• KIKO LOUREIRO - Sounds Of Innocence
    Victor Entertainment  
    Style : Guitare Instrumentale
    Origine : Bresil
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.kikoloureiro.com.br

    KIKO LOUREIRO_Sounds Of Innocence



    01. Awakening Prelude / 02. Gray Stone Gateway / 03. Conflicted / 04. Reflective / 05. El Guajiro / 06. Ray Of Life / 07. The Hymn / 08. Mäe D'Agua / 09. Twisted Horizon / 10. A Perfect Rhyme
     
    On ne présente plus KIKO LOUREIRO (ANGRA), guitariste virtuose et inspiré ayant déjà sorti trois albums solo avant celui-ci. Pour ce nouvel opus, il est accompagné de Virgil Donati à la batterie et Felipe Andreoli (ANGRA) à la basse. Ce qui marque toujours chez Kiko est l'incroyable fluidité mélodique et rythmique de ses compositions ; tout s'enchaine naturellement avec beaucoup de goût. Pas de passages techniques "forcés" rajoutés juste pour épater la galerie, mais de véritables petits joyaux instrumentaux parfaitement calibrés et affutés qui savent parfois rester dans une veine très Metal au niveau rythmique ("El Guajiro", "Gray Stone Gateway", "Conflicted" )... D'autres titres moins frénétiques aux mélodies plus simples et rafraichissantes viennent compléter ce tableau riche en contrastes ( "Mae D'Agua", "Reflective" ), et quelques plages plus calmes et atmosphériques à l'image de "A Perfect Rhyme" ou "Awakening Prélude" nous rappelent que Kiko est beaucoup plus qu'un guitariste soliste surdoué, mais également un fin compositeur qui sait nous toucher par sa grande sensibilité. Varié, fin et très addictif de part ses nombreux thèmes aux harmonies subtiles ; KIKO LOUREIRO nous offre là un album solo riche et passionnant, de la première à la dernière plage, qui ravira les amateurs de bonne musique et qui va bien au-delà de la simple démonstration et tour de force guitaristique. Un très bon cru assurément !

    Chronique par Ziltoik Skeksis

    Note : 9/10

     

    KIKO LOUREIRO

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  • EMPIRES OF EDEN - Channelling The Infinite
    Cargo Records
    Style : Melodic Power Metal
    Origine : Australie
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : http://empiresofeden.com

    EMPIRES OF EDEN_Channelling The Infinite



    01. Cry Out / 2. Hammer Down / 3. This Time / 4. Channelling The Infinite / 5. Lions For Lambs / 6. Cyborg / 7. World On Fire / 8. Your Eyes / 9. Born A King / 10. As Flames Scorch The Ground / 11. White Wings / 12. Hammer Down (All Star Version) (Bonus) / 13. Born A King (Bonus)

    EMPIRES OF EDEN, c'est Stu MARSHALL (DUNGEON), maitre d'oeuvre de ce projet Power Metal non dénué de lignes mélodiques, Channelling The Infinite est le titre de cette troisième réalisation ! Les musiques sont composées par l'Australien qui invite pour les parties vocales une pléiade de chanteurs de haut vol, preuve en est : Udo DIRKSCHNEIDER que l'on ne présente plus, Rob ROCK (IMPELLITERRI), Steve GRIMMETT (GRIM REAPER), Mike DIMEO (MASTERPLAN, RIOT), Sean PECK (CAGE), Ronny MUNROE (TSA, METAL CHURCH), Alessandro DEL VECCHIO (EDGE OF FOREVER, HARDLINE) entre autres ! Du beau monde qui non seulement balance des vocaux ficelés mais se voit aussi proposé l'écriture des textes (sauf "Hammer Down" qui est le titre du boss mais chanté par UDO), pas mal l'idée ! Stu MARSHALL est le coordinateur de cette réunion de "guests" de luxe et peaufine la réalisation en faisant mixage, mastering et production. Sur le papier, on ne peut que saliver car ça flashe, ça impressionne par la qualité présente, reste à vérifier si l'écoute confirmera nos attentes. On va dire que c'est propre, bien fait, composé avec rigueur mais que ça ne chamboule pas la planète ! Stu part dans un registre assez classique et distille des bases bien Heavy/Power, efficaces, bien rentre dedans, qui ne pêchent pas d'un manque de lignes mélodiques par moment, le bassiste/guitarsite est en cela aidé par Jasix (batterie), Shane French et Yoshiyasu Maryuama (guitare solo) d'une maniére très carrée et affutée. Onze titres + deux bonus pour plus d'une heure de riffs mais surtout de parties vocales qui ne peuvent laisser indifférent tellement elles nous sont connues pour certaines ! Il serait inutile de passer au crible la totalité de l'album car c'est du bon, voire très bon, d'un bout à l'autre (et c'est peut être ça qui m'a surpris en fin d'écoute) sans pour autant se démarquer d'une façon significative. "Cry Out", "Hammer Down", "This Time" , "Lions For Lambs", "World Of Fire", "Your Eyes", "As Flames Scorch The Ground" s'en sortent bien. Après deux réalisations, Songs Of War And Vengeance (2009) et Reborn In Fire (2010), Stu MARSHALL confirme qu'il n'est pas manchot dans la conception d'un album et qu'il sait qu'au travers de sa palette d'invités "top singers" il touchera les fans d'un genre Heavy/Power Metal efficace tant au niveau de l'approche musicale que de ces mêmes "kings of voice", sans aucun doute un atout non négligeable de ce Channelling The Infinite qui pêche toutefois par un léger manque d'originalité et de folie. Ca reste du costaud, rassurez vous !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7,5/10

     

    EMPIRES OF EDEN_Stu

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  • HARDLINE - Danger Zone
    Frontiers Records
    Style : Hard FM
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.hardlinerocks.com

    hardline_danger zone



    01. Fever Dreams / 02. Ten Thousand Reasons / 03. Danger Zone / 04. What I'd Like / 05. Stronger Than Me / 06. Never Too Late For Love / 07. Stay / 08. I Don't Wanna Breakaway / 09. Look At You Now / 10. Please Have Faith In Me / 11. Show Me Your Love / 12. The Only One

    Marqué à tout jamais par le succès du magnifique Double Eclipse (1992), un premier album devenu un incontournable du Hard Rock mélodique, HARDLINE a ensuite sorti deux albums plus moyens qui n'ont jamais réussi à raviver la flamme, alors dire que ce quatrième album était attendu serait un euphemisme ! Et pourtant, le miracle se produit enfin, HARDLINE relève le niveau et nous offre l'album que l'on attendait depuis des lustres... Bien plus convaincant que ne pouvait l'être le décevant Leaving The End Open (2009), Danger zone renoue enfin avec l'inspiration qui caractérisait le groupe à ses débuts. Du line up d'origine seul ne subsiste que Johnny GIOELI (actuel chanteur d'AXEL RUDI PELL) qui se voit seconder ici par une nouvelle équipe constituée d'Alessandro DEL VECCHIO (EDGE OF FOREVER) aux claviers et compositeur de la majorité des titres, en charge également de la production de ce Danger Zone, Thorsten KOEHNE (EDEN'S CURSE) à la guitare, ainsi que la section rythmique composée d'Anna PORTALUPI et Francesco JOVINO, respectivement bassiste et batteur de cette nouvelle mouture d'HARDLINE... et le moins que l'on puisse dire c'est que ça le fait, le défi est relevé haut la main, certes il n'y a pas de véritables hits du calibre de "Hot Cherie" ou "Everything" mais cette quatrième réalisation est tout de même une bien belle réussite, il n'y a qu'à écouter des titres comme l'excellent single "Fever Dreams" qui ouvre l'album, l'énergique "Ten Thousand Reasons", "I Don't Wanna Breakaway" ou "Look At You Now" pour s'en convaincre, HARDLINE retrouve toute la flamboyance de ses jeunes années et nous livre ici un Hard FM léché du plus bel effet, oscillant entre le péchu ("Show Me Your Love", "The Only One") et le très mélodique ("Please Have Faith In Me")... 20 ans qu'on attendait le digne successeur de Double Eclipse, c'est aujourd'hui chose faite avec ce Danger Zone en tous points remarquable ! Qu'HARDLINE en soit infiniment remercié !!!

    Chronique par Nono666

    Note : 8,5/10

     

    hardline-band-promo-pic-2012-1

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  • GREAT WHITE - Elation
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock Blues
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.greatwhiterocks.com

    GREAT WHITE_Elation


    01. (I've Got) Something For You / 02. Feelin' So Much Better / 03. Love Train / 04. Heart Of A Man / 05. Hard To Say Goodbye / 06. Resolution / 07. Shotgun Willies / 08. Promise Land / 09. Lowdown (Bonus track) / 10. Just For Tonight / 11. Love Is Enough / 12. Complicated

    Groupe à la carrière déjà bien longue, GREAT WHITE nous revient aujourd'hui avec son douzième album. Après avoir cotoyé les sommets avec des albums comme Once Bitten... (1987), ...Twice Shy (1989) ou l'incontournable Hooked (1991), le groupe finira malheureusement par décliner et se séparera en 2001 avant d'amorcer un retour l'année suivante... jusqu'à cet incendie de fevrier 2003 qui coutera la vie à une centaine de spectateurs de Rhode Island et emportera le guitariste d'alors, Ty Longley... une tragedie qui provoquera un nouveau split... Ce n'est qu'en 2007 que GREAT WHITE effectuera son retour avec Back To The Rythm, suivi du moyen Rising en 2009... Elation marque un tournant dans la carrière du groupe, l'emblématique Jack RUSSELL ayant été debarqué définitivement suite à ses divers excés (alcool, drogues...), c'est dorénavant le français Terry ILOUS (XYZ) qui s'est vu intégré de manière officielle au sein du combo Ricain... un choix qui à première vue peut paraitre surprenant mais qui finalement s'avère fort judicieux, le grand blanc a peut-être perdu un peu de son identité, on pourra regretter la voix caractéristique de Jack RUSSELL mais il faut bien reconnaitre que Terry ILOUS, dont la tache s'avère plus que délicate, s'en sort plutot bien, se montrant tout ce qu'il y a de plus convaincant... et si son timbre diffère quelque peu de son prédécésseur, il correspond parfaitement au registre Hard/Blues de GREAT WHITE et des titres tels que "Feelin' So Much Better", le Bluesy "Love Train" ou "Shotgun Willies" permettent à ILOUS de briller, le chanteur a su adapter son chant aux compos de ce Elation fort plaisant et apporte un peu de fraicheur dans le parcours de ce groupe qui, il y a encore quelque temps, peinait à redresser la tête... Au final, cette douzième réalisation s'avère donc une belle surprise et marque le début d'une nouvelle ère pour GREAT WHITE ! A classer parmi les meilleurs albums des Américains !

    Chronique par Nono666

    Note : 7,5/10

     

    GREAT WHITE_Band2012

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  • MARAUDER - Elegy Of Blood
    Pitch Black Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.marauder.gr

    MARAUDER_Elegy Of Blood



    01. Elegy Of Blood / 02. The Great War / 03. Alexander / 04. Warriors / 05. Roman Empire / 06. Hiroshima / 07. Mother / 08. Crusader / 09. Black Gold / 10. World War II

    Après un Face The Mirror (2008) assez bien calibré, les hellenic warriors de MARAUDER reviennent à la charge avec Elegy Of Blood, leur nouvel opus. Une vingtaine d'années de présence sur la scène Metal pour cette formation qui joue et distille un Heavy pure souche, pas de bouleversements musicaux à l'horizon, ce sera pour certains une très bonne chose tandis que d'autres crieront au "plat réchauffé" ! MARAUDER excelle dans le Heavy traditionnel, carré, ficelé et emballé et nous l'a prouvé sur ses précédentes réalisations, du bien direct qui puise ses bases dans les 80's. Un Heavy qui ne rechigne pas à se la jouer Speed, Power et frappeur ! Alors que peut-on dire des 10 titres (principalement axés sur différentes guerres ou épopées) qui jallonent notre écoute studieuse ? Eh bien c'est un poil en dents de scie, trop formaté par moment mais foutrement bien envoyé aussi ! Le line up qui officie est sans changement depuis l'album précédent, à savoir Alexandros Kostarakos (chant), Andreas Tsaousis (Guitare), Giorgos Sofronas (Guitare), Thodoris Paralis (Basse) et Grigoris Vlachos (Batterie), il faut noter pour ceux qui découvriraient le groupe avec cet album qu'outre des musiciens de qualité, la voix d'Alexandros Kostarakos est un atout majeur, elle plait ou pas certes, mais l'esprit, le timbre, c'est du pur vintage et ça part haut tout en étant évocateur d'un style rageur ! Un sacré plus ! Même si j'avoue une faiblesse pour MARAUDER, je reste conscient que ce Elegy Of Blood ne remportera pas le "Grammy Award" de l'album de l'année ! Toutefois dans le style énoncé, notons quelques bons petits missiles bien charpentés, à commencer par "Elegy Of Blood" qui fait office d'intro, "Alexander" basique mais très sympa , "The Great War", "Roman Empire", l'excellent instrumental "Hiroshima", preuve de la belle maitrise des musiciens, "Crusader" qui déverse sa rage en fin de titre ou le classique "World War II". Une réalisation qui n'est certes pas la meilleure des Grecs, mais qui garde l'identité du groupe et avouons le, MARAUDER fait du MARAUDER, avec peut-être un tantinet de fougue en moins mais avec une âme inchangée, ça reste plus qu'hônnéte, soyons clairs ! Si ils se mettaient à nous faire du Demis Roussos, on ferait un peu la gueule, non ?

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7/10

     

    MARAUDER_Band

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  • OCEANS OF NIGHT - Domain
    Ambient
    Style : Melodic Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site : www.oceansofnight.com

    OCEANS OF NIGHT_Domain


    01. Domain / 02. Don't Look To Me / 03. So Near Yet So Far / 04. Dreams In Artificial Sunlight / 05. Divisions Of Time / 06. Seven Days Of Rain / 07. The View To You / 08. Instruments Of Fear / 09. The Future Remembered / 10. Ghosts Of The Past

    OCEANS OF NIGHT, c’est le bébé du multi-instrumentiste ricain Scott MOSHER (guitare, basse, claviers). Il se voit ici secondé par le vocaliste Scott OLIVA et le batteur Alan SMITHEE. Rassure-toi, ami lecteur, si ces noms ne te disent rien, tu n’es pas le seul ! Tout juste notera-t-on la présence de Joey VERA, le bassiste d’ARMORED SAINT, derrière la console, ce qui ne change pas vraiment la donne. Autant le dire tout net, ce Domain, second album de la formation, n’est pas une totale réussite. Il est pourtant constitué d’un Metal mélodique, planant et évocateur fort bien pensé, interprété et produit. Difficile donc de trouver quoi que ce soit à redire sur les qualités intrinsèques de la chose si ce n’est quelques refrains un peu trop répétés et des sonorités de claviers et de batterie d’un autre âge, celui du « tout synthétique ». Pour en revenir au fond plutôt qu’à la forme, il manque simplement à ces morceaux un soupçon d’accroche, de gimmicks qui les rendent plus originaux. Par exemple, l’accélération clôturant "Domain" aurait pu intervenir bien plus tôt et ainsi redynamiser ce morceau-fleuve long de 17 minutes. Dommage, car ce titre menaçant ouvre l’album de façon originale et très réussie. On se contentera donc d’apprécier à leur juste valeur les jolis paysages évoqués par OCEANS OF NIGHT, là où ce dernier aurait pu marquer davantage les esprits dans un genre assez éloigné du Metal progressif en vigueur de nos jours...

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7/10

     

    OCEANS OF NIGHT_Scott Mosher_2011
    OCEANS OF NIGHT_Scott Oliva_2011
     
     

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  • MÖRSE – Mörse
    Eastrain Records
    Style : Punk/Hardcore
    Origine : France
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : http://morsereigns.tumblr.com

    MÖRSE_Mörse_EP



    01. Sous Terre / 02. Le Bannissement / 03. Pour Qui Préside L'Effroi

    Les groupes de Punk/Hardcore en France ont généralement des qualités indéniables que l’on ne retrouve pas partout, certainement cette fibre française qui nous pousse à ne jamais être content et à s’inscrire dans un discours contestataire. Alors lorsque MÖRSE, un groupe Lillois, publie un EP éponyme, Heavy Sound n’hésite pas longtemps pour vous en parler et le résultat est convaincant. Avec un esprit Punk sans concession, la fin de "Le Bannissement" est typiquement ce que l’on peut appeler un riff Punk, les gaillards ne sont pas en reste côté Hardcore. D’abord dans la voix hurlante tout au long de ces 3 titres, ce qui peut d’ailleurs donner l’impression d’un manque de variation factice puisque derrière, côté musique, c’est bien structuré et bien varié, c’est d’ailleurs le seul point que l’on peut noircir pour MÖRSE, mais c’est aussi du au style. "Pour Qui Préside L’Effroi" et son riff lourd qui tire sur les moments les plus denses du Hardcore est un titre qui ressort un peu du lot, bien aidé par une production aux petits oignons, pas trop clean, pour le style pratiqué ici, ce serait hors-sujet, et un travail sur les arrangements assez soignés. Le tout est agrémenté d’un artwork original, inutile de vous dire que la version vinyle est préférable car oui, ces 3 titres sont écoutables sur internet, le bandcamp du groupe, téléchargeables même, mais surtout disponibles en CD et 7". Alors que le groupe revient d’une tournée l’ayant mené à l’étranger en compagnie de LOMA PRIETA, je pense que l’on ne devrait pas tarder à voir ce nom se répandre un peu plus largement, en tout cas avec Mörse, ce ne serait pas volé, reste à confirmer sur la longueur d’un album, toujours le même problème.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    MÖRSE_photo

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  • THE PROPHECY23 – Green Machine Laser Beam
    Massacre Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.theprophecy23.de

    THE PROPHECY23_Green Machine Laser Beam



    01. Tough Cool And Here To Mosh / 02. Ice Road Trucker vs. The Sun / 03. Don’t Step Back / 04. Beyond The Purple Pipes / 05. Green Machine Laser Beam / 06. Sergent P Of The 23 / 07. We Are The Pit Police / 08. Wake Me Up For Lunch / 09. Honor To Whom, Honor Is Due / 10. Captain Quick And The Pirates / 11. Call Your Friends To Hang Out / 12. Don’t Waste Time, Get Wasted (Now!) / 13. No Beer, What A Mess / 14. No Followers, No Leaders / 15. Princess Of Golerben / 16. Guts Gore Reactor (Live At Bobs Country Bunker)

    L’album …To The Pit publié en 2010 a permis aux Allemands de THE PROPHECY23 de tourner énormément, il faut dire que son Thrash Metal est très vivant et que ses intrusions dans le Death Metal récurrentes et le côté Mosh Party Thrash Metal que dégage ce groupe laisse une palette assez grande pour les groupes avec qui partager l’affiche. Toujours bien ancré dans un monde de comics, THE PROPHECY23 renchérit avec son troisième album, Green Machine Laser Beam qui appuie sévèrement sur le côté Death et notamment avec "Ice Road Trucker vs. The Sun", un mid tempo écrasant, un choix surprenant pour ouvrir l’album. La suite est plus dans la lignée de …To The Pit, un Party Thrash Metal avec quelques courtes interludes prétextes à quelques délires du groupe ("We Are The Pit Police", "Wake Me Up For Lunch" ou "Green Machine Laser Beam") qui cohabite avec un Death/Thrash Metal comme "No Followers, No Leaders" ou "Beyond The Purple Pipes" assez virulents. La production est parfaitement soignée et dynamique, l’artwork aussi vert qu’un album de TYPE O NEGATIVE, tout cela assure la continuité et devrait permettre à THE PROPHECY23 d’asseoir son statut auprès de ceux qui avaient apprécié l’album précédent, une bande de joyeux drilles capables de nous servir un cocktail alliant bonne humeur et hargne comme le Thrash savait le faire dans les années 80 avec des TANKARD par exemple.  Une bonne confirmation pour ces Allemands qui derrière ce côté rigolard n'en sont pas moins d’excellents musiciens, le tout avec une alternance vocale entre Thrash Metal et Death Metal qui colle parfaitement à la musique, et même si une impression de redite peut se faire sentir sur la fin, Green Machine Laser Beam possède des atouts indéniables face à tous les groupes revival qui pullulent un peu partout, à ranger aux côtés des MUNICPAL WASTE ou TOXIC HOLOCAUST.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    the-prophecy-23_band_promo

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  • ASARU – From The Chasms Of Oblivion
    Schwarzorn Productions
    Style : Black Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.asaru.de

    ASARU_From The Chasms Of Oblivion



    01. The Eyes Of The Dead / 02. At Night They Fly / 03. Under The Flag / 04. Blind Obedience / 05. Fortaps I Dødens favn / 06. Nebel / 07. Beyond The Bonds Of Time / 08. Invoking The Serpent Of Death / 09. World On Fire

    Lorsqu’en 2007, Frank NORDMANN quitte l’Allemagne pour la Norvège, il quitte alors les rangs d’AGATHODAIMON et splitte le groupe ASARU qui donne dans une veine bien plus Black Metal. C’est alors Filo TEUCHT qui prend sa place de guitariste au sein du premier groupe, lui qui était alors aux côtés de Frank au sein d’ASARU. En 2009, Frank redonne vie à ASARU avec un nouveau line-up avec lequel il publie un premier album en 2009, Dead Eyes Still See, et voilà qu’en 2012 arrive un deuxième album, From The Chasms Of Oblivion, en même temps qu’un nouveau bassiste en la personne de Petter MYRVOLD, un album qui assure une continuité avec son ainé mais qui développe un aspect mélodique qui pourrait paraitre surprenant au premier abord. En effet, à l’écoute de "The Eyes Of The Dead" et "At Night They Fly", on découvre des parties mélodiques en fin de titre alors que les débuts de titre évoque les parties Black d’un IMMORTAL, avec un côté assez largement mid-tempo donc. Si les amateurs d’ambiance Black cradingue n’apprécieront certainement pas, cela donne tout de même une certaine dynamique à la musique de ce trio car les titres tapent dans les 6 minutes et que sans cela on tournerait assez vite en rond. Mais ASARU a de quoi surprendre son monde puisque sur "Under The Flag" le morceau débute sur un Black mid-tempo pour s’accélérer et gagner en rage et en brutalité comme en noirceur, une bonne idée qui permet de mieux apprécier encore ce qui suit derrière, à savoir un "Blind Obedience" mid-tempo alterné avec des parties sauvages et rapides mais pas forcément rentre dedans. ASARU s’offre également une petite incursion sur les terres Pagan avec le titre "Foraps I Dødens favn" et ses voix claires qui gardent une ambiance sombre, on pense facilement à BATHORY, une variation de propos qui tombe bien avant d’entamer une fin d’album plus classique avec quelques rythmiques assez thrashy ("World On Fire") pour dynamiser tout cela. From The Chasms Of Oblivion est un album honnête qui va certainement alimenter un public assez underground car même si ces neuf titres ne sont pas désagréables, cela manque tout de même d’idées fortes.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

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  • SPHERE – Homo Hereticus
    Masterful Records
    Style : Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/damnedSphere

    SPHERE_Homo Hereticus



    01. Forever Sworn To Blasphemy / 02. Godless Profanity / 03. Third Scent Carcass / 04. Sadistfucktion / 05. Homo Hereticus / 06. Holistic Paralysis / 07. Psalm To The Dark One / 08. Grave’s Cold Darkness / 09. Vengeance’s Core / 10. Devil’s Reunion / 11. Beyond Madness Of God / 12. War

    Si on calcule rapidement, cela fait cinq ans que les Polonais de SPHERE nous ont proposé leur premier album Damned Souls Rituals. Pourtant pas de conclusion hâtive puisque Homo Hereticus, le deuxième opus, a été enregistré à l’été 2010 en Pologne avec le même line-up que celui du premier album. En effet, depuis l’enregistrement Lucas et Cthulhu, la paire de guitariste a mis les voiles, remplacés par Vivi et Diego, mais c’est qu’il est de plus en plus difficile de trouver un label et c’est ce qui fait que Homo Hereticus ne débarque qu’en ce début 2012. Originaire de Pologne et pratiquant le Death Metal, il ne faut pas s’attendre à de l’originalité, on se ballade entre Death hyper nerveux et très brutal issu de l’école Américaine basant sa musique sur la technique plus que sur l’ambiance ("Third Scent Carcass" ou "Homo Hereticus") et un Death plus mid tempo ("Psalm To The Dark One", "Devil’s Reunion"). Le tout est régulièrement agrémenté de leads soignés ou même de solos assez mélodiques ("Beyond Madness Of God" qui laisse entrevoir le visage le plus mélodique du groupe). Inspiré et bien produit, Homo Hereticus a tout ce qu’il faut pour plaire aux amateurs de Death Metal from Poland, ce groupe possède toutefois un groove qui s’appuie sur un riffing travaillé et la paire de guitariste partie, le groupe restera-t-il sur cette voie pour la prochaine livraison ? En attendant, Homo Hereticus est enfin disponible, une gestation difficile et longue qui méritait bien que le groupe nous lâche quelques bribes de Brutal Death Metal avec des "Godless Profanity" et "War" qui rappelle le Black Metal à la MARDUK sur Panzer Division Marduk, intense, rapide et sans concession, voilà sur quoi se termine ce deuxième album et ça fait mal aux gencives…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    SPHERE_Band

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