• FASTKILL – Bestial Thrashing Bulldozer
    Pulverised Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Japon
    Sortie : 2012
    Site Web : www.fastkill.gooside.com

    FASTKILL_Bestial Thrashing Bulldozer



    01. Kill Fast / 02. In Thrash We Trust / 03. Die In The Pentagram / 04. Stench Of Hell / 05. Terminal Disease / 06. Guillotine Attack / 07. Toxic Tormentor / 08. Endless Game / 09. Tortured Again / 10. Merciless Onslaught

    Sorte d’activiste de l’ombre, le groupe Japonais FASTKILL est ce que l’on appelle un résistant. En effet, il fait partie de ces groupes qui perdurent une tradition 80’s mise en place par NUCLEAR ASSAULT ou KREATOR pour ce qui est du cas de notre quintet. FASTKILL propose aujourd’hui son troisième album, Bestial Thrashing Bulldozer qui fait suite à Infernal Thrashing Holocaust (2007) et Nuclear Thrashing Attack (2010), nous sommes presque dans une logique de concept. Alors n’ayez crainte, pour le concept, pas besoin de se faire mal aux cheveux, une voix haut perchée bien stridente à la GAE BOLGA qui crache son venin sur des riffs Thrash par excellence sans que la batterie ne puisse trouver le moyen de ralentir la cadence, BRU-TAL ! Les Japonais multiplient les cassures rythmiques pour arranger ses morceaux accouplées à des solos très sauvages mais qui font mouche ("In Thrash We Trust"). Seul "Die In The Pentagram" offre un peu plus de variation de tempo tout en conservant une rapidité qui énuquerait un guillotiné. Tout est presque too much ici mais tout est assumé (oui même l’artwork particulièrement hideux) jusqu’à la production sèche au possible où la caisse claire résonne comme un pet sec qui vous déchire la barrière d’hémorroïdes, c’est l’effet Bestial Thrashing Bulldozer. Cependant, il faut retenir que cet album ne s’adresse qu’à un public d’irrésistibles et bien averti, on peut trouver dommage de laisser du public sur le bord de la route ainsi au nom de la préservation d’un certain label mais tout comme il n’y en a qui ne mange que des choses issues d’un certain terroir, certains ne se mettent qu’un certain style de Thrash dans les cages à miel, le principal est que chacun y trouve son compte et avec FASTKILL, les amateurs seront en terrain connu.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    fastkill_band promo 2011
     

    votre commentaire
  • SIX MAGICS - Falling Angels
    Coroner Records
    Style : Power Metal
    Origine : Chili
    Sortie : 2012
    Site Web : www.sixmagics.com

    SIX MAGICS_Falling Angels



    01. Another Name / 02. Falling Angels / 03. Rolled / 04. Dreamer (B:O:M) / 05. Do You Remember? / 06. Sick & Tired / 07. Icy Lips / 08. Start Another War / 09. Suicide / 10. Why / 11. Binsfeld / 12. How To Live / 13. I Know

    L'amérique latine est un indéniable vivier pour le Metal et ce ne sont pas les chiliens de SIX MAGICS qui vont nous contredire ! Fort d'un excellent précédent album, Behind The Sorrow, en 2010, les voilà de retour avec un Falling Angels tout aussi impeccable. Connaissant le groupe depuis un bon moment, l'évolution est significative dans la qualité et la maitrise, certes ça reste une question de goût musical car sans être bien spécifiquement rangé dans un style bien particulier, les chiliens balancent avec classe un registre assez varié et étendu qui va d'un Heavy rapide et vif en passant par un Heavy plus mélodique avec choeurs, refrains... Les orchestrations sur certains titres ne sont pas non plus en reste, bien au contraire, en fait c'est un tout qui, de par sa diversité, offre une écoute sympathique, rafraichissante et endiablée. Au fil des albums le chant masculin a été délaissé (un choix bien vu) au profit de la belle Elizabeth Vasquez dont le grain de voix est efficace, dotée d'une belle énergie, avec en bonus un petit côté au charme envoutant, un des atouts majeurs de SIX MAGICS sans nul doute. Un des autres atouts est la qualité des musiciens, rien à dire, parfaitement calibré, Erick Avila, guitariste, compositeur et leader du groupe, est une piece charnière de la magie musicale, bien entouré pour l'occasion par Mauricio Nader (basse), Pablo Stagnaro (batterie) et Pablo Ignacio Sepulveda (guitare). L'opus aux 13 titres pour 1h de plaisir fait une entrée en matière incisive avec un "Another Name" bien claqué, ça envoie de la six cordes, choeurs, refrains accrocheurs... mais surtout on découvre (pour ceux qui ne la connaissent pas déjà) la magnifique voix d'Elizabeth Vasquez, et ça, ça fait mal, mais dans le bon sens, le rythme cassé et mélodique apporte une touche parfaite, solos fins et entâme plus que réussie. "Falling Angels" est divinement joué, fort dans la sérénité si je peux dire, "Rolled" ne déroge pas à la régle, sonorité spécifique de SIX MAGICS, riffs acérés et le charme vocal prend le relais, choeurs à l'appui, un titre aéré à la sublime ambiance, les quelques décrochements orchestrés sont à tomber par terre tant il se dégage une beauté étrange de ce titre. "Dreamer" est un titre court, un concentré de peps, énergique... "Do You Remember ?" est tout simplement magique, empreint d'une indéfinissable fraicheur qui prend aux tripes, simple dans sa beauté sensuelle. "Sick & Tired" reprend de la vitesse, "Icy Lips" virevolte dans les rythmes, intéressant par sa strucure un peu plus complexe, sympho, enjoué et mordant, "Star Another War" et son petit côté ANTHRAX prouve que la palette de nos amis Chiliens est large, bien Heavy, des solos courts, une rythmique charnue... "Why" dénote par un nouveau changement, la base est bien celle de SIX MAGICS mais à laquelle vient se greffer une harmonie limite prog/sympho, "Binsfeld", encore un petit joyau d'éfficacité avec ses guitares prog, un instrumental d'excellente qualité, du bien bel ouvrage... "How To Live", mélodieux et subtil, nous emméne vers la fin d'un superbe album et ce sera avec "I Know", un morceau accoustique qui nous arracherait bien une petite larme, tout simplement beau ! Diffcile de décrire tout ce que peut apporter ce Falling Angels tant il est riche, varié, copieux, puissant, mélodique, symphonique, dôté d'orchestrations subtiles et captivantes, de refrains efficaces etc, etc... La voix d'Elizabeth Vasquez est à tomber car, sans être dans le registre voix féminine tellement classique que l'on connait, elle apporte et offre tout autant une énergie débordante qu'une extrême sensualité, les compos sont pensées avec justesse et leur interprétation est sans faille ! Du bonheur cet album, je l'attendais, je ne suis pas déçu, bien au contraire, il fait et fera partie de mes coups de coeur 2012, un grand merci à SIX MAGICS pour cette merveille !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 9.5/10

     

    Six Magics_band 2012

    votre commentaire
  • ZATOKREV – The Bat, The Wheel And A Long Road To Nowhere
    Candlelight Records
    Style : Sludgecore Metal
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.zatokrev.com

    ZATOKREV_The Bat, The Wheel And A Long Road To Nowhere



    01. Goddamn Lights / 02. 9 / 03. Rodeo With Snakes / 04. Medium / 05. The Wheel / 06. Feel The Fire pt.1 / 07. Feel The Fire pt.2 / 08. The Bat / 09. Angels Of Cross

    The Bat, The Wheel And The Long Road To Nowhere est le troisième album des Suisses de ZATOKREV mais c’est surtout le premier après 5 longues années de silence. Les plus jeunes d’entre vous ne se souviennent peut-être pas de ce groupe mais celui qui est né en République Tchèque (Tchécoslovaquie à l’époque), le bassiste chanteur Frederik ROTTER a du recomposer un line-up complet depuis le deuxième album Bury The Ashes en 2006. Depuis beaucoup de groupes ont suivi la tendance Post-Sludge Metal que ZATOKREV a contribué à faire connaitre et c’est encore plus vrai avec ce troisième album qui laisse en retrait les influences les plus Death des débuts du groupe. Dans l’esprit d’un KOLOSS ou d’un THE PSYKE PROJECT dont les Suisses partagent l’amour des riffs de plomb au milieu d’un discours pas si éloigné du Hardcore, le groupe nous revient en pleine forme et le montre dès l’entame avec ce riff incroyable d’un "Goddamn Lights" qui donne bien le ton. C’est ensuite que ZATOKREV se laisse aller à ses amours les plus Doom ("9", "Rodeo With Snakes" qui rappelle nos amis d’EIBON) puis Post-Metal qui domine sur "Medium" par exemple. La voix de Frederik est bien dans la mouvance actuelle, hurlée elle tire un peu sur le screamo sans en avoir les inconvénients car  l’homme sait varier les plaisirs, l’aspect plus mélodique d’un "Feel The Fire pt.1" ou les voix claires et aériennes bienvenues sur l’ultime "Angels Of Cross" qui se rapproche de ce que DEFTONES propose actuellement. Tout cela est bien torturé (les riffs dissonants d’"Angels Of Cross" accentuent bien cet aspect) et intense, peut être un peu trop d’ailleurs car on atteint ici des limites du Sludgecore avec des parties un peu trop convenues maintenant ("The Bat"). Mais voir ce groupe opérer un retour aux affaires avec un album d’aussi bonne facture est un plaisir, avec l’appui de Candlelight, cela pourrait donner des choses grandissimes, et si l’heure de ZATOKREV était enfin venue ?

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 7.5/10

     

    ZATOKREV_Band 2012
     

    votre commentaire
  • KONTINUUM – Earth Blood Magic
    Candlelight Records
    Style : Atmospheric Dark Metal
    Origine : Islande
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/kontinuumice

    KONTINUUM_Earth Blood Magic



    01. Endgame / 02. Steinrunninn Skogur / 03. Moonshine / 04. Stranger Air / 05. Lightbearer / 06. City / 07. Lys Milda Lyos / 08. Red / 09. I Gljufradal

    Connu sous le nom de PORNEA jusqu’en 2010, c’est finalement sous le nom de KONTINUUM que Birgir THORGEIRSSON (chant, guitare) et Kristján HEIðARSSON (batterie), également impliqué au sein de POTENTIAM, ont décidé d’écrire un album. Devant les réactions enthousiastes des labels pour sortir ce disque, le duo complète le line-up pour obtenir un quatuor avec Engilbert HAUKSSON à la basse (POTENTIAM) et Ingi Ϸor PÁLSSON à la guitare (I ADAPT) avant de choisir Candlelight Records pour sortir Earth Blood Magic, premier album du groupe Islandais. A la croisée d’un Dark Metal et d’une musique atmosphérique, le groupe lance les hostilités sur un riff répétitif et hypnotique qui ouvre "Endgame" sur lequel est plaquée une batterie très claquante. Le spectre d’ANATHEMA n’est pas très loin mais il y a une autre dimension sur ce Earth Blood Magic qui rappelle bien plus TIAMAT ou SOLSTAFIR, la voix New Wave sur une guitare à peine saturée de "Steinrunninn Skogur" fait partie de ces éléments distinctifs. Le titre "City" par contre, pour sa part, rappelle bien plus facilement ce que TIAMAT a pu proposer sur son dernier album alors que le nom de KATATONIA revient en tête sur toute la fin d’album ("Lys Milda Lyos" et "Lightbearer", un morceau très catchy qui prend aussi quelques couleurs Melodic Death Metal bienvenues). Partagé entre noirceur, délicatesse et ambiant, ce premier opus finit finalement sur deux titres totalement ambiants, "Red" qui dans sa structure et son chant féminin évoque de nouveau ANATHEMA et "I Gljufradal" ou le piano et les cordes emmènent cet album sur des terres bien loin du Metal mais qui garde une certaine unité par son ambiance constante dynamisée par des variations de tempo récurrentes. KONTINUUM propose un album très varié, très personnel qui ouvre la voix à une expérimentation plus structurée que ce que PORNEA pouvait faire. Certains trouveront peut être la construction du tracklisting étrange mais il respecte une logique qui fait partir cet album d’un mid tempo pour l’emmener vers quelque chose de plus rapide avant de finir dans le calme, une sorte de repos éternel… du moins jusqu’à un prochain album.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    KONTINUUM_Band
     

    votre commentaire
  • SUTURE – Skeletal Vortex
    Soulflesh Collector
    Style : Brutal Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/Suture

    SUTURE_Skeletal Vortex



    01. Oblivion / 02. Escaping The Confines Of My Skin / 03. Skeletal Vortex / 04. Opprobbruim / 05. Black Blood Progeny / 06. Exiled To Undead / 07. Crude Methods Of Punishment / 08. In A State Of A Progressive Disintegration / 09. Overseer To The End Of Days / 10. Chaossuary

    Deuxième album des Américains originaires de Baton-Rouge SUTURE, Skeletal Vortex est originellement sorti en 2008 après que le chanteur Shawn BROUSSARD ait quitté le groupe et que ce dernier ne décède en 2007. Jason RAMSAY prend alors le relais au chant en plus de la batterie mais peu de temps avant la sortie de cet album, celui-ci quitte le groupe pour se consacrer à l’école d’art du Colorado, laissant SUTURE en végétation jusqu’en 2012 où celui-ci reprend du service avec ses 2 compères en commençant par redonner une chance à ce deuxième album jamais défendu. Voilà donc que Chad KELLY (EXCOMMUNICATED) remixe et remastérise l’album et que l’idée de réenregistrer le premier album fait son chemin. Aujourd’hui nous en sommes à la nouvelle sortie de Skeletal Vortex, un album de Brutal Death Metal où les guitares et la batterie sont très rapides tout en gardant un feeling old-school très fort, nous sommes sur les traces d’un DEICIDE avec un groove plus proche d’un CANNIBAL CORPSE. Mais les Américains savent varier très légèrement leur approche à l’image d’un "Black Blood Progeny" plus fort en ambiance avec ses guitares dissonantes et son approche plus moderne ou des plus mélodiques "Chaossuary" et ses leads tranchants ou encore "In A State Of A Progressive Disintegration" et ses relents un peu plus techniques. La nouvelle sortie de cet album est vraiment destinée à remettre le groupe à flots car si Skeleton Vortex est de bonne facture, il n’en est pas pour autant un incontournable et alors quant au premier album, l’intérêt n’est pas des plus grands, il faudrait maintenant que SUTURE avance et envisage son avenir. Pour ceux qui ne connaissent pas, la découverte de ce deuxième album leur assurera une bonne boucherie.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    SUTURE_Band
     

    votre commentaire
  • CULTFINDER – Black Thrashing Terror
    Eldritch Lunar Miasma
    Style : Black/Thrash Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.unholycultfinder.com

    CultFinder_Black Thrashing Terror



    01. Black Thrashing Terror / 02. Archangel Burial / 03. Witching Curse (Ré-enregistrement 2011)

    Après une démo enregistrée l’an passé, les Britanniques de CULTFINDER enchainent avec un EP trois titres, Black Thrashing Terror, qui annonce la couleur. Le trio, qui partage deux membres avec le groupe de Doom WITCHSORROW que sont Necroskull, qui tient ici la basse et Wilbeherit à la batterie, donne dans un Black Thrash Metal bien old-school, d’ailleurs le format vinyle choisit par le groupe indique bien les intentions de ces gaillards. Si "Black Thrashing Terror" démarre sur un riff qu’un groupe de Doom n’aurait pas renié, la suite évoque assez largement NECROPHOBIC et BESTIAL MOCKERY, un Black cradingue à la production très petite mais surtout ici extrêmement brouillonne. CULTFINDER présente donc ici deux nouveaux titres assez similaires et qui n’apportent pas grand-chose, nous sommes là sur une musique qui ne s’adresse qu’à une poignée d’irréductibles qui trouvent leur bonheur dans des bouillies sonores telles que présentées par les Anglais. Le trio a réenregistré "Witching Curse", un titre issu de leur démo pour l’occasion, mais si l’artwork est très réussi, si sur le fond un discours satanique, chacun avisera en fonction de ses convictions, sur la forme, CULTFINDER ne laisse pas un souvenir impérissable, un peu plus de personnalité dans la musique du groupe ne serait pas un luxe.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 5.5/10

    CultFinder_Logo
     

    votre commentaire
  • DORO - Raise Your Fist In The Air
    Nuclear Blast
    Style : Heavy Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.doropesch.com

    DORO_Raise Your Fist In The Air



    01. Raise Your Fist In The Air / 02. Victory / 03. Engel / 04. Lève Ton Poing Vers Le Ciel

    En guise d'amuse-bouche à son nouvel album, Raise Your Fist, qui devrait sortir le 19 octobre 2012, la belle allemande Reine du Métal, DORO, sort en avant-première un EP, Raise Your Fist In The Air, l'occasion d'écouter quelques titres de l'opus à venir qui devraient présumer de la teneur de celui-ci. On commence donc avec "Raise Your Fist In The Air", un excellent morceau qui renoue avec l'énergie des 80's avec des guitares plus présentes et aérées que sur ses enregistrements précédents, une excellente idée qui contribue de manière importante à dégager cette énergie dont je vous parle. Le refrain rentre tout de suite en tête et les choeurs burnés et gutturaux du groupe répondent magnifiquement avec le chant puissant de DORO, manifestement très en voix et en forme ! "Victory" ne dépareille pas de son prédécesseur avec un son énorme et un refrain qui devrait montrer tout son potentiel sur scène ! "Engel" change de registre : il s'agit d'une ballade en allemand qui commence au piano, suivi d'un orchestre, et qui monte en puissance pour trouver son apogée au refrain. Magnifique ! Ce maxi single s'achève avec la version française de "Raise Your Fist In The Air" : "Lève Ton Poing Vers Le Ciel", même puissance que son pendant anglais, mais avec un chouette texte tout en français, y compris sur les choeurs du refrain ; sûrement la meilleure version française d'un morceau de DORO ! Cet EP constitue donc une excellente mise en bouche à Raise Your Fist. Je ne désespère pas, pour ce nouvel album, qu'à la puissance du son vienne s'ajouter des tempos musclés, à l'instar de morceaux comme "Three Minutes Warning" ou plus récemment "Ungebrochen", qui vont si bien à la voix et l'énergie métallique de la belle teutonne !

    Chronique par Denix666

    Note : 9/10

     

    DORO
     

    votre commentaire
  • ZZ TOP - Texicali
    American Recordings
    Style : Southern Bluesy Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.zztop.com

    ZZ TOP - Texicali



    01. I Gotsta Get Paid / 02. Chartreuse / 03. Consumption / 04. Over You

    Nos chers bons vieux barbus texans se font plutôt rares ces dernières années ! En dehors des apparitions amusantes et récurrentes de Billy GIBBONS dans la série Bones, on n'entendait plus trop parler d'eux. Voici donc un EP bienvenu, histoire de nous rappeler que ZZ TOP n'est pas encore enterré ! Texicali apporte du neuf dans la conséquente discographie du trio déjà parsemée de morceaux mythiques, et que pourrait bien rejoindre le premier titre de ce disque :  "I Gotsta Get Paid", un morceau nonchalant et bluesy à souhait ! "Chartreuse" poursuit cette escapade texane de son shuffle entrainant et s'enchaîne sympatiquement et sans temps mort à un "Consumption" un poil plus lent et néanmoins jubilatoire. La ballade "Over You" achève doucement et joliment Texicali. Et oui ! Seulement 4 titres ! ZZ TOP ne sort pas des sentiers balisés et fait du ZZ TOP des familles, du comme on aime et c'est très bien comme ça ! En attendant le nouvel album qui arrive en septembre !...

    Chronique par Denix666

    Note : 8,5/10

     

    ZZ TOP_Band
     

    votre commentaire
  • ROTE MARE – Serpents Of The Church
    Altsphere Production
    Style : Doom Metal
    Origine : Australie
    Sortie : 2011
    Site Web : www.rotemaredoom.com

    ROTE MARE_Serpents Of The Church



    01. Serpents Of The Church / 02. Crossroads / 03. Slow Decay (Sonic Mantra) / 04. Funeral Song / 05. The Martyr / 06. In Dooms Name (The Chosen Ones) / 07. Children Of The Sabbath

    Formé en 2005 comme un one-man band mené par Phil HOWLETT, chanteur guitariste, c’est en 2009, après toute une série de démos, huit en quatre ans, que ROTE MARE devient un groupe et publie le EP Sorrows Path l’année suivante. Le groupe change de bassiste mais ne perd pas le fil pour écrire son premier album, Serpents Of The Church qui voit le jour en 2011 mais qui bénéficie à la sortie de cet été 2012 d’une remise à l’honneur par Altsphere Production. Le propos des Australiens est des plus simples, un Doom Metal qui s’étire sur plus de 10 minutes à l’esprit bien coincé entre REVEREND BIZARRE et BLACK SABBATH. Si la production est plutôt réussie, le son de guitare a su garder ce son très roots mais suffisamment profond et gras pour ne pas sonner comme une resucée de REVEREND BIZARRE. En effet, voir ROTE MARE comme une simple alternative aux Finlandais serait très réducteur car si on reconnait cette façon d’imprégner la musique de riffs écrasants, il n’y a pas une dimension 70’s aussi prononcée chez ROTE MARE, il y a bien ces accélérations typiquement Doom, cette voix nonchalante ("In Dooms Nale (The Chosen One)" surtout) mais il y a aussi cette ambiance qui peut évoquer TYPE O NEGATIVE comme sur la fin d’un "Funeral Song" qui est peut être le meilleur titre de ce premier opus. Sous ses apparences de Doom traditionnel, les Australiens ont su développer une personnalité qui nécessite plusieurs écoutes, que l’on prenne le temps pour s’imprégner de l’ambiance que le groupe imprime à ses titres, il reste encore quelques gimmicks un peu trop convenus comme les accélérations systématiques au cœur des morceaux mais sur une dizaine de minutes, on comprend bien qu’il est difficile de rester sur des choses écrasantes sans lasser. Alors voilà, pour ceux qui auraient loupé le coche en 2011, la nouvelle jeunesse offerte à ce Serpents Of The Church aura au moins le mérite de vous donner l’occasion de vous rattraper.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    ROTE MARE_Band
     

    votre commentaire
  • INBORN SUFFERING – Regression To Nothingness
    Solitude Productions
    Style : Doom/Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/inbornsuffering

    INBORN SUFFERING_Regression To Nothingness



    01. Slumber Asylum / 02. Born Guilty / 03. Grey Eden / 04. Apotheosis / 05. Another World / 06. Regression To Nothingness / 07. Self Contempt Kings

    Les amateurs de LETHIAN DREAMS, FUNERALIUM ou MOURNING DAWN connaissent certainement déjà INBORN SUFFERING qui partage des membres avec les groupes précités mais aussi par la qualité du premier album Worldless Hope publié en 2006. Alors lorsque des membres de groupes d’aussi bonne qualité font du Doom/Death Metal, on s’attend forcément à un bon album et ce Regression To Nothingness ne déçoit pas, largement inspiré par DRACONIAN, MOURNING BELOVETH, SWALLOW THE SUN et LETHIAN DREAMS bien entendu, c’est à travers des longs titres assez hypnotiques par leur immobilité que les Français véhiculent leurs émotions pas si sombres à l’écoute de "Slumber Asylum" qui ouvre cet album dans une léthargie parfaitement adéquate. Les quelques relents de Death Metal, et notamment l’intenable "Another World" bien plus Death que le reste, donnent toutefois un peu de noirceur dans cette grisaille ambiante, aucune chance que les Doomers aient le sourire après l’écoute de cet album qui fait preuve d’une personnalité certaine au milieu d’un style déjà bien banalisé. L’apparition des quelques voix Black/Doom, ces voix un peu moins gutturales ("Grey Eden") amènent un peu de folie et empêche, en plus d’une dynamique instrumentale bien ficelée et intelligemment structurée, cet album de tomber à plat, une sombre contemplation qui nous livre les clefs de ce Regression To Nothingness et la confirmation qu’il existe bien une scène Doom Française d’excellente qualité. Cette personnalité peut se rapprocher un brin de MY DYING BRIDE qui est un peu plus mis à la lumière du jour sur "Apotheosis", aussi bien musicalement que vocalement d’ailleurs, INBORN SUFFERING publie un très bon album qui, on l’espère saura trouver son public. Sur ce deuxième opus, on retrouve cette facilité à pondre de belles mélodies, celle de "Self Contempt Kings" rappelle dans l’esprit celle de "This Is Who We Are" sur le premier album récemment remis en rayon par Solitude Productions car sold out depuis longtemps. Un beau retour sur le devant de la scène que l’on espère voir se confirmer.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    INBORN SUFFERING_Band
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique