• TRIXTER - New Audio Machine
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.trixterrocks.com

    TRIXTER_New Audio Machine



    01. Drag Me Down / 02. Get On It / 03. Dirty Love / 04. Machine / 05. Live For The Day / 06. Ride / 07. Physical Attraction / 08. Tattoos & Misery / 09. The Coolest Thing / 10. Save Your Soul / 11. Walk With A Stranger / 12. Heart Of Steel (bonus acoustic track)

    TRIXTER est un groupe américain qui a vu le jour dans les 80's, Trixter et Hear!, deux albums d'assez belle facture sortiront en 1990 et 1992. Dans un style Hard Rock léger à tendance FM (période Rock et look permanenté !) les gars du New Jersey ont marqué de leur empreinte leur époque notamment aux USA (TV, clips, concerts en compagnie de bigs stars) mais comme tout a malheureusement une fin et l'arrivée du Grunge aidant, le milieu des années 90 marquera l'arrêt du groupe. Chacun vacant à ses occupations, Peter LORAN, l'excellent chanteur du groupe sortira entre autre un album solo sympa, Be Of This Time en 1999 et participera au projet Liberty n' Justice (2006). En 2008 les p'tits gars décident de se reformer (mode très en vogue et qui réussit assez bien à certains groupes) avec le line up d'origine (rare pour être souligné), voici donc Pete LORAN (chant), Steave BROWN (guitare), P.J. FARLEY (basse) et Mark "Gus" SCOTT (batterie) repartis pour un tour et surtout pour ce New Audio Machine, nouvel opus fraichement sorti. Plus Rock dans l'esprit, les 11 titres (+ "Heart Of Steel" en bonus accoustique) se veulent trés sympathiques et s'accordent pour nous dire que ce retour de TRIXTER est positif. Peter LORAN possède toujours ce grain de voix charismatique bien dans la veine de l'époque précitée, ses accolytes sont bien en jambe et les solos s'incrustent avec finesse. On aura en mémoire tous ces bands "made in USA" des 80's au look bien plus travaillé que leur compos (pour certains!). Refrains, choeurs, solos pertinents, voilà la recette d'un album qui passe avec aisance, titres variés allant d'un Rock Hard au plus FM en passant par des ballades et compos plus softs, on notera au passage que chaque membre n'a rien perdu de son talent. "Drag Me Down" donne le ton, "Get On It" muscle judicieusement le propos, "Machine" confirme ce petit côté Rock, "Life For The Day", superbe ballade nous relaxe, "Ride" poursuit son accroche, "Tattoos And Misery" mélange le tout et s'avère un tube dans le genre, couplet, choeurs, refrains, ligne musicale bien dosée et mémorisable, "Walk With A Stranger", frais et direct, confirme la très bonne impression laissée par cet album. Retour gagnant pour TRIXTER et son New Audio Machine qui, sans être d'une originalité extrême, n'en est pas moins réussi et d'une écoute plus qu'agréable ! Un groupe qui a gagné en maturité et qui nous le prouve avec ce bel album !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7,5/10

     

    TRIXTER_Band 2012
     

    votre commentaire
  • RUMPELSTILTSKIN GRINDER – Ghostmaker
    Candlelight Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Juillet 2012
    Site Web : www.rumpelstiltskingrinder.com

    RUMPELSTILTSKIN GRINDER_Ghostmaker



    01. Those Who Are Unseen / 02. Ghostmaker / 03. Nightworms / 04. Fucking Wild / 05. Dripping With Venom / 06. Cold Haunting Death / 07. A Lurking Thief / 08. Youve Been Had / 09. Iron Jaw / 10. Get Out Of My Grave/Gigantic Graveyard / 11. Run Through The Bastards

    Ces Américains fêtent leur dixième année d’existence avec Ghostmaker, un troisième album qui répond à trois années de silence. Durant ce laps de temps ce quatuor habitué aux groupes de Black et Death (ndrl certains font partie d’ABSU ou WOE) ont changé de label pour passer de Relapse à Candlelight Records, un label qui se diversifie énormément en ce moment et RUMPELSTILTSKIN GRINDER, dont la rumeur annoncait un changement de nom en 2010 qui n’a jamais eu lieu, représente une vision assez brutale du Thrash Metal. Les amateurs de TESTAMENT devraient apprécier, on est loin ici d’un quelconque groove Mosh, la batterie tenue par Patrick BATTAGLIA aligne les blasts ou des cadences endiablées sur la caisse claire alors que la paire de gratteux enchaine les riffs nerveux. Avec cette approche brutale qui vire parfois au Death Metal ("Those Who Are Unseen", "Fucking Wild") peut également évoquer ce qu’ARCH ENEMY a proposé à la fin des années 90. Mais ces Américains développent également une vision plus Rock’n’roll sur des titres comme "Youve Been Had" ou plus mélodique sur l’ultime "Run Through The Bastards", un mid tempo aux leads dissonants qui laisse plané une ambiance inquiétante sur cette fin d’album. Pourtant on ne peut pas dire que Ghostmaker soit un album totalement marquant, les titres s’écoutent facilement mais il manque ce petit plus au groupe pour réellement accrocher l’oreille, le genre d’album qui se noie dans la masse sans réussir à s’en extirper, reste que Candlelight apportera à RUMPELSTILTSKIN GRINDER la vitrine internationale là où Relapse est davantage concentré sur les USA. Un album réservé aux initiés d’un Thrash violent.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    RUMPELSTILTSKIN GRINDER_Band

    votre commentaire
  • DEGIAL – Death’s Striking Wings
    Sepulchral Voice Records
    Style : Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.myspace.com/degialdeathmetal

    degial_death\'s striking wings



    01. Eye Of Burial Tempest / 02. Serpent’s Tide / 03. Swarming / 04. Chaos Chant / 05. Death’s Striking Wings / 06. Temple In Whirling Darkness / 07. Perpetual Fire / 08. Black Grave (The Gateway)

    Formé sous le nom de DEGIAL OF EMBROS en 2004, ce groupe Suédois raccourci rapidement son patronyme pour ne retenir que DEGIAL, nom sous lequel il publie une démo en 2006 et un EP en 2010. Death’s Striking Wings est le premier album de ce quatuor qui nous envoie 8 titres de Death Metal à l’esprit 80’s très vivace, on peut rapidement faire le rapprochement avec SLAYER, MORBID ANGEL et POSSESSED dont le côté dépouillé est bien représenté ici. Alors si on se prend dans les dents des brutaux "Perpetual Fire" qui vire presque au Black Metal, ou "Swarming" et "Chaos Chant" (titre déjà présent sur le EP de 2010) qui évoquent facilement les débuts de MORBID ANGEL, un titre comme "Death’s Striking Wings" montre un groupe capable d’aller plus loin que le simple esprit de faire revivre les 80’s, un développement plus long et une atmosphère particulière rappelle ce que DECAMERON a pu faire, tout y est, le son, l’ambiance, cela n’a rien de nouveau mais lorsque cela fait appel à des sensations passées que l’on aimerait tant retrouver, comme un tueur en série peut rechercher en multipliant ses meurtres à la recherche de la sensation du premier, on prend tout de même un plaisir non dissimulé à s’envoyer ce Death’s Striking Wings, premier album d’un groupe qui, il y a 20 ans aurait certainement eu un autre destin que celui de naviguer dans l’underground profond comme aujourd’hui, un bon album dont la production a été forgée dans les flammes de l’enfer, à écouter pour ceux qui sont à la recherche de bons groupes issus de l’underground, DEGIAL en est un très bon, à suivre donc !

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 7.5/10

     

    DEGIAL_Band
     

    votre commentaire
  • COLOSSUS FALL – Sempervirens
    Autoproduction
    Style : Hardcore Metal
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/colossusfall

    COLOSSUS FALL_Sempervirens



    01. Intro / 02. Human Shield / 03. Despite / 04. Cold Night / 05. Kill The Shepherd / 06. Colossus

    Combo originaire de Genève, COLOSSUS FALL se créé en juillet 2011 avec des membres issus d’horizons divers sur la scène musicale Suisse, avec des membres de FORGE, AMOK ou SEDATIVE, le groupe enregistre rapidement des titres qui finissent par former un EP, Sempervirens, qui voit le jour en mai 2012. Largement teinté de Hardcore, la part Metal du groupe est à considérer car les guitares envoient le bois sévèrement avec des riffs tueurs, seule la batterie insuffle un groove certain que l’on pourra rapprocher du Hardcore. La voix de Quentin BOCKEL s’inscrit dans la tradition Hardcore Metal la plus pure, il hurle sans relâche. On pense facilement à CONVERGE, ISIS ou HATESPHERE et l’esprit plutôt violent qui se dégage de ce premier EP augure de bonnes choses pour la suite qui passe par un éventuel album cette année. On ne va pas crier au génie mais les 6 titres ici présents sont plutôt bien construits et surtout bien produits, une qualité essentielle qui permet à COLOSSUS FALL de s’offrir une carte de visite solide. Les Suisses sont également capable de proposer des titres plus mid tempo comme ce "Human Shield" ou plus écrasant comme ce "Colossus" qui ponctue cet EP. Autant de bonnes choses qui laissent entrevoir un avenir sympathique à ce groupe qui ne fait ici que ses premiers pas et ceux-ci s’avèrent plutôt encourageant. A découvrir en attendant une confirmation sur un format plus long que ces 20 minutes agréables même si finalement sans surprise.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    COLOSSUS FALL_Band

    votre commentaire
  • MOONLESS – Calling All Demons
    Doomentia Records
    Style : Stoner/Doom Metal
    Origine : Danemark
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/moonless666

    MOONLESS_Calling All Demons



    01. Mark Of The Dead / 02. Devil’s Tool / 03. Horn Of The Ram / 04. Calling All Demons / 05. The Bastard In Me / 06. Midnight Skies

    Après une première démo en 2010, MOONLESS propose aujourd’hui son premier album via DOOMENTIA RECORDS, gage de qualité habituellement. Avec ces Danois, cela se vérifie une nouvelle fois, Calling All Demons est un album costaud qui va chercher ses influences dans un Doom Metal largement teinté de Stoner, deux courants intimement liés puisque le deuxième n’est qu’une version plus Rock du premier. On pense énormément à ORANGE GOBLIN que ce soit sur la chanson titre ou "The Bastard In Me" qui tire également pas mal sur REVEREND BIZARRE. La voix de Kenny Holmstad PETERSEN emprunte autant au Doom le plus Old-School qu’au Stoner avec certains passages où le grain de voix se fait plus rocailleux, l’homme appuie sur les ambiances données par les guitares largement appuyées par une basse très présente. Ce premier album ne révolutionne rien mais tout y est millimétré, rien ne dissone que ce soit un "Horn Of The Ram" très proche de l’esprit de REVEREND BIZARRE ou un "Devil’s Tool" qui se rapproche un peu plus du mouvement Stoner avec ce côté 70’s légèrement psyché bien illustré par l’artwork. MOONLESS frappe fort et ce Calling All Demons s’annonce comme le début d’un groupe à surveiller de très très près avec des leads enfumés imparables et cette rythmique pachydermique dans laquelle on reconnait parfaitement l’influence énorme de BLACK SABBATH.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

     

    Moonless_Band

    votre commentaire
  • EKLIPSE - A Night In Strings
    Mrs Green Records
    Style : Classical
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.e-k-l-i-p-s-e.com
    www.facebook.com/eklipsemusic

    EKLIPSE_A Night In Strings



    01. Wonderful Life / 02. In The End / 03. New Moon Theme / 04. Home / 05. Cry Me A River / 06. Cloudbusting / 07. Paparazzi / 08. Run / 09. Mumbai Theme / 10. Clocks

    Découvert en première partie de NIGHTWISH lors de sa dernière tournée Européenne, EKLIPSE est un quatuor à cordes Allemand constitué de quatre charmantes demoiselles (3 violons et 1 violoncelle) qui reprennent en version classique des tubes Pop/Rock. Comparé un peu hativement à APOCALYPTICA, EKLIPSE n'a finalement que peu de points communs avec les Finlandais tant l'univers des Allemandes est éloigné du Metal. Avec A Night In Strings, on navigue bien plus dans un registre classique instrumental légèrement gothique où nos séduisantes violonistes nous livrent de fort réussies relectures de morceaux comme "In The End" de LINKIN PARK, "Paparazzi" de LADY GAGA, "Home" de DEPECHE MODE ou "Cloudbusting" de la géniale KATE BUSH, autant dire des titres connus de tous... mais ne vous fiez pas aux artistes repris, EKLIPSE y incorpore son identité et au final ces titres deviennent de purs morceaux classiques, exécutés de fort belle manière par des musiciennes de grand talent... A Night In Strings permettra aux plus ouverts d'entre-vous de découvrir ces morceaux sous un nouveau jour... Un album plaisant à écouter mais à des lieues de notre univers Metal habituel qui pourra peut-être trouver sa cible auprès des amateurs de Gothic/Symphonic Metal... En tous cas des musiciennes douées qui maitrisent totalement leur sujet !

    Chronique par Nono666

    Note : 7/10

     

    EKLIPSE_Band

    votre commentaire
  • DRIVER - Countdown
    Metal Heaven
    Style : Heavy Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : http://driverofficial.com

    driver_countdown



    01. Return To The Sky / 02. Rising Son / 03. Countdown / 04. Hollywood Shooting Star / 05. Thief In The Night / 06. Cry Of The Wounded / 07. Always On My Mind / 08. Feel The Fire / 09. Destiny / 10. Running From The Darkness / 11. Babylon

    DRIVER arrive sur nos platines avec Countdown, deuxième album de la collaboration entre Rob ROCK (IMPELLITTERI, ex. AXEL RUDI PELL) au chant et Roy Z (HALFORD, BRUCE DICKINSON), guitariste et producteur reconnu. Faisant suite à Sons Of Thunder (2008), la galette officie dans un Heavy bien vintage, d'ailleurs les deux bougres se connaissent depuis un bon moment, les bases sont là ! Onze compos qui feront plaisir aux aficionados des 80's mais qui laisseront sans aucun doute insensibles ceux qui aiment une pointe de modernisme ou d'originalité. Deux clans qui apprécieront selon leurs atomes crochus respectifs ! Il faut souligner que Rob ROCK, c'est une voix, une très belle voix et qu'il sait donner un souffle particulier aux différents titres, Heavy, Hard, mid tempo et bien sur l'incontournable ballade ("Always On My Mind"), un sacré bonhomme qui a su tout au long de sa carrière, au sein de groupes ou par ses participations multiples à différents projets, nous offrir une beauté fraiche de la partie vocale ! Roy Z quand à lui, n'a pas besoin de se faire greffer quelques doigts supplémentaires pour nous prouver qu'il manie la six cordes avec classe. Aaron SAMSON (basse), Ed ROTH (claviers) et Reynold CARLSON (batterie) complètent le line up dans cette voie "old school", vive, mélodique et bourrée de nostalgie. Inutile de tourner autour du pot, rien de bluffant ici, pas de quoi passer au 20H de David Pujadas ! mais ce n'est pas une raison pour plomber ce Countdown qui dans sa globalité reste plutôt sympathique, il n'innove pas mais donne aux vieux bougres comme moi un certain plaisir simple et gentillet, reconnaissons que par moment ça fait du bien, pas de tracas, pas d'effusions neuronnales, juste une écoute en roue libre ! "Return To The Sky", "Rising Son", "Countdown", "Hollywood Shooting Star", "Feel The Fire" ou "Babylon" (bonus européen) s'avérent bien plaisants. Avec Countdown, c'est un peu comme en politique où il y aura toujours la droite et la gauche, eh bien dans ce genre de galette, c'est pareil, pas d'alternative, on aime ou on aime pas... Sympathique à défaut d'être transcendant !!!

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7/10

     

    driver_band 2012

    votre commentaire
  • RED DEAD - I Have Worn Thee
    Chabane's Records
    Style : Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/reddead.rd

    RED DEAD_I Have Worn Thee



    01. Emigrate / 02. Schizophrenia / 03. Waltz With The Death / 04. Guerria / 05. I Have Worn Thee / 06. Ghost Track

    RED DEAD est un jeune trio aquitain formé en 2011. Les choses semblent évoluer assez vite et voici déjà venir un premier EP / demo, I Have Worn Thee. L’ensemble des cinq morceaux ici présents est peu original mais prometteur, brassant diverses formes de musiques extrêmes : Death Metal classique, mélodique ou brutal, Hardcore, Thrash, le tout relevé de quelques plans assez catchy. Le son est plutôt bon et les idées sont là. Les textes, en anglais, sont peut-être encore un peu « verts », ce qui est ma foi bien normal. Seul véritable reproche : si la batterie programmée confère un côté pro à cet enregistrement, on attendra plus volontiers d’entendre ce dont sera capable RED DEAD avec un line-up complet. Un espoir, certes, mais dont nous espérons davantage avant de confirmer notre enthousiasme…

    Chronique par Morbid S.

    Note : 6/10

     

    RED DEAD_Band

    votre commentaire
  • CYCLOPHONIA - Impact Is Imminent
    Battlegod Productions
    Style : Heavy/Power Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2012
    Site Web : www.cyclophonia.com

    CYCLOPHONIA_Impact Is Imminent



    01. Impact Is Imminent / 02. Warbird / 03. The Mirror / 04. Retaliate / 05. The Hero / 06. Hand Of The Righteous / 07. Screams In The Night / 08. Die By My Sword

    Jusqu'alors inconnu de nos services, CYCLOPHONIA est un groupe de Power Metal Norvégien fondé en 1997. Après des débuts quelque peu chaotiques, CYCLOPHONIA se séparera tout de même à deux reprises avant de revenir en 2008 sous la forme qu'on lui connait aujourd'hui. Impact Is Imminent est le premier album de ce groupe qui donne dans un Heavy à l'approche très classique, très 80's dirons-nous ! La seule originalité des Norvégiens étant de compter dans ses rangs deux vocalistes (Andreas Angell et Kai Joar Kristensen), chose assez commune dans le Metal moderne mais beaucoup plus rare dans le domaine du Power/Heavy Metal... D'un côté nous avons un chanteur qui pourra rappeler Matthew Barlow (ICED EARTH) et de l'autre, plus dispensable, une sorte de Dickinson au rabais dont le chant se révèle parfois assez pénible ("Screams In The Night"). Si ce Impact Is Imminent se veut assez basique et peut parfois sonner déjà entendu, CYCLOPHONIA n'en délivre pas moins des compos plutôt efficaces et percutantes ("Retaliate") alternant entre morceaux speed ("Impact Is Imminent", "Die By My Sword") et mid tempo ("Warbird", "The hero"). Musicalement et techniquement rien à redire, le groupe fait preuve d'une belle maitrise, les guitaristes assurent leurs parties avec conviction, délivrant riffs et soli avec dextérité ("Impact Is Imminent"...), toutefois on regrettera que rien ne permette à CYCLOPHONIA de se démarquer vraiment, il manque ce petit quelque chose qui aurait pu faire toute la différence, mais n'oublions pas qu'il ne s'agit là que d'un premier essai et que la personnalité des Norvégiens demande encore à être approfondie, le potentiel est là, il n'y a qu'à écouter le très bon "Die By My Sword" pour s'en rendre compte, ne reste plus qu'à gommer les petites erreurs et à confirmer...

    Chronique par Nono666

    Note : 7/10

     

    cyclophonia_band

    votre commentaire
  • KORITNI - Welcome To The Crossroads
    Verycords
    Style : Hard Rock
    Origine : Australie
    Sortie : 2012
    Site Web : www.koritni.com

    KORITNI_Welcome To The Crossroads



    01. Down At The Crossroads / 02. Better Off Dead / 03. Party's Over / 04. Now A Word From Our Sponsors / 05. TV's Just A Medium (feat. Jeff WATERS) / 06. Lost For Words / 07. Sidney In The Summertime / 08. Sometimes / 09. Money Talks, It Says Goodbye / 10. Let's Go Crazy / 11. Hold On / 12. Take It Like a Man

    Je dois bien l'avouer, je ne connais KORITNI que pour en avoir entendu parler, et le sujet semblait à priori m'intéresser, mais je n'avais pas encore eu le plaisir d'écouter ce que le combo australien avait à offrir. Voilà qui est chose faite avec Welcome To The Crossroads, et force est de constater qu'on a affaire là à de l'excellent Hard Rock 'n Roll, et par conséquent à un excellent groupe ! L'album démarre sur les chapeaux de roues avec "Down At The Crossroads" au riff d'intro fleurant bon le ZZ TOP des familles, une chanson qui présage un album parfait pour un road trip ! Le voyage se poursuit au fil du Rock 'n Roll de KORITNI : "Better Off Dead", "Party's Over"... tiens, et si on allumait la radio ("TV's Just a Medium" et son intro "Now a Word From Our Sponsors"),  "Lost For Words", une escale sympa à "Sydney In The Summertime" (admirez la vue !), et c'est reparti ! Tranquillement d'abord, puis on pique une petite pointe avec "Sometimes", et on se fait flasher au premier radar ("Money Talks, It Says Goodbye"), alors forcément ça énerve ("Let's Go Crazy"), mais on se calme vite lors d'une p'tite pause ("Hold On"), de toute façon on est arrivé dans le bled de nos vacances à la campagne ("Take It Like a Man"). Le voyage a été Rock 'n Roll, on en a déroulé du bitume ! Mais on n'a pas vu le temps passer grâce à KORITNI ! Welcome To The Crossroads m'a convaincu de me pencher sérieusement sur la discographie du groupe, et plus accessoirement de tailler la route en bagnole ! D'ailleurs si vous vous demandiez quoi écouter pendant le trajet de vos vacances, ne cherchez plus, je vous ai trouvé l'album mortel pour l'occasion ! Ride On !

    Chronique par Denix666

    Note : 8,5/10

    KORITNI_Band2012

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique