• AN AUTUMN FOR CRIPPLED CHILDREN – Only The Ocean Knows
    ATMF
    Style : Depressive Post-Black Metal
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/crippledchildren2009

    AN AUTUMN FOR CRIPPLED CHILDREN_Only The Ocean Knows



    01. Past Tense / 02. Yes I Know… Love And Death… Always / 03. These Garden, These Trees / 04. In February / 05. Only The Ocean Knows / 06. The First Snow This Year / 07. Uncureable / 08. The Rising Tide

    La progression des Néerlandais d’AN AUTUMN FOR CRIPPLED CHILDREN depuis sa création en 2008 est assez exceptionnelle, le trio n’a cessé d’expérimenter et de tendre vers des chemins difficiles lorgnant vers le Post-Metal comme ALCEST a pu, par exemple, le populariser. Only The Ocean Knows est déjà le troisième album du groupe et après un Everything l’an passé qui faisait preuve d’une délicatesse assez surprenante comparée à la rudesse du premier album Lost, la part Black Metal du combo refait un peu surface ici. En effet, la voix de MXM est toujours aussi criarde, noyée dans le mixage avec le reste, comme souvent dans le Post Metal, le chant n’est qu’un instrument de plus pour dépeindre des sentiments. Ces sentiments sont toujours dans une tonalité de gris chez les Néerlandais, on ne peut pas dire que des "Yes I Know… Love And Death… Always" et surtout "These Garden, These Trees" soient très joyeux, ce dernier évoquant même les débuts de THE CURE avec la mélancolie de l’Ambiant Black Metal à la SUMMONING. Cette approche New Wave est très en avant ici et mise en production comme un album de Black Metal old-school, ce n’est pas le rythme qui prime mais le feeling et on se prend vite au jeu d’AN AUTUMN FOR CRIPPLED CHILDREN qui nous propose un album assez court mais tellement intense que plus ce serait trop. Principalement axée sur des parties instrumentales, la musique du groupe continue d’évoluer en proposant un bon compromis entre les deux premiers albums, le côté brut du premier avec la magie et la délicatesse du deuxième. Malheureusement, ce nouvel album reprend également le petit défaut soulevé lors de la sortie d’Everything, à savoir une impression de linéarité qui s’installe assez vite, cela est également du à un format de chanson plus court, moins surprenant et dont la structure ne varie que très peu, le trio joue sur l’intensité de sa musique plus que sur son changement d’ambiance et encore moins de rythme, ainsi "The First Snow This Year" se révèle prenant avec ce crescendo bien en musique. On reste sur une musique un peu à part, en marge d’une production Black Metal voire même Metal standard et il est certain que ceux qui suivent ce trio depuis le très bon Lost se retrouveront dans les 8 titres ici proposés, pas de réelles surprises, juste quelques petites évolutions qui permettent au trio de bien affirmer sa personnalité, une musique qui, sur scène, doit revêtir un autre habit peut être un peu moins planant, avec une production plus live, plus vivante, peut-être que la musique d’AN AUTUIMN FOR CRIPPLED CHILDREN gagnerait en impact…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    AN AUTUMN FOR CRIPPLED CHILDREN_logo
     

    votre commentaire
  • CRYPTOPSY – Cryptopsy
    Autoproduction
    Style : Technical Brutal Deathcore
    Origine : Canada
    Sortie 2012
    Site Web : www.cryptopsy.ca

    Cryptopsy_Cryptopsy



    01. Two-Pound Torch / 02. Shag Harbour’s Visitors / 03. Red-Skinned Scapegoat / 04. Damned Draft Dodgers / 05. Amputated Enigma / 06. The Golden Square Mile / 07. Ominous / 08. Cleansing The Hosts

    The Unspoken King aura laissé des traces sur le public des Canadiens de CRYPTOPSY mais pas de la même nature que ce que le groupe pouvait espérer. En effet, avec un virage Deathcore à 180°, le groupe s’est mis à dos une bonne partie de son public et conséquence directe ou pas, les Canadiens ne sont plus supportés par CENTURY MEDIA pour ce nouvel album, qui pour le coup est autoproduit, un comble pour une formation de cette trempe, comme quoi tout va très vite. Il n’est donc pas étonnant de voir le groupe ré-effectuer le virage dans l’autre sens avec ce nouvel album symboliquement nommé Cryptopsy, le septième album déjà. Alors, on doit une nouvelle fois noter des changements de line-up avec tout d’abord le retour de Jon LEVASSEUR, le guitariste qui avait quitté le groupe en 2005 après 12 années de bons et loyaux services, et ensuite le bassiste Olivier PINARD. Mais comme on pouvait le supposer avec un album éponyme, un choix qui n’est pas anodin, Cryptopsy est une renaissance qui va combler les amateurs d’albums tels que None So Vile tout en gardant un aspect plus accessible que cet illustre prédecesseur, les plans d’un "Red-Skinned Scapegoat" sont, par exemple, clairement taillés pour le live plus que pour la démonstration de studio technique comme le reste de l’album en est truffé, "Two-Pound Torch" et "Shag Harbour’s Visitors" donnent bien le tempo dans ce domaine, on pense régulièrement à SEVERED SAVIOUR avec ces parties de guitare un peu jazzy mais aussi et surtout à PSYCROPTIC dont on retrouve l’ambiance clinique. Même si l'on constate que CRYPTOPSY est encore convalescent avec des titres sans grand intérêt comme "Amputed Enigma", on ne peut que constater un regain d’énergie et un album qui vaut son pesant d’uppercut. Voilà qui devrait remettre le groupe sur de bons rails, on l’espère car le talent est là.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    CRYPTOPSY_Band 2012
     

    votre commentaire
  • ATLANTYCA - To Nowhere And Beyond
    Brennus Music
    Style : Progressive Metal
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.atlantyca.eu

    atlantyca_to nowhere and beyond



    01. Impulse / 02. Standard Man (feat. Andy KUNTZ) / 03. Nowhere And Beyond (feat. Edu FALASCHI) / 04. Beyond Infinite (feat. David STEELE) / 05. Eternity (feat. David STEELE) / 06. Time After Time / 07. My Road (feat. Paul SHORTINO) / 08. cEvilisation (feat. David STEELE) / 09. Underworlds (feat. Andy KUNTZ & Edu FALASCHI)
     
    ATLANTYCA est un jeune groupe Progressif Français formé en 2010 et constitué de 3 musiciens (les frères Julien & Maxime Putigny à la guitare et à la basse ainsi que Laurent Falso à la batterie). En découvrant cet album, on s'aperçoit que les Lyonnais ont fait appel à quelques pointures qui naviguent depuis un certain nombre d'années dans le milieu du Hard Rock, Heavy et Metal prog pour les suppléer au chant. Commençons par cette intro qui plante tout de suite le décor et nous met immédiatement au diapason avec justement son style prog mais sans renier ce petit coté maidenesque. "Standard Man" nous fait découvrir la voix innimitable d'Andy KUNTZ, et bien sur il amène avec lui la patte VANDEN PLAS époque Color Temple, premier album du groupe Allemand, l'homme maitrise son organe avec brio, mais ce n'est une surprise pour personne, on pourrait appeler ça la force tranquille. Le cas Edu FALASCHI est délicat car tellement critiqué dans les médias par ses prestations live plus que médiocres, mais cela n'engage que les chroniqueurs des shows d'ANGRA... Sur cet album le Bresilien chante merveilleusement bien, il est plus qu'agréable à écouter et donne même à sa voix un petit côté plus épais et éraillé (sans la dénaturer bien sur) qui est loin de nous effrayer. Intervient ensuite David STEELE, alors là quel bonheur d'entendre ce chanteur qui dépasse de loin ses collègues, disons que l'on s'aperçoit que le bougre a un éventail beaucoup plus large que le reste de la troupe qui figure sur ce CD. David STEELE a même un petit côté dans les aigüs qui rappelle ce grand monsieur qu'est Russel ALLEN (SYMPHONY X). Le morceau "Time After Time" est un peu hors sujet dans le cadre de cet album, d'ailleurs on peut se poser une question, celle de savoir à qui appartient cette voix ? Sincèrement aucun intéret, c'est certainement pour cette raison que la demoiselle qui intervient sur ce titre ne nous est pas présentée. "My Road" est très certainement l'un des morceaux le plus intéressant de cet album, une belle ballade qui n'en fait pas des tonnes et qui se laisse écouter sans contrainte avec Paul SHORTINO (KING KOBRA, QUIET RIOT) au micro, ce morceau est certes agréable mais avec ce petit côté voix un peu trop ettouffée qui pourra en agacer certains, toutefois cela n'enlève rien à cette chanson et à sa mélodie. Au final, To Nowhere And Beyond est un album agréable à défaut d'être transcendant, il est vrai que certains morceaux ne sont pas forcément très inspirés, disons qu'une suite serait peut être nécéssaire pour pouvoir juger de la créativité des compositeurs.
     
    Chronique par FUX
     
    Note : 6,5/10

     

    ATLANTYCA_Band 2012
     

    votre commentaire
  • SYBREED - God Is An Automaton
    Listenable Records
    Style : Electro Metal
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.sybreed.com

    SYBREED_God Is Automaton



    01. Posthuman Manifesto / 02. No Wisdom Brings Solace / 03. The Line Of Least Resistance / 04. Red Nova Ignition / 05. God Is An Automaton / 06. Hightech Versus Lowlife / 07. Downfall Inc / 08. Challenger / 09. A Radiant Daybreak / 10. Into The Blackest Light / 11. Destruction And Bliss

    Quatrième album des suisses de SYBREED, God Is An Automaton est un nouveau manifeste de Metal saccadé à forte tendance électronique. Tout démarre de façon classique mais efficace avec "Posthuman Manifesto", puis les morceaux s’enchainent avec fluidité, du tube potentiel "The Line Of Least Resistance" au plus progressif "Destruction and Bliss", un long morceau à la durée avoisinant les dix minutes qui laisse tout l’espace nécessaire à SYBREED pour développer une ambiance prenante et des rythmiques complexes. On notera également le morceau-titre, délicat (pour le style) et plein de groove. Vous l’aurez compris, les approches sont relativement variées, ce qui permet de ne pas ressortir de l’écoute trop abasourdi, comme souvent dans le style, malgré la durée imposante du disque (presque une heure). Pourtant, cela ne signifie pas que la brutalité est absente, même si elle reste trop diffuse à mon goût. Ajoutons, même si nous n’avons clairement pas affaire à des manchots, que Ben (chant) tire fort bien son épingle du jeu grâce à son aisance dans différents registres, qu’il s’agisse de chant clair ou de vocaux Black / Death. Dommage, outre les quelques reproches déjà évoqués, que ce God is an Automaton manque clairement de surprises, car cela le condamne à ne séduire que les fans du genre. Quant au public habituel de SYBREED, à lui de se forger sa propre opinion. Veuillez noter que je me mouille vachement sur ce coup-là…

    Chronique par Morbid S.

    Note : 6.5/10

     

    SYBREED_Band 2012
     

    votre commentaire
  • TORIAN - Dawn
    Sound Guerilla
    Style : Power Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.torian-legion.de

    TORIAN_Dawn



    01. Run Of The River (Overture) / 02. Grateful / 03. Soul Desert Asylum / 04. Thunder Batallions / 05. Lost Command / 06. Oceans / 07. Fall Of The Golden Towers / 08. Anthem To Ignorance / 09. Lords Of Babylon / 10. Fires Beyond The Sun / 11. Wounded / 12. Dawn

    TORIAN, dynamique Metal band, nous vient d'allemagne et avec Dawn nous propose son troisième album. Sous un statut de groupe "Power Metal" se cache en fait une palette bien plus large dans les styles abordés. 12 titres qui nous embarquent pour plus d'une heure de découvertes, de variations, de mélanges et de surprises ! Formé en 2002, les Allemands ont bien peaufiné leurs riffs et autres refrains, et si la première approche ne déclenche pas d'euphorie, plus on avance dans l'écoute et plus on se trouve embarqué dans des alchimies tout aussi mélodiques que Power, thrashy, speed voire épique. Une bonne dose d'énergie non dénuée de souplesse ! Après l' intro "Run Of The River", passons en revue quelques titres bien charpentés : "Grateful" et ses riffs rapides est un titre certes pas bouleversant mais fort bien ficelé, on notera la voix de Marc Hohlweck formidablement juste et mélodique... "Soul Desert Asylum" démarre avec une batterie survitaminée, un peu plus de hargne à tous niveaux mais ponctuellement les vocaux nous redonnent un peu de souffle dans leur fraicheur; "Thunder Battalions", purement Heavy avec refrain, ligne musicale qui fait bouger, un titre fait pour booster en live... "Lost Command", plage au tempo plus léger (mais pas mou), n'en reste pas moins fort agréable dans sa construction, "Oceans" et son intro au piano reprend la ligne d'un morceau dans lequel la mélodie donne de son charme, une bien belle piéce, fraiche, aérée et finement incisive. "Fall Of The Golden Towers", maitrise des envolées guitares, refrains, chant en parfaite osmose (un des points forts de cette galette), un hit du genre ! "Lords Of Babylon", titre à première vue assez classique mais qui nous assène une variation "violente", une voix qui arrache, un rythme speed et endiablé, ça décoiffe ! "Fires Beyond The Sun" confirme la bonne tenue de cet opus. On notera deux instrumentaux : "Anthems To Ignorance" et "Wounded", genre interlude pour reprendre un peu de souffle ! "Dawn" conclue avec justesse un album festif. On peut toujours débattre dans de longues et vaines discussions sur ce qu'apporte un tel opus, il offre tout simplement un certain rythme, de la mélodie et une fraicheur bien musclée. Alors oui, avec Dawn nous sommes en présence d'un Power mélodique peu innovant mais néanmoins de qualité, preuve en est, à aucun moment pendant cette heure que dure cet album on ne perçoit l'ennui mais au contraire on esquisserait même un sourire de bonne humeur ! Alors ne boudons pas notre plaisir et ne passons pas à côté des choses simples !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7,5/10

     

    TORIAN_Band
     

    votre commentaire
  • ZEBARGES - Stay Barges Or Die !!!
    Ortsid Latem Prod
    Genre : Vlobeurghhh
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myspace.com/zebargestoobigforlove

    Zebarges_Stay Barges Or Die



    01. Samba 666 / 02. Promets-moi Nina / 03. Partager Quelques Bières Avec Toi / 04. Gueule Cassée / 05. La Java Triste Mais Jolie Quand Même / 06. Testament / 07. Zebarges II (Le Début De La Fin Du Retour) / 08. Heureux Comme Un Funeral Black Metalleux / 09. Le Lumineux Silence De L'Indifference / 10. Barbarella's Desire / 11. Bienvenue En France / 12. Les Fils De La Bière / 13. Merci De Patienter Quelques Instants / 14. Traitres Et Menteurs (Très Très Menteurs) / 15. Stay Barges Or Die

    Alors là, ça c'est du lourd ! ZEBARGES est de retour avec Stay Barges Or Die, un troisième opus toujours aussi déjanté. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce génial combo originaire de Troyes, sachez qu'il s'agit là d'un duo de frapadingues mené de front par Paskiss Fifty One (vocaux) et AC/JC (basse), aidé dans leur tache par une fuckin' boite à rythmes... et c'est tout ! Oui, vous avez bien lu, ZEBARGES prétend faire du Metal / Punk / Hardcore, enfin du Vlobeurghhh (appelation d'origine controlée), sans guitare... et le pire c'est que ça fonctionne, l'ensemble tient sacrèment bien la route... Si vous en avez marre des combos prog Metal où tout n'est que technique et démonstration stérile (je sens que je vais encore me faire des ennemis sur ce coup-là !) et qu'un peu de simplicité peut vous redonner la pêche, si les délires d'un ULTRA VOMIT ne vous font pas fuir, alors n'hésitez pas à jeter votre dévolu sur ZEBARGES et prenez du bon temps à l'écoute des "Samba 666", "Partager Quelques Bières Avec Toi" ou "Heureux Comme Un Funeral Black Metalleux"... autant d'hymnes déjantés pour lutter contre la morosité ambiante. Direct et sans concession ("Bienvenue En France", "Traitres et Menteurs"), ce Stay Barges Or Die joué à l'arrache va vous mettre de bonne humeur... ZEBARGES, enfin un vrai remède contre la dépréssion ? C'est à peu près ça !

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

     

    ZEBARGES_Paskiss
    ZEBARGES_ACJC
     
     

    votre commentaire
  • ELECTRIC MARY - III
    Listenable Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Australie
    Sortie : 2011
    Site Web : www.electricmary.com

    Electric Mary_III



    01. O.I.C / 02. Stained / 03. So Cruel / 04. Long Time Coming / 05. All Eyes On Me / 06. Lies / 07. Nobody's Perfect / 08. Bone On Bone / 09. Waiting / 10. American Jam

    Après le prometteur Down To The Bone sortit il y a maintenant trois ans, ELECTRIC MARY nous revient au pas de charge avec un troisième effort sobrement intitulé III. Pas de gros changements à l'horizon pour les Australiens, si ce n'est l'arrivée d'un nouveau guitariste, Glenn Proudfoot, en remplacement de Irwin Thomas, et bien sûr cette signature chez Listenable Records qui devrait enfin assurer au groupe une plus grande exposition et lui permettre ainsi d'atteindre la reconnaissance Européenne qu'il mérite. Au programme de cette nouvelle galette, un Hard Rock'n'Roll aux fortes effluves 70's qui n'est pas sans rappeler LED ZEP ("Waiting") ou AEROSMITH, on pense également aux excellents KYUSS pour ce léger aspect Stoner qui émane de la musique d'ELECTRIC MARY ("Lies")... L'ensemble est groovy, bourré de feeling et gras à souhait, tout chez ELECTRIC MARY respire l'authenticité... Pêchu, direct et efficace, trois mots qui définissent à merveille ce III, pas besoin de production clinquante ou d'autres effets pour convaincre, ELECTRIC MARY fait dans la simplicité et se révèle comme l'un des groupes les plus prometteurs de ces dernières années, il n'y a pas à tergiverser, ça envoie le bois, un point c'est tout.

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

     

    00_ligne



     Depuis quelques années, il est assez délicat de découvrir des groupes qui donnent vraiment envie de les voir en live. Je dois dire qu'à l'écoute du nouvel opus d'ELECTRIC MARY le choix est vite fait, ces Australiens ont une personnalité bien à eux, car en mettant cet album dans la platine on a l'impression d'être revenu dans les 70's, le tout néanmoins doté d'une production énorme. Cet album est produit par le groupe himself, et si il est un mot qui nous vient immédiatement à l'esprit c'est sans aucun conteste "ROCK'N'ROLL". Quand démarre "O.I.C", la machine est lancée et il vous sera impossible d'ejecter ce cd de votre chaine. Les guitares sont imposantes, d'ailleurs il est de bon ton de souligner la performance de Pete Robinson car son jeu est un véritable hymne à l'amour pour cette musique, des solos dont on ne peut se débarasser car tellement beau, la section basse/batterie tenue de mains de maitre par Venom et Alex Raunjak est imparable, avec une telle rythmique le chemin est tout tracé pour le reste du groupe. Quant au chant ? comment vous dire ! une voix comme on en fait que très rarement, Rusty vous fait voyager dans un univers propre à ELECTRIC MARY, ça sent le vécu, une vie remplie d'histoire que ne renierait pas ce bon vieux Bon Scott, mais ne vous y trompez pas, ce groupe n'est absolument pas une copie d'AC/DC et apporte bel et bien sa pierre à l'édifice de ce temple qu'est le Rock musclé Australien. Il conviendra de préciser que III est constitué d'une dizaine de morceaux et que d'emblée 2 titres se détachent du lot : "Long Time Coming" et "Bone On Bone", d'un avis personnel ces 2 titres deviendront très certainement des morceaux incontournables du groupe. Courrez vite vous procurer cet album et surtout ne les loupez pas durant leur tournée française qui débute en octobre 2012. Messieurs, merci pour cette belle leçon de Rock'N'Roll !.

    Chronique par FUX

    Note : 8,5/10

     

    ELECTRIC MARY_Band
     

    votre commentaire
  • MERENDINE - New World Disorder
    Autoproduction
    Style : Thrash Metal
    Origine : Italie
    Sortie : 2012

    Site Web : www.merendineband.com

    MERENDINE_New World Disorder



    01. The New Rebels / 02. Revolution / 03. We Know The Trick / 04. Stand Up And Fight / 05. Declaration / 06. New World Disorder / 07. Servants / 08. Blind People / 09. Freedom / 10. Spin Doctors / 11. Bandits / 12. Self Destruction
     
    MERENDINE, combo Italien formé en 1995, pratique une sorte de Thrash à l'ancienne, carré et efficace à défaut d'être original et inspiré. Les 12 titres de ce New World Disorder passent sans accroc mais sans forcément retenir beaucoup notre attention. C'est un Metal à tendance old-school qui pourra éventuellement intéresser les amateurs. Tous les morceaux sont joués à peu près au même tempo, ce qui a tendance à lasser sur la longueur... le vocaliste fait le job, mais je trouve qu'il manque tout de même de personnalité. A noter que les refrains ont tous la facheuse tendance à se ressembler (tout comme les différents riffs), on n'est jamais surpris ou attirés par une tournure mélodique ou rythmique, tout est uniforme et sans réelles surprises. Mais ce qui passe pour être un défaut donne également une unité à cet opus, de sorte qu'on peut l'écouter d'une traite tout en restant dans une même dynamique et couleur, ce qui peut être appréciable. Un détail amusant : passé la moitié, l'album prend une teinte de plus en plus Rock et moins typée Metal que sur les premiers titres (une ballade à la BLS s'invite même sur la dernière plage )... L'album reste donc tout de même une bonne bande son rock'n roll pour qui apprécie le style : c'est bien joué, avec conviction et on sent l'expérience du groupe pour concocter des titres simples et remuants qui doivent très bien fonctionner sur scène. Pas inoubliable mais pas mauvais pour autant, un album à l'ancienne qui saura sûrement trouver son public...

    Chronique par Ziltoïk Skeksis

    Note : 7,5/10

     

    MERENDINE_Band
     

    votre commentaire
  • (drama) – Zastor Tišine
    Altsphere Production / MVS Distribution
    Style : Doom Metal
    Origine : Croatie
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/dramadoom

    (drama)_Zastor Tisine



    01. U Tugu Zagledan / 02. Novi Dan / 03. Olovo I Sjene / 04. Prolaznost / 05. Moje Meso / 06. Onako Kako Samo Ona Zna / 07. Pod Plamenom / 08. Pred Beskrajem / 09. Kiša / 10. Tinta / 11. Namjere / 12. Vakuum Duša

    Ce premier album du groupe Croate avait déjà fait parler de lui lors de sa première sortie en autoproduction en 2010, il n’est donc pas étonnant de voir un label passionné de Doom comme l’est Altsphere Production redonner une nouvelle vie à ce premier essai Zastor Tišine. Avec des bases Doom bien profondes, (drama) tisse autour des ambiances symphoniques qui ne sont pas sans rappeler MY DYING BRIDE, celui des débuts, mais attention, il n’est pas dit que ces Croates font exactement ce que les Anglais faisaient il y a presque 20 ans, non. Ce premier album montre une musique Doom certes pesante, écrasante mais très dynamique, notamment grâce à ses sonorités un peu Sludge, surtout dans le son de guitare et dans le riffing. Si un titre comme "Prolaznost" évoque facilement l’ambiance d’un MY DYING BRIDE, "Moje Meso" nous amène vers des choses plus torturées, "Onako Kako Samo Ona Zna" vers une musique Folk très apaisante, (drama) nous offre un voyage des sens assez singulier qui ne perd jamais de son intérêt. Ce groupe fait partie d’une nouvelle vague osant le mélange des genres, ce qui a donné le Post-Doom comme KOLOSS se nourrit clairement de cette initiative aventurière dont (drama) est assurément une figure d’avenir, tout juste pourra-t-on reprocher un milieu d’album un peu trop calme par rapport au début et à la fin mais ceci est également du à une production do it yourself très sèche, notamment sur la batterie, alors que les guitares ont su conserver un peu de profondeur essentielle au style des Croates. Ce premier album, et cette nouvelle édition est l’occasion de le répéter, est sans aucun doute la trace des débuts d’un potentiel futur grand, la personnalité de (drama) étant déjà bien affirmée et bien affinée ici. On pourra également souligner l’intelligence d’arrangement et d’écriture (le titre "Pred Beskrajem" est simplement impressionnant) qui montre un groupe déjà sur de son style. Enfin, pour les frileux, sachez que le chant dans la langue natale n’est absolument pas un obstacle, que ce soit sur les voix Death dominantes sur cet album ou sur les voix claires et les chœurs, le Croate une langue musicale, qui l’aurait dit ?

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

    (Drama)_Band
     

    votre commentaire
  • WINTERFYLLETH – The Threnody Of Triumph
    Candlelight Records
    Style : Black Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/winterfylleth

    Winterfylleth_The Threnody Of Triumph



    01. A Thousand Winters / 02. The Swart Raven / 03. Æfterield-fréon / 04. A Memorial / 05. The Glorious Plain / 06. A Soul Unbound / 07. Void Of Light / 08. The Fate Of Souls After Death / 09. Home Is Behind / 10. The Threnody Of Triumph

    Etant maintenant une valeur sure de la scène Black Anglaise, WINTERFYLLETH (nldr. qui désignait le mois d’octobre en ancien anglais) revient avec un troisième album, The Threnody Of Triumph, pour confirmer et asseoir définitivement son nom. The Mercian Sphere avait permis au groupe d’exposer largement sa musique sur scène, que ce soit au Bloodstock en 2010, au Roadburn en 2011 ou au Metal Camp la même année, WINTERFYLLETH a marqué les esprits c’est certain et pourtant ce style de Black Metal où l’ambiance a une grande importance n’est pas aisé à retranscrire. Ce troisième album se veut d’ailleurs un peu moins marqué par les plages ambiantes que son aîné, le Black Metal y est souvent rude avec des guitares et surtout des claviers ambiants, même si ces derniers se font plus discrets au profit des guitares qui dynamisent bien un "The Swart Raven" par exemple. Comme souvent lorsqu’il s’agit d’un style plus ou moins loin du Pagan, on pense à BATHORY mais WINTERFYLLETH en est certainement un des fils spirituels le plus proche avec cette volonté de garder une atmosphère sombre et pesante à chaque instant même sur les chœurs ("A Thousand Winters") qui ramène directement à l’esprit Pagan que les Anglais insufflent à leur musique. La scène Black de l’est n’est d’ailleurs pas très loin, on pense à DRUDKH notamment. WINTERFYLLETH propose tout de même un album un peu plus facile à digérer que le pavé The Mercian Sphere, et ce malgré ses 65 minutes de Black Metal, plus équilibré, les parties acoustiques sont plus clairsemées et surtout mieux intégrées à l’ensemble. The Threnody Of Triumph est sans conteste le meilleur album du groupe à ce jour, celui où WINTERFYLLETH a su trouver le meilleur équilibre entre Black Metal, spiritualité Pagan et efficacité.

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 8/10

     

    WINTERFYLLETH_Band
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique