• VICIOUS RUMORS - Razorback Killers
    SPV/Steamhammer
    Style : Heavy/Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.viciousrumors.com

    VICIOUS RUMORS_Razorback Killers



    01. Murderball / 02. Razorback Blade / 03. Black / 04. Bloodstained Sunday / 05. Pearl Of Wisdom / 06. All I Want Is You / 07. Axe To Grind / 08. Let The Garden Burn / 09. Right Of Devastation / 10. Deal With The Devil

    Le vaillant et indétronable Geoff Thorpe s'est associé la puissance vocale de Brian Allen (MALICE, LAST EMPIRE), du six-cordiste Kiyoshi Morgan, de Larry Howe aux drums (un ancien !) et de Stephen Goodwin à la basse pour ce dixième album. Un line-up qui change mais VICIOUS RUMORS reste ce qu'il a toujours été, un groupe qui envoie sérieux ! Après plusieurs écoutes, je me suis mis en mode "open mind" pour être réceptif à l'ouragan Razorback Killers. Nom de Zeus, un mélange de Heavy Metal, de Power et de Thrash qui ferait pêter l'élastique d'un string et qui a interloqué les membranes de mes h.p ! "Murderball", "Black", "Razorback Blade", "All I Want Is You", "Let The Garden Burn", "Right Of Devastation", "Deal With The Devil" donnent le ton avec la puissance, le speed, la pêche et le coup de massue que procure l'écoute du brulant CD. Geoff Thorpe'ille' à fond et le groupe suit sans coup férir ! Brian Allen fait une remarquable prestation vocale. Alors mettez vos ceintures de sécurité, ça roule au kérozéne !

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 8/10

     

    Vicious Rumors_Band 2010
     

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  • ICED EARTH - Dystopia
    Century Média
    Style : Heavy/Power Metal US
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.icedearth.com

    ICED EARTH_Dystopia



    01. Dystopia / 02. Anthem / 03. Boiling Point / 04. Anguish Of Youth / 05. V / 06. Dark City / 07. Equilibrium / 08. Days Of Rage / 09. End Of Innocence / 10. Tragedy And Triumph

    De retour au bercail en 2007 après quatre ans d'absence, Matthew BARLOW a une nouvelle fois quitté ICED EARTH, et ce de manière définitive, pour laisser sa place au Canadien Stu BLOCK (INTO ETERNITY), un choix plutôt judicieux de la part de Jon SCHAFFER tant le chant du vocaliste se révèle parfait pour ICED EARTH, sorte de compromis entre Matthew BARLOW et Ripper OWENS, les fans ne risquent pas d'être dépaysés, ICED EARTH reste ICED EARTH et retrouve même sa vigueur d'antan. Après quelques albums où le groupe semblait plus ou moins être en pilotage automatique, Jon SCHAFFER a enfin su insuffler une nouvelle dynamique à ses compos, laissant derrière lui les choeurs et autres orchestrations sophistiquées pour se recentrer sur l'aspect direct et l'efficacité, Dystopia va droit à l'essentiel et c'est tout naturellement que le groupe nous décoche quelques brulots implacables comme l'énorme "Dystopia", véritable pièce maitresse de l'album, le speed "Boiling Point" ou le Thrash et agressif "Days Of Rage", autant de titres on ne peut plus percutants qui permettront de rapprocher Dystopia d'albums comme Burnt Offerings (1995) ou The Dark Saga (1996). Il y a bien longtemps qu'ICED EARTH ne nous avait plus habitué à un tel niveau... tout simplement le meilleur album des Américains depuis Something Wicked This Way Comes (1998)... Que les fans se rassurent, cette dixième réalisation d'ICED EARTH est une tuerie, ni plus, ni moins !!!

    Chronique : Nono666

    Note : 9/10

     

    ICED EARTH_Band 2011
     

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  • MY DYING BRIDE – Evinta
    Peaceville Records
    Style : Ambient/Symphonic Gothic Doom
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.mydyingbride.net

    My Dying Bride_Evinta



    Disc 1 : 01. In Your Dark Pavilion / 02. You Are Not The One Who Loves Me / 03. Of Lilies Bent With Tears / 04. The Distance, Busy With Shadows / 05. Of Sorry Eyes In March
    Disc 2 : 01. Vanité Triomphante / 02. That Dress And Summer Skin / 03. And Then You Go / 04. A Hand Of Awful Rewards
    Disc 3 (deluxe edition only) : 01. The Music Of Flesh / 02. Seven Times She Wept / 03. The Burning Coast Of Regnum Italicum / 04. She Heard My Body Dying / 05. And All Their Joy Was Drowned

    Alors que l’on croyait le groupe enfermé dans une recette Gothic Doom Metal bien connue désormais, voilà que les Anglais nous proposent Evinta au concept plus qu’osé. En effet, si une voix enchanteresse envahit les enceintes dès le début de "In Your Dark Pavilion", celle de Lucie ROCHE, une soprano Française, et qu’une mélodie bien connue aux cordes déboule derrière, il ne faut pas attendre ici la moindre note de guitare. Expérimentation capricieuse de la part d’un groupe en mal de sensation dans un style que le public l’a plus ou moins obligé à suivre suite au retentissent 34.788%... Complete ou excroissance logique de la discographie des Anglais, un peu comme le Era One de SAMAEL que l’on sentait venir, Evinta ne fera pas l’unanimité chez les fans c’est certain. Si on reconnait bien l’adaptation de quelques mélodies du groupe au classique, si on reconnait fort volontiers l’admirable prestation de notre chère compatriote soprano, on s’ennuie tout de même fermement durant ces 1h30 de musique, ou plus si vous choisissez la version 3 CDs, et ce qui aurait pu être un joli bonus en accompagnement d’un album standard se traduit rapidement en un caprice d’artiste car l’ambiance que MY DYING BRIDE applique à sa musique a disparu et la quasi absence d’Aaron STAINTHORPE au chant (le gaillard se contentant de clamer quelques mots de temps à autre), véritable marque de fabrique du combo, manque cruellement dans l’équation finale de cette parenthèse. Pourtant comment en vouloir à un groupe qui tente des choses, qui va là où personne ne désire le voir aller, comme METALLICA avec St Anger, comme PARADISE LOST avec Host, comment en vouloir à MY DYING BRIDE de vouloir briser la dynamique de cercle qui commençait à s’instaurer et qui use certainement ses différents line-up par l’immobilisme stylistique auquel le groupe est confronté. Evinta s’adresse aux aficionados du groupe, aux fans les plus ultimes qui reconnaitront peut être un soupçon d’âme du groupe mais personnellement, moi qui suis pourtant très amateur habituellement de ce que le groupe propose, j’avoue ne pas vraiment saisir les tenants et les aboutissants de ce projet aux allures de musique de chambre par moment, ou d’album de Richard CLAYDERMAN, à l’image de XY avec SAMAEL, les Anglais auraient peut être du sortir ce projet sous un autre nom mais peut être que cela était moins vendeur pour le label. En attendant un nouvel album de Gothic Doom Metal, espérons que les chevelus dépressifs que nous sommes auront su apprécier le travail de Lucie ROCHE à la voix véritablement enchanteresse.

    Chronique : Aymerick Painless

     

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    Je ne saurais donner complètement tort à mon confrère et néanmoins ami Aymerick : Evinta s'adresse indéniablement aux fans les plus accros de MY DYING BRIDE. Ne faisant pas moi-même partie de cette communauté, j'ai trouvé le résultat assez déroutant, à l'image de certaines interventions dont le vocaliste Aaron Stainthorpe a le secret. Ce dernier est par ailleurs le seul membre du groupe à apparaître sur Evinta, les parties instrumentales et le chant soprano étant le fruit de diverses collaborations. Une démarche respectable que celle de mettre ainsi le groupe en retrait au profit de l’œuvre. Malheureusement, passé le magnifique morceau d’ouverture, "In Your Dark Pavilion", l’ensemble se révèle inégal et semble parfois interminable. Dommage, car cette musique demeure fort expressive, à la manière d'une bande originale de film. S'il faut dresser une comparaison, les noms de DEAD CAN DANCE et d’ELEND sont immanquablement les premiers qui viennent à l'esprit. Mais l’aspect symphonique peut éventuellement rappeler d’anciens travaux de WITHIN TEMPTATION, voire NIGHTWISH (sans doute de par la présence de la soprano). J'ai par ailleurs apprécié le fait de reconnaître certaines mélodies incarnant le passé de MY DYING BRIDE, alors j'imagine bien volontiers le plaisir qu'auront les fans qui connaissent tous les morceaux originaux de la formation doom british. Bien entendu, un tel projet ne manquera pas de diviser. La présence du nom du groupe sur la pochette d'Evinta est-elle légitime ? Etait-il nécessaire d'en faire un album complet, double (voire triple) qui plus est ? Mais surtout, au sortir de l’écoute – aussi exotique et enchanteresse soit-elle – d’un tel pavé, aura-t-on vraiment envie de ré-appuyer sur « play » ? Pas sûr. Mais au moins, on ne pourra pas reprocher à MY DYING BRIDE de n’avoir pas cherché une façon originale de fêter ses vingt ans de carrière.

    Chronique : Morbid S.

     

    MY DYING BRIDE_Evinta_Lineup

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  • TORMENTED - Rotten Death
    Listenable Records
    Genre : Old School Death Metal
    Pays : Suède
    Sortie : Juillet 2011
    Site Web : www.myspace.com/fuckingtormented

    TORMENTED_Rotten Death



    01. Reversed Funeral / 02. Tomb Of Corpses / 03. Drowning In Decaying Flesh / 04. Come Back From The Dead / 05. Death Owns The Night / 06. Burning Torment / 07. Blood Of The Undead / 08. Vengeance From Beyond The Grave / 09. Rotten Death

    Voilà un logo à la ENTOMBED qui donne un sérieux indice quant à la direction musicale de ce premier album de TORMENTED. Originellement sorti en 2009 et aujourd’hui réédité chez nos compatriotes de Listenable, Rotten Death est un concentré de Death Metal primaire et classique comme on n’en fait plus. Ah ben si, on en fait encore, et à la pelle ! Alors, on tente de surfer sur une vague revival bien sentie ? La bio fournie avec cet album est assez ferme sur le sujet : « L’une des raisons pour lesquelles nous sonnons ainsi est que certains d’entre nous sont là depuis le début et ont joué dans des groupes tels que DARKIFIED, EDGE OF SANITY, MARDUK, PAN-THY-MONIUM ». Voilà qui est clair. En bref, si vous aimez AUTOPSY, CHAOSBREED, ENTOMBED ou encore THE CROWN, pour ne citer que quelques exemples, vous tomberez sans doute sous le charme. C’est evil à souhait, cradingue, relativement rapide (pas de blast à l’horizon mais des tempos assez thrashy), et un poil rock n’ roll. La bande son idéale pour se la jouer bad boy lors d’une soirée thématique sur le Metal et la bière. Par contre, attention les gars : à trop vouloir sonner dégueulasse et crunchy, on peine à distinguer tous les instruments dans ce fatras de cymbales et de basse saturée. Ceci dit, ça n’empêche pas de secouer la tête tout du long. Et même avec des morceaux aussi répétitifs, Rotten Death reste un bon album pour tout vieux métalleux à perfecto qui se respecte !

    Chronique : Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

    TORMENTED_Band 2010
     

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  • HYPOCRISY – A taste Of Extreme Divinity
    Nuclear Blast
    Style : Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.hypocrisy.cc

    HYPOCRISY_A Taste Of Extreme Divinity



    01. Valley Of The Damned / 02. Hang Him High / 03. Solar Empire / 04. Weed Out The Weak / 05. No Tomorrow / 06. Global Domination / 07. Taste The Extreme Divinity / 08. Alive / 09. The Quest / 10. Tamed - Filled With Fear / 11. Sky Is Falling Down

    Virus avait quelque peu divisé les fans, assez mid-tempo et mélodique, la réponse s’est faite attendre mais la voici après 4 ans durant lesquels Peter TÄGTGREN a publié un album de PAIN et a composé ce brûlot qu’est A Taste Of Extreme Divinity. Qui a dit qu’HYPOCRISY s’était vendu va tomber de haut à l’écoute des 11 titres proposés sur ce nouvel album. La production assurée par Peter himself aux Abyss Studios va décidément comme un gant aux riffs tantôt ravageurs, tantôt mélodiques d’HYPOCRISY. Cet album respire l’esprit Old-School laissé de côté sur les dernières productions, le titre d’ouverture “Valley Of The Damned” met les points sur les “i” tout comme le sauvage “Taste Of Extreme Divinity”. Pour autant les Suédois n’ont pas occulté les mélodies que l’on retrouve un peu partout, “Hang Him High”, “Solar Empire” ou l’accrocheur “Sky Is Falling Down” et vont même plus loin avec quelques breaks posés et aériens (“Hang Him High” ou “Weed Out The Weak”) très pertinant ou avec “Tamed – Filled With Fear”, très mélodique, sur lequel un semblant de voix claire se fait entendre alors que “The Quest” développe une ambiance pas si éloignée du Black Metal. Peter TÄGTGREN propose également quelques passages parlés très intéressants pour l’atmosphère d’un morceau tel que “Hang Him High” d’une lourdeur proche de MORBID ANGEL. C’est le deuxième album avec Horgh (IMMORTAL) derrière les fûts et c’est surtout un album qui montre un groupe en phase avec son style qu’il maitrise parfaitement, l’artwork est à l’image de la musique, sombre. A Taste Of Extreme Divinity devrait permettre à HYPOCRISY de s’assoir encore plus confortablement sur son trône, un futur classique du groupe, je pense. Qu’il est bon de voir un pilier aussi costaud !

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

    Hypocrisy_Band 2009
     

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  • VOLBEAT - Beyond Hell / Above Heaven
    Rebel Monster Records
    Style : Metal n'roll
    Origine : Danemark
    Sortie : 2010
    Site Web : www.volbeat.dk

    VOLBEAT_Beyond Hell - Above Heaven



    01. The Mirror And The Ripper / 02. Heaven Nor Hell / 03. Who They Are / 04. Fallen / 05. A Better Believer / 06. 7 Shots / 07. A New Day / 08. 16 Dollars / 09. A Warrior's Call / 10. Magic Zone / 11. Evelyn / 12. Being 1 / 13. Thanks

    Quatrième disque pour les danois de VOLBEAT qui n’en finissent plus de crever le plafond en termes de succès. Ça démarre fort avec un "The Mirror And The Ripper", entraînant même si emprunt d’une (relative) gravité, et un "Heaven Nor Hell" catchy. C’est ensuite que le bât blesse, lorsqu’au fur et à mesure que s’enchaînent les morceaux, on se rend compte que VOLBEAT ne propose que peu de choses qui ne figuraient déjà sur ses précédents albums. Cela peut paraître un peu sévère vis-à-vis d’un groupe ayant su affirmer une identité si originale, mais les faits sont là. Il faut dire que certains ingrédients de cette recette peuvent lasser sur la longueur, comme par exemple la voix « Elvis meets James Hetfield » de Michael Poulsen, ou bien ces nombreux passages trop gentillets. Dans un registre plus positif, on notera que VOLBEAT continue de proposer un éclectisme qui lui va comme un gant, passant sans complexe d’ambiances à la SLAYER à des choses limites country sur un même album. De même, la présence d’invités est, pour une fois, plutôt sympa, comme le prouvent les apparitions remarquées des deux poètes que sont Barney Greenway (NAPALM DEATH) et Mille Petrozza (KREATOR), et du génial guitariste Michael Denner (ex-MERCYFUL FATE), pour ne citer que les plus connus. Mais cela ne suffit pas à effacer cette légère impression de réchauffé, du moins pour ceux qui connaissent les précédents disques de VOLBEAT (les autres doivent vivre sur une île déserte !). A l’image de ses titres d’albums aux schémas identiques, il va falloir que VOLBEAT planche sur un peu d’innovation pour le prochain disque, sous peine de réellement lasser.

    Chronique : Morbid S.

    Note : 7/10

     

    VOLBeat_Band 2010
     

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  • SODOM – In War And Pieces
    SPV/Steamhammer
    Style : Thrash Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.sodomized.info

    SODOM_In War And Pieces



    01. In War And Pieces / 02. Hellfire / 03. Through Toxic Veins / 04. Nothing Counts More Than Blood / 05. Storm Raging Up / 06. Feigned Death Throes / 07. Soul Contraband / 08. God Bless You / 09. The Art Of Killing Poetry / 10. Knarrenheinz / 11. Styptic Parasite

    C’est que 3 ans sans avoir un nouvel album de SODOM c’est long, car à l’image de leurs compatriotes de DESTRUCTION, les Allemands sont plutôt du genre réguliers. Mais voilà In War And Pieces, treizième album d’un des piliers du Thrash dont le leitmotiv reste une guerre qui ne semble jamais prendre fin. Sur cet album, Tom ANGELRIPPER et ses deux acolytes, fidèles depuis 1997 tout de même, nous servent un condensé de ce qu’un album de Thrash a de plus classique, quelques grenades bien dégoupillées comme "Hellfire" ou "Storm Raging Up" rappelant un peu trop le "Chemical Warfare" de SLAYER mais on passe vu le passif de SODOM. Quelques mines anti-personnelles avec "In War And Pieces" qui ouvre cet album ou un "Soul Contraband" bien Heavy, et puis il y a ces tirs d’artillerie légère, "Through Toxic Veins" et son introduction mélodique ou ce "Feigned Death Throes" mid tempo et régulier. Seulement il y a quelques offensives à blanc comme "The Art Of Killing Poetry" d’un classique très attendu et avec un solo qui tombe à plat. Toutefois, si vos premières lignes ne sont pas prêtes à recevoir ces rafales, il y a de fortes chances que vous succombiez, maintenant si vous êtes un Thrasher entrainé, In War And Pieces ne fera pas de gros dégâts. Enfin, à signaler que l’album est proposé avec un CD bonus renfermant la prestation de SODOM au WACKEN OPEN AIR de 2007 et là les offensives sont déjà bien plus destructrices ("Sodomy And Lust", "The Saw Is The Law"…).

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    SODOM_lineup2010
     

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  • FACE DOWN – The Runaway
    Autoproduction
    Style : Sludge Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.myspace.com/facedownattitude

    FACE DOWN_The Runaway_Ep



    01. One Last Walk / 02. The Runaway / 03. TNT And Rusty Guns / 04. Consume Or Be Consumed / 05. Katrina

    Jeune poulain Parisien de la scène Sludge, FACE DOWN nous envoie son premier EP 5 titres, The Runaway, alors que le line-up est fraichement au complet. Clairement inspiré par DOWN, FACE DOWN vise également l’énergie de PANTERA pour finalement rejoindre ce qu’HELLYEAH a pu proposer sur son récent album. "One Last Walk" qui ouvre cet EP possède une très bonne dynamique avec son ambiance Sludge maitrisé où un solo inspiré vient illuminer la fin de ce titre qui contient les riffs les plus Thrash du groupe Parisien. "The Runaway" vise déjà bien plus vers le Sludge et ceux qui ont jeté une oreille et apprécié AVERYSADSTORY devraient tomber sous le charme de FACE DOWN. La voix de Warren est d’ailleurs très proche avec ses relents Hardcore musclés. Là aussi, la mélodie est travaillée avec un court break lumineux tout comme sur "Katrina" qui prend des allures un peu plus aériennes. Enregistré chez Francis CASTE, The Runaway bénéficie d’un son gonflé aux hormones et d’une qualité d’écriture indéniable qui place FACE DOWN dans la liste des groupes à suivre dans la nébuleuse Sludge/Stoner actuelle. Le groupe mise également sur l’efficacité live de ses titres tels que "TNT And Rusty Guns", reste à apporter à ces titres ce petit quelque chose qui fera de sa version studio un titre que l’on retient. En attendant The Runaway va bien au-delà de beaucoup de productions Sludge sans âme, le côté Rock’n’roll et immédiat de FACE DOWN lui donne cette âme. Reste à confirmer ces capacités sur la longueur d’un album mais le groupe étant encore jeune, il a le temps devant lui.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    FACE DOWN_photo

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  • SACRED STEEL - Carnage Victory
    Massacre Records
    Style : Epic Power/Thrash
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2009
    Site Web : www.sacredsteel.de

    SACRED STEEL_Carnage Victory



    01. Charge Into Overkill / 02. Don't Break The Oath / 03. Carnage Victory / 04. Broken Rites / 05. Crosses Stained With Blood / 06. Ceremonial Magician Of The Left Hand Path / 07. The Skeleton Key / 08. Shadows Of Reprisal / 09. Denial Of Judas (Heaven Betrayed) / 10. Metal Underground / 11. By Vengeance And Hatred We Ride

    Depuis 1997, SACRED STEEL sort des albums de Power puissant, dans une veine épique comme l'indique le nom des différentes sorties. Ce n'est pas Carnage Victory qui va changer la donne. Le chanteur a une voix forte et résonnante et le style lui convient parfaitement. La musique du groupe reste toujours un Power Metal très rentre-dedans avec une envoyée sur des refrains ou passages carrément Thrash Metal. L'imagerie guerrière et le rythme soutenu cantonne le groupe à une petite frange d'amateurs, puisant son vivier essentiellement outre-rhin. Le groupe peut s'appuyer en tout cas sur une production en béton. A l'issue du CD, on se dit quand même que tout cela n'apporte pas grand chose. A l'instar du morceau "Ceremonial Magician Of The Left Hand Path" avec un riff doomesque très classique mis à la sauce Power. Les titres s'enchaînent avec quelques soubresauts intéressants dans cet amas de force et de rapidité musicale. Le groupe essaye de différencier quelque peu son Power en incorporant des variantes avec des idées piochées chez JUDAS PRIEST, MANOWAR, OMEN, AGENT STEEL, HELSTAR...mais cela ne convaincra que les convertis au style et se ruant, la hache au poing, sur tout ce qui bouge...

    Chronique : Florent

    Note : 6,5/10

     

    Sacred Steel_Logo
     

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  • SVART CROWN - Witnessing The Fall
    Listenable Records
    Style : Black/Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.svartcrown.net

    SVART CROWN_Witnessing The Fall



    01. Where The Light Ends / 02. Colosseum / 03. Dogs Of God / 04. Nahash The Temptator / 05. Here Comes Your Salvation / 06. Into A Demential Sea / 07. An Eternal Descent / 08. Strengh Higher Than Justice / 09. Incestuous Breath / 10. Of Sulphur And Fire

    SVART CROWN n’est pas réellement un vétéran sur la scène extrême Française puisque sa formation remonte à 2004. Mais il connaît une carrière dynamique qui le voit jouer live de façon intensive et sortir aujourd’hui un deuxième album convaincant chez Listenable Records. Si Witnessing The Fall – c’est son titre – n’est pas exempt de tout reproche, cela a plutôt tendance à jouer en sa faveur en lui conférant un côté cru et sauvage bienvenu, un aspect renforcé par les hurlements rageurs de JB (chant, guitare). Précisons toutefois que l’originalité n’est pas toujours de mise, hormis au travers de quelques trouvailles sonores rafraîchissantes, ou plutôt encore plus suffocantes. Car SVART CROWN a sans conteste la « glauquitude » ! En d’autres termes, le groupe ne se contente pas d’envoyer la sauce, mais sait aussi nuancer son propos le temps de passages plus pesants, voire atmosphériques, notamment grâce à l’omniprésence de guitares dissonantes. Pas la peine d’épiloguer indéfiniment, Witnessing The Fall est un album solide, un sérieux contrepoids face à certaines valeurs sûres de la scène internationale.

    Chronique : Morbid S.

    Note : 8/10

     

    SVART CROWN_photo
     

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