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Par Nono666 le 24 Juin 2013 à 07:36
ALICE IN CHAINS – Black Gives Way To Blue
Virgin
Style : Rock Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.aliceinchains.com
01. All Secrets Known / 02. Check My Brain / 03. Last Of My Kind / 04. Your Decision / 05. A Looking In View / 06. When The Sun Rose Again / 07. Acid Bubble / 08. Lesson Learned / 09. Take Her Out / 10. Private Hell / 11. Black Gives Way To Blue
Longtemps considéré comme une icone Grunge au même titre que NIRVANA, ALICE IN CHAINS a su démontrer au fil des albums qu’ils étaient bien au-delà d’une mode éphémère avec un Rock aux racines à la fois Metal, Blues et Country. La mort de son chanteur emblématique, Layne STALEY, en 2002 des suites d’une overdose, précipite la fin d’un groupe dont la fragilité du vocaliste atteint des sommets sur l’incroyable MTV Unplugged sorti en 1996 (les "Angry Chair" ou "Killer Is Me" glacent le sang). Lorsqu’en 2006, le trio formé d’INEZ, CANTRELL et KINNEY repartent sur les routes avec un inconnu derrière le micro, William DuVall, on craint le pire car l’héritage est énorme, en plus Jerry CANTRELL a sorti The Degradation Trip en 2 volumes pour un résultat impressionnant de feeling mélancolique. Aujourd’hui, Black Gives Way To Blue vient assoir définitivement le groupe sur la scène Rock/Metal, un feeling commun avec les Degradation Trip évoqué plus haut et une musique qui suit certes la logique des premiers albums mais qui voit surtout ALICE IN CHAINS avancer et ne pas regarder dans le rétroviseur, à l’instar d’un AUDIOSLAVE. Bien sur les nombreux chœurs sont encore présents, Jerry CANTRELL avoue lui-même que c’est une marque de fabrique des Américains, mais les guitares se font plus lourdes et plus tranchantes. A l’écoute de "Check My Brain", "A Looking In View" ou l’énorme "Acid Bubble" dont le riff pachydermique central est bluffant, on se rappelle que le groupe a toujours versé dans une approche Metal de son Rock, mais à ce point jamais et surtout d’une façon aussi flagrante. Mais que les amateurs de la facette Rock se rassurent, celle-ci est toujours bien présente avec les délicats "When The Sun Rose Again" et "Private Hell", ou l’aérien et planant titre d’ouverture "All Secrets Known". La question qui brule toutes les lèvres est comment s’en sort William DuVall, tout d’abord, il est important de noter que Jerry CANTRELL chante beaucoup, chose qui était déjà vraie lorsque c’est Layne STALEY qui officiait au chant, ensuite, le gaillard s’en sort fichtrement bien, imposant sa marque et sa délicatesse, moins mélancolique que son prédécesseur, mais tout aussi belle. ALICE IN CHAINS a muri et cela s’entend à l’écoute de ce Black Gives Way To Blue, Jerry CANTRELL et ses acolytes sont vraiment uniques pour créer des titres Rock aussi prenant. A noter qu’Elton JOHN assure les parties de piano sur le titre de clôture "Black Gives Way To Blue" qui amène une note de douceur supplémentaire à l’ensemble. ALICE IN CHAINS réussit certainement le retour le plus réussi tous styles confondus, fini le temps où il y avait toujours un titre un peu faible sur l’album, ici rien n’est à jeter et surtout tout transpire d’une sincérité qui fait du bien alors que les stéréotypes semblent dicter artistiquement les groupes désormais. Un album à découvrir d’urgence, que vous aimiez ALICE IN CHAINS ou pas…
Chronique : Aymerick Painless
Note : 9,5/10
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Par Nono666 le 20 Juin 2013 à 07:36
ANVIL - Juggernaut Of Justice
SPV - Steamhammer
Genre : Heavy Metal
Pays : Canada
Sortie : Juin 2011
Site Web : www.anvilmetal.com
01. Juggernaut of Justice / 02. When Hell Breaks Loose / 03. New Orleans Voodoo / 04. On Fire / 05. Fuckin' Eh / 06. Turn It Up / 07. This Ride / 08. Not Afraid / 09. Conspiracy / 10. Running / 11. Paranormal / 12. Swing Thing / 13. The Station (Bonus track) / 14. Tonight Is Coming (Bonus track)
Tout le monde sait qu’ANVIL revient de loin. Et ceci grâce à la détermination d’un fan devenu réalisateur, qui a un jour décidé de faire un documentaire sur son groupe fétiche (voir chronique sur ce site). Depuis, ANVIL est omniprésent, même si l’album précédent, This Is Thirteen, ne semble pas pour autant avoir cassé la baraque. A l’écoute de Juggernaut Of Justice, on peut sans trop de risques affirmer que celui-ci subira le même sort. Voici un disque varié, impeccablement écrit et interprété, et bien produit par la référence qu’est Bob Marlette. La détermination de Lips (chant, guitare) est presque palpable via ses parties vocales, même s’il n’est pas le plus grand chanteur qui soit. D’autant que le bonhomme n’est pas avare en parties de guitares raffinées du plus bel effet. Derrière lui, Robb Reiner (batteur historique du gang canadien) et Glenn Five (basse) envoient le bois tels des jeunots. Mais voilà, le style d’ANVIL, un Heavy Metal teinté de Rock (MOTÖRHEAD n’est parfois pas bien loin) et de Speed Metal, reste quand même très typé 80’s. Et ce malgré les efforts réalisés, notamment sur les arrangements, pour rendre le tout plus contemporain. Mais il ne s’agit là que d’un défaut tout relatif, car l’authenticité est bien présente, ce qui reste finalement le principal. Et Juggernaut Of Justice de renfermer quelques pépites absolues, comme l’instrumental jazzy "Swing Thing" que n’aurait pas renié DEEP PURPLE, ou ce "Paranormal" sur lequel le trio se prend pour CANDLEMASS ! Je reste cependant persuadé qu’ANVIL est le genre de groupe à apprécier en live, dans une ambiance festive, voire en voiture, plutôt que tranquillement assis dans son canapé, le casque sur les oreilles.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7/10
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Par Nono666 le 19 Juin 2013 à 00:01
MEGADETH – Rust In Peace Live
Shout! Factory
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.megadeth.com
01. Holy Wars ... The Punishment Due / 02. Hangar 18 / 03. Take No Prisoners / 04. Five Magics / 05. Poison Was The Cure / 06. Lucretia / 07. Tornado Of Souls / 08. Dawn Patrol / 09. Rust In Peace ... Polaris / 10. Holy Wars (Reprise) / 11. Skin O 'My Teeth / 12. In My Darkest Hours / 13. She-Wolf / 14. Trust / 15. Symphony Of Destruction / 16. Peace Sells
Après la sortie en DVD du Big Four, MEGADETH nous propose de nouveau du matériel live mais sous son nom uniquement, et quel matériel puisque c’est l’enregistrement à Los Angeles d’un des concerts où les Américains ont repris l’intégralité du culte Rust In Peace sorti en 1990. Mis à part le côté mercantile d’une telle opération, qu’elle soit volontaire ou non, alors que SLAYER interprète l’intégralité de Reign In Blood, EXODUS celle de Bonded By Blood, quel est l’intérêt de reprendre l’album complet sur scène alors que la plupart des titres apparaissent déjà dans les setlists habituelles. Pour MEGADETH l’intérêt se nomme "Five Magics", "Poison Was The Cure", "Lucretia" ou encore "Dawn Patrol", avouez que c’est plutôt pas mal ! Alors après, reste l’interprétation, le retour de Dave ELLEFSON donne encore plus de saveur à cette initiative, et la forme olympique affichée par le groupe permet à ces 9 titres de prendre vie dans une agressivité restée intacte 20 ans après. Dave MUSTAINE ne perd pas de temps en discours, de toute façon il ne le fait jamais, et les titres s’enchainent sans répit, prenant le public à la gorge alors que ce dernier donne de la voix et ce dès le premier titre. Pendant "Hangar 18", ce sont des « Megadeth, Megadeth ! » qui montent de la fosse entre 2 solos sur toute la fin instrumentale. L’énergie de l’album reste intacte, la voix de Dave également, et malgré quelques adoucissements discrets, le grand rouquin possède encore un bel organe atypique, on regrettera seulement la voix un peu forcée durant "Five Magics" alors que, personnellement, c’est une des forces de ce titre et surtout l’introduction à la batterie de l’ultime "Rust In Peace… Polaris" qui tombe à plat avec son jeu de double. Pour un groupe de retour parmi les morts, il démontre une sacrée santé et la suite du concert n’est qu’un défilé de classiques parmi les classiques dont "Skin O’ My Teeth" ou "Symphony Of Destruction" pour Countdown To Extinction, "In My Darkest Hour" ou encore "Peace Sells" font figure d’incontournables. Pas de trace d’un quelconque "A Tout Le Monde" ou tout autre titre de Youthanasia, preuve que MEGADETH n’en est pas prisonnier. Bien entendu, le format vidéo aura certainement plus de saveur mais l’audio envoie une pêche que les amateurs de Thrash vont bien vite adopter, mais ce n’est là que la confirmation après un dernier album excellent, MEGADETH et sa deuxième jeunesse sans les excès de la première ! Et dire que Peace Sells… But Who’s Buying pourrait subir le même traitement, un petit "Wake Up Dead" pour démarrer les hostilités, avouez que ça aurait de la gueule, non ?
Chronique : Aymerick Painless
Note : 9/10
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Par Nono666 le 18 Juin 2013 à 23:48
MEGADETH – Endgame
Roadrunner Records
Style : Heavy/Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.megadeth.com
01. Dialectic Chaos / 02. This Day We Fight ! / 03. 44 Minutes / 04. 1,320 / 05. Bite The Hand / 06. Bodies / 07. Endgame / 08. The Hardest Part Of Letting Go... / 09. Head Crusher / 10. How The Story Ends / 11. The Right To Go Insane
Lorsqu’en 2004, sort The System Has Failed, on se dit que Dave MUSTAINE est de retour avec une recette Thrashisante, même si cet album présente quelques défauts comme la production et des titres un peu trop immédiats, avec United Abominations, MEGADETH démontre qu’il faut encore compter sur lui dans le giron du Thrash/Speed/Heavy Metal, un album osé avec des titres très inhabituels des Américains. Il est vrai que depuis la crise au sein du line-up au début de ce siècle, le grand rouquin a pris pour parti de privilégier le groupe au relationnel avec les membres qui le composent, et avec Chris BRODERICK pour dégainer les solos et les riffs tranchants et une session rythmique composée de Shawn DROVER et James LOMENZO, MEGADETH a peut être enfin retrouvé son line-up le plus solide depuis les années glorieuses ponctuées par l’éternel Rust In Peace. On nous avait annoncé ce Endgame comme étant de niveau supérieur à son aîné, inutile de faire durer le suspens plus longtemps, on ne nous a pas menti, riffs inspirés, structures originales, solos endiablés et fous, rappelant au passage l’esprit d’un Peace Sells… But Who’s Buying ? Attention, il ne faut cependant pas s’attendre à un retour en arrière, que ceux qui ne jurent que par les premiers albums ne se méprennent pas, on est dans la continuité de The System Has Failed et United Abominations, notamment par les voix mélodiques de Dave MUSTAINE, plus impérial que jamais et très en voix (dans la limite des possibilités du chanteur bien sur !) et très en doigt car, sans faire dans la démonstration, les rythmes de "Head Crusher" ou de "Bite The Hand" affolent les métronomes. Dès l’intro "Dialectic Chaos", on comprend que l’album ne fait pas dans la demi-mesure et que les titres de remplissage n’ont pas le droit de citer ici, un instrumental relevé de beaux solos très courts et une ambiance unique au groupe lorsqu’il est en forme, des refrains mélodiques de "Bodies" ou "The Right To Go Insane", qui saura vous surprendre par le calme qu’il apporte à cette fin d’album, tout comme le posé (certains diront semi-ballade) "The Harvest Part Of Letting Go…" et ses parties acoustiques accompagnées de cordes très bien construites, pas si éloigné de ce qui a été proposé sur The World Needs A Hero, on est loin des titres bateau que l’on peut nous proposer habituellement dans le Metal. La production est claire et parfaitement équilibrée, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici pour MEGADETH, la seule faute de goût se trouve au niveau de l’artwork, un problème récurrent chez les Américains dont les pochettes sont de moins en moins compréhensibles, mais c’est là chipoter. MEGADETH is back et ce n’est pas là un retour qui sent le sapin, et dire que Dave MUSTAINE a annoncé qu’il lui restait un album dans ses capacités (notamment à tourner), on se dit que la relève que l’on nous promet peut encore prendre quelques leçons…
Chronique : Aymerick Painless
Note : 9/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 09:56
TESSERACT – One
Century Media
Style : Progressive Postcore
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.tesseractband.co.uk
01. Lament / 02. Nascent / 03. Acceptance - Concealing Fate Part One / 04. Deception - Concealing Fate Part Two / 05. The Impossible - Concealing Fate Part Three / 06. Perfection - Concealing Fate Part Four / 07. Epiphany - Concealing Fate Part Five / 08. Origin - Concealing Fate Part Six / 09. Sunrise / 10. April / 11. Eden
Avec une mise en bouche telle que le EP Concealing Fate que les Britanniques de TESSERACT nous avaient proposé fin 2010, on peut dire que l’on était très curieux de découvrir leur premier album sobrement appelé One. Le voici donc, 11 titres au compteur dont les 6 parties de "Concealing Fate" que l’on trouvait sur le EP et on peut assurément dire que le groupe confirme aisément tout le bien que l’on pensait d’eux. Pourtant, "Nascent" qui suit l’excellent "Lament" avec sa structure Progressive et son ambiance aérienne, laisse une impression de déjà entendu désagréable mais les Anglais enchainent avec les 6 titres qui forment "Concealing Fate" avec sa première partie "Acceptance" tout simplement prodigieuse, un son extrêmement profond et une ambiance qu’HACRIDE ou TEXTURES ne refuseraient pas. On la retrouve d’ailleurs sur "Eden" qui clôt ce premier opus où les voix claires de Daniel TOMPKINS dominent, le Postcore est ici utilisé à bon escient et lorsque le groupe s’énerve, les parties plus calmes se retrouvent encore mieux mises en valeur et vice versa. TESSERACT affirme sa personnalité à travers ces 11 titres de grande classe, jamais guetté par l’ennui, le groupe sait structurer ses morceaux et varier le propos comme un certain TOOL, en effet comment passer sous silence cette énorme influence qui trouve ici un écho personnalisé qui vaut réellement le coup que l’on s’y attarde. TESSERACT a su garder la tête froide en évitant de superposer multitudes de couches instrumentales, le groupe conserve une approche Rock’n’roll en ne gardant que ce qui ajoute à sa musique, une très bonne idée en ces temps de surenchère, il en est de même pour le côté technique, car si on constate facilement que ces gars là savent jouer, il suffit d’écouter les rythmiques carrées et appliquées qui jalonnent ce One, ils savent rester humbles et servent une musicalité que beaucoup ont perdu du vue, c’est pour ce genre de groupes qu’il faut promouvoir la scène moderne Britannique, ceux qui ont cette fibre artistique que tant d’autres n’ont pas, et ce même si l'on reste persuadé que le deuxième album sera encore un cran au-dessus, un groupe d’avenir.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 8.5/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 09:46
TESSERACT – Concealing Fate
Century Media
Style : Progressive Postcore
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.tesseractband.co.uk
01. Acceptance - Concealing Fate Part One / 02. Deception - Concealing Fate Part Two / 03. The Impossible - Concealing Fate Part Three / 04. Perfection - Concealing Fate Part Four / 05. Epiphany - Concealing Fate Part Five / 06. Origin - Concealing Fate Part Six
Formé en 2003 mais avec un line-up complet réuni en 2007, TESSERACT a eu le temps d’affiner son Postcore où les influences de MESHUGGAH, TOOL ou TEXTURES se font sentir. Avant son premier album, One, qui sortira en mars 2011, les Britanniques nous mettent en appétit avec un EP 6 titres, Concealing Fate. Plus qu’un EP, cette sortie est un projet à lui tout seul, très ambitieux et qui dévoile des capacités chez ce groupe qui va éveiller les soupçons de bien des amateurs de Postcore. "Acceptance", qui ouvre le EP, est sans aucun doute la pierre angulaire de ce 6 titres, le refrain est mélodique et de suite mémorisable, quelques parties rythmiques évoquant MESHUGGAH sont également de la partie, le tout avec une folie que TOOL a su influer dans cette scène, mais ce sont surtout 6 mouvements qui s’enchainent pour ne former qu’un seul titre "Concealing Fate" avec une deuxième phase au refrain de nouveau très aérien. Si le parrallèle avec XERATH est inévitable, TESSERACT développe, en tout cas sur cet EP, une musique un peu plus ambiant voire atmosphérique, où quelques breaks uniquement tenus par le feeling ouvrent également des perspectives intéressantes. Du coup, sans rien révolutionner mais en utilisant à son avantage plusieurs recettes différentes, le quintet Londonien développe un son plutôt personnel pour un premier essai. "Epiphany", du haut de sa minute 30 nous montre l’étendue des capacités rythmiques des gaillards qui pourraient bien créer la surprise en mars prochain avec le premier album à sortir chez CENTURY MEDIA. Amateurs de TEXTURES, HACRIDE ou MESHUGGAH voilà un groupe à surveiller, visiblement on retrouvera le titre "Concealing Fate" découpé en 6 parties sur le premier album, voilà qui promet.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7.5/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 09:38
DAGOBA – Poseidon
XIII Bis Records
Style : Cyber GrooveThrash Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.dagobaonline.com
01. 43° 17'N / 5° 22'E / 02. Dead Lion Reef / 03. Columnae Herculis / 04. The Devil's Triangle / 05. Degree Zero / 06. The Horn Cape / 07. Black Smokers (752° Fahrenheit) / 08. Ha Long / 09. Shen-lung / 10. I Sea Red / 11. There's Blood Offshore / 12. Waves of Doom
2003, un vent de folie souffle dans nos boîtes crâniennes alors que déboule le premier album éponyme d’un groupe Marseillais qui va très vite s’imposer comme la nouvelle figure Française du Néo Metal (?). Ben voyons… ceux qui ont écouté cet album ont vite compris que DAGOBA allait bien au-delà, proposant un Cyber Thrash très nerveux, moderne avec un groove proche de la mouvance susnommée mais pas plus. Vient ensuite What Hell Is About et son rapprochement léger de la mouvance Black Metal et là ceux qui pensaient voir le groupe radicaliser encore son style tombe sur un album plus mélodique, mais également plus mâture. Mais depuis, DAGOBA s’est fait très rare sur nos terres, enfermé dans de multiples tournées à l’étranger après Face The Colossus dont une en première partie d’IN FLAMES difficile à refuser. Les Marseillais reviennent pourtant occuper le terrain avec Poseidon, quatrième album de DAGOBA qui, disons le tout de suite, renoue avec la recette du premier album, ambiance énorme et prenante, le groupe a rangé les refrains mélodramatiques typés Metalcore, excepté "Black Smokers (752 Fahrenheit)" pour un chant hurlé. Shawter marque également un retour en grande forme, lignes de chant variées et surtout extrêmement puissantes, une vraie leçon pour tous les pseudo-hurleurs d’une scène Emocore bien loin derrière. Bien entendu, l’effet de surprise n’y est plus vraiment et on se surprend à se demander si ce retour est calculé et puis finalement on finit par s’en foutre éperdument tant Poseidon respire l’authenticité et l’envie, et puis ce serait prendre de dangereux raccourcis car le groupe insère quelques effets électroniques ambiants très réussis et loin de ce qu’ils ont proposé avant et largement repris par les groupes de suiveurs. Alors que ceux qui ont aimé What Hell Is About se rassurent car "Degree Zero" s’en rapproche énormément avec son refrain impeccablement posé ou "Columnae" avec son break ambiant sur lequel le talentueux Franky fait preuve de son talent derrière les fûts à travers son jeu précis, carré, propre et dynamique qui évoque celui de Joey JORDISSON (SLIPKNOT) (oh mon dieu l’énorme "I Sea Red"). Groupe de poseurs pour certains, je dirais que DAGOBA assume son identité sans complexe, une démarche qui lui permet de glisser un instrumental "Ha Long" et son ambiance asiatique rafraîchissante avant "Shen Lung", mid-tempo et particulièrement ambiancé avec ses claviers originaux et une voix que Shawter a beaucoup moins chargée pour un rendu proche de Robb FLYNN, un exemple de plus de l’envie du groupe d’aller de l’avant, les footeux diraient « droit aux buts ! ». Même si le temps de rassembler son armée risque de prendre du temps en France, DAGOBA a déjà réussi la première étape, sortir un excellent album, la deuxième, une tournée Française digne de ce nom est en cours, la troisième vous appartient… alors soldat… à l’appel de votre nom, faîtes un pas en avant !
Chronique : Aymerick Painless
Note : 8,5/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 09:15
REVOLUTION RENAISSANCE - Age Of Aquarius
Scarlet Records
Style : Epic Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2009
Site Web : www.myspace.com/revolutionrenaissance
01. Age of Aquarius / 02. Sins of My Beloved / 03. Ixion's Wheel / 04. Behind the Mask / 05. Ghost of Fallen Grace / 06. Heart of All / 07. So She Wears Black / 08. Kyrie Eleison / 09. Into the Future
Timo Tolkki renait une seconde fois avec son projet REVOLUTION RENAISSANCE. vous n'avez pas de temps à perdre, je serais donc direct ! Age Of Aquarius est le genre d'album qui divise les amateurs de Metal. D'un côté vous avez ceux qui ne détestent pas les ambiances plus calmes avec un souffle épique tranchant avec ce que leur a fourni leur groupe préféré les années précédentes. Je citerai le dernier MANOWAR, le dernier VIRGIN STEELE, le dernier JUDAS PRIEST, certains WASP... Puis vous avez tous ceux qui ne jurent que par le Heavy ou le Power dans son acceptation la plus basique. Chacun est libre de choisir son Metal et beaucoup aiment les deux facettes d'un groupe. Pour revenir au sieur Tolkki et à cet album, vous l'aurez compris, Age Of Aquarius fait partie de la première catégorie. Si le compositeur s'appuit sur ce qu'il a fait avec STRATOVARIUS, c'est du côté des albums Elements qu'il faudra chercher un parallèle. Les morceaux sont donc plus posés, beaucoup moins speed, sauf rares exeptions, et possèdent une haute dose de Heavy épique. Moi j'adhère complètement à ce style et ce deuxième album est de très bonne qualité. On retrouve Gus Monsanto (ADAGIO) au chant, parfaitement à l'aise. Laissez-vous emporter par les mélodies symphoniques de Age Of Aquarius avec des titres comme "So She Wears Black" ou "Ghost Of Fallen Grace".
Chronique : Florent
Note : 8/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 09:08
TIMO TOLKKI - Saana - Warrior Of Light Pt.1 - Journey To Crystal Island
Scarlet Records
Style : Atmospheric Rock
Origine : Finlande
Sortie : 2008
Site Web : www.tolkki.org
01. Saana Mountain / 02. Saana's Theme / 03. The End / 04. Sadness of the World / 05. 3 at 7 / 06. Silence of the Night / 07. Sunrise at Saana Mountain / 08. Journey to the Crystal Island / 09. Crystal Island / 10. Freya's Theme / 11. You've Come a Long Way / 12. The Letter / 13. Who Am I ? / 14. Freya's Teachings / 15. Warrior of Light / 16. Journey to the Azores
Si il existe un album qui a matière à être "descendu", le Saana du sieur Tolkki reçoit la palme de l'année 2008. Compositeur du groupe de speed mélo STRATOVARIUS et maintenant REVOLUTION RENAISSANCE, TIMO TOLKKI sort un album différent de ce que les fans pouvaient attendre. Pourtant, dans le domaine du Rock atmosphérique, ce Rock opéra, avec ces ambiances épiques et ses changements de voix, n'est pas une catastrophe et possède un côté charmant qui peut plaire. Pour le côté positif, je retiens la marque "épique" que TOLKKI imprime à ses morceaux. Le clavier et les duels au chant Féminin/masculin tout en voix claires (pas de growl). Pour le négatif, force est de constater, l'absence de guitares, même en acoustique ! Malgré cela, le thème de l'album et l'ambiance peuvent séduire ; les refrains sont plaisants, malgré un petit penchant pour la redite. Je ne sais pas si TIMO TOLKKI va poursuivre suite aux problèmes avec Frontiers Records et l'acceuil "critique" glacial, mais personellement, je verrais d'un bon oeil un Warrior Of Light II si l'ambiance épique est sauvegardé ainsi que les choeurs. Saana - Warrior Of Light Pt.1 n'est pas à mettre entre toutes les "oreilles metalleuses", mais vous pouvez vous y attarder si vous aimez les Rock opera comme Caamora de Clive Nolan ou le dernier XYSTUS bien qu'inférieur en qualité à ces derniers.
Chronique : Florent
Note : 7,5/10
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Par Nono666 le 12 Juin 2013 à 01:40
KINGDOM COME - Rendered Waters
SPV/Steamhammer
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.lennywolf.com
01. Can’t Deny / 02. The Wind / 03. Blue Trees / 04. Should I / 05. I’ve Been Trying / 06. Pushing Hard / 07. Seventeen / 08. Is It Fair Enough / 09. Living Out of Touch / 10. Don’t Remember / 11. Break Down The Wall
Nous voici en présence d'un album qui sera surement sujet à polémiques, à savoir le dernier KINGDOM COME, Rendered Waters ! Tout simplement car il s'agit d'une réalisation qui se veut hybride en reprenant 8 morceaux de la carrière de KINGDOM COME (à noter qu'un des titres est de l'époque STONE FURY) et en proposant 3 inédits. Lenny Wolf se la joue "reprises" mais en y ajoutant un autre regard, en les revisitant en quelque sorte, en leur donnant une nouvelle jeunesse. Les puristes crieront "bravo Lenny" ou s'indigneront, d'autres resteront neutres, ceux qui découvrent se feront leur propre avis et il y aura des gens, comme moi, qui apprécieront. Non pas par l'innovation du CD proposé (d'ailleurs lui seul connait la vraie raison de cet album) mais par la qualité qu'il donne. Donc 3 nouveaux titres " Blue Trees", " Is It Fair Enough", et " Don't Remember", qui sont parfaites dans le registre KINGDOM COME, et 8 reprises qui sont un rappel "new style" et fort bien calibré (ça tombe bien, il y avait un petit bout de temps que je n'avais pas écouté la formation !) de différentes compos du groupe. A noter qu'Eric Föerster se débrouille trés bien à la guitare. Alors oui KINGDOM COME c'est Lenny Wolf, oui il n'y a pas de quoi s'arracher un oeil mais après tout pourquoi ne pas y jeter une oreille ! On est loin des "best of" classiques (qui soit dit en passant nous feraient plomber pas mal de groupes !) mais plus dans une nouvelle approche. Moi, ça ne me dérange pas, bien au contraire !
Chronique : Nigel Stargazer
Note : 7.5/10
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