DEATH WOLF – Death Wolf
Regain Records
Style : Horror Punk/Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.deathwolf.net

01. Circle Of Abomination / 02. Weaving Death / 03. The Other Hell / 04. Morning Czar Shineth / 05. Ironwood / 06. Sword And Flame / 07. Wolfs Pallid Sister / 08. Ramsvart / 09. Unto Dying Eyes / 10. Black Mark / 11. Coming Forth By Night / 12. Dawn Of Flesh

Après 2 albums et 2 EP assez inégaux, il faut bien l’avouer, DEVILS WHOREHOUSE emmené par Morgan (MARDUK), a changé de nom en 2011 pour adopter DEATH WOLF qui publie un "premier" album éponyme. Première chose, la production est beaucoup moins crade qu’auparavant reléguant en arrière plan le côté Horror Metal largement exploité sur les 2 premiers albums du groupe. Mais que les fans se rassurent, le Punk fait toujours partie de l’équation, un Punk à la sauce Heavy avec "Circle Of Abomination" ou "Black Mark" mais aussi un Heavy costaud le temps d’un "The Other Hell" qui voit le chanteur s’essayer à un chant posé presque Pop, surprenant mais pourquoi pas ! Tout aussi surprenant ce mid-tempo "Ironwood" aux relents d’ALICE IN CHAINS, avouez qu’il y a de quoi être déstabilisé lorsque surgit le furieux "Sword And Flame", batterie martelée et ambiance Punk Thrash Metal avec des chœurs sur le refrain, l’album est donc varié, très varié, trop varié et du coup, un poil racoleur. Alors il ne s’agit pas de mettre en doute la sincérité du groupe car cela sent bien la hargne mais il manque clairement une ligne directrice à cet album. Si vous aimez GLUECIFER par exemple, Death Wolf peut être un bon choix mais ce n’est pas avec ce dernier que les Suédois vont réussir à convaincre les sceptiques dont une tranche doit certainement attendre autre chose de la part de Morgan, et oui glorieux passé libère nous de ton emprise, mais pour ceux là il y a l’ultime "Dawn Of Flesh".

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7/10

CIRCLE II CIRCLE - Consequence Of Power
AFM Records
Genre : Melodic Heavy Metal
Pays : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.circle2circle.net

01. Whispers In Vain / 02. Consequence Of Power / 03. Out Of Nowhere / 04. Remember / 05. Mirage / 06. Episodes Of Mania / 07. Redemption / 08. Take Back Yesterday / 09. Anathema / 10. Blood Of An Angel

Le problème de Zak Stevens est bien connu dans le monde du Metal. A savoir comment exister par soi-même après avoir fait partie d’un groupe prestigieux, en l’occurrence SAVATAGE ? Eh bien en sortant un chef d’œuvre par exemple, ce qui n’est pas le cas de ce nouveau CIRCLE II CIRCLE intitulé Consequence of Power, disons-le tout net. Cela n’en fait pas pour autant un mauvais album, mais plutôt un concentré de Hard / Heavy moderne et mélodique, parsemé de refrains accrocheurs sans verser dans l’ultra commercial pour autant. Le talent est là, aussi bien chez les musiciens que le chanteur et maître à penser, qui possède un joli timbre chaud et expressif. Certains trouveront peut-être qu’il en fait trop, le Zak, mais c’est bien de Metal dont on parle, non ? Ceux qui veulent un Etienne Daho aussi expressif qu’un mille-feuille n’ont qu’à passer leur chemin ! Les compos se tiennent et les textes semblent développer un concept que je laisse le soin de découvrir aux éventuels amateurs. On pourra tout juste reprocher une certaine linéarité, notamment dans cette succession de tempos pour la plupart moyens. Après, est-ce que Consequence Of Power permettra à Stevens de passer en première division ? Sûrement pas, mais cela ne nous empêchera pas de saluer la qualité du boulot et la ténacité de CIRCLE II CIRCLE qui publie tout de même là son cinquième disque en neuf ans d’existence. Chapeau bas !

Chronique : Morbid S.

Note : 7/10

CRASHDÏET - Generation Wild
Frontiers Records
style : Hard US/Sleaze
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.crashdiet.org

01. 442 / 02. Armageddon / 03. So Alive / 04. Generation Wild / 05. Rebel / 06. Save Her / 07. Down With The Dust / 08. Native Nature / 09. Chemical / 10. Bound To Fall / 11. Beautiful Pain

CRASHDÏET passe le cap du troisième album sans souci. Le nouveau chanteur, Simon Cruz remplace avec brio Dave Lepard, malheureusement décédé. Le groupe Suèdois change quand même légèrement son orientation musicale. La musique se fait plus dans un ton Hard Us que le Rock sleazy des deux premiers albums. La voix de Simon Cruz est moins éraillée, plus posée et n'est donc pas étrangère au nouveau rendu sonore. On ressent quand même la culture Sleaze mais beaucoup plus édulcoré qu'auparavant. Generation Wild est un très bon album de Hard Rock mélodique, assez enlevé pour plaire à tout fans de Rock énergique. Les refrains sont bien présents et la production est dans les canons d'excellence de notre époque. Les titres déroulent dans les tympans, mélangeant les influences des grands du Hard Us comme RATT, MÖTLEY CRÜE, BON JOVI avec le Glam et Fm Européens de DEF LEPPARD et SHOTGUN MESSIAH (même, si comme écrit plus haut, cette dernière comparaison s'estompe par rapport à Rest In Sleaze et The Unattractive Revolution). Le travail fait par le groupe reste excellent, CRASHÏIET perd en fraîcheur mais on peut penser que le band y gagne en maturité et en professionnalisme. Generation Wild comporte dix tracks où l'amateur retrouvera un Hard Rock inspiré, peut-être moins "sautillant" qu'auparavant mais toujours aussi bien exécuté.

Chronique : Florent

Note : 8,5/10

STRATOVARIUS - Elysium
e-a-r Music / Edel
Style : Melodic Power Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2011
Site Web : www.stratovarius.com

01. Darkest Hours / 02. Under Flaming Skies / 03. Infernal Maze / 04. Fairness Justified / 05. The Game Never Ends / 06. Lifetime In A Moment / 07. Move The Mountain / 08. Event Horizon / 09. Elysium

Je dois l’avouer, je découvre STRATOVARIUS avec cet album. J’avais déjà entendu parler d’eux dans les différents magasines consacrés à notre musique préférée, mais je n’ai jamais eu l’occasion de me pencher sur leur musique malgré une carrière déjà plus que conséquente (leur premier album, Fright Night,  date tout de même de 1989). C’est donc avec une oreille « neuve » que je découvre cet album. Immédiatement, le groupe me fait penser à HELLOWEEN ou PRETTY MAIDS, que je considère comme les précurseurs de ce genre de Métal. Mais la comparaison s’arrête là. Il ne s’agit pas non plus d'un copier/coller de ces combos notoires. Le groupe possède sa petite patte personnelle. Elysium est un excellent album qui me donne envie d’en connaître plus sur la discographie de STRATOVARIUS. Les morceaux sont de très bonne facture, puissants et speeds, avec des intros atmosphériques très réussies (parfois un peu longuettes) et, franchement, je ne trouve rien à jeter dans cet Elysium qui ravira, j’en suis sûr, les fans inconditionnels, mais aussi les néophytes tels que moi. Le son est énorme, la production soignée. A noter la pièce la plus importante de cet album, la chanson-titre, "Elysium", de plus de 18 minutes, mais pas indigeste pour autant, tant les plans speeds et calmes se succèdent et s’enchaînent magnifiquement, offrant une dimension épique et majestueuse à ce morceau qui pourrait s’avérer des plus fabuleux s’il était produit en clip vidéo. Vous l’aurez compris, je vous invite vivement à vous pencher sur le nouvel album de STRATOVARIUS, Elysium, qui mérite largement le détour et une place au sein de votre discothèque de métalleux !

Chronique : Denix666

Note : 8,5/10

STRATOVARIUS - Polaris
e-a-r Music / Edel
Style : Melodic Power Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2009
Site Web : www.stratovarius.com

01. Deep Unknown / 02. Falling Star / 03. King of Nothing / 04. Blind / 05. Winter Skies / 06. Forever Is Today / 07. Higher We Go / 08. Somehow Precious / 09. Emancipation Suite: I Dusk / 10. Emancipation Suite: II Dawn / 11. When Mountains Fall

Nouveau logo, nouveau guitariste (Matias Kupiainen), le STRATO nouveau est arrivé ! Jolie pochette au demeurant pour ce retour après les discenssions inombrables entre les membres du groupe finlandais. Si STRATOVARIUS garde sa base (duel claviers/guitares), comme sur "Blind", les compositions sonnnent moins "fofolles", les riffs partent moins dans tous les sens, le band appuie sur la pédale douce du Speed mélodique et se recentre sur un Heavy mature au contour sombre ("King Of Nothing", "Falling Star"). On perçoit une volonté d'épaissir sa musique par l'apport d'une ambiance atmosphérique, ("Emancipation Suite  : II Dawn") tout en gardant le côté "easy listenning" du groupe. Les refrains sont pour la plupart très réussis. Le son est puissant en gardant une clarté appréçiable. Timo Kotipelto et ses collègues nous convient à un voyage sur Polaris qui marque une étape importante de l'histoire du groupe. Il ne fallait pas rater ce nouvel envol et les Finlandais ont parfaitement négocié ce challenge. On peut dire que STRATOVARIUS continue à faire du STRATOVARIUS en version mature et plus éclectique. L'émancipation du groupe a commencé et comme les derniers travaux de Tolkki me conviennent aussi, je suis doublement gagnant... Et vous ?

Chronique : Florent

Note : 8/10

DARKTHRONE - Circle The Wagons
Peaceville Records
Genre : Black Heavy Metal
Pays : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.darkthrone.no

01. Those Treasures Will Never Befall You / 02. Running For Borders / 03. I Am The Graves Of The 80s / 04. Stylized Corpse / 05. Circle The Wagons / 06. Black Mountain Totem / 07. I Am The Working Class / 08. Eyes Burst At Dawn / 09. Bränn Inte Slottet

Quinze albums en 23 ans de carrière : qui dit mieux ? Le duo Norvégien DARKTHRONE poursuit son chemin sans se préoccuper des regards extérieurs, en n’évoluant qu’en fonction de ses goûts. Circle The Wagons le prouve une nouvelle fois, errant volontairement sur des territoires variés. Ca démarre en trombe avec un "Those Treasures Will Never Befall You" pêchu que ne renierait pas MOTÖRHEAD. Ce morceau, comme quelques autres, est doté d’un refrain chanté de manière relativement convaincante en voix claire (impossible cependant pour l’auditeur occasionnel que je suis de dire si il s’agit-là d’une vraie nouveauté). Au passage, il n’est pas toujours facile de distinguer qui, de Nocturno Culto ou Fenriz, chante quoi. Mais revenons à l’album, qui se poursuit de manière assez fluide : du très punk "I Am The Graves Of The 80s" en passant par l’épique "Circle The Wagons", et jusqu’à l’instrumental funèbre "Bränn Inte Slottet". Dans la grande tradition DARKTHRONE, Circle the Wagons est doté d’un son cru très « do it yourself ». En dehors du chant, toujours aussi spécial (et qui pourra en rebuter certains), le groupe reste également fidèle à son approche primaire des autres instruments. Pour résumer, c’est roots à tous les niveaux ! Certains salueront l’indépendance, d’autres critiqueront la désuétude…

Chronique : Morbid S.

Note : 7/10

ECLECTIKA - Dazzling Dawn
Asylum Ruins
Style : Atmospheric Black Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.eclectika.fr

01. The End / 02. Dazzling Dawn / 03. Sophist Revenge / 04. Les Démons Obsédants du Regret / 05. There Is No Daylight In The Darkest Paradise / 06. Experience 835 / 07. The Next Blue Exoplanet / 08. Marble Altar / 09. Stokholm Syndrome / 10. 11 Corps Décharnés

Dazzling Dawn a beau être le deuxième album des Bourguignons d'ECLECTIKA, sa production très "amateur" est inférieure à ce que certains combos arrivent de nos jours à obtenir sur une (bonne) démo : le son des guitares est trop brut et la batterie est mixée trop en retrait, m’empêchant au passage de déterminer si elle est jouée ou programmée. Le deuxième point négatif vient du manque d’homogénéité dans la direction musicale : ça part dans tous les sens, bien que le nom du groupe laisse deviner que c’est voulu. On passe ainsi de titres Black Metal atmosphérique plus ou moins rapides rappelant le groupe italien EVOL ("Dazzling Dawn", "Marble Altar") à des instrumentaux ambiants (drôle d’idée d’en enchaîner deux à la suite : "Experience 835" et "The Next Blue Exoplanet" aux ambiances radicalement opposées !). D’autant qu’un grand décalage sonore sépare ces deux styles, avec un rendu forcément plus pro lorsqu’il s’agit d’instrumentaux joués aux claviers. Le chant Black est classique, tandis que le chant féminin assuré par Alexandra Lemoine est bien plus convaincant lorsqu’elle ne joue pas la carte du lyrique (la jolie ballade "Les Démons Obsédants du Regret" qui rappelle les débuts de WITHIN TEMPTATION). Le côté amateur est renforcé par quelques passages ou sons de claviers trop gentillets, ou encore des rythmes de batterie trop minimalistes, dommage car le groupe fait preuve d'un talent certain pour la composition et la mélodie comme le prouvent la ballade susmentionnée, le convaincant "There Is No Daylight In The Darkest Paradise", ou l’intro "The End" (!). ECLECTIKA pourrait grandement progresser en révisant des ambitions peut-être trop élevées et en recentrant sa direction musicale. Très encourageant s’il s’agissait d’une démo…

Chronique par Morbid S.

Note : 5/10

LORDI - Babez For Breakfast
Sony / BMG
Style : Hard Rock
Origine : Finlande
Sortie : 2010
Site Web : www.lordi.fi

01. SCG5: It's a Boy! / 02. Babez For Breakfast / 03. This Is Heavy Metal / 04. Rock Police / 05. Discoevil / 06. Call Off The Wedding / 07. I Am Bigger Than You / 08. ZombieRawkMachine / 09. Midnite Lover / 10. Give Your Life For Rock And Roll / 11. Nonstop Nite / 12. Amen's Lament To Ra / 13. Loud And Loaded / 14. Granny's Gone Crazy / 15. Devil's Lullaby

Si Deadache, le précédent album de LORDI, semblait quelque peu marquer le pas par rapport au monstrueux The Arockalypse qui révèla nos cinq gentils monstres à la face du monde suite à sa victoire à l'Eurovision, le groupe revient aujourd'hui avec son cinquième album studio et semble avoir retrouvé l'inspiration, certes il est clair que LORDI a sa formule et qu'il l'applique sortie après sortie, mais après tout qui va se plaindre qu'AC/DC sorte encore et toujours, à peu de chose prés, le même album, alors pourquoi n'en serait il pas de même avec nos Finlandais masqués... LORDI fait du Hard Rock à tendance Fm clairement influencé des 80's... et il le fait bien, alors où est le problème ? Chaque titre est un hymne en puissance, calibré, simple mais d'une efficacité redoutable, à ce titre "This Is Heavy Metal", "Rock Police", "ZombieRawkMachine" ou "Midnite Lover" en sont les exemples les plus flagrants, certes certains morceaux peuvent avoir un léger gout de "déjà entendu" ("ZombieRawkMachine"), ne cherchez pas ici de trace d'innovation, le but de LORDI est tout autre, les Finlandais n'ont jamais cherché à révolutionner quoi que ce soit mais à nous faire passer du bon temps avec des compos à l'impact immédiat ("Discoevil", "Give Your Life For Rock And Roll", "Nonstop Nite"...). LORDI fait du LORDI et c'est très bien ainsi !!!

Chronique : Nono666

Note : 8,5/10

LORDI - Deadache
BMG / Sony
Style : Hard Rock
Origine : Finlande
Sortie : 2008
Site Web : www.lordi.fi

01. Scarctic Circle Gathering IV / 02. Girls Go Chopping / 03. Bite It Like A Bulldog / 04. Monsters Keep Me Company / 05. Man Skin Boots / 06. Dr. Sin Is In / 07. The Ghosts Of Heceta Head / 08. Evilyn / 09. The Rebirth Of The Countess / 10. Raise Hell In Heaven / 11. Deadache / 12. The Devil Hides Behind Her Smile / 13. Missing Miss Charlene

Inutile de revenir sur le phénomène LORDI, victoire à l'eurovision et tutti quanti... Soit vous avez déjà accroché à leur musique et vous lirez assidûment la suite, soit ces monstres en plastique vous horripile au plus haut point et vous préferez peut-être les plus "extrêmes" GWAR (pas mal non plus eux aussi avec leur déguisement d'opérette- gore). Pas de surprise pour les adeptes ! Mr lordi a toujours sa voix grave faisant passer d'autres chanteurs à la voix moins atypique pour des midinettes. Le Hard Rock mélodique aux refrains mémorables qui accrochent à la première écoute n'a pas bougé d'un iota depuis The Arockalypse et The Monster Show. Les refrains et les mélodies s'incrustent dans la mémoire. Les choeurs en soutien, marque de fabrique, explosent pour notre plus grand bonheur. Deadache est vraiment l'album à acquérir d'urgence pour les fans de Hard fm. Ces monstres ont du talent, à l'instar d'un titre comme "Missing Miss Charlene" ; mais c'est en définitive tous les morceaux qui attirent l'oreille du fan. Seule "The Rebirth Of The Countess" ressemble à du remplissage (pour avoir treize pistes ?). On pardonnera aux Finlandais car le texte est en français et parlé grâce à une voix féminine. Bref, que rajouter ? faire de la musique simpliste est à la portée de tout musicien mais créer des mélodies et composer des refrains faisant mouches est la marque des grands ! Nous chantons tous ensemble "Möoonsters keeeep Meeeee Commmpanyyyy" !!!!

Chronique : Florent

Note : 9/10

W.E.T. - W.E.T.
Frontiers Records
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.myspace.com/wetrocks

01. Invincible / 02. One Love / 03. Brothers in Arms / 04. Comes Down Like Rain / 05. Running from the Heartache / 06. I'll Be There / 07. Damage Is Done / 08. Put Your Money Where Your Mouth Is / 09. One Day at a Time / 10. Just Go / 11. My Everything / 12. If I Fall

Lorsque que l'on aperçoit le nom de Jeff Scott Soto (TALISMAN) dans un line up, l'album a des chances d'être valorisé. Sa voix, au même titre qu'un Michael Bormamn fait partie du paysage du Hard Rock mélodique. Tout fan du genre a déjà entendu son timbre, et quand la musique se met au diapason, nul doute d'être satisfait. W.E.T. tient toute ses promesses. Dans son créneau, le Hard Rock mélodique, ce premier album, qui j'espère en appellera d'autres, est magnifique. 2009 est véritablement une année excellente, on ne compte plus les sorties enthousiamantes et cela dans tous les styles de Metal. W.E.T. est un condensé d'énergie positive, d'émotion et de mélodie. Le réduire au nouveau groupe de Jeff Scott Soto serait méconnaître le monde du Hard Fm car on y retrouve comme leader la tête pensante de WORK OF ART, Robert Sall, et le guitariste Erik Martensson d'ECLIPSE. Le songwriting ne souffre d'aucun défaut, l'amateur sera conquis par le rythme et les refrains. Grandiose, du début de "Invincible", avec le son de guitare au top et les points de passages comme "One Love" et son vocal haut de gamme ou "Running From The Heartache", un mid-tempo plein d'harmonie typé JOURNEY et cela jusqu'à la fin... Encore un essentiel de cette année 2009 !

Chronique : Florent

Note : 9/10