors que la guitare derrière rappelle les bons vieux MAIDEN) sur ce long titre bien fourni et intelligemment construit. C’est vrai aussi qu’avec une femme au chant, on pourra crier au manque d’ingéniosité de la part des Finlandais mais cette fameuse Jess ne possède pas tout à fait cette voix claire et cristalline des autres groupes déjà cités, non, il se dégage une chaleur incroyable de son coffre, une voix autrement envoutante de part sa fragilité émouvante. Au final, JESS AND THE ANCIENT ONES se révèle bien plus personnel que bon nombre des groupes d’Occult Rock ayant vu le jour récemment, une bonne surprise pour tout amateur de sons 70’s qui se conclu sur un "Come Crimson Death" qui s’inscrit parfaitement dans la mouvance Pop 70’s.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

    Jess And The Ancient Ones

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  • SAMOTHRACE – Reverence To Stone
    20 Buck Spin
    Style : Stoner/Doom Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/samothraceproject

    SAMOTHRACE_Reverence To Stone



    01. When We Emerged / 02. A Horse Of Our Own

    En 2008, un groupe Américain du nom de SAMOTHRACE éclaboussait la scène Doom avec son premier album Life’s Trade qui dévoilait un potentiel énorme basé sur un Doom Metal où le Stoner avait sa place. Et puis, le groupe a vécu, a perdu puis récupéré sa guitariste originale, Renata CASTAGNA, avant d’aller à Seattle, aux Soundhouse Studios avec Brandon FITZSIMMONS (ex-WORMWOOD) pour mettre en boîte un deuxième album tant attendu et que voici baptisé Reverence To Stone. Composé de deux titres pour environ 35 minutes, vous comprenez rapidement que le groupe prend son temps pour développer les ambiances et ses idées au sein d’un même morceau, avec des parties Stoner/Doom jamais très rapides mais pourtant très relevées, les solos très Stoner dans l’esprit (de guitare et de basse) d’autres proches du Funeral Doom d’un SKEPTICISM vous glacent le sang. SAMOTHRACE propose là deux belles pièces de Doom Metal dans le sens le plus général qui soit avec un chant très extrême, des growls qui ne semblent qu’être des cris et non des mots, qui pourra certainement en rebuter quelques uns. Attardons nous sur "A Horse Of Our Own" qui montre une palette émotionnelle énorme entre envolées Stoner, riffs pachydermiques typiquement Funeral, parties plus intimistes et une fin qui écrase tout, un énorme bloc pourtant délicat dans les émotions qu’il véhicule. Reverence To Stone est une réussite tant au niveau production qu’au niveau musical, une pièce qui va pourtant surtout squatter l’Amérique du Nord, heureusement avec internet, vous pourrez la trouver en espérant qu’à terme elle soit facilement trouvable par chez nous, une belle confirmation.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    samothrace2012
     

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