• ASTRA - The Black Chord
    Rise Above Records
    Style : Retro Rock progressif
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.astratheband.com

    Astra_The Black Chord



    01. Cocoon / 02. The Black Chord / 03. Quake Meat / 04. Drift / 05. Bull Torpis / 06. Barefoot In The Head

    Quelque part, il était certainement écrit que Rise Above serait l’écurie qui abriterait ASTRA en Europe, le label manager british Lee Dorrian ne pouvant que craquer sur une telle formation. CATHEDRAL, le groupe du bonhomme, a d’ailleurs toujours affiché des affinités marquées avec ce style de Rock progressif très 70’s, teinté de Mellotron et autres claviers vintage. Que vous soyez ou non adepte de ce genre popularisé par PINK FLOYD entre autres, il faut admettre que The Black Chord offre un joli voyage. Surtout ne pas boire d’alcool ou consommer de substances illicites durant l’écoute, cela ferait doublon et vous filerait immanquablement la gerbe (les parties lead hypnotiques et bavardes se chargent déjà de cet aspect) ! L’Alternance entre morceaux éthérés ou plus appuyés fonctionne bien, à l’image de ces ambiances séraphiques qui semblent constamment cacher un je-ne-sais-quoi de vénéneux, tel un mauvais trip en fin de course. J’ai particulièrement apprécié le dernier morceau, "Barefoot in the Head", qui symbolise bien la singularité du style. « Voilà donc où OPETH veut en venir ! » penseront à coup sûr certains. C’est en tout cas ce que le profane que je suis peut vous dire sur cette jolie découverte. Mais de là à affirmer qu’il s’agit d’une musique intemporelle, non. Si vous ne jurez que par la double grosse caisse, fuyez !

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

    ASTRA_Band

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  • MOONSPELL – Alpha Noir
    Napalm Records
    Style : Extreme Gothic Metal
    Origine : Portugal
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.moonspell.com

    moonspell_alpha noir



    Disc 1 : 01. Axis Mundi / 02. Lickanthrope / 03. Versus  / 04. Alpha Noir / 05. Em Nome Do Medo / 06. Opera Carne / 07. Love Is Blasphemy / 08. Grandstand / 09. Sine Missione

    Disc 2 : 01. White Omega / 02. White Skies / 03. Fireseason / 04. New Tears Eve / 05. Herodisiac / 06. Incantatrix / 07. Sacrificial / 08. A Greater Darkness

    Les Portugais de MOONSPELL nous ont habitués à faire le grand écart dans leur approche musicale, d’un Extreme Gothic Metal tirant sur le Black Metal, Folk Metal ou Gothic Metal piochant dans l’électronique, le tout avec un goût toujours très sur. Alpha Noir, le nouvel album de MOONSPELL est pourtant très différent puisqu’une édition limitée en digibook propose 2 mondes des Portugais, le premier baptisé Alpha Noir voit le côté le plus sombre du groupe mis en valeur, on reste sur la même trajectoire que les précédents albums, on n’est pas loin de ce que SAMAEL a pu proposer également. La voix typée Black de Fernando se colle ici sur des morceaux Extreme Gothic Metal aux relents Black plus clairsemés, quelques blasts sur "Lickanthrope" ou "Versus" donnent un aperçu ravageur du style de MOONSPELL. Pourtant, à la première écoute, l’appréhension de cet album n’est pas chose aisée, et puis les mélodies vocales se révèlent à vous lentement tout comme les arrangements soignés, comme sur le bien nommé "Alpha Noir" qui vous colle à la peau comme une galette de mazout, seul "Love Is Blasphemy" est un peu moins réussie et notamment sur quelques lignes vocales qui semblent légèrement bâclées. Par contre pour le reste, la production, identique à celle d’Omega White, le second CD de ce dixième album et la volonté du groupe de ne pas stagner est fortement louable car sous ses airs de déjà entendu, MOONSPELL sait faire évoluer sa musique tout en vous donnant l’impression de ne pas le faire, il faut dire que le groupe a développé un son, un style si unique que quoiqu’il fasse, on reconnait immédiatement sa patte, on ne peut que saluer des titres de la trempe de "Grandstand" ou "Opera Carne". Omega White, la partie la plus Gothic de ce double album n’en n’est pas moins intéressante, bien au contraire car même sur Sin Pecado ou Darkness And Hope, MOONSPELL n’aurait jamais été aussi Gothic Rock, "White Omega", "Fireseason" à la ligne mélodique envoûtante ou "Herodisiac" tout aussi réussi se révèlent bien vite des titres incontournables. Beaucoup plus accessibles et directs, ces huit titres supplémentaires dévoilent quelques titres de Gothic Metal comme "White Skies" et "Incantatrix", jamais le groupe n’aura été aussi proche de ce que TIAMAT a pu faire aux débuts des années 2000 mais surtout d’un THE 69 EYES, une nouvelle approche des mélodies qui différencie nettement ce Omega White de tout ce que MOONSPELL a pu proposer de Gothic auparavant, plus Rock que Sin Pecado, moins sombre et plus inspiré que Darkness And Hope, cette deuxième partie est également le moment choisit par le groupe pour rendre hommage au géant vert Peter STEELE sur "New Tears Eve", effectivement assez évocateur, même si "White Skies" l’est peut être un peu plus encore musicalement, et un final "A Greater Darkness" dédié à la mémoire de Claudío PAIXÃO dont la mélodie et la délicatesse vocale dont fait preuve l’impressionnant Fernando RIBEIRO donnent des frissons. Vous l’aurez compris, pour les amateurs de Gothic Metal au sens large, la version double d’Alpha Noir ne sera pas de trop, un bien bel album qui aura mis 4 années à sortir mais avec le rythme de tournée de ces Portugais, cela reste un challenge réussi haut la main. MOONSPELL n’a, cette fois-ci, pas voulu choisir entre son aspect noir et son aspect blanc et cela ne donne pas un album en demie teinte... vous renouvelez l’opération aussi inspirée quand vous voulez les gars !

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 8.5/10

     

    moonspell_band2012

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  • BURY TOMORROW - The Union Of Crowns
    Nuclear Blast
    Style : Metalcore
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.facebook.com/BuryTomorrow

    BURY TOMORROW_The Union Of Crowns



    01. Redeemer / 02. The Maiden / 03. Lionheart / 04. Message To A King / 05. An Honourable Reign / 06. Knight Life / 07. Royal Blood / 08. Bitemarks / 09. Abdication Of Power / 10. Kingdom / 11. 1603 / 12. Sceptres / 13. Vacant Throne / 14. A Curse

    Le problème récurrent avec les groupes de Metalcore, c’est l’absence de charisme et de réelle direction artistique. Ça, c’est dit. Maintenant, il est vrai que nous avons parfois droit à quelques bonnes surprises qui relèvent le niveau, ce qui n’est malheureusement pas le cas de BURY TOMORROW ! Car cette jeune formation anglaise, dont The Union Of Crowns est le deuxième album, nous laisse vite une impression bien connue : celle d’entendre LINKIN PARK se faire enfiler à sec par MESHUGGAH ! Les morceaux déplient toute la panoplie du genre, avec moult double grosse caisse, guitares lead virtuoses, basse très présente, vocaux éructés sur les couplets et refrains aériens mélancoliques, etc.. Seulement voilà, il faut bien admettre que dans le genre c’est hyper bien fichu. J’en conviens, mon constat manque lui-aussi cruellement d’originalité. Mais si les chansons, puisqu’il s’agit bien de chansons, prises individuellement, sont impeccables sur le plan de la composition et possèdent toutes des arrangements sympas, que celui qui arrive à se farcir les 54 minutes (pour 14 titres) de The Union Of Crowns sans trouver cela redondant me jette la première pierre ! C’est que les refrains finissent par se ressembler fortement à la longue. Disons que les fans du genre trouveront en BURY TOMORROW une formation très crédible, bien que le thème de la monarchie dans le Metalcore, on ne nous l’avait pas encore servi ! Pour notre part, on se contentera donc de souligner qu’IN FLAMES a beau devenir de plus en plus soft, il lui reste encore une certaine marge de manœuvre avant de devenir aussi… euh… autre chose !

    Chronique par Morbid S.

    Note : 6.5/10

     

    BURY TOMORROW_Band 2012

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  • WINDFAERER – Solar
    Autoproduction
    Style : Folk Black Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.windfaerer.com

    WINDFAERER_Solar_frontcover



    01. The Mortal Flare / 02. A Glimpse Of Light / 03. Worlds Of The Self / 04. Blackened Voids / 05. A Moura Incantada / 06. In The Shadow Of Giants / 07. The Morning Star

    Après un premier album publié en 2010, le trio Américain WINDFAERER se rappelle au bon souvenir des amateurs de Folk Black Metal avec un EP autoproduit nommé Solar. Renfermant 7 nouveaux titres, cet EP est une parfaite introduction pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe aussi rageur que mélodique. En effet, les effluves de Black Metal sont bien présentes, parfois même accompagnées de bribes de Death Metal pour appuyer le propos rageur, et notamment sur le début du EP avec des titres comme "A Glimpse Of Light" où les leads très ambiants évoquent facilement le Folk mais la hargne qui habite en majorité ce titre plaira forcément au public Black Metal. Moins sautillant que bon nombre de groupes dans le style, WINDFAERER rappelle plus les débuts de FINNTROLL mêlés à un esprit proche de DISSECTION ("Blackened Voids") que FALKENBACH ou BATHORY. Inspiré par l’histoire Hispanique et de la péninsule Ibérique, Solar est un voyage qui comprend quelques bonnes parties Folk menées par des guitares classiques et quelques bribes de violon (la fin de "Blackened Voids" ou l’interlude "A Moura Incantada"), cet aspect se révèle de plus en plus présent au fur et à mesure que l’on avance dans cet EP. Pourtant, Michael GONCALVES, à l’initiative du groupe, n’utilise que les voix Black particulièrement hargneuses avec un large écho rappelant les grandes heures du Black, évitant ainsi les voix claires qui ont envahi la scène Folk en général. Cet EP est très réussi et montre que le trio sait être constant après ce premier album bien accueilli, seule une production do it yourself rend le tout un peu trop sec et surtout sur les cymbales qui agressent bien les oreilles.

    Chronique par Aymerick Painless

    Style : 7/10

     

    WINDFAERER_2012pic

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  • MONGREL'S CROSS – The Sins Of Aquarius
    Hell’s Headbangers Records
    Style : Thrash/Black Metal
    Origine : Australie
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.facebook.com/MongrelsCross

    Mongrel's Cross_The Sins Of Aquarius



    01. The Sins of Aquarius / 02. Rabid Inception / 03. Lead them from the Promised Land / 04. Hunters of the Born Again / 05. Indulge the Temple / 06. Revelations Transpire / 07. When the Dragon gives Birth

    Groupe Australien œuvrant depuis 2009 dans le marasme underground, MONGREL'S CROSS nous propose aujourd’hui son premier album, The Sins Of Aquarius. Il est vrai que leur EP Whoresanna sorti en 2011 avait laissé quelques traces dans le milieu, un milieu qui guette ce premier opus qui ne va pas surprendre son petit monde et notamment les amateurs de BESTIAL MOCKERY dont le côté cradingue est scrupuleusement respecté. Alors ne croyez pas que le trio n’envoie qu’une purée sonore, on pense assez largement à ARCHGOAT dont les parties down tempo écrasantes, les quelques leads de guitare ciselés, se retrouvent ici en bonne position. Assez largement Black Metal, "Lead Them From The Promised Land" introduit tout de même cette notion de Thrash Metal que l’on connait à MONGREL'S CROSS et cela apaise un peu nos esgourdes car la production a été forgée par le fer et le chant de Grand Mongrel n’aide à calmer cette impression. Dans la plus pure tradition, MONGREL'S CROSS nous sert une musique sombre et cradingue qui ravira les amateurs d’un Black underground qui fourmille et qui, de temps en temps, sort des albums au contenu peut être un peu plus ouvert que les autres, The Sins Of Aquarius est de ceux-là.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    MONGREL'S CROSS_Band

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  • DRONE - For Torch And Crown
    Metalville
    Style : Mélo Death / Modern Thrash
    Origine : Allemagne
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.droneband.de

    DRONE_For Torch And Crown



    01. Format C / 02. Making Believe / 03. Deepest Red / 04. Zombies In The Moshpit / 05. For Torch And Crown / 06. Burning Storybook / 07. Croak In Your Waste / 08. Stick To Yourself / 09. Short Way Down / 10. Bloody Mary
     
    DRONE, voici un groupe Teuton ayant déjà deux albums à son actif et qui a remporté l'International Wacken Metal Battle en 2006. L'album qui nous intéresse aujourd'hui est à classer dans le Death Mélodique et Thrash Moderne. On note tout de suite une production propre et des réminiscences d'IN FLAMES et SOILWORK, cependant cela manque certainement d'un peu de rage et de folie mais les influences sont là et les titres plutôt accrocheurs. Au chapitre des défauts, je trouve dommage que les solis de guitare ne soient pas plus développés... surtout pour le style pratiqué ; on s'attend à une belle envolée sur chaque titre et celle-ci n'arrive finalement pas... Le chant est agressif juste ce qu'il faut et les mélodies très présentes à l'image de "Stick to Yourself" et son couplet-refrain très entêtant ! L'album passe plutôt bien (sans véritables surprises non plus)... mais le savoir-faire est bien présent et fait plaisir à entendre. On leur reprochera juste un manque de prises de risques et d'originalité, mais l'album s'écoute d'un bout à l'autre avec beaucoup de plaisir. Mention spéciale pour "Short Way Down" qui sait se montrer diablement accrocheur, agressif, avec, une fois n'est pas coutume, un solo de guitare dévastateur... (on pense tout de suite à TESTAMENT... ). En conclusion, For Torch And Crown reste une bonne surprise !

    Chronique par Ziltoik Skeksis

    Note : 8/10

     

    DRONE_Band

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  • FLYING COLORS – Flying Colors
    Mascot Records
    Style : Progressive Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.flyingcolorsmusic.com

    Flying Colors_Flying Colors



    01. Blue Ocean / 02. Shoulda Coulda Woulda / 03. Kayla / 04. The Storm / 05. Forever In A Daze / 06. Love Is What I’m Waiting For / 07. Everything Changes / 08. Better Than Walking Away / 09. All Falls Down / 10. Fool In My Heart / 11. Infinite Fire

    Vous êtes un artiste dont la gloire est passée et vous souhaitez opérer un retour, Mascot Records est spécialisé dans le speed dating musical, ces rencontres arrangées pouvant voir naître de belles histoires mais surtout des flirts sans lendemain. Alors que Mike PORTNOY n’a plus de groupe attitré et que Steve MORSE s’ennuie le temps que les papis de DEEP PURPLE se remettent de leur très longue dernière tournée, Neal MORSE figure emblématique du Progressif est associé à ces deux gars pour le temps d’un album sous le nom de FLYING COLORS. Si on reconnait volontiers que ces titres sont agréables, seul "All Falls Down" surprend son monde avec cette double grosse caisse alors que le reste laisse à penser à une ballade, un titre original et qui met un coup de boost à cet album un peu trop dominé par les ballades justement. Il est vrai que ce n’est pas du BON JOVI, on est dans la ballade style Rock Progressif avec un habillage parfois Funky et notamment grâce à la basse de Dave LARUE, fidèle lieutenant de Steve MORSE ("Forever In A Daze"), mais la fin d’album commence sérieusement à sentir le formol. Nous avons tout de même droit à du Progressive Rock, comme on pouvait s’y attendre avec "Blue Ocean" notamment mais c’est avec des titres vivant comme "Shoulda Coulda Woulda" au refrain imparable que ces gars là nous entrainent dans leur monde. Ce premier opus ressemble à un assemblage d’idée de chaque membre mais il y a fort à parier que si l’histoire arrangée par Mascot Records venait à survivre au premier rendez-vous, on aurait droit à un sacré bon groupe de Rock dans son terme le plus générique mêlé de Funk et d’une touche légèrement Metal car régulièrement on sent Mike PORTNOY debout sur les freins, un album sympathique mais qui ne reflète pas la classe dont les musiciens font habituellement preuve, les parties de guitare si caractéristiques de Steve MORSE sont presque totalement absentes, seul Neal MORSE tire bien son épingle du jeu, cet homme possède une voix, une vraie, une que l’on reconnait, une qui a marqué à tout jamais l’histoire du Rock. On attend un deuxième album pour savoir si l’histoire peut se transformer en idylle…

    Chronique par Aymerick Painless  

    Note : 7/10

     

    Flying Colors_Band 2012

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  • HOLODOMOR – Témoignages De La Gnose Terrestre
    Autoproduction
    Style : Black/Thrash Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.holodomor.co.uk

    HOLODOMOR_Temoignages de la Gnose Terrestre



    01. Fall Into Time / 02. The Spell Of Black Affliction / 03. Tribulation Stigmata / 04. Evoke / 05. The Iconoclast

    Dans le monde du Black/Thrash Metal, les concepts autour des groupes rivalisent toujours d’ingéniosité et on attendait celui qui pousserait encore plus les possibilités de l’infamie. C’est chose faite avec les Britishs d’HOLODOMOR, un quatuor qui tire son nom de la famine provoquant le génocide en Ukraine sous la botte des communistes. Avouez que tout cela est prometteur et en musique c’est assez fidèle à la violence du propos. Sur des bases Black Metal bien fraiches il faut voir l’influence Thrash comme le fait que la musique est dynamique, rentre dedans voire un brin brise crâne, on peut également y voir un certain parallèle avec les débuts de BATHORY mais alors avec une approche plus contemporaine tout de même. Les leads dissonants de "The Spell Of Black Affliction" ou la deuxième partie de "Tribulation Stigmata" assez ambiante montrent bien le chemin Black emprunté par HOLODOMOR sur ce premier EP. La voix clamée plus que chantée d’Adam WIDAWSKI est également un élément important dans cette sensation de violence qui entoure ces 5 titres concis et précis, attention je ne parle pas de la production mais plutôt de la façon dont la musique fait mouche. Temoignages De La Gnose Terrestre est une entrée en matière qui parlera aux amateurs d’EASTERN FRONT. En moins de vingt minutes, tout est dit et il faudra pour le groupe trouver le moyen de nous intéresser autant sur la longueur d’un album, mais à la vue de ce que HOLODOMOR nous montre sur ce premier EP il n’y a pas de crainte à avoir.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    holodomor_live

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  • MASS BURIAL – Of Carrion And Pestilence
    Wydawnictwo Muzyczne Psycho
    Style : Death Metal
    Origine : Espagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/pages/Mass-Burial

    MASS BURIAL_Of Carrion And Pestilence



    01. Of Carrion And Pestilence / 02. Intense Genital Punishment / 03. Tomb Desecrator / 04. Mass Burial / 05. Post War Psychosis / 06. Rotten Rise Again / 07. Deathlike Dream / 08. Virulent Infestation / 09. T.T.T.R. / 10. Only One Bullet Left / 11. When Fury Became Blood

    Si ce quartet Espagnol appelé MASS BURIAL existe depuis 2002, Of Carrion And Pestilence est pourtant son premier album mais aussi sa première publication, voilà qui peut laisser planer quelques questions puisque les changements de line-up ne semblent pas avoir été l’une des causes de ce délai. Mais là n’est pas l’important, après tout, chacun son rythme et s’il a fallu dix années aux Espagnols pour peaufiner leur Death Metal, leurs influences que sont NIHILIST ou GRAVE sont toujours très présentes. Pourtant ce premier méfait peine à faire mouche avec ses guitares très brouillonnes dans la production réalisée par le groupe lui-même, la batterie bénéficie d’une qualité sonore tout à fait acceptable, de même que la voix et la basse mais sur un titre comme "Virulent Infestation" pourtant dominé par de beaux leads de guitare, on ne distingue pas bien ce qui s’y passe sur les parties les plus enlevées, une sorte de bouillie sonore qui gêne particulièrement pour apprécier Of Carrion And Pestilence. Pour le reste, l’inspiration est au rendez-vous, notamment vocale (même si tout cela est très standard voire stéréotypé) mais aussi dans les leads de guitare, par contre on relève quelques imperfections rythmiques qui agressent un peu l’oreille, le côté Old-School pourront penser certain mais l’imprécision aussi flagrante que celle d’un "T.T.T.R." par exemple amène des cailloux dans l’engrenage. Ensuite, puisque l’on ne peut cacher les influences évidentes des Espagnols, il faut avouer que l’ambiance est un cran moins sombre que sur les albums de GRAVE ou ENTOMBED, dans le même ordre d’idée, le premier MAIM était plus réussi avec un véritable feeling. Mais il y a fort à penser qu’avec une production plus avantageuse, nos amis de MASS BURIAL pourront mieux défendre leurs idées qui devraient toucher le petit cœur fragile de tous nos petits Death Metalleux ! Un album réservé aux inconditionnels du genre avant tout !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 6.5/10

     

    MASS BURIAL_lineup

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  • MALEDICERE – Leave Only What Is Fit To Burn
    Antitheist Disseminations
    Style : Black Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.maledicere.org

    MALEDICERE_Leave Only What Is Fit To Burn



    01. Intro / 02. There Are Wolves / 03. Blood Of The Lamb Upon Our Hands / 04. Interlude / 05. Harvest / 06. Hail To The Black / 07. Faith / 08. Interlude / 09. What Is Fit To Burn / 10. Interlude / 11. Transcendence And Death’s Bloom

    Formé en 2006, ce duo Américain a multiplié les sorties de démos, de splits ou de EP avant de se consacrer à ce premier album, Leave Only What Is Fit To Burn, qui déboule par chez nous via ANTITHEIST DISSEMINATIONS avec 10 titres de Black Metal aux sonorités très Européennes. A l’écoute de ce premier album, on sent tout de suite que le groupe a peaufiné son style et son écriture, le Black Metal coule tout seul, aucun passage en force, un travail sur les structures soigné comme le montre la réussite d’un titre comme "Blood Of The Lamb Upon Our Hands" ou "Harvest", un long titre de 10 minutes qui multiplie les variations de rythme après une introduction instrumentale parfaite pour mettre en place l’ambiance particulière de ce morceau. Cette volonté de soigner sa musique se retrouve également dans le soin apporté à l’imagerie des Américains, MALEDICERE exprime un Satanisme courant dans le Black mais le met en image de façon plus subtile et réfléchie qu’un simple pentagramme sur le torse d’une bête cornue, la croyance est associée à tout cela et ça nous donne un artwork particulièrement soigné. Alternant partie rentre dedans et parties plus calmes et ambiantes, MALEDICERE nous agrémente ce premier opus de 4 instrumentaux qui servent d’interlude et évitent aussi l’ennui et la sensation de redite qui pourrait se faire sentir assez rapidement sans pour autant sortir de l’ambiance de cet album. On regrettera une production, qui si elle est tout à fait viable pour un milieu underground pas toujours regardant sur cet aspect, manque un peu de niaque sur les guitares dans les parties les plus brutales mais aussi de précision tout comme la batterie parait un peu étouffée. Toutefois, Leave Only What Is Fit To Burn est un premier album recommandable de par ses nombreuses qualités évoquées plus haut et qui montre qu’il y a deux moyens de sortir des albums, tout d’abord à la manière Old-School en publiant d’abord des démos et des splits, ensuite la manière actuelle qui se fait sans filet, dans la première solution on obtient le plus souvent de bons premiers albums et en plus il existe déjà un public plus ou moins important, l’abondance de groupes et de sorties fait que l’on attend beaucoup trop d’un premier album aujourd’hui, laissons les artistes s’affirmer et grandir dans leur art, avec cela MALDEDICERE pourrait bien devenir à suivre de près.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    MALEDICERE_Band

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