• PRETTY MAIDS - Pandemonium
    Frontiers Records
    Style : Melodic Hard Rock
    Origine : Danemark
    Sortie : 2010
    Site Web : www.prettymaids.dk

    PRETTY MAIDS_Pandemonium



    01. Pandemonium / 02. I.N.V.U. / 03. Little Drops Of Heaven / 04. One World One Truth / 05. Final Day Of Innocence / 06. Cielo Drive / 07. It Comes At Night / 08. Old Enough To Know / 09. Beautiful Madness / 10. Breathless / 11. It Comes At Night (Remix - Bonus Track)

    Wake Up To The Real World nous avait déjà mis la puce à l'oreille il y a 4 ans, c'est cette fois confirmé avec ce douzième album, PRETTY MAIDS est bel et bien de retour en grande forme avec un Pandemonium à situer quelque part entre Red Hot And Heavy et Future World, soit deux des meilleurs opus sortis par les Danois. Tous les ingrédients qui ont fait le succès de PRETTY MAIDS sont ici réunis pour faire de ce Pandemonium un futur "classique" de la discographie des scandinaves. Il y a bien sûr le chant mélodique de Ronnie ATKINS toujours impérial, les riffs lumineux de Ken HAMMER, énormes et incisifs ("Pandemonium"...) ou encore ces refrains accrocheurs vraiment imparables ("Little Drops Of Heaven"...) mais aussi une diversité des compos passant du pur Heavy : "Pandemonium", "It Comes At Night" ou "Cielo Drive" à un côté mélodique souvent proche du Hard Fm ou de l'AOR comme le sublime "Little Drops Of Heaven" ou la très belle ballade "Old Enough To Know" mettant en avant un Ronnie ATKINS tout en émotion et mélancolie. Et pour mettre tout cela en valeur, la production signée Jacob HANSEN (VOLBEAT, DESTINITY...) qui réussit ici à moderniser le son de PRETTY MAIDS sans toutefois le dénaturer... Un superbe album appelé  à devenir incontournable...

    Chronique : Nono666

    Note : 9,5/10

    PRETTY MAIDS_Groupe
     

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  • SAXON - Call To Arms
    Militia Guard Music - UDR - EMI
    Genre : Heavy Metal
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.saxon747.com

    SAXON_Call To Arms



    01. Hammer Of The Gods / 02. Back To ’79 / 03. Surviving Against The Odds / 04. Mists Of Avalon / 05. Call To Arms / 06. Chasing The Bullet / 07. Afterburner / 08. When Doomsday Comes (Hybrid Theory) / 09. No Rest For The Wicked / 10. Ballad Of The Working Man / 11. Call To Arms (Orchestral Version)


    SAXON a entamé la partie européenne de sa tournée « Call To Arms World Tour 2011 » depuis quelques semaines déjà, révélant en avant première quelques morceaux du nouvel album, le très attendu Call To Arms dont les dates de sorties sont désormais confirmées : le 3 juin pour l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède et la Norvège, le 6 juin pour le Royaume Uni, la Finlande et le Danemark, le 8 juin pour la Grèce et la Pologne… et enfin le 10 juin pour la France. Pour ce qui est de son contenu, Call To Arms devrait ravir tous les fans de SAXON. Le groupe anglais effectue un retour aux sources et en force à travers des compositions old school puissantes et variées : des brûlots de pur Heavy Metal ("Hammer Of The Gods", "Surviving Against The Odds", "Chasing The Bullet", "Afterburner"), un morceau monolithique ("Back To ’79"), des morceaux épiques ("Mists Of Avalon", "When Doomsday Comes (Hybrid Theory)", au riff plus que familier, "No Rest For The Wicked", "Ballad Of The Working Man"), une power ballad ("Call To Arms" et sa version symphonique). Rien n’est à jeter dans cet appel aux armes de SAXON. Le son est énorme ! Call To Arms est amené à devenir un des meilleurs albums de SAXON à mon sens ! Alors n’hésitez plus et jetez-vous dessus ! En plus, il y en aura pour tous les goûts : l’album sera disponible en digipack édition limitée avec un disque bonus (des plus intéressants : il s’agit du concert historique de SAXON à Castle Donington en 1980, remixé et remasterisé à partir des bandes multipistes qui avaient disparu et donc retrouvées !), en édition boitier cristal, en LP et en édition limitée LP vinyl picture disc, et puis pour ceux qui ne trouvent pas d’intérêt dans les supports physiques, l’album devrait certainement être disponible sur toutes les bonnes plateformes de téléchargement légaux.

    Chronique : Denix666

    Note : 9,5/10

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    SAXON, figure emblématique de la NWOBHM est toujours en grande forme aprés 35 années passées au service du Heavy Metal. Des albums mémorables, d'autres un peu moins, mais Biff et sa bande apportent cet enthousiasme vivifiant notamment en live. Le précédent opus, Into The Labyrinth, avait divisé les fans, alors ce Call To Arms que nous dit-il ? Tout d'abord, il sort sous le label Militia Guard Music, a priori propre au groupe, et sera distribué via EMI, ensuite une pochette originale qui change vraiment des anciennes, un côté soviétique que je trouve assez drole. L'emballage décrit, passons au contenu, et là, belle surprise, SAXON en a encore sous le coude, Biff BYFORD est en voix, et quelle voix ! Les compos sont bien dans la veine que l'on attend, la production se veut claire et nette. 11 titres avec "Hammer Of The Gods", le single de l'album, qui démarre en trombe, l'armada SAXON est en route ! "Back In 79" (sûr qu'on voudrait bien y retourner) est lourd, puissant, un coup de massue, "Surviving Against The Odds" emballe la machine, on a vite le titre en tête, "Mists Of Avalon" carré mais plus souple dans son approche, "Call To Arms", ballade sensuelle, du tout bon dans la douceur, "Chasing The Bullet" tape dans le côté plus Hard, faisant parfois penser à AC/DC, "Afterburner" rapide et incisif, "When Doomsday Comes (Hybrid Theory)" voit Don Airey (DEEP PURPLE) en guest aux claviers et d'ailleurs un petit parfum du Pourpre Profond se fait sentir, "No Rest For The Wicked" bien dans l'esprit, "Ballad Of The Working Man" Heavy Rock classique et efficace, et l'album se termine avec une très belle version orchestrale de "Call To Arms". Toujours une présence du tonnerre de riffs et de puissance, ça pulse ! Le Heavy tel qu'on l'aime et surtout tel que SAXON sait nous l'offrir avec enthousiasme et authenticité. Ce qui emballe, c'est de se dire qu'après tant d'années, le groupe arrive encore à nous faire plaisir et c'est vraiment le pied, SAXON fait du SAXON et du très bon. Plus on l'écoute, plus on aime ce Call To Arms.

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 9/10

    SAXON_Call To Arms_Band
     

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  • SAXON - Into The Labyrinth
    SPV / Steamhammer
    Style : Heavy Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2009
    Site Web : www.saxon747.com

    SAXON_Into The Labyrinth



    01. Battalions Of Steel / 02. Live To Rock / 03. Demon Sweeney Todd / 04. The Letter / 05. Valley Of The Kings / 06. Slow Lane Blues / 07. Crime Of Passion / 08. Premonition In D Minor / 09. Voice / 10. Protect Yourselves / 11. Hellcat / 12. Come Rock Of Ages (The Circle Is Complete) / 13. Coming Home (Bottleneck Version)

    Si il y a un groupe qui ne souffre pas pas d'improductivité, c'est bien SAXON ! Les britaniques sortent des albums régulièrement à jet rapproché et cela après de nombreuses années au service de la NWOBHM. Il est vrai que régularité ne rime pas forcément avec qualité, SAXON délivre depuis deux décénnies des albums en mode on / off. Un coup c'est bon, une fois c'est pas terrible ! Je rappellerai quand même que le groupe à l'orée de sa carrière s'est donné le luxe de sortir deux albums imparrables la même année ! Aprés un Inner Sanctum salué par la critique, Into The Labyrinth se devait de garder le cap. Et bien, je vous avouerai que j'ai été agréablement surpris par la qualité de cet opus. Le single sorti il y a peu m'avait quelque peu échaudé... Amateurs de Heavy ! Des titres comme "Battalions Of Steel", "Valley Of The Kings" sont top ! Un morceau comme "Slow Lane Blues" avec sa structure sommaire, sa ligne de chant simplifiée tape dans le mille...comme quoi, faire dans la simplification, lorsque il y a le talent, n'est pas une erreur ! A l'inverse, le suivant, "Crime Of Passion" est à oublier pour la mélodie vocale. Heureusement la guitare lead sauve ce titre du naufrage. La suite est correcte mais n'atteint pas le niveau du début. Into The Labyrinth n'a pas fait perdre à SAXON son sens du bon riff. Les Anglais, du haut de leur trente années de carrière et fort de  dix-huit albums, arrivent encore à sortir des albums d'un bon niveau ; et ça, c'est bien l'essentiel !

    Chronique : Florent

    Note : 7,5/10

     

    SAXON_Band 2009
     

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  • DIARY OF DESTRUCTION - Outside The Shade
    Autoproduction
    Style : Melodic Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.diaryofdestruction.com

    DIARY OF DESTRUCTION_Outside The Shade



    01. Outside the Shade / 02. Without Beauty / 03. Men Blunder / 04. Storm / 05. Unbreakable / 06. The Other Side

    Belle progression pour les Lillois de DIARY OF DESTRUCTION qui, après une première démo sortie en 2009, nous reviennent avec un EP 6 titres fort attractif. Tout d'abord nos ch'tis ont gagné en maturité, le chant d'Audrey Ebrotié s'est affirmé, on sent la vocaliste plus sûre d'elle, et le style du groupe s'est affiné, ou plutôt durci devrais-je dire ! DIARY OF DESTRUCTION semble vouloir, avec Outside The Shade, s'affranchir du genre Gothic symphonique peut-être trop réducteur pour se diriger vers un Metal mélodique plus percutant que par le passé, certes la démo affichait déjà des qualités plutôt prometteuses mais avec ce nouvel EP, il faut bien reconnaitre que DIARY OF DESTRUCTION a franchit une étape qui, espèrons le, sera rapidement confirmé par un premier véritable album. Outside The Shade ne manque pas d'atouts, il y a bien entendu le chant divin d'Audrey, capable de donner dans le lyrisme comme dans les grunts. De son côté Anthony n'est pas en reste et délivre des riffs incisifs à travers un jeu varié, tout comme Bérangère et sa basse bien présente ("Men Blunder") qui associée à Johan forment une section rythmique particulièrement solide. Un dernier mot concernant la production qui, bien que superieure à la démo précédente, n'est pas parfaite, notamment au niveau du son de batterie qui a tendance à saturer, mais il faut bien avouer que ce n'est là qu'un détail face à autant de qualités affichés par ce Outside The Shade d'excellente facture... On attend la suite avec impatience !

    Chronique : Nono666

    Note : 8,5/10

     

    DIARY OF DESTRUCTION_Line Up Outside The Shade
     

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  • DIARY OF DESTRUCTION - Démo
    Autoproduction
    Style : Symphonic Metal
    Origine : France
    Sortie : 2009
    Site Web : www.diaryofdestruction.com

    DIARY OF DESTRUCTION_Démo



    01. The Time Has Come / 02. Man Blunder / 03. Hope

    Trois titres, moins de treize minutes de musique pour se rendre compte de l'énorme potentiel de ce groupe français. Porté par la belle voix d'Audrey Ebrotié, les anciens membres de SHALL DIE BY THE SWORD nous ont concoctés un entremet qui annonce un plat succulent si les musiciens gardent le même niveau d'inspiration. La démo des Lillois se déguste sans indigestion. Raffiné, bien exécuté, le Metal mélodique de DIARY OF DESTRUCTION est porteur de grand espoir. Après WHYZDOM, BENIGHTED SOUL, voici un nouvel espoir du Metal sympho à la sauce WITHIN TEMPTATION, EPICA...! A suivre...

    Chronique : Florent

    Note : 8/10

     

    DIARY OF DESTRUCTION_Band 2009
     

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  • TIT'S - Second Round
    TIT'S Records
    Style : Hard Rock
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.reverbnation.com/titsofficial

    TIT\'S_Second Round



    01. I Fuck Your Mom / 02. Sex Toy Killer / 03. Message For The Monkey / 04. Mr Jack / 05. Gothic Cemetary / 06. Computer Lovers / 07. Second Round / 08. She Is Rock / 09. The Logical Song (SUPERTRAMP cover) / 10. My Queen

    Après un In Your Face déroutant car entièrement composé sans véritables instruments et mis en forme sur ordinateur, donc beaucoup trop synthétique pour le commun des metalleux, ce soldat du Rock qu'est TIT'S semble avoir revu sa copie et revient avec Second Round à des sonorités beaucoup plus traditionnelles, malheureusement l'ensemble est encore une fois desservi par une production plutôt limite et un chant tout aussi approximatif. Si, comme sur l'album précédent, TIT'S se charge de presque tout, il a su s'entourer d'un vrai guitariste en la personne de Bruno LABBE, son ancien compère au sein de 22LR, et a appellé à la rescousse quelques connaissances comme Alex PUISEUX (STRATAGEME) en charge des backing vocaux et Valène De Santis (CRUSHING BLOW) qui nous offre un chouette duo avec notre rocker ("Gothic Cemetery")... L'influence principale est ici ALICE COOPER, sensation en partie dû au timbre vocal de TIT'S, malsain à souhait et vraiment très proche de Mr Vincent FURNIER, et comme tout bon shock rocker qui se respecte TIT'S joue, bien sûr, la carte de la provocation ("I Fuck Your Mom", "Sex Toy Killer")... Après, on ne va pas se voiler la face, même si la progression entre In Your Face et Second Round est bien réelle, il faut bien reconnaitre qu'il reste encore bien du boulot à TIT'S pour parvenir à nous proposer un album vraiment convaincant... mais ça, seul l'avenir nous le dira...

    Chronique : Nono666

    Note : 5,5/10

     

    TIT\'S_2
     
     
     

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  • ROTTING CHRIST – ΛEΛLO
    Season Of Mist
    Style : Mediterranean Black Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : 2010
    Site Web : www.rotting-christ.com

    ROTTING CHRIST_Aealo



    01. Aealo / 02. Eon Aenaos / 03. Demonon Vrosis / 04. Noctis Era / 05. Dub-sag-ta-ke / 06. Fire Death And Fear / 07. Nekron Lahes... / 08. ...Pir Threontai / 09. Thou Art Lord / 10. Santa Muerte / 11. Orders From The Dead (Diamanda Galas cover)

    Les 23 ans de carrière affichés par les Grecs de ROTTING CHRIST sont d’autant plus impressionnants que les faux pas du groupe sont bien difficiles à déceler, certes le groupe est passé du Grindcore, au Black en passant par le Gothic Black Metal pour en arriver aujourd’hui à un Metal extrême toujours ancré dans le Black mais avec des racines qui puisent bien profondément dans la musique traditionnelle Grecque. Theogonia, dernier album en date de ROTTING CHRIST étant une totale réussite dans un genre accrocheur, l’arrivée d’Aealo, dixième album du groupe, a de quoi titiller notre curiosité. L’artwork ne trompe pas, la musique traditionnelle qui prenait une si grande place sur Theogonia est toujours l'élément prépondérant de l’équation ROTTING CHRIST et c’est avec des chœurs traditionnels que l’on pénètre dans l’ambiance du nouvel opus sur la chanson titre, très vitre le Black Metal reprend ses quartiers et on comprend vite que le sujet est plus sombre, un état de fait qui se vérifiera tout au long de l’album. “Eon Aenaos” confirme la première impression et amène un peu plus de rythme sur ce début d’album. Beaucoup de chœurs sont présents sur Aealo, assurés par Pliades, un chœur traditionnel d'Ipirios, souvent accompagnés par du chant clamé comme des guerriers à un combat, les « oh ah ! » de “Noctis Era” ainsi que son chant saccadé guerrier comme sur “Dub-sag-ta-ke”, le premier titre qui propose une structure un peu plus surprenante avec son break rempli de chœurs féminins, un rythme Black typiquement ROTTING CHRIST à la guitare, avec cette façon de se décaler du rythme imprimé par la batterie martiale de Themis THOLIS et ce solo de guitare sur la fin qui élève le titre vers une fin mélodique impeccable. Au niveau des mélodies, “Fire Death And Fear” et “Thou Art Lord” prolongent l’expérience et impriment une ambiance dantesque à l’album pas si éloignée de celle de Theogonia mais surtout amènent un peu de douceur dans une noirceur martiale imprimée par la batterie et les guitares très rythmiques, écoutez la fin macabre et sombre de “Thou Art Lord” qui assure la jonction avec le Black “Santa Muerte”, seul véritable titre brutal même si sur la fin, la mélodie reprend le dessus. Alors meilleur ou moins bon que Theogonia, très difficile de répondre tant cet Aealo diffère par son ambiance et par la structure de ses morceaux, ROTTING CHRIST prend beaucoup plus de risque et nous offre un album à mi chemin entre Khronos et Theogonia tout en poursuivant la route tracée par ce dernier. Le groupe en ayant toujours fait qu’à sa tête, il amène son auditeur à une culture que l’on ne connait pas forcément et dont les traits les plus immédiats étaient exploités sur Theogonia, voilà un album qui tient largement la comparaison dans la discographie des Grecs. Enfin, on notera la participation discrète de Magus (NECROMENTIA) et de Alan A. NEMTHEANGA (PRIMORDIAL) ainsi que de Diamanda GALAS qui chante (parle ?) sur “Orders From The Dead” de son cru, extrait de l’album de l’icône gothique Defixiones, Will & Testament, et qui symbolise tout à fait la prise de risque de ROTTING CHRIST sur Aealo, un long titre planant de plus de 8 minutes sur lequel Diamanda parle alors que derrière quelques guitares se font torturées tout cela sur fond de percussions plutôt fidèles à l’original. Si ce titre prend une toute autre dimension replacée dans le concept, Diamanda GALAS chante l’humiliation, le désespoir d’une manière qui s’approche de la Glossolalie, dans un domaine purement musical, il faut bien avouer qu’il est difficile d’aller au bout.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    Rotting Christ_Aealo_Band
     

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  • KROKUS - Hoodoo
    Sony Music
    Style : Hard Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : 2010
    Site Web : www.krokusonline.seven49.net

    KROKUS_Hoodoo



    01. Drive It In / 02. Hoodoo Woman / 03. Born To Be Wild / 04. Rock 'n' Roll Handshake / 05. Ride Into The Sun / 06. Too Hot / 07. In My Blood / 08. Dirty Street / 09. Keep Me Rolling / 10. Shot Of Love / 11. Firestar

    Il est impossible de parler de KROKUS sans évoquer AC/DC, en effet en 35 ans de carrière et quelques 16 albums au compteur, nos amis Suisses ont souvent été accusés de plagier les Australiens, ce n'est certainement pas avec ce Hoodoo que le choses risquent de changer. Après maintes changements de line-up et diverses orientations musicales, le groupe tentera notamment d'américaniser son son pendant les années 90, nous retrouvons aujourd'hui le KROKUS de la grande époque qui voit le retour de Marc Storace au chant, revenu depuis 2006 et l'album Hellraiser, de Fernando von Arb à la guitare et Chris von Rohr à la basse. Alors qu'en est il de ce Hoodoo, cuvée 2010 ? Line up classique oblige, on retrouve ici le KROKUS direct et efficace que l'on a connu sur des albums tels que One Vice At A Time ou Headhunter, dès les premières notes de "Drive It In" on sait où l'on met les pieds, AC/DC n'est jamais bien loin... On continue avec "Hoodoo Woman", un titre un peu boogie que l'on pourrait rapprocher de la periode Afterburner de ZZ TOP. La reprise du mythique "Born To Be Wild" de STEPPENWOLF pointe ensuite le bout de son nez, sans surprise mais bien dans l'esprit général de l'album. "Rock 'n' Roll Handshake", quant à lui, tient carrément du plagiat, le refrain est littéralement pompé sur le "Rock 'n' Roll Damnation" des frères Young. Quelques titres s'écartent tout de même de ce schéma comme "Ride Into The Sun", une très belle et très réussie power ballade. Avec Hoodoo, on a affaire à du grand KROKUS, le groupe revient à son meilleur niveau, tout est là, le chant typique de Marc Storace si proche de Bon Scott, des guitares AC/DCiennes, des refrains accrocheurs à chanter à tue-tête, une section rythmique solide, de l'énergie à revendre, des compos simples mais ô combien efficaces... n'hésitez pas à jeter une oreille sur ce Hoodoo, vous ne serez pas déçus. Un très bon album de Hard Rock 'n' Roll comme on aimerait en voir plus souvent !

    Chronique : Nono666

    Note : 9/10

     

    KROKUs_Hoodoo Line Up
     

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  • SPOCK'S BEARD - X
    Music Theories Recordings
    Style : Progressive Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.spocksbeard.com

    SPOCK\'S BEARD_X



    01. Edge Of The In-Between / 02. The Emperor's Clothes / 03. Kamikaze / 04. From The Darkness / 05. The Quiet House / 06. Their Names Escape Me / 07. The Man Behind the Curtain / 08. Jaws Of Heaven

    Etape importante pour SPOCK'S BEARD qui pour ce dixième album sobrement intitulé X a décidé de se passer de son label historique Inside Out Music et d'opter pour l'autoproduction en partie financé par les fans, MARILLION a visiblement fait des émules. Après quelques albums qui se cherchaient un peu, en fait ceux sortis après le départ de Neal MORSE, alors compositeur quasi exclusif du groupe, SPOCK'S BEARD semble enfin débarrassé de l'emprise de son ex-leader, une page est tournée et les Américains nous reviennent avec un disque aux allures de renouveau. Les quatres musiciens, dont l'alchimie sur ce X est impressionnante, nous livrent 7 compositions, 8 pour l'édition limitée, dont les deux longues pièces progressives de 17 mn sont les pierres angulaires : "From The Darkness" et "Jaws Of Heaven", deux titres qui cotoient les hautes sphères et touchent à la perfection, tout comme le lumineux "Edge Of The In-Between" qui nous replonge d'emblée à la grande époque de SPOCK'S BEARD, sorte d'équilibre parfait entre la fougue progressive des débûts et le côté plus Pop/Rock des derniers opus. Du haut de ses 80 minutes, X ne souffre d'aucune longueur et se révèle au final un album riche et dense à la virtuosité impressionnante... La renaissance d'un grand groupe !

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

     

    spock\'s beard_band09
     

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  • HARDCORE SUPERSTAR - Split Your Lip
    Nuclear Blast
    Genre : Sleaze metal
    Pays : Suède
    Sortie : Novembre 2010
    Site Web : www.hardcoresuperstar.com

    HARDCORE SUPERSTAR_Split Your Lip



    01. Sadistic Girls / 02. Guestlist / 03. Last Call For Alcohol / 04. Split Your Lip / 05. Moonshine / 06. Here Comes That Sick Bitch / 07. What Did I Do / 08. Bully / 09. Won't Go To Heaven / 10. Honeymoon / 11. Run To Your Mama

    J’ai eu une petite frayeur à l’issue de l’écoute des trois chansons qui ouvrent Split your Lip, le dernier HARDCORE SUPERSTAR. Du genre : « Quoi ? Tous les morceaux sont dans le même style ? Z’auraient pu varier un peu les flémards ! ». Et finalement, la suite est venue à ma rescousse. D’ailleurs, après plusieurs écoutes, on se rend compte que même ces trois titres ne sont pas exactement du même tonneau. Et puis l’accrocheur « Moonshine » est plutôt surprenant avec ce rythme sautillant sur le refrain. Bon, cette nouvelle livraison de morceaux ultra vitaminés reste dans l’ensemble assez convenue (les deux ballades de rigueur, etc.). Mais ce n’est pas ce qui nuira vraiment à HARDCORE SUPERSTAR, car cela correspond somme toute à son cahier des charges. Ce qui peut par contre irriter, c’est le registre très over the top de Jocke Berg. Car le chanteur ne peut s’empêcher, y compris sur les deux titres plus intimistes déjà cités, de garder une approche agressive et de rendre sa voix nasillarde et éraillée au possible. Passé ce reproche, il ne reste que du bon, à savoir des morceaux qui, dans l’ensemble, filent la pêche et laissent entrevoir de bonnes gueules de bois. Les compos sont très fluides et la production est d’une puissance incontestable. On a pu lire ici ou là que le quartet suédois tourne un peu en rond. Mouais, je serais bien incapable de commenter ces dires vu qu’il s’agit du premier HARDCORE SUPERSTAR qui me tombe entre les cages à miel, alors...

    Chronique : Morbid S.

    Note : 7,5/10

     

    HARDCORE SUPERSTAR_Band 2010
     
     

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