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Par Nono666 le 26 Avril 2013 à 16:37
GAMMA RAY - Skeletons & Majesties
e-a-r Music/Edel
Style : Melodic Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.gammaray.org
01. Hold Your Ground / 02. Brothers / 03. Send Me A Sign / 04. Rebellion In Dreamland / 05. Wannabees / 06. Brothers (extended version) / 07. Rebellion In Dreamland (karaoke version)
Kai Hansen et GAMMA RAY doivent avoir du temps libre avant la sortie d'un nouvel album et de ce fait ce Skeletons & Majesties est plus à considérer comme un mini CD relax et détendu destiné à faire patienter les fans. Souvent l'annonce d'une future réalisation est précédée d'un EP, tant est qu'il soit bon et relativement innovant, histoire de prendre la température et de mettre l'eau à la bouche des fans assoiffées et impatients d'une nouvelle galette. Et bien dans le cas présent, la démarche est toute autre car ce sont des relectures d'anciens titres qui figurent sur ce mini CD. Mini aussi par l'intéret qu'il a suscité lors d'une écoute pourtant attentive. Pour faire simple, 4 premiers titres tirés de précédents albums et liftés bien sûr : 1ère partie : Skeletons avec "Hold Your Ground" (Heading For Tomorrow), "Brothers" (Insanity and Genius) et 2ème partie : Majesties avec "Send Me A Sign" (Powerplant), "Rebellion In Dreamland" (Land Of The Free), tous deux en version accoustique (bien rythmée) assez sympathique tout de même, une nouvelle approche qui pourra intéresser les fans assidus et morts de faim d'attendre un repas plus copieux via un new album. En bonus on trouve "Wannabees", un titre assez rare sortit uniquement en single et que, pour ma part, je ne connaissais pas. C'est celui qui m'a le plus interloqué d'ailleurs, basique mais drolement bien envoyé, bonne tenue, bon rythme, un refrain entrainant, avec en prime un petit break digne des GI's américains. "Brothers" revient ensuite avec une adaptation un peu plus longue mais pas forcément nécessaire. Le must est le dernier titre à savoir "Rebellion In Dreamland" en version Karaoké (et oui y a du fun la dessous !) qui serait l'idée du groupe d'un concours pour tester vos talents de Metal singer... trop fort ! Je m'voyais déja en haut de l'affiche... Ca se discute tout ça, perso, je reste perplexe et dubitatif ! Voila ce qui vous attend s'il vous prend l'envie de lorgner du côté de ce Skeletons & Majesties pas digne d'être méprisé et ignoré mais pas encensé non plus !
Chronique : Nigel Stargazer
Note : 6/10
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Par Nono666 le 26 Avril 2013 à 16:26
GAMMA RAY - To The Metal
e-a-r Music / Edel
Style : Melodic Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.gammaray.org
01. Empathy / 02. All You Need to Know / 03. Time to Live / 04. To the Metal / 05. Rise / 06. Mother Angel / 07. Shine Forever / 08. Deadlands / 09. Chasing Shadows / 10. No Need to Cry
Si GAMMA RAY n'a pas inventé le "Metal à faire headbanger", il y aura fortement contribué sous l'impulsion de son frontman Kai Hansen. Chaque sortie et même celles plus en retrait niveau songwriting font montre d'une qualité indéniable et surpassant moult bands... To The Metal est supérieur à son prédécesseur, le pourtant bien nommé Land Of The Free II. Les titres vont droit au but. Le Heavy Power est inspiré, surtout niveau refrains, plus fédérateurs. Sinon, rien ne change fondamentalement. Michael Kiske pose sa voix sur "All You Need To Know". On a droit au titre made in JUDAS PRIEST sur "To The Metal". Ce morceau éponyme est le plus faible de l'album, le cri perçant et la rythmique étant du déjà entendu des centaines de fois. GAMMA RAY est présent en 2010 pour faire autre chose que de la figuration. Le groupe est debout et nous le montre. Même la pochette, au ton chaud, ne passe pas inaperçue. La palette graphique et le marqueur du dessinateur ont dù couler. La cover est assez chargé pour faire décoller la rétine d'un aveugle... To The Metal vous attend ! Amateur de Heavy Power ! Vous allez recevoir votre dose quotidienne de riffs Metal !
Chronique : Florent
Note : 8,5/10
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Par Nono666 le 26 Avril 2013 à 16:19
GAMMA RAY - Hell Yeah !!! The Awesome Foursome
Warner Music
Style : Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2008
Site Web : www.gammaray.org
DISC 1 : 01. Welcome / 02. Gardens Of The Sinner / 03. New World Order / 04. Man On A Mission / 05. Fight / 06. Blood Religion / 07. Heavy Metal Universe / 08. Dreamhealer / 09. Heart Of The Unicorn / 10. Fairytale (Acoustic) / 11. The Silence
DISC 2 : 01. Beyond The Blackhole / 02. Valley Of The Kings / 03. Somewhere Out In Space / 04. Land Of The Free / 05. Rebellion In Dreamland / 06. I Want Out / 07. Send Me A Sign / 08. Into The Storm / 09. Empress / 10. From The Ashes / 11. Real World
GAMMA RAY et Kaï Hansen sont à ranger au panthéon du Metal ! Pionier du Speed Metal mélodique avec HELLOWEEN, ce chanteur compositeur et guitariste a confirmé avec GAMMA RAY son talent et sa technique instrumentale. Ne tournons pas autour du pot, Hell Yeah !!!, enregistré au Canada, est un excellent album live. Seul petit bémol, cet opus est le rendu de la tournée live du précédent forfait (Majestic) de ces talentueux Allemands. Imbroglio du "business system", il ne sort que maintenant alors que Land Of The Free II est sur le marché depuis longtemps et a déjà eu droit à sa tournée promo. Les amateurs auront droit à une bonne rétrospective de la carrière du groupe. L'intro évoquera des souvenirs tiré du premier album, etc... Gorgé de mélodie et de puissance, avec une superbe production, ce live pourrait permettre aux néophytes d'écouter le son GAMMA RAY, de découvrir ces solis mélodieux et virevoltants, de se plonger dans ces arrangements mitonnés aux petits oignons et enfin, tout simplement, de se faire plaisir avec ce que le Power peut offrir de meilleur. la qualité de "Heavy Metal Universe" avec le public qui chante sur le refrain, "Gardens Of The Sinner", "Land Of The Free"... tout est mis en place pour que l'auditeur friand de morceaux énergiques et bien composés s'envole dans ses rêves metalliques les plus fous ! Les fans n'ont pas besoin de se poser de questions, ils peuvent être certain de la grande qualité de cet album live.
Chronique : Florent
Note : 9/10
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Par Nono666 le 26 Avril 2013 à 16:09
SECRET SPHERE - Archetype
Scarlet Records
Genre : Melodic Heavy/Speed Metal
Pays : Italie
Sortie : 2010
Site Web : www.secretsphere.org
01. Intro / Pattern of Thought / 02. Line On Fire / 03. Death From Above / 04. The Scars That You Can't See / 05. More Than Myself / 06. Future / 07. Mr. Sin / 08. Into The Void / 09. All In A Moment / 10. Archetype
Les Italiens de SECRET SPHERE publient leurs albums avec une régularité qui force le respect. Malheureusement, l’écoute de ce nouveau méfait baptisé Archetype suffit à nous convaincre que la montée en première division n’est pas encore pour cette fois. Comprenons nous bien : le fan de Speed Metal mélodique, voire symphonique par instants, n’aura aucun mal à entrer dans cet album. Les compos sont efficaces, les orchestrations plutôt classieuses, et le groupe fait preuve d’une virtuosité évidente. Le problème se situe plutôt au niveau de l’identité et de l’originalité. En effet, avec son chanteur « à la Kiske » et ses refrains très classiques (et parfois trop nombreux au sein d’un même morceau), SECRET SPHERE peinera à convaincre un autre public que celui qui lui est attribué par défaut. Du coup, on se dit que le titre de l’album n’en est que plus approprié ! De plus la production laisse apparaître un certain côté cheap, notamment dans le choix des sons de claviers. Dommage, car l’ensemble se tient et se révèle plutôt agréable, notamment grâce à ce petit côté FM subtilement dosé. Un bon album, oui mais un de plus...
Chronique : Morbid S.
Note : 6,5/10
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Par Nono666 le 24 Avril 2013 à 17:28
CATHEDRAL - Anniversary
Rise Above Records
Style : Doom Metal culte
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.cathedralcoven.com
CD 1 - "Back To The Forest"
01. Picture Of Beauty And Innocence / 02. Comiserating The Celebration (of Life) / 03. Ebony Tears / 04. Serpent Eve / 05. Soul Sacrifice / 06. Funeral Request / 07. Equilibrium / 08. Reaching Happiness Touching Pain
CD 2 - "Bleak Winter"
01. Funeral Of Dreams / 02. Enter The Worms / 03. Upon Azrael's Wings / 04. Midnight Mountain / 05. Cosmic Funeral / 06. Carnival Bizarre / 07. Night Of The Seagulls / 08. Corpsecycle / 09. Ride / 10. The Last Spire Pt. 1 (Entrance) / 11. Vampire Sun / 12. Hopkins
Si l’on excepte le DVD Our God Has Landed, dont la section live date tout de même de 1992, les enregistrements de concerts de CATHEDRAL ne courent pas les rues. Afin de réparer cet oubli, le mythique quatuor a profité du concert londonien donné en décembre 2010 pour célébrer son vingtième anniversaire. Cette soirée a notamment vu le line-up originel de CATHEDRAL interpréter l’intégralité de son premier album, Forest of Equilibrium, ce qui fait ici l’objet d’un premier CD. Impossible de savoir si cela a demandé beaucoup de préparation, mais le résultat tue ! Le son est cru mais parfaitement mixé, et cette œuvre suintante de dégoût et de désillusion est parfaitement retranscrite. OK, ce premier album monolithique peut sembler quelque-peu indigeste, mais son interprétation en concert booste considérablement son rendu, notamment lors de cet "Ebony Tears" impérial. Sur le second CD, l’incarnation « classique » de CATHEDRAL prend ensuite possession de la scène pour délivrer, comme à Paris quelques jours plus tôt un best-of s’articulant autour de The Ethereal Mirror (1993) et The Carnival Bizarre (1995), entrecoupé de trois morceaux plus récents. Etonnamment, seul "Funeral Of Dreams" représente un The Guessing Game encore tout chaud à l’époque. Ce florilège de « l’âge d’or » représente donc une facette plus accessible que certains ont, en son temps, qualifiée de « Stoner ». Toujours est-il que ça ne plaisante pas, surtout chez un Lee Dorrian ahurissant de classe, totalement happé par son personnage (comme durant la première partie du show d’ailleurs) et qui compense largement en charisme ce qu’il ne possède pas en technique. Inévitablement, le son diffère puisque, cette version du groupe ne comptant qu’une seule guitare, la basse est bien plus présente. Et les deux batteurs ont bien entendu des styles et des sons distincts. C’est une évidence, Anniversary représente impeccablement ce qu’est CATHEDRAL, il en donne une image très fidèle, à défaut d’être exhaustive. Reste qu’un témoignage vidéo aurait été le bienvenu, même si personne ne l’a explicitement exclu. Et puis il y a cet ultime album annoncé, The Last Spire, qui devrait faire très mal. C’est qu’on voit mal un combo de cette envergure partir sur la pointe des pieds, même si cela ne doit ébranler que le microcosme du Doom…
Chronique : Morbid S.
Note : 9.5/10
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Par Nono666 le 24 Avril 2013 à 15:12
CATHEDRAL – The Guessing Game
Nuclear Blast
Style : Stoner / Doom Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.cathedralcoven.com
01. Immaculate Misconception / 02. Funeral Of Dreams / 03. Painting In The Dark / 04. Death Of An Anarchist / 05. The Guessing Game / 06. Edwige's Eyes / 07. Cats, Incense, Candles And Wine / 08. One Dimensional People / 09. The Casket Chasers / 10. La Noche Del Buque Maldito (aka Ghost Ship Of The Blind Dead) / 11. The Running Man / 12. Requiem For The Voiceless / 13. Journeys Into Jade
Comme Lee DORIAN l’a expliqué dans l’interview en ligne, cinq ans ça passe très vite et lorsque l’on attend un album de CATHEDRAL c’est encore plus long car on est rarement déçu par ce que proposent les Anglais. The Guessing Game arrive donc enfin et pour le coup, c’est un pavé présenté sous forme de double album auquel nous avons droit, même si le groupe nous a toujours habitué à des albums longs, la question de l’intensité que peut garder une œuvre de 84 minutes se pose. Lorsque Lee DORIAN nous avoue que le point de départ de cet album est le titre “The Garden” qui clôturait le dernier album The Garden Of Unearthly Delight, on s’attend à quelque chose de complètement barré. Heureusement pour notre santé mentale, si le lien avec le titre évoqué est clair, cet album n’en suit pas vraiment le cheminement mais l’ambiance. L’introduction “Immaculate Misconception” donne le ton, c’est 70’s à souhait, l’orgue est de sortie et l’ambiance fête foraine et foire aux monstres est présente, mais très vite le rythme martial qui introduit “Funeral Dreams”, qui pourrait rappeler RAMMSTEIN, vient briser l’attendu, ce titre est très dynamique et propose des changements de rythme incessants, entre rythme élevé, Occult Rock à la BLOOD CEREMONY sur le break et solo 70’s, CATHEDRAL indique tout de suite que peu importe ce que vous aviez imaginé pour cet album, ce n’est pas ce que le groupe vous offre avec The Guessing Game. Et la guitare avec effet wah-wah d’introduire un “Painting In The Dark” tout aussi excellent avec cette voix plus Stoner et un Hard Rock 70’s toujours aussi présent comme sur “Death Of An Anarchist” où la guitare est à peine saturée alors que le début oscille entre Occult Rock et Doom lancinant et que la fin se rapproche plus de ce que le groupe proposait sur VIIth Coming. La basse de Leo SMEE est de nouveau énorme, le gaillard s’éclate comme toujours, entre “Immaculate Misconception”, “Edwige’s Eyes” auquel il apporte une profondeur haletante, “Cats, Incense, Candles And Wine” où la basse swingue véritablement sur l’accélération. D’ailleurs, ce titre aux allures de chef-d’œuvre, va en faire tousser plus d’un car sur ce titre le côté Occult Rock est clairement mis en avant, CATHEDRAL ou la capacité de passer d’une lourdeur oppressante au Swing sans choquer qui que ce soit. On mesure avec cet album, le chemin parcouru par le groupe depuis les débuts qui contenaient déjà de la flûte et d’autres éléments ici présents mais qui sur The Guessing Game, se retrouvent magnifiés. “One Dimensional People” marque le début du deuxième CD et la couleur est annoncé au noir avec un riff pachydermique et pourtant bruitiste presque moderne, doucement l’instrumental part en sucette et le Rock’n’roll “The Casket Chasers” nous ramène vers des rivages bien plus connus de la part de CATHEDRAL, tout comme l’ensemble de cette deuxième partie d’ailleurs. La prestation de Lee DORIAN est également à signaler, variant énormément les plaisirs, les approximations vocales qui font le charme du style CATHEDRAL sont mises au service de mélodie plus 70’s, plus Stoner ou plus Hard Rock, jamais le frontman n’avait fait preuve d’autant de capacité à retranscrire le psychédélisme évoqué par l’illustration qui orne l’album et qui a une nouvelle fois était réalisée par Dave PATCHETT. L’album recèle encore bien des merveilles avec “La Noche Del Buque Maldito (aka Ghost Ship Of The Dead Blind)” et ses effets sur le refrain et son riff Rock à souhait sur les couplets, le haché “The Running Man” sur lequel l’orgue s’amuse avec la rythmique alors que Lee DORIAN se fait plus vindicatif. Ce titre se fait plus menaçant avec un break où divers sons s’entrechoquent, une bizarrerie de plus sur cet album. Avec “Requiem For The Voiceless”, c’est du côté d’Endtyme qu’il faut aller chercher et ses riffs Doom d’une lourdeur peu commune et cette voix hurlée, peu utilisée sur The Guessing Game, mais le fil rouge 70’s est toujours présent avec ces quelques petites mélodies qui dominent ces riffs pachydermiques, ce genre d’arrangements que le groupe affectionne tout particulièrement, et puis il y a cette accélération tout aussi lourde mais qui amène un peu de Rock’n’roll dans ce titre Doom par excellence. Si vous cherchez un album pour découvrir CATHEDRAL, The Guessing Game doit être celui-là, comment ne pas taper du pied sur ces riffs entêtants, avec ce dernier titre aux allures de best-of (ndlr. Lee DORIAN cite les noms d’albums du groupe tout au long de la chanson) qu’est “Journeys Into Jade”. Clairement Stoner Metal, ce titre clôt magnifiquement ce pavé qui nous soulève d’un poids quant à la question posée en début de chronique, oui, un album de CATHEDRAL ne souffre pas de longueur même s’il se présente sur un double album, il faut dire que la variété apportée à la musique du groupe n’empêche pas la cohérence de l’ensemble et c’est là que l’on prend en pleine face la classe innée du groupe. Un chef d’œuvre que tout amateur de Stoner/Doom Metal se doit d’écouter à défaut d’apprécier, après tout, tous les goûts sont permis…
Chronique : Aymerick Painless
Note : 10/10
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Par Nono666 le 24 Avril 2013 à 12:10
VULCAIN - En Revenant…
XIII BIS Records
Genre : Hard Rock
Pays : France
Sortie : 2011
Site Web : www.vulcain-officiel.com
DVD : 01. Vulcain / 02. L’enfer / 03. Blueberry Blues / 04. Les Damnés / 05. Pile ou Face / 06. Derrière les Cartes / 07. Le King / 08. L’an 2000 / 09. En Retard / 10. Ebony / 11. Richard / 12. Le Fils de Lucifer / 13. We Are The Road Crew / 14. Faire du Rock / 15. Les Droits de l’Homme / 16. Fuck the Police / 17. Black Silex / 18. Soldat / 19. Sur la Route / 20. Rock and Roll Secours / 21. La Digue du Cul
CD : 01. Intro / 02. Vulcain / 03. L’enfer / 04. Blueberry Blues / 05. Les Damnés / 06. Pile ou Face / 07. Derrière les Cartes / 08. Le King / 09. L’an 2000 / 10. Ebony / 11. Richard / 12. Les Droits de l’Homme / 13. Fuck the Police / 14. Soldat / 15. Sur la Route / 16. Rock and Roll Secours / 17. La Digue du Cul
La reformation de VULCAIN avait fait grand bruit et ravi tous les fans du groupe mythique de Hard Rock français ! S’en était suivi une participation au désormais incontournable HELLFEST, puis un concert au Trabendo à Paris le 13 novembre 2010 fut l’occasion d’immortaliser l’évènement en images !!!... ENFIN ! Enfin un live de VULCAIN en CD-DVD ! Le plus que bien nommé En Revenant… (En revenant de Nantes !... ou plus exactement du HELLFEST, en revenant d’une période d’absence trop longue !...) est donc le nouvel album ET la première vidéo live de VULCAIN… et putain que c’est bon ! Quel plaisir de voir le groupe en grande forme, prêt à montrer à un public heureux d’être là que sa musique pulse toujours autant ! L’image est soignée, le son est énorme, le Trabendo est blindé… Bref, que du bonheur ! VULCAIN nous offre une prestation énergique avec des classiques ("Vulcain", "Blueberry Blues", "Rock ‘n Roll Secours"…) des morceaux plus rares ("Derrière Les Cartes", "L’an 2000", "Les Droits de L’Homme"…) et même une reprise de MOTÖRHEAD (bien évidemment !) francisée pour l’occasion : "We Are The Road Crew". Des invités sont même conviés pour participer à la fête : Ian Kent (BLACKSTONE) vient jouer de l’harmonica sur "Richard", et Didier LOHEZIC, l’autre guitariste originel de VULCAIN à l’époque où c’était un quatuor (je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…) les rejoint sur "Soldat", "Sur La Route", "Rock And Roll Secours" et "La Digue Du Cul". Dommage que le CD ne contienne pas la totalité du concert présenté dans le DVD (manque de place sur le support oblige !) ; un double CD aurait été bienvenu afin d’avoir toute la prestation qui vaut largement le coup. Les bonus sont également des plus intéressants : les images de leur prestation au HELLFEST 2010 ("L’enfer", "Blueberry Blues", "Ebony", "Rock ‘n Roll Secours" et "La Digue du Cul"), un petit documentaire sur les coulisses du concert au Trabendo, ainsi que 2 vidéos d’archives : "Le Soviet Suprême" et "Assedic Park". Que des bonnes choses à se mettre sous la dent !!! Reste à espérer que VULCAIN ne s’arrêtera pas là ! Quelques rééditions ont vu le jour concernant leurs premiers albums mais celles de Transitions, Big Bang, Vulcain et Atomic Live seraient les bienvenues pour les fans les plus jeunes (et les autres !) qui voudraient compléter leur collection… et puis on espère vivement de nouveaux albums de VULCAIN pour enrichir la légende !!! A bon entendeur !...
Chronique : Denix666
Note : 9,5/10
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Par Nono666 le 24 Avril 2013 à 02:40
ROB ZOMBIE - Hellbilly Deluxe II
Noble Jackals, Penny Dreadfuls And The Systematic Dehumanization Of Cool
Roadrunner Records
Style : Industrial Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.robzombie.com
01. Jesus Frankenstein / 02. Sick Bubblegum / 03. What? / 04. Mars Needs Women / 05. Werewolf, Baby! / 06. Virgin Witch / 07. Death And Destiny Inside The Dream Factory / 08. Burn / 09. Cease To Exist / 10. Werewolf Women Of The SS / 11. The Man Who Laughs
ROB ZOMBIE est bien connu du métalleux fan de cinéma gore pour avoir donné la priorité à sa carrière de réalisateur ces dernières années en « accouchant » (outre un album critiqué : Educated Horses en 2006) de chefs-d’œuvre sanguinolents comme House of 1000 Corpses (non ce n’est pas un titre du dernier CANDLEMASS !) et The Devil’s Rejects. Le voilà aujourd’hui qui se remet à la zique avec Hellbilly Deluxe II. Le premier volume marquait en 1998 le début de sa carrière solo sur une base simple : mixer Metal et ambiances sonores de cinéma horrifique. Ce nouveau disque s’ouvre sur "Jesus Frankenstein" qui commence par une intro doomy avec une guitare lead inquiétante à souhait avant de déboucher sur un morceau Hard Rock au refrain scandé, à la manière d’un ALICE COOPER version grunge. Rob n’est définitivement pas un grand chanteur avec sa voix éraillée, mais il sait mettre l’ambiance, le ton est donc donné ! Difficile de vous détailler cet album tant chaque titre a son style propre, déterminé par un gimmick caractéristique. Résumons : des morceaux entraînants ("Sick Bubblegum", "What", "Werewolf Women Of The SS", etc.), un essai doom convaincant ("Virgin Witch"), quelques traces de l’admiration de Rob pour LYNYRD SKYNYRD ("Mars Needs Women", "Werewolf, Baby"), le tout se terminant sur un long "The Man Who Laughs" comprenant des ajouts de cordes et qui renoue avec la tradition old school des solos de batterie sur album (celui-ci rappelle par instants des percussions vaudou !). Le tout se veut moderne et arrangé de façon cinématographique à l’aide de claviers, samples et mélodies de guitares glauques. On regrettera simplement que certains titres ne soient pas assez aboutis et se terminent brutalement. En résumé, ROB ZOMBIE remonte en selle de façon très honorable avec Hellbilly Deluxe II : Noble Jackals, Penny Dreadfuls And The Systematic Dehumanization Of Cool et, en bon showman, il s’en va le prouver sur scène sur une affiche de rêve malheureusement réservée aux USA : avec le maître ALICE COOPER.
Chronique : Morbid S.
Note : 7,5/10
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Par Nono666 le 24 Avril 2013 à 02:28
HEAVEN SHALL BURN – Invictus
Century Media
Style : Melodic Metalcore
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.heavenshallburn.com
01. Intro / 02. The Omen / 03. Combat / 04. I Was I Am I Shall Be / 05. Buried In Forgotten Grounds / 06. Sevastopol / 07. The Lie You Bleed For / 08. Return To Sanity / 09. Against Bridge Burners / 10. Of Forsaken Poets / 11. Given In Death / 12. Outro
Formé en 1996, HEAVEN SHALL BURN fait partie des groupes qui ont contribué à lancer ce que l’on appelle aujourd’hui le Metalcore, un Metal moderne qui puise autant dans le Death mélodique d’un IN FLAMES que dans le Thrash/Death virulent comme leurs compères de CALIBAN, complices depuis toujours des Allemands. HEAVEN SHALL BURN nous propose donc leur sixième album studio avec Invictus qui donne donc une suite à un Iconoclast qui a autant divisé que bien marché. Et Invictus ne va pas apaiser ce sentiment que HEAVEN SHALL BURN a ajouté énormément d’éléments mélodiques dans sa musique en faisant même parfois quelque chose d’assez Rock et pas si éloigné de KILLSMITCH ENGAGE, et sur le petit dernier on y trouve “Sevastopol” ou “Given In Death” dont le chant est partagé avec Sabine WENIGER (DEADLOCK) qui donne un aspect romantique à ce titre qui n’est pas sans rappeler LACUNA COIL. Si le début de l’album est bien plus rude avec “The Omen” très Thrash/Death moderne que DEW SCENTED ne renierait pas, les Allemands viennent y greffer des mélodies à la ARCH ENEMY, proche du Heavy finalement. C’est donc assez varié et inspiré avec “Combat” très Indus’ dans sa construction et de nouveau un Death mélodique proche d’ARCH ENEMY ou d’AMON AMARTH si on prend en compte le riff conquérant et entrainant d’“I Was I Am I Shall Be”. Malheureusement, “Buried In Forgotten Grounds” marque la fin de la partie d’Invictus la plus interessante et la plus variée car ensuite, HEAVEN SHALL BURN nous propose sans cesse le même titre assez plat et surtout très commun avec par exemple ce “The Lie You Bleed For” très (trop ?) inspiré d’IN FLAMES avec ces effets électroniques sur l’introduction, ces riffs jumpy, ne manque que les refrains en voix claire. On a donc un album à l’image de Double-Face dans Batman avec la partie sale et moche mais au caractère bien trempé, la première partie, et l’autre plus sage et plus lisse représentée par la deuxième partie d’Invictus. Ce sixième album qui représente la troisième partie de la saga Iconoclast a de nouveau été produit par la paire de guitariste Maik WEICHERT/Alexander DIETZ et masterisé par le très prisé Tue MADSEN, il bénéficie d’une production largement à la hauteur et bien ancrée dans le Metal avec un son de guitare assez lourd. Invictus n’ait donc pas la plus belle œuvre d’HEAVEN SHALL BURN et fait perdre un peu d’avance artistique sur le groupe de suiveurs mais les amateurs de Thrash/Death moderne devraient s’en satisfaire.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7/10
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Par Nono666 le 16 Avril 2013 à 15:33
DEVIL SOLD HIS SOUL – Blessed And Cursed
Century Media
Style : Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.devilsoldhissoul.com01. Tides / 02. Drowning/Sinking / 03. Callous Heart / 04. An Ocean Of Lights / 05. Frozen / 06. The Disappointment / 07. Crane Lake / 08. A Foreboding Sky / 09. The Weight Of Faith / 10. Truth Has Come
Formé en 2004, DEVIL SOLD HIS SOUL nous vient du Royaume-Uni et comme beaucoup de groupes là-bas, il s’agit là de Postcore à la musique plutôt bien ficelée, so british ! Après un premier album, A Fragile Hope, publié par CENTURY MEDIA en 2007, les Anglais nous proposent aujourd’hui une suite avec Blessed & Cursed. Un album ambitieux aux allures de pavé de Metal moderne qui, pendant plus d’une heure, vous berce dans une atmosphère sombre, parfois mélancolique, parfois plus nerveuse. La voix d’Ed GIBBS (aucun lien avec l’officier de N.C.I.S. warf ! warf !) oscille entre voix claire tirant sur le Neo Metal et voix saturée proche de l'Emocore mais n’offre malheureusement pas autant de couleur que beaucoup de ses confrères, je pense à XERATH par exemple. Pour DEVIL SOLD HIS SOUL c’est du côté de DEFTONES qu’il faut chercher les liens de parenté, et le DEFTONES le plus récent, les Anglais proposent ainsi des titres calmes et aériens avec notamment un “Frozen” qui pourrait avoir un tout autre visage sans cette voix agressive, des titres plus orchestraux comme “Tides” ou “An Ocean Of Lights” qui font véritablement mouche car il s’en dégage une atmosphère que l’on entend pas sur tous les albums de Postcore actuels, une facette que le groupe ne dévoile malheureusement pas assez. Et puis il y a “The Weight Of Faith” aux allures de Doomcore où les riffs modernes s’entrechoquent à volonté, les Anglais ont sorti l’artillerie lourde et cela fait réellement très mal. On relèvera également les efforts fait par le groupe sur les arrangements des morceaux avec des dynamiques mises en place avec des variations de tempo bien maitrisées même si la production ne met pas réellement ce travail en valeur. Cette production est définitivement trop clean et manque d’âme mais surtout empêche celle du groupe de s’exprimer pleinement, c’est comme si DEVIL SOLD HIS SOUL avait mis le frein à main, une retenue reconnue aux British, sauf qu’en musique il faut savoir lâcher du leste de temps en temps. Et puis, il y a cette récurrente impression que le groupe va dans la facilité en proposant des passages Postcore très communs alors que le développement musical appelé autre chose pour que véritablement cette musique prenne vie. Le groupe est encore jeune et il y a fort à parier que les éléments Hardcore vont s’estomper au fur et à mesure des sorties et à ce moment là, je pense qu’il faudra compter sur les Anglais car lorsqu’ils se mettent à jouer, c’est franchement plaisant, quelques passages mélodiques sur “Drowning /Sinking” ou “Callous Heart” laisse vraiment présager du meilleur pour ce groupe qui se cherche encore.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7/10
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