• BULLET - Full Pull
    Nuclear Blast
    Style : Hard Rock / Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2012
    Site Web : www.bullet.nu

    Bullet_full pull_front



    01. Midnight Oil / 02. Full Pull / 03. Running Away / 04. All Fired Up / 05. Rolling Home / 06. In The Heat / 07. High On The Hog / 08. Rush Hour / 09. Freeriding / 10. Gutterview / 11. Warriors

    Désormais signés sur le puissant label Allemand NUCLEAR BLAST, revoici les Suédois de BULLET qui, une fois encore avec ce quatrième album, sont prêts à en découdre avec leur Hard Rock rugueux à la AC/DC, ACCEPT ou KROKUS, c'est direct et d'une efficacité à toute épreuve ("Full Pull"), point de fioritures ici, le groupe balance des compos courtes (entre 2 et 3 mn) qui vont droit à l'essentiel, une furieuse envie de headbanguer et de taper du pied va vous envahir... Musicalement pas de gros changements, BULLET confirme les excellentes dispositions entrevues sur les albums précédents et s'impose ici avec son album le plus mature, on notera toutefois une légère évolution avec notamment des mélodies plus travaillées ("Rolling Home"), et même si ce Full Pull n'a rien de vraiment novateur, il apportera à chacun sa dose de Hard Rock abrasif et procurera un plaisir certain aux fans... Le plaisir simple de revenir à l'essentiel, sans prise de tête ! Au final BULLET nous offre un album dynamique et puissant qui devrait facilement atteindre sa cible !

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

     

    BULLET_Band 2012
     

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  • KRYPTOS – The Coils Of Apollyon
    AFM Records
    Style : Heavy/Thrash Metal
    Origine : Inde
    Sortie : 2012
    Site Web : www.kryptosindia.com

    KRYPTOS_The Coils Of Apollyon



    01. The Mask Of Anubis / 02. The Coils Of Apollyon / 03. Serpent Mage / 04. Nexus Legion / 05. Eternal Crimson Spires / 06. Spellcraft / 07. Starfall / 08. Vision Of Dis / 09. The Isle Of Voices

    Après avoir longtemps bourlingué, les Indiens de KRYPTOS viennent conquérir l’Europe avec leur troisième album, The Coils Of Apollyon, qui fait suite à une série d’évènements déterminant pour le groupe qui se sera vu tourner en Europe, c’est tout de même le premier groupe Indien à le faire alors que nous occidentaux n’imaginions pas qu’il existait une scène là-bas… Dans une veine Heavy/Thrash très dynamique, portée par une production de très bonne qualité obtenue à New Dehli, ce troisième album a déjà vu le jour en février 2012 en Inde mais débarque aujourd’hui via AFM Records qui a eu le nez fin sur ce coup là car il faut imaginer un Heavy puissant se rapprochant des choses les plus Heavy d’un KREATOR avec une voix qui s’en approche également où des mélodies et des solos évoquent MERCYFUL FATE, JUDAS PRIEST et surtout IRON MAIDEN, et dans ce domaine "Serpent Mage" est un bon exemple. Alors il est vrai que l’on ne peut pas crier au génie ou à l’originalité mais dans le style Heavy Metal, lorsque la musique est aussi bien faite, à l’instar d’un MANIMAL en Suède, on prend facilement, peut être que le côté exotique du groupe provoque une curiosité et une sympathie naturelle mais il ne faut pas se tromper, The Coils Of Apollyon est un vrai bon album de Heavy Metal burné comme on en entend de plus en plus rarement, alors amateurs du genre ne boudez pas votre plaisir, des mélodies aussi bien ficelées, des variations de tempo très bien construites, KRYPTOS ne vole absolument pas l’intérêt qui lui est porté, un groupe à suivre dont on comprend pourquoi il a été choisi pour assurer les shows avec IRON MAIDEN sur quelques dates ("Eternal Crimson Spires").

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • LOTUS CIRCLE – Caves
    Dusktone
    Style : Esoteric Doom/Drone
    Origine : Grèce
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/lotuscircleofficial

    LOTUS CIRCLE_Caves


    01. …To Witness Under The Stars / 02. Dawn Of A Dead Sun / 03. Secret Entities / 04. From The Depths / 05. Plutonian Funeral

    Genre très confidentiel, le Drone, dont la figure emblématique est SUNNO))), n’est pas un style facile d’accès, la musique au tempo plus que lent doit entrer en connexion avec son auditoire au risque de ne passer que pour un enchainement sans fin de riffs dépourvu de charme. LOTUS CIRCLE puise son inspiration dans le Drone, c’est certain, mais il pratique ce que l’on pourrait appeler du Speed Drone ou Doom Drone pour être plus cohérant, il faut dire que les Grecs ont des racines Black certaines qui font que l’ambiance dégagée par les 5 titres de ce deuxième album, Caves, demande des sonorités cradingues, poisseuses, un peu comme les parties les plus ambiantes d’un MAYHEM. Pour en revenir à LOTUS CIRCLE, le chant est extrêmement saturé, comme souvent dans le style, noyé dans la masse musicale qui se veut malheureusement très répétitive, pour exemple "Secret Entities" n’est que la répétition d’un riff qui, en plus d’être exécuté sur une rythmique pas très carrée, est totalement dénué de feeling, d’esprit pour capter l’attention, le Drone est un style où les approximations rythmiques ne pardonnent pas, il faut tomber dans le tempo juste pour que le riff vive, ce qui n’est pas le cas ici. C’est bien simple, Caves ressemble à une cassette d’idées d’un guitariste d’un groupe de Doom et même l’apparition de quelques effets électroniques sur "From The Depths" ne font pas réellement monter la sauce. Ceci dit, LOTUS CIRCLE réussit tout de même à marquer un peu les esprits avec "…To Witness Under The Stars" et ses chœurs très ambiants et riffing plus adéquat. Un album en demie teinte destiné à un public bien ciblé certes mais qui manque tout de même d’idées fortes.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 6/10

     

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  • THE CULT - Choice Of Weapon
    Cooking Vinyl
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.thecult.us

    the cult_choice of weapon



    1. Honey From A Knife / 2. Elemental Light / 3. The Wolf / 4. Life Death / 5. For The Animals / 6. Amnesia / 7. Wilderness Now / 8. Lucifer / 9. A Pale Horse / 10. This Night In The City Forever
     
    Si il est un groupe qui est passé maitre dans l'art de composer des morceaux accrocheurs, c'est bien THE CULT. Dès la première note de ce Choice Of Weapon on est séduit par la paire Ian ATSBURY / Billy DUFFY. On imagine très bien que depuis toutes ces années de collaboration, l'alchimie entre les deux compères n'est plus à démontrer et que pour cette raison la sortie de cette nouvelle galette est de premier choix (sans jeu de mots). Tout au long de cette écoute on découvre un Ian ATSBURY avec son timbre de voix légèrement vieillisant, mais qui me fait penser à BOWIE ("Life Death"), ce qui est tout à son honneur. Mais là où réside le secret de ce groupe, c'est forcément ce son de guitare unique qui a marqué son empreinte sur Sonic Temple et bien evidement Fire Woman, (très gros carton qui à permis au grand public de découvrir le groupe). Il est fou de constater à quel point ce duo a une facilité déconcertante à vous balancer des chansons, certains diront simples bien evidemment, mais de gros calibre, et bon dieu quel régal d'entendre ses rockers vous balancer des riffs qui deviennent comme à leur habitude dans le temps des classiques. Forcément à chaque nouvelle sortie, un groupe ne peut pas faire un album où votre amour sera égal pour chacun des titres proposés, mais si vous êtes un adepte de THE CULT, vous serez obligés d'admettre que cette cuvée 2012 est incroyablement bonne. Ils n'ont rien laissé au hasard les bougres, car même si le contenu a été soigné, un superbe artwork vous attend et qui laissera sur votre visage se dessiner un joli sourire. Pour résumer le tout, une réussite totale de la part de ces merveilleux musiciens, voilà qui ne peut que nous conforter dans l'idée que THE CULT est un grand groupe.
     
    Chronique par FUX

    Note :  8,5/10

     

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  • EFFLORESCE – Coma Ghosts
    Generation Prog Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.effloresceonline.com

    EFFLORESCE_Coma Ghosts



    01. Crib / 02. Spectre Pt. I : Zorya’s Dawn / 03. Pavement Canvas / 04. Undercoat / 05. Swimming Through Deserts / 06. Shuteye Wanderer

    Quintet Allemand, EFFLORESCE arrive avec son premier album, Coma Ghosts, un album pubié en février dernier chez Generation Prog Records et qui a bénéficié de l’oreille experte de Dan SWANÖ, l’une des références en matière de son dans le Metal en général. Cet album aux forts relents de Metal Progressif présente également quelques passages extrêmes notamment dans les vocaux, des growls que la vocaliste Nicki WEBER réalise avec conviction, beaucoup de mélodies et quelques solos qui ne sont pas sans évoquer un certain Joe SATRIANI (celui du titre d’ouverture "Crib" est flagrant). Alors dans les influences OPETH est immanquable tout comme DREAM THEATER ou EPICA, encore une fois le titre d’ouverture est clairement dans la lignée de ces derniers. Par contre, dans la suite de l’album, le groupe évolue de façon notoire, ce qui pourra peut être déstabiliser les amateurs de Metal mélodique en général car dès "Spectre Pt. I : Zorya’s Dawn" on pense à DREAM THEATER mais aussi PORCUPINE TREE et ces guitares grasses qui nous renvoient vers Fear Of A Blank Planet même si la voix cristalline de Nicki accentuée par un clavier au son 70’s très réussi, pourra servir d’accroche sans problème. Très complet, ce premier opus renferme des titres assez longs mais sans temps morts ou passages creux où les titres mélodiques et rythmiquement variés comme "Pavement Canvas", assez immédiat grâce à son refrain remarquable (une constante sur cet album, le travail vocal est de haut niveau), trouvent un écho plus atmosphériques sur un "Swimming Through Deserts" qui renvoie plus vers THE GATHERING pour un titre posé et calme, là aussi une réussite. Si pris à part les titres ne montrent pas de réelle surprise, c’est leur cohabitation qui fait office de petit challenge pour les Allemands d’EFFLORESCE qui se sont mis là sur la corde raide, à la limite de plusieurs styles même si cela va à l’encontre d’un public élitiste et de plus en plus cloisonné, un beau patchwork de Metal Progressif au sens large, à découvrir et à suivre de près, le superbe "Shuteye Wanderer" et sa mélodie prenante sur la fin dévoile un potentiel très prometteur pour ce groupe dont Coma Ghosts n’est qu’un avant goût.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • ORCHID – Heretic
    Nuclear Blast
    Style : Doom Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.orchidsf.com

    Orchid_Heretic



    01. Heretic / 02. Falling Away / 03. Saviours Of The Blind / 04. He Who Walks Alone

    Après un premier album fort prometteur en 2011, les Américains d’ORCHID ont été repéré par le grand Nuclear Blast et reviennent rapidement avec un EP quatre titres Heretic qui réuni 3 nouvelles compositions et un "He Who Walks Alone" déjà disponible sur Capricorn. Si cet EP devrait servir d’introduction au groupe pour nombres d’amateurs de Doom Metal, ces derniers ne devraient pas être déçus même si on peut reprocher au groupe l’éternel manque d’originalité. En effet, comment ne pas penser aux grands BLACK SABBATH, l’utilisation des claviers sur "Heretic" par exemple, titre dont la ligne vocale fait penser au "N.I.B." de ce même groupe, mais c’est aussi vers les sous-estimés de sHEAVY qu’il faut se tourner pour trouver un parallèle vraiment adéquat. Cette ambiance fumeuse mélangeant l’esprit 70’s à une modernité que l’on a baptisé depuis Sludge ou Stoner selon le degré de lourdeur apportée à la musique, prend réellement son essor sur "Falling Away" qui débute par une longue partie acoustique où la guitare allège une voix déjà chargée en émotion, un très joli titre qui montre une nouvelle facette de ces Américains qui ne cesseront donc pas de nous surprendre et de faire évoluer leur Doom que l’on aurait pu imaginer plus statique. Dans une veine plus dépouillée, Heretic se démarque de cette approche BLACK SABBATH du groupe qui réapparait sur "He Who Walks Alone" qui montre bien l’évolution entre l’album et les 3 nouveaux titres, voilà qui introduit merveilleusement bien un éventuel deuxième album qui devrait voir le groupe exploser sur la scène Doom, en tout cas, la qualité de ses sorties fait qu’on lui souhaite vivement, EP recommandé que ce soit en CD où en Vinyl.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • THE GATHERING – Disclosure
    Psychonaut Records
    Style : Atmospheric Rock
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : 2012
    Site Web : www.gathering.nl

    the gathering_disclosure



    01. Paper Waves / 02. Meltdown / 03. Paralyzed / 04. Heroes For Ghosts / 05. Gemini I / 06. Missing Seasons / 07. I Can See Four Smiles / 08. Gemini II

    Très franchement avouez le, les Néerlandais de THE GATHERING ont été détournés de votre regard après la sortie de Mandylion (1995) ou après le départ de la talentueuse Anneke, c’est ainsi et le groupe s’en accommode facilement puisqu’un autre public plus attentif aux réels désirs du groupe est tombé sous le charme d’un Rock atmosphérique et très délicat qui anime la musique du groupe depuis quelques années maintenant (l’excellent How To Measure A Planet ?). Toutefois, le groupe a récemment donné des concerts exceptionnels avec le line-up originel pour interpréter Almost A Dance, un des classiques du groupe qui leur a permis de ressortir les guitares saturées et le chant masculin testostéroné, alors si vous ne guettiez la chronique seulement pour voir si le groupe avait fait une marche arrière de plus de 10 ans passez votre chemin, ce n’est pas encore le cas (ndlr René RUTTEN, le guitariste et compositeur du groupe a dit qu’il était motivé pour ressortir les guitares saturées pour le prochain album). Par contre, THE GATHERING en impose clairement avec un album prenant de plus en plus des allures de RADIOHEAD ou de MASSIVE ATTACK (la fin du single "Meltdown" en devient presque troublante), car si "Paper Waves" ouvre l’album sur une ambiance Rock qui rappelle le précédent album, on sent d’abord le groupe plus à l’aise avec sa nouvelle vocaliste capable d’emprunter une voie délicate comme Anneke a pu le faire, mais aussi un timbre plus fragile qui nous renvoie vers Tori AMOS par exemple. On notera toutefois un assombrissement léger du propos avec l’introduction d’un "Paralyzed" renforcée d'une rythmique assez lourde, l’ambiance cosmique mais également pesante d’un "I Can See Four Smiles" qui voit le groupe expérimenter comme il a toujours eu l’habitude de le faire. L’album navigue aisément entre moments Rock et moments plus atmosphériques avec une préférence pour ces derniers, ce sont aussi les moments les plus intenses et les plus réussis de l’album ("Heroes For Ghosts", "I Can See Four Smiles" ou les 2 chapitres de "Gemini"). Disclosure renoue avec des Souvenirs et des How To Measure A Planet ? qui restent des pièces maitresses de la discographie de qualité de THE GATHERING, si vous êtes clients de ces deux albums, ce dernier est incontestablement fait pour vous.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    the gathering_band 2012
     

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  • COLD IN BERLIN - And Yet
    Candlelight Records
    Style : Gothic Punk
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.coldinberlin.com

    COLD IN BERLIN_And Yet



    01. Take Control / 02. ... And The Darkness Bangs / 03. The Witch / 04. Brick By Brick / 05. The Visionary / 06. Roll On In / 07. Love Is Shame / 08. John / 09. The Lie / 10. Whisper / 11. ...And Yet

    Voici, une nouvelle fois, un album à ne pas mettre entre toutes les mains de metalheads. Orienté vers un Rock alternatif sombre, voire un Punk rampant, COLD IN BERLIN n'intéressera pas tous les accros à notre style favori. Ce deuxième album, And Yet, fait suite à un Give Me Walls (2010) semblant avoir donné de bonnes bases à la carrière du quatuor londonien. Le répertoire est ici torturé, épuré (à l'image de la production), mais conserve une certaine accroche. Bien entendu, une musique sombre ornée de vocaux Pop ne saurait sortir du lot, et My, la chanteuse, met du cœur à l'ouvrage pour y parvenir. Son chant, assez peu subtil, est difficile à appréhender tant elle en fait peut-être parfois un peu trop, mais la brunette possède incontestablement une belle voix et son approche destroy ne manque pas de personnalité. Quant aux morceaux, ils possèdent, selon le point de vue de chacun, une belle homogénéité ou alors trop peu de variété. Le bon point, c'est que le disque possède du coup une véritable "couleur" et que l'on se laisse assez facilement absorber. Fans de Doom, Stoner, Grunge, Gothic ou Punk, n'hésitez pas à poser une oreille sans apriori sur le travail de COLD IN BERLIN, vous pourriez être agréablement surpris. Pour ma part, il s'agît du genre de formation que je préfère découvrir sur scène...

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

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  • THE DARKNESS - Hot Cakes
    Wind-Up Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.theactualdarkness.com

    THE DARKNESS_Hot Cakes



    01. Every Inch Of You / 02. Nothin' Gonna Stop Us / 03. With A Woman / 04. Keep Me Hangin' On / 05. Living Each Day Blind / 06. Everybody Have A Good Time / 07. She Just A Girl, Eddie / 08. Forbidden Love / 09. Concrete / 10. Street Spirit (Fade Out) / 11. Love Is Not The Answer / 12. I Can't Believe It's Not Love (Acoustic Démo - Bonus) / 13. Love Is Not The Answer (Acoustic Démo - Bonus) / 14. Pat Pong Ladies (Démo Mix - Bonus) / 15. Cannonball (Long Version - Bonus)

    Après six ans de séparation, le British band nous revient gonflé à bloc. Ca démarre sur les chapeaux de roues avec "Every Inch Of You" tout simplement efficace histoire de se mettre en bouche. Déboule ensuite "Nothin' Gonna Stop Us" tout aussi interessant mais qui aurait très certainement mérité moins d'abus côté choeurs, car si les arrangements sont indéniablement soignés, cela aurait peut être mérité d'être plus burné, non que ce soit déplaisant mais ce petit coté QUEEN ne me semble pas très approprié dans ce genre de morceaux. Quant à la suite de l'album ? Il est évident que THE DARKNESS a beaucoup d'ambitions créatives et cela n'est pas sans me rappeler un certain ELECTRIC BOYS qui, si le style était pratiqué d'une manière différente, était tout aussi riche. Tout aussi importante, la voix de Justin HAWKINS a parfois (même si cela constitue sa marque de fabrique) tendance à partir un peu trop souvent dans les aigüs et cela sur des passages pas toujours opportuns. En tout cas une chose est certaine, c'est qu'avec ce Hot Cakes vous serez confrontés à un grand nombre d'émotions et d'influences diverses pour peu que vous soyez musicalement un minimum ouvert d'esprit. Il est bon également de souligner un élément très important et qui est assez rare à une époque où la surenchère du gros son est de mise, c'est ce petit coté live que le groupe a réussi à capturer, cela devrait vous donner une bonne raison de vous procurer cet album.
     
    chronique par FUX
     
    Note : 7/10

     

    THE DARKNESS_Band 2012
     

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  • PENDRAGON - Out Of Order From Chaos
    Metal Mind Productions
    Style : Progressive Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.pendragon.mu

    PENDRAGON_Out Of Order Comes Chaos



    01. Passion / 02. Back In The Spotlight / 03. Ghosts / 04. Not Of This World / 05. Comatose / 06. If I Were The Wind / 07. Freakshow / 08. Empathy / 09. This Green and Pleasant Land / 10. Shane / 11. Feeding Frenzy / 12. Nostradamus / 13. Last Man on Earth / 14. Indigo / 15. Prayer / 16. Paintbox
     
    Comment chroniquer ce live de PENDRAGON tout en restant objectif ? Vous vous dites surement que la chose est délicate, surtout quand on sait que ce combo est constitué de pointures tel que Nick BARRETT, Clive NOLAN, Peter GEE et Scott HIGHAM, et bien très sincèrement cela ne me pose aucun problème car je ne me pose pas ici en tant que fan, donc je ne macherais pas mes mots, même si certains crieront au sacrilège. Out Of Order From Chaos débute avec "Passion" et la première chose qui me vient à l'esprit est que si l'oreille n'accroche pas dès le départ, c'est peine perdue car ce que l'on remarque c'est bien la voix de Nick BARRETT, j'en suis désolé pour les fidèles de PENDRAGON mais je vais mettre le doigt sur une évidence, celui-ci n'est pas ce que l'on peut appeler un grand chanteur, tant qu'à faire autant dire les choses telles qu'elles sont, sa voix n'est absolument pas mélodieuse, ce qui est paradoxal quand on connait le style musical que ces musiciens pratiquent, un univers planant, très seventies, sans pour autant être inabordable pour les jeunes auditeurs. Ceci étant dit, la teneur des morceaux ne dénote pas d'un bout à l'autre de ce live qui si ils restent assez monotones restent aussi d'égales équivalences. Plus on avance tout au long de ces 16 plages et plus on a l'impression que le temps cesse d'avancer et l'on s'emmerde ferme. Ce qui s'en dégage ? Tout simplement le sentiment que ces musiciens sont restés scotchés après avoir pris un acide de trop. Au final, pas grand chose à retenir de ce Out Of order From Chaos, juste qu'il est réservé aux plus grands fans du genre, et que les autres auront vite fait de passer à autre chose.
     
    Chronique par FUX

     

    PENDRAGON_Band
     

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