• VOODOO CIRCLE - BROKEN HEART SYNDROME
    AFM RECORDS
    Genre : Melodic Hard Rock
    Pays : Allemagne
    Sortie : 2011
    Site Web : www.voodoocircle.de

    VOODOO CIRCLE_Broken Heart Syndrome



    01. No Solution Blues / 02. King Of Your Dreams / 03. Devil's Daughter / 04. This Could Be Paradise / 05. Broken Heart Syndrome / 06. When Destiny Calls / 07. Blind Man / 08. Heal My Pain / 09. The Heavens Are Burning / 10. Don't Take My Heart / 11. I'm In Heaven / 12. Wings Of Fury

    Alex Beyrodt (SILENT FORCE, PRIMAL FEAR) s'est entouré d'une équipe costaud (Mat Sinner : basse, David Readman: chant, Markus Kullmann: batterie et Jimmy Kresic: claviers) pour ce Broken Heart Syndrome. Deuxième album du groupe qui dés la première écoute nous met direct dans le bain par ses influences, WHITESNAKE, RAINBOW par exemple. On est dans un Hard Rock typé 70-80 et, à moins d'une surdité extrême, ça saute aux oreilles comme un chien sur un os. De là à parler de plagiat faut pas pousser, et si le dénommé Alex est grand fan ou a été bercé par Blackmore, on ne peut lui en vouloir, il le revendique dans ses compos et c'est très bien. Pour en revenir à l'album, des titres comme "No Solution Blues", "Devil's Daughter", "This Could Be Paradise", "The Heavens Are Burning", "Don't Take My Heart", "Wings Of Fury" ou la ballade "Blind Man" sont le reflet parfait du style cité. Je trouve l'album sympathique dans son ensemble (et bien interprété) mais pas révolutionnaire, tapant dans un registre que j'affectionne, son écoute m'a parue bien plaisante. Ne vous attendez pas à un ovni musical mais ce que fait VOODOO CIRCLE est bien fait.

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 8/10

     

    VOODOO CIRCLE_Band 2011
     

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  • VOODOO CIRCLE - Voodoo Circle
    AFM Records
    Style : Melodic Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2008
    Siye Web : www.voodoocircle.de

    VOODOO CIRCLE_Voodoo Circle



    01. Spewing Lies / 02. Desperate Heart / 03. Kingdom Of The Blind / 04. Man And Machine / 05. Master Of Illusion / 06. We'll Never Learn / 07. Dream Of Eden / 08. Heaven Can Wait / 09. Angels Will Cry / 10. Enter My World Of Darkness / 11. White Lady Requiem / 12. Said & Done / 13. White Lady Requiem / 14. Dream Of Eden (Doogie White Version)

    VOODOO CIRCLE arrive sur la scène internationnale précédé par une attente alléchante à la vue de son casting prestigieux. Jugez plutôt ! Le groupe est formé par un leader qui a bourlingué pour des groupes reconnus du monde du Metal mélodique : SILENT FORCE (Metal progressif), SINNER (Hard & Heavy ) et PRIMAL FEAR (Speed Metal). Ce monsieur se nomme Alex Beyrodt. Le guitariste de talent s'est adjoint les services de Matt Sinner à la basse bien sûr et de l'excellent chanteur David Readman. Côté musique, le groupe revendique l'influence prestigieuse de RAINBOW et DEEP PURPLE. Pour faire simple et rapide, VOODOO CIRCLE joue une musique qui s'apparente à un groupe récent comme EDEN'S CURSE qui, lui même, puise son inspiration dans la scène Heavy 80's. Bien produit, très mélodique, calibré "large public Metal", ce premier album de VOODOO CIRCLE répond à nos attentes. Ce n'est pas la sortie de la décennie, ni même de l'année, mais les titres variés puisants dans un registre que le fondateur Alex Beyrodt (très bon techniquement à la gratte) connaît parfaitement. Un mix du meilleur de SINNER avec la patte racée et mélodique de SILENT FORCE, un soupçon de progressif sur de courts passages et la voix de Readman qui remplissent leur rôle, nous faire passer un agréable moment. Un premier album qui annonce de grands moments si ces personnalités cohabitent sur la durée.

    Chronique : Florent

    Note : 8/10

     

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  • CAUCHEMAR - La Vierge Noire
    Nuclear War Now! Productions
    Style : Traditional Heavy/Doom Metal
    Origine : Canada
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/cauchemarmetal

    CAUCHEMAR_La Vierge Noire



    01. Le Voile d'Isis / 02. Magie Rouge / 03. Valse Funebre / 04. Les Ailes de la Mort / 05. Le Gardien de la Terre

    Une fois n'est pas coutume, partons direction le pays des caribous à la découverte de la scène underground Québécoise avec CAUCHEMAR, un combo originaire d'Ottawa / Montréal formé en 2007 par Annick Giroux (chant/basse) et François Patry (guitare) qui n'ont pour seul but que de proposer un Heavy Metal hanté, ce n'est qu'avec l'arrivée de Patrick Pageau (batterie, BASTARDATOR) que de projet CAUCHEMAR passe au statut de véritable groupe. Un premier EP / MLP intitulé La Vierge Noire voit le jour en 2010 permettant ainsi de découvrir tout le potentiel de ce combo venu du froid qui nous délivre un Heavy Metal old school aux effluves de Doom empreint d'occultisme que l'on peut situer entre le JUDAS PRIEST des 70's, BLACK SABBATH, PENTAGRAM, le SORTILEGE des débuts ou encore PAGAN ALTAR. Le chant mélancolique et envoutant d'Annick Giroux et ses lyrics sombres apportent une certaine aura de mysticisme à l'ensemble. Precisons que les textes sont en Français, parfaitement en phase avec le style totalement old school de CAUCHEMAR, aspect encore renforcé par une production organique que l'on croirait tout droit sortie des années 70/80's apportant ainsi une certaine pureté au Metal ancestral de nos Québécois.

    Chronique : Nono666

    Note : 7.5/10

     

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  • ARCANIA – Sweet Angel Dust
    Great Dane Records
    Style : Progressive Thrash Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.myspace.com/arcaniamusic

    ARCANIA_Sweet Angel Dust



    01. Sweet Angel Dust / 02. No End / 03. Memento / 04. Leave My Mind / 05. Against My Fear / 06. As We Fall / 07. Interlude / 08. This Man Failed / 09. My Funeral


    Lorsque les Angevins d’ARCANIA se forment en 1999, ses membres n’ont que 13 ans, ils enregistrent alors quelques démos et font quelques concerts mais c’est après la mort du batteur, Gabriel GEORGELIN en 2003, que le groupe passe à l’étape supérieure en enregistrant  son premier EP autoproduit. Le chant se fait alors en français principalement et un style se dégage dans la lignée d’un GOJIRA où viennent se mêler des références Thrash proches de METALLICA et TESTAMENT mais aussi quelques touches de Heavy Metal sur quelques solos. Sweet Angel Dust est donc le premier album du groupe, enregistré au Dome Studio avec David POTVIN (LYZANXIA, ONE WAY MIRROR) et masterisé en Suède par Peter IN DE BETOU (MESHUGGAH, ENSLAVED) et force est de constater que le groupe fait preuve d’une maturité bien qu’explicable par les 10 années de travail derrière lui reste tout de même une bonne surprise façon "énorme baffe de la tronche". Au-delà des références à GOJIRA qui émanent certainement plus des mêmes influences ("Sweet Angel Dust" ou le riff bien Death de "No End"), la référence à TESTAMENT et METALLICA est immanquable avec une approche qui peut rappeler les sous-estimés de DIVINE DECAY, ce genre de groupe n’hésitant pas à faire appel à quelques mélodies Heavy pour éviter de tourner en rond. C’est ainsi que "Memento" voit son break mélodique mid-tempo relevé d’un solo à l’ambiance Heavy Metal très appréciable, tout comme "Against My Fear" pourtant plus direct. Tout cela démontre une maturité et une réelle maitrise de son style, avouez que pour un premier album même pour un groupe avec 10 ans dans les pattes, c’est plutôt rare. Aucun titre faible, "As We Fall" et son approche moderne, et l’excellent "My Funeral", un titre épique aux ambiances multiples preuve supplémentaire de l’incroyable force de ce groupe, même l’instrumental "Interlude" a également son originalité avec ses claviers surprenants. Amateurs de GOJIRA mais surtout de Thrash à la TESTAMENT ou METALLICA ou de MESHUGGAH voilà un premier album qui vous est destiné, quelle réussite !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

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  • CANNIBAL CORPSE – Torture
    Metal Blade Records
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.cannibalcorpse.net

    CANNIBAL CORPSE_Torture



    01. Demented Aggression / 02. Sarcophagic Frenzy / 03. Scourge Of Iron / 04. Encased In Concrete / 05. As Deep As The Knife Will Go / 06. Intestinal Crank / 07. Followed Home Then Killed / 08. The Strangulation Chair / 09. Caged... Contorted / 10. Crucifier Avenged / 11. Rabid / 12. Torn Through

    A chaque album de CANNIBAL CORPSE, les chroniqueurs du monde entier s’arrachent les cheveux en se demandant ce qu’ils vont bien pouvoir raconter sur le nouvel album des Américains. Qu’est-ce qui ressemble plus à un album de CANNIBAL CORPSE qu’un autre album de CANNIBAL CORPSE, rien et pourtant avec Torture, le douzième album du groupe, les gaillards se sont sortis les doigts ! Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir un line-up stable depuis plusieurs années maintenant qui revigore la créativité de ces monstres sacrés de la cause Death Metal mais il faut bien avouer que "Demented Agression" qui ouvre l’album vous laisse K.O. debout en 3 minutes et 14 secondes, même Jean Marc MORMECK a tenu plus longtemps face à la bête Ukrainienne. Alors ce coup-là qui consiste à mettre le titre carton en début d’album pour impressionner on nous l’a déjà servi et lorsque déboule "Sarcophagic Frenzy" avec ses leads plus mélodiques on sent venir la rechute… faux ! CANNIBAL CORPSE nous envoie un titre sacrément catchy et que dire alors lorsqu’arrive "Encased In Concrete" si ce n’est que CANNIBAL CORPSE a retrouvé sa hargne des 90’s, les amateurs de The Bleeding par exemple vont en prendre plein les gencives. Alors n’attendez rien d’original, le groupe fait ce qui l’a rendu si célèbre, une imagerie dégoulinante comme cela faisait bien longtemps que nous n’en n’avions pas eu, un signe qui ne trompe pas, là où CANNIBAL CORPSE fait couler le sang, les critiques assassines ne poussent jamais, et puis comment reprocher cela à un groupe qui a popularisé ce Death Metal aux côtés de DEICIDE dans une forme moindre actuellement. "As Deep As The Knife Will Go" et son solo de guitare endiablé terriblement 90’s pointe clairement les intentions du groupe, fracasser un maximum de crânes à grand coup de riffs imparables, solos endiablés et voix gutturales appelant le sang. Peut être que l’on reprochera à CANNIBAL CORPSE ce retour sur des terres trop bien connues mais le groupe y reste maitre avec un nouvel album, Torture, très inspiré, bottant les fesses de bien des suiveurs  relégués loin derrière maintenant, cultiver l’amour de la viande ça ne s’improvise pas !

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

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  • NEPTRECUS – Neptrecus
    Mortis Humanae Productions
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myspace.com/neptrecus

    NEPTRECUS_Neptrecus



    01. L'Eternel Sablier / 02. Magna Grecia / 03. Auld Alliance / 04. L'Aube Du Déclin

    Défenseur de la culture Française, voilà comment se décrit ce nouveau groupe Parisien qui propose un Black Metal à travers 4 titres plutôt bien ficelés. Le groupe se forme en 2011 et abrite notamment le guitariste de MOONREICH, autre groupe de Black Parisien recommandé, Arahon mais c’est en solo que Mgr H. enregistre cette démo qui est sortie fin 2011 chez Mortis Humanae Productions avec le soutien de Claiomh, chanteur à l’origine de la création du combo mais se contente aujourd’hui d’en être le parolier. Alors si ce schéma évoque nos amis d’IMMORTAL, musicalement les Parisiens s’en éloignent en balançant plutôt un "L’Eternel Sablier" à la saveur d’un MARDUK mais surtout NEPTRECUS varie son propos, risquant même de donner l’impression de bouffer à tous les râteliers. Le résultat est pourtant très probant avec ce "Auld Alliance" plus subtil et qui renferme des guitares à rapprocher des débuts de PARADISE LOST ou encore "L’Aube Du Déclin" et son ambiance que l’on pourrait ramener à CRADLE OF FILTH avec une musique plus brute et moins grandiloquente bien entendu. Au final, cette démo conserve une identité forte car le format 4 titres est moins exigeant qu’un album, on accepte mieux ces variations d’ambiance et si NEPTRECUS se cherche encore au niveau du style, il est clair que le groupe fait du Black Metal car si ces parallèles peuvent vous choquer, gardez à l’esprit que tout ceci est réalisé avec une identité Black inconditionnelle renforcée par des textes en français et qu’étant donné la qualité des morceaux ici proposés, bien difficile d’indiquer au groupe vers quel titre se diriger définitivement. Et si l’identité de NEPTRECUS n’était pas tout simplement ce métissage des sous-genres de Black Metal ? Une petite découverte pour les amateurs de Black Metal en attendant un album sur lequel le groupe se penche très sérieusement en ce moment.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

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  • ANATHEMA – Falling Deeper
    Kscope
    Style : Atmospheric Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.anathema.ws

    ANATHEMA_Falling Deeper



    01. Crestfallen / 02. Sleep In Sanity / 03. Kingdom / 04. They Die / 05. Everwake / 06. J'ai Fais Une Promesse / 07. ...Alone / 08. We, The Gods / 09. Sunset Of Age

    Le public de ce groupe Anglais a l’habitude des facéties des frères CAVANAGH, entre les tournées acoustiques, les albums acoustiques, des projets à la sincérité artistique de premier ordre, on avait vu arriver ce Falling Deeper. Cette galette réunie des réaménagements de titres ou de mélodies célèbres d’ANATHEMA avec le son actuel du groupe voir même encore plus atmosphérique. Toute la délicatesse des Anglais transpire à travers la relecture de ces standards, sinon comment appeler "Crestfallen" qui ouvre ce Falling Deeper, les arrangements au piano sont réussis, cela on s’en doutait, les orchestrations aux cordes également, la voix de Danny CAVANAGH fait toujours mouche avec cette interprétation à vous filer la chair de poule, mais c’est surtout au niveau de la guitare que le travail est le plus éblouissant, légèreté, retenue, mais véritable sens du Rock qui confirme que même lorsque les Anglais tirent vers l’Atmospheric, il y a cette nature, cette énergie qui les pousse à mettre un peu de feu là-dedans, il suffit d’écouter la magnifique fin de "Sunset Of Age", "Crestfallen" ou "Sleep In Sanity". "Kingdom" met également en lumière la délicatesse que le groupe possédait déjà dans sa musique à ses débuts tout comme ce "We, The Gods" parfaitement réussi également. Mais le meilleur est atteint avec "Everwake" sur laquelle Anneke VAN GIERSBERGEN fait une apparition, tout comme lors des escapades solitaires de nos amis, même si sa prestation est moins marquante que sur Addicted de DEVIN TOWNSEND, musicalement ce titre est des plus complets et brille aux côtés de "…Alone", une autre réussite de cet album qui n’en ai donc pas vraiment un. Seul "J’ai Fait Une Promesse" est un peu plus transparente sans pour autant choquer outre mesure. Bien entendu, les occasionnels amateurs d’ANATHEMA n’adhèreront certainement pas à la démarche, mais ceux qui vibrent à l’écoute de la voix ou des mélodies si caractéristiques du groupe tomberont sous le charme de ces réinterprétations plutôt bien ficelées et dont le lien avec l’original est difficile à établir. Après le double album de MY DYING BRIDE, ANATHEMA nous lance son album de relecture de ses standards, à quand une version Free Jazz du "Gothic" ou de "Rotting Misery" de PARADISE LOST afin que le trio Anglais des années 90 aient tous regardé dans le rétroviseur ? Blague à part, Falling Deeper, mérite bien plus que le statut de galette additionnelle avec ses moments de pur plaisir, encore une fois, ANATHEMA nous éblouit de son talent inné, rarement déçu par ces gars là tout de même ! Si jamais le frère CAVANAGH se pointe par chez vous avec Anneke dans les valises, ne manquez pas cela, c’est une initiation au voyage de l’esprit qui fait du bien dans ces moments de brutalité intense sur la scène mondiale.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

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  • ANATHEMA – We’re Here Because We’re Here
    Kscope Records
    Style : Ambiant Progressive Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2010
    Site Web : www.anathema.ws

    ANATHEMA_We\'re Here Because We\'re Here



    01. Thin Air / 02. Summernight Horizon / 03. Dreaming Light / 04. Everything / 05. Angels Walk Among Us / 06. Presence / 07. A Simple Mistake / 08. Get Off, Get Out / 09. Universal / 10. Hindsight

    A Natural Disaster publié en 2003 avait permis à ANATHEMA de dévoiler une facette Ambiant Rock qui embrasse parfaitement celui de PINK FLOYD, idole des gars de Liverpool (ndlr. non pas les Beatles !), allant jusqu’au bout de leur démarche qui consiste à rendre leur musique plus émotionnelle. Et au compteur, c’est 7 ans que les fans ont du attendre, certes, des titres ont filtré sur internet dont “A Simple Mistake” et “Everything” sur le site des Anglais il y a quelques années, certes, des DVD et une compilation ont vu le jour mais au bout de 20 ans de carrière, ANATHEMA a enfin aligné toutes les planètes, disponibilité de Steven WILSON qui a eu son importance sur cet album, un label solide qui soutient pleinement le groupe, hasard ou pas mais il s’agit du même label que celui de PORCUPINE TREE, et puis surtout le sextet a enfin jugé le résultat de leur huitième album à la hauteur de leurs espérances. Soyons clair, si vous n’avez pas aimé A Natural Disaster, passez votre chemin… par contre pour les amateurs de belle musique, on est ici hors clivages entre Metal, Rock ou Hard Rock, We’re Here Because We’re Here va vite être incontournable. Ce nouvel opus est lumineux et magnifié tout comme la pochette de l’album le laisse penser, là où A Natural Disaster était mélancolique et sombre, il est porteur d’un message d’espoir comme si ANATHEMA voyait enfin le bout du tunnel de leurs âmes torturées et l’agressivité, mieux répartie ici que sur son ainé, n’est en fait qu’un cri de vie et non de douleur. Alors toutefois, il n’est nul besoin de se procurer de la cocaïne pour apprécier pleinement ces 10 titres, juste ouvrir en grand vos oreilles, ouvrir les barrières stylistiques que votre éducation musicale vous dresse et simplement voyager au son de la voix des frères CAVANAGH de plus en plus envoûtantes ainsi que celle de Lee DOUGLAS qui tient une place encore plus imposante qu’avant, venant épauler les voix masculines comme sur “Everything” qui du coup renvoie une ambiance moins sombre que la version proposée sur le site il y a quelques temps, leur donnant le change également sur “Summernight Horizon” ou prenant carrément le lead le temps d’un “Presence” faisant le lien entre le très Ambiant Rock “Angels Walk Among Us” et le subtile “A Simple Mistake” déjà connu des die-hards mais dont la montée progressive en intensité est parfaitement jouissive. “Thin Air” est peut être le titre qui trahit le plus la fascination qu’ANATHEMA porte à PINK FLOYD, mélodie entêtante et répétitive, une batterie montante crescendo (le travail de John DOUGLAS est d’ailleurs à souligner tant pour le son que pour la prestation), un large écho sur la voix haut perchée avant un emballement Popisant extraordinaire. C’est ensuite “Summernight Horizon” qui vient rassurer les fans, ce titre renferme cette patte si personnelle d’ANATHEMA et on pense à A Fine Day To Exit avant que l’émotion d’un “Dreaming Light” ne vienne nous emporter. Mais on pense également beaucoup à PORCUPINE TREE, sentiment subjectif me direz-vous connaissant le nom du producteur de cette œuvre. C’est pour cela que je décrivais Steven WILSON comme l’un des homme-clef de We’re Here Because We’re Here car non seulement la production est tout ce qu’il y a de réussi, des mélodies sublimées, un son clair et net mais qui se brouille légèrement sur les parties un peu plus relevées pour que l’ensemble ne soit pas trop lisse (“Universal” et sa longue plage instrumentale finale sublime), mais sur le plan strictement instrumental, “Everything” dans la version présentée là rappelle grandement l’œuvre de Sir WILSON tout comme le plus rythmé “Get Off, Get Out”. On pourrait décrire cet album très longtemps sans pour autant réussir à en faire le tour tant il fourmille de détails (lignes de guitares, multipistes de chant, finesses à la batterie…) alors qu’en fait on peut le résumer ainsi : We’re Here Because We’re Here est simplement beau ! Je vous laisse donc découvrir ces multiples détails qui font que cet album sera très certainement l’album de l’année si PARADISE LOST ne sort pas d’album d’ici là (hé hé !).

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9.99/10

     

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  • OMNIUM GATHERUM – New World Shadows
    Lifeforce Records
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myspace.com/omniumgatherum

    OMNIUM GATHERUM_New World Shadows



    01. Everfields / 02. Ego / 03. New World Shadows / 04. Soul Journeys / 05. Nova Flame / 06. An Infinite Mind / 07. Watcher Of The Skies / 08. The Distance / 09. Deep Cold

    Encore perturbé par un changement de line-up, Harri PIKKA cédant sa place à Joonas KOTO (ex-TO/DIE/FOR) en tout cas pour la scène, OMNIUM GATHERUM aura mis un certain temps à nous proposer une suite à The Redshift sorti en 2008. Enregistré à la maison en Finlande, ce cinquième opus, New World Shadows, a reçu le soutien de Dan SWANÖ pour le mixage et pour quelques parties de voix claires vraiment pas désagréables. Le résultat est extrêmement mélodique et ambiant, car même si "Ego" ou "The Distance" mènent le rythme sur fond de Thrash/Death toujours mélodique mais bien relevé, l’ambiance générale est plutôt planant avec des guitares mélodiques langoureuses et lumineuses, c’est une réussite sur le titre d’ouverture "Everfields" et celui qui clôt, "Deep Cold", et ça l’est un peu moins sur "New World Shadows" et sa mélodie à la limite de la condescendance, l’approche Progressive des deux premiers ne faisant pas mouche sur le dernier. On note que les Finlandais ont travaillé leur mélodie, on reconnait la patte nationale (AMORPHIS, DARK THE SUNS utilisent également ces sonorités), mais on arrive vite à la limite du sombre avec un "Watcher Of The Skies", instrumental et qui laisse libre court à l’esprit vagabond des guitaristes, heureusement ce titre fait partie des réussites malgré l’approche très lointaine d’un Death Metal auquel OMNIUM GATHERUM nous a habitué jusque là. New World Shadows est un album sympathique mais qui manque tout de même de peps, la voix de Jukka PELKONEN est mixée en arrière alors que les guitares mélodiques se font beaucoup trop entendre, on voit pourtant le groupe a voulu en venir mais la sauce a bien du mal à prendre. Un album moyen pour un groupe rempli de promesse il y a 3 ans, les fans apprécieront faute de mieux.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    OMNIUM GATHERUM_Band 2011
     

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  • COILGUNS – Stadia Rods
    Dead Dead Dead Music
    Style : Post-Hardcore
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/Coilguns

    Coilguns_Stadia Rods



    01. Parkensine / 02. Zoetropiste / 03. In The Limelights / 04. Witness The Kern Arc / 05. The Shuftan Process Part I / 06. The Shuftan Process Part II

    Après un split avec leurs camarades de KUNZ, les Suisses de COILGUNS sont de retour avec un EP 6 titres, Stadia Rods, qui marque une belle évolution musicale pour le trio. Si le propos est toujours Post-Hardcore, les titres sont ici plus aboutis et beaucoup moins fouillis, plus direct en somme. "Parkensine" permet de se plonger dans cet EP avec des guitares criardes comme REFUSED savent les faire sonner, un titre très varié qui fait le lien entre le split de l’an passé et les nouveaux titres, une belle carte de visite pour ce trio. On y trouve d’ailleurs une tentative de refrain plus mélodique, attention je ne parle pas ici d’alternance voix hurlée et chant clair comme dans le Metalcore classique, non c’est une voix à peine chantée qui donne un charme certain à ce premier titre réussi. Et puis COILGUNS lâche les fauves avec un uppercut appelé "Zeotropiste", 1 minute 30 de folie déchainée qui introduisent à merveille "In The Limelights", première véritable surprise de cet EP avec son ambiance rampante. Le son de ces 6 titres est très live, les guitares et la batterie ont d’ailleurs été captées live en juillet 2011, nous sommes donc loin du Post-Metal stérile et clinique devenu trop courant, COILGUNS a de l’énergie à revendre et surtout des idées car ça fourmille de partout et même avec "Witness The Kern Arc", un titre plus brut et primaire, les idées d’arrangements sont très pointues. Enfin, il y a ce dernier titre partagé en 2 chapitres, l’un bien ancré dans le style habituel de COILGUNS, voire de THE OCEAN, l’autre plus ambiante avec cette longue plage instrumentale en ouverture avant une clôture plus classique pour ce groupe qui montre une nouvelle fois son talent indéniable pour le Post-Hardcore. Si vous ne savez encore pas à quoi ressemble COILGUNS, voilà un EP indispensable, sinon des dates françaises et belges ont été annoncées et étant donné la forme affichée par le trio, cela risque fort d’être des shows énergiques et loin, très loin d’être stériles. Un groupe à suivre de très, très près.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    COILGUNS__Band 2012
     

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