• TANK - War Nation
    Metal Mind Productions
    Style : Melodic Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.tankofficial.com

    TANK_War Nation



    01. War Nation / 02. Song Of The Dead / 03. Hammer And Nails / 04. Don’t Dream In The Dark / 05. Grace Of God / 06. Dreamer / 07. Justice For All / 08. Wings Of Heaven / 09. State Of The Union / 10. Hard Road

    Le TANK d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec le TANK d’hier, ancienne gloire de la NWOBHM, il œuvre maintenant dans un Metal mélodique, j’aurai presque envie de dire TANK est mort vive TANK... War Nation est le deuxième album des Anglais avec Doogie White au chant et force est de constater que le choix a été judicieux, excellent chanteur avec des intonation à la Ronnie James Dio, il amène une dimension supplémentaire à la musique de TANK. Il est sûr que les amoureux de la voix rocailleuse d'Algy War vont faire la grimace, quoi qu'il en soit, TANK nous livre du très bon british Heavy Metal comme on l’aime, avec les guitares tranchantes et incisives de Mick Tucker et Cliff Evans. TANK est devenu une machine de guerre et ne fera aucun quartier avec ce War Nation, et nous on aime ça ! L’album démarre avec l'éponyme "War Nation", excellent titre puissant qui écrase tout sur son passage. Avec "Song Of Dead", le groupe ralenti quelque peu le tempo mais reste puissant. "Hammer And Nails" et "Don’t Dream The Dark" sont deux titres rythmés qui devraient ravir les bucherons dont je fais partie... "Justice For All" est certainement le meilleur titre de cet album avec son gros riff, un morceau qui devrait faire un carton en live, l’album se termine avec "Hard Road", très bon instrumental. War Nation est un excellent album doté d’une production tout à fait correcte, un album qui ne sera peut être pas du gout de tout le monde mais qui ravira les amateurs de british Heavy Metal, TANK reste un groupe talentueux avec lequel il faut compter !

    Chronique par Christ59

    Note : 8.5/10

     

    TANK_Band
     

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  • ARKHAMIN KIRJASTO – Torches Ablaze
    Ektro Records
    Style : Experimental Heavy/Death Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/arkhaminkirjasto

    Arkhamin Kirjasto_Torches Ablaze



    01. The Cult Of No Return / 02. Knights Of Torment / 03. Sleeping Beauty / 04. Sea Of Madness / 05. Bitch From Hell / 06. Thousand Snakes / 07. Speed, Yog Sogoth / 08. Golem Made Of Flesh / 09. Synthetic Death / 10. When The Light Is Dead And Gone

    Formé par un duo Finlandais dont le passé musical n’est pas simplement ancré dans le milieu Metal, ARKHAMIN KIRJASTO arrive avec son premier album nommé Torches Ablaze qui réunit autant le milieu Heavy Metal que celui du Death Metal tout en lorgnant sévèrement sur le Rock en général. Voilà une description intrigante et pour vous aiguiller un peu, vous avez une voix Death Metal gutturale, des guitares qui oscillent entre le Rock et le Heavy Metal, notamment sur les parties rythmiques d’un "Sleeping Beauty" et d’ailleurs le groupe se réclame de la New Wave Of Finnish Heavy Metal, un mouvement qui réunit autant CIRCLE que BATTLELORE, autant vous dire que c’est tout sauf un style unique qui est englobé là. ARKHAMIN KIRJASTO offre toutefois une musique principalement axée sur le Metal, expérimental qui pourrait même être perçu comme du Progressif. Ainsi nous avons des choses brutes dont le Death Metal est la principale influence comme "Knights Of Torment" ou "Sleeping Beauty" (faut-il y voir un parallèle avec TIAMAT car on en retrouve l’univers) et des choses plus légères qu’elles soient ambiantes comme "Sea Of Madness" ou Rock’n’roll comme "Bitch From Hell", un titre qui sonne 70’s avec une voix Death, un choc temporel certain. Cependant l’esprit parfois Punk qui habite cet album ("Thousand Snakes" ou "Speed, Yog Sogoth") pourra en rebuter certains, d’autres qui auraient apprécié SARKE par exemple se retrouveront facilement dans les 10 titres de ce Torches Ablaze qui s’avère être un album très rafraichissant pour ceux qui trouvent que la scène Death Metal tourne en rond.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    ARKHAMIN KIRJASTO_promo4
     

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  • REVOLTING – Hymns Of Ghastly Horror
    FDA Rekotz
    Style : Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/Revolting

    REVOLTING_Hymns Of Ghastly Horror



    01. The Mother Of Darkness / 02. Their Thoughts Can Kill / 03. Ravenous Alien Spawn / 04. The Black Queen / 05. The Thing That C.H.U.D. Not Be  / 06. Psychoplasmics / 07. Prey To Katahdin / 08. Kinderfeeder / 09. The Hatchet Murders

    Emmené par Rogga JOHANSSON, également impliqué dans THE GROTESQUERY ou THE 11th HOUR, le trio Suédois REVOLTING propose déjà son quatrième album en quatre ans. Le groupe est productif et installe ses fondations tranquillement sur la scène Death Metal actuelle, il faut dire que le groupe tient un discours old-school extrêmement plaisant et pas si répandu que cela. Dans une veine bien plus légère que THE GROTESQUERY, REVOLTING dépeint un Death Metal où le terme Rock’n’roll a tout son sens, rien qu’avec "The Mother Of Darkness" ou le solo de "The Hatchet Murders" plein de feeling, le groupe prend l’auditoire à rebrousse poil. Inspiré par les films d’horreur des années 80, on en retrouve tout à fait l’ambiance avec un côté parfois léger, presque second degré comme cet instrumental "The Thing That C.H.U.D. Not Be" dont le jeu de mot ne vous aura pas échappé, il existe un côté cradingue mais pas très sombre dans la musique de REVOLTING et "Their Thoughts Can Kill" en est un bon exemple. On pense à DISMEMBER mais lorsqu’un titre comme "Ravenous Alien Spawn" déboule c’est plus vers AMON AMARTH et ses rythmiques entrainantes mais lourdes et ce feeling plus grave que l’on se dirige. Le propos du trio est bien varié et les titres cohabitent très bien les uns avec les autres grâce à cette ambiance cradingue qui donne une continuité transversale à ce Hymns Of Ghastly Horror qui se verra gratifié d’une sortie en vinyle le 16 novembre prochain. Amateurs de Death Metal old-school, voilà un bon album, dans les règles de l’art…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

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  • CRYPT OF KERBEROS – World Of Myths
    Pulverised Records
    Style : Progressive Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2012 (Ré-édition)
    Site Web : www.myspace.com/crypten

    CRYPT OF KERBEROS_World Of Myths



    01. The Canticle / 02. Cyclone Of Insanity / 03. Dream… / 04. Stormbringer / 05. Ancient War / 06. Nocturnal Grasp / 07. Sleeping God / 08. World Of Myths / Rehearsal Tracks: 09. The Canticle / 10. World Of Myths / 11. Nocturnal Grasp / 12. Stormbringer / 13. Cyclone Of Insanity / 14. Ancient War / 15. Dream…

    Originellement sorti en 1993 chez Adipocère Records, l’unique album des Suédois de CRYPT OF KERBEROS est aujourd’hui réédité par Pulverised Records. Les 36 minutes originales sont agrémentées de leurs versions démo enregistrées en 1992. Cet album sort alors que le groupe s’est reformé récemment avec à la clef un EP. World Of Myths fait partie de ces albums qui sont certainement sortis au mauvais moment, et à l’image d’un CYNIC, qu’une seconde chance lui soit accordée n’est que justice car après presque 20 ans, l’album n’a pas pris une ride. Vraiment une galette à (re)découvrir ! L’artwork a été revu, ce n’était pas un luxe, et le Death Metal très varié du groupe a été remasterisé.

    Pour les fans de PESTILENCE, ATHEIST, CYNIC

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • KOBRA AND THE LOTUS - Kobra And The Lotus
    Simmons Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Canada
    Sortie : 2012
    Site Web : www.kobraandthelotus.com

    Kobra And The Lotus_Kobra And The Lotus



    01. 50 Shades Of Evil / 02. Welcome To My Funeral / 03. Forever One / 04. Heaven's Veins / 05. Nayana (My Eyes) / 06. Sanctuary / 07. No Rest For The Wicked / 08. Lover Of The Beloved / 09. Calm Before The Storm / 10. Aria Of Karmika

    Cet été, vous avez peut-être remarqué KOBRA AND THE LOTUS à l'affiche de quelques festivals prestigieux, dont notre Hellfest national. Le groupe canadien bénéficie en effet d'une bonne exposition ces temps-ci, et ce deuxième disque est sorti à point nommé. Jouant la carte d'un Heavy puissant et relativement moderne, le combo, emmené par la belle Kobra Paige, possède à priori de quoi séduire. Mais sans y aller par quatre chemins, ce disque éponyme (faisant suite à un premier opus, Out Of The Pit (2010), que tout le monde ou presque semble avoir oublié) présente certains handicaps. Premièrement, le chant de sa frontwoman ne fera clairement pas l'unanimité. La belle en fait clairement des tonnes, que ce soit dans un registre grave très forcé ou bien dans des envolées trop chargées en vibrato. D'autre part, on a réellement l'impression que les morceaux ne sont qu’un tremplin pour la chanteuse. On aurait en effet aimé que ceux-ci nous marquent autrement que par ces refrains souvent réussis, ces arrangements soignés ou cette production en béton. Quelques lignes lead mémorables auraient, par exemple, fait merveille dans ce contexte, d’autant que les musiciens sont franchement doués. Ceci étant dit, l'aspect purement musical du KOBRA n'est pas non plus inintéressant, proposant une fusion entre Heavy Metal classique - voire « power » par instants - et des choses plus sombres et déstructurées pouvant rappeler les NEVERMORE et consorts. Au final, Kobra And The Lotus se révèle être un album intéressant et agréable (surtout pour ceux qui passeront le cap du chant) par un groupe qui, à mon humble avis, a bien plus de potentiel qu'un BATTLE BEAST, au hasard. Pour la scène, au vu des nombreuses vidéos visibles sur Internet, il reste par contre une marge de progression importante…

    Chronique par Morbid S.

    Note : 7.5/10

     

    KOBRA AND THE LOTUS_Band 2012
     

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  • KORN – Live At The Hollywood Palladium
    AFM Records
    Style : Fusion Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.korn.com

    Korn_Live at The Hollywood Palladium



    01. Get Up ! / 02. Kill Mercy Within / 03. Illuminati / 04. Chaos Lives In Everything / 05. My Wall / 06. Way Too Far / 07. Narcissistic Cannibal / 08. Here To Stay / 09. Freak On A Leash / 10. Falling Away From Me / 11. Predictable / 12. Another Break In The Wall / 13. Shoots And Ladders / 14. One / 15. Got The Life / 16. Blind

    Le dernier album studio de KORN a remis les Américains en difficulté avec une bonne frange de son public et pourtant la démarche était audacieuse, peut être est-ce la raison de la sortie de ce premier album live du groupe en presque vingt ans d’existence. En tout cas le groupe ne semble pas regretter la démarche puisque la première moitié du concert est consacré à cet album The Path Of Totality dont "Get Up !" est sans conteste le meilleur extrait avec ce refrain très typique de KORN. Ensuite le groupe nous balance 6 autres titres de Dubstep Metal aidé par quelques figures de la scène dont SKRILLEX ou KILL THE NOISE, avec des voix un peu exagérées dans le plaintif sur un "Kill Mercy Within" encore assez plaisant mais le tout devient vite très lourd, la faute à des titres très similaires les uns des autres et avec la même rythmique. C’est donc avec "Here To Stay" que le show redémarre avant de vraiment connaitre un premier bon avec la fin de "Freak On A Leash" et ses guitares très lourdes. Le public semble bien présent et se fait entendre, la production est brute, il ne semble pas y avoir d’overdubs, Jonathan DAVIS semble être en direct (est-il doublé comme on a pu l’entendre à droite et à gauche ?) et le groupe dépoussière une vieillerie avec "Predictable" issu du premier album, voilà une attention toute particulière pour les amateurs de la première heure. Sinon c’est bien entendu Untouchables, Issues et Follow The Leader qui sont à l’honneur avec les incontournables "Here To Stay", "Freak On A Leash" et "Got The Life". KORN en profite pour jouer deux reprises, l’"Another Break In The Wall" de PINK FLOYD qui perd toute sa grâce mais on savait depuis longtemps que KORN la massacrait en concert, c’est maintenant officiel ! Et puis il y a la reprise de "One" de METALLICA dont nous avons déjà eu droit à une version sur l’album See You On The Other Side (2005), ce titre est plus réussi car il n’y a qu’une minute du morceau qui est interprétée, étant donné que la suite est plus basée sur le feeling, il est préférable pour KORN de faire l’impasse dessus, ceci sert surtout de transition entre "Shoots And Ladders" et "Got The Life". Enfin, c’est l’inévitable "Blind" qui referme cet album live qui collectionne les classiques mais qui laisse un goût amer du fait du début du concert, pas certain que c’était la bonne période pour faire ce premier album live ! Il a au moins le mérite d’exister.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

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  • MASACHIST – Scorned
    Selfmadegod Records
    Style : Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.masachist.pl

    MASACHIST_Scorned



    01. Drilling The Nerves / 02. The Process Of Elimination / 03. Straight And Narrow Path / 04. Manifesto (100% D.M.K.M.) / 05. Higher Authority / 06. Opposing Normality / 07. Liberation / 08. Liberation Part II / 09. Inner Void

    Formé en 2005 par Thrufel (ex-AZARATH) et Daray (DIMMU BORGIR), MASACHIST a mis du temps à se stabiliser avec un line-up complet. Après un premier album en 2009, Death March Fury, les Polonais reviennent avec un Scorned qui montre un groupe beaucoup plus aventureux, avec une approche du Death Metal des plus personnelles. En effet, avec "Drilling The Nerves", un titre écrasant et down tempo en ouverture d’album, "The Process Of Elimination" plus rentre dedans qui lorgne vers le Brutal Death Metal ou "Manifesto (100% D.M.K.M.)" qui évoque plus HATE ou BEHEMOTH, la palette d’expression de MASACHIST est des plus complètes et "Liberation" et sa deuxième partie instrumentale et plutôt calme ou encore "Inner Void" montre une volonté du groupe de proposer un Death Metal réfléchi et original. Il se dégage une ambiance un peu plus mélodique mais aussi bien plus malsaine sur ces 3 dernières plages qui placent MASACHIST au dessus du lot de la scène Death Polonaise trop longtemps restée scotchée aux basques de BEHEMOTH. Avec une production maison et une démarche old-school, les Polonais frappent un grand coup avec ce Scorned qui met un peu de temps à se dévoiler mais qui ne semble pas souffrir de temps vraiment faibles. Un groupe à suivre, en espérant que les différentes obligations de ses membres avec d’autres groupes n’aient pas raison de MASACHIST.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • GUN - Break The Silence
    ear-MUSIC
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.gunofficial.co.uk

    GUN_Break The Silence



    01. Butcher Man / 02. Stations / 03. Lost & Found / 04. Caught In The Middle / 05. Break The Silence / 06. How Many Roads / 07. No Substitute / 08. Bad Things / 09. Innocent Thieves / 10. Running Out Of Time / 11. Last Train

    Trois ans après la sortie du EP Popkiller en 2009 qui scellait leur reformation après une dizaine d’années de séparation, GUN nous revient avec Break The Silence, nouvel album du groupe écossais, gorgé de Pop/Rock musclé avec des mélodies imparables qui sont la marque de fabrique des frères GIZZI, Giuliano "Joolz" (guitare) & Dante (chant). L’album démarre en trombe avec "Butcher Man", un titre à l'esprit très Rock’n’Roll et aux guitares stoogiennes suivi d'un "Stations" un peu plus plombé, parfaite mise en bouche avant "Lost & Found", un morceau entrainant et plus Pop que les autres titres... "Caught In The Middle" et "Break The Silence" quant à eux lorgnent plus vers un Rock grand public dans une veine U2. Avec "How Many Roads", GUN ralenti le tempo, quelques violons, guitares en sourdine, une belle ballade qui met Dante Gizzy bien en valeur. "No Substitute" est à mon humble avis le morceau le plus faible de l’album tandis que "Bad Things" tend vers un Punk Rock à la GREEN DAY et nous remet sur les rails d'un Rock énergique comme sait si bien le faire GUN. "Innocent Thieves" repart dans une Pop plutôt commerciale mais rien de péjoratif ici, on pense à COLDPLAY, U2, FRANZ FERDINAND et non à la guimauve infecte que peuvent nous servir à longueur de journée les radios périphériques... "Running Out Of Time" et "Last Train" sont deux excellents morceaux qui cloturent ce Break The Silence de fort belle manière. Un excellent album de Pop/Rock tantôt musclé, tantôt mélodieux qui nous prouve que GUN est revenu au sommet de son art comme à la grande époque de Swagger, le groupe nous prouve ainsi qu’il est resté maitre dans l’art de nous pondre des albums aussi variés que denses, et qu'il n’hésite pas à passer de la Pop au Rock alternatif en passant par le Hard Rock, un mélange des genres qui est un atout majeur sur cet album. Si vous aimez la vraie Pop Rock, celle qui n’hésite pas à flirter avec le diable alors Break The Silence est un album pour vous.

    Chronique par Christ59

    Note : 8.5/10

     

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  • THE ORDER - 1986
    Massacre Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.theorder.ch

    THE ORDER_1986



    01. The Power Of Love / 02. Long Live Rock'n'Roll / 03. Generation White Line / 04. Lonely Nights / 05. Fire It Up / 06. A Kiss Under The Rain / 07. Damn Hot Chick / 08. Heartbreaking Rebel Blood / 09. Why Dreaming Hollywood / 10. Stop Lying In The Name Of Love

    THE ORDER et son 1986 annonce de suite la couleur musicale de l'opus, un trés bon Hard Rock à l'esprit bien 80's comme pouvait d'ailleurs le laisser présager le titre ! Les Suisses ont eu l'excellente idée de nous pondre un album qui sent bon les glorieuses années d'un style ô combien dynamique, et même l'artwork (au premier regard j'ai même cru avoir à faire à un album de THE RODS, le logo... tout y est...) est lui aussi bien significatif de ces bases ultra présentes dans la galette. Emmené par Gianni Pontillo (PURE INC.) au chant, et accompagné d'ex-membres de GURD : Bruno Spring (guitare), Andrej Abplanalp (basse) et Mauro Casciero (batterie), THE ORDER sont bel et bien des enfants du Hard Rock. Actif depuis 2004, 1986 est la quatrième réalisation du combo et ne trahit nullement les précédentes, bien au contraire elle enfonce le clou, et ne boudons pas notre plaisir dans l'anarchie stylistique actuelle des genres de faire un bond dans le passé ! Passons au contenu qui, d'entrée de jeu, nous offre sa dose de Hard Rock bien huilé, "The Power Of Love" se veut festif, la voix de Gianni Pontillo est parfaite (voire même géniale), la rythmique à l'aise, la six cordes bien affutée, le ton est donné... S'en suivent des titres comme "Long Live Rock'n'Roll", avec un titre pareil, on sait direct où on met les pieds ! "Generation White Line" plus en retenue, "Lonely Nights", un pur missile du genre, une petite bombe, la panoplie au complet... "A Kiss Under The Rain", ballade obligatoire, est très réussie,  "Damn Hot Chick" à l'esprit bien Rock'n'roll, "Heartbreaking Rebel Blood", encore une fois direct, énergique, simple et efficace. "Why Dreaming Hollywood" est plus lourd et gras, et d'un classicisme qui fait du bien ! Un passage en revue rapide d'une partie de ces 10 titres qui ne faiblissent pas dans l'esprit initial de la galette. Certes on ne cherchera pas à savoir si untel ou untel à un BAC+10 en guitare, basse, batterie ou chant mais ce que l'on sait, c'est que dans un Hard Rock bien 80's, on est dans les bonnes études ! Un album qui fera plaisir aux anciens mais qui laissera peut être les plus jeunes dans l'indifférence, rien de nouveau, bien au contraire, un léger manque de personnalité ? c'est possible, mais un fait certain et avéré, nous assistons avec ce nouvel album de THE ORDER à un retour vintage joyeux et festif du Hard Rock de nos jeunes années ! Un plaisir simple... tout simplement !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7/10

     

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  • ALUNAH – White Hoarhound
    PsycheDOOMelic Records
    Style : Occult Doom Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2012
    Site Web : www.alunah.co.uk

    ALUNAH_White Hoarhound



    01. Dementer’s Grief / 02. White Hoarhound / 03. Belial’s Fjord / 04. The Offering / 05. Chester Midsummer Watch Parade / 06. Oak Ritual I / 07. Oak Ritual II

    Créé sous le nom d’ALUNA, ALUNAH est un groupe qui se situe entre le Doom/Stoner Metal et l’Occult Rock, une sorte de rencontre entre CATHEDRAL, SERPENTCULT et THE DEVIL’S BLOOD. White Hoarhound est le deuxième album des Anglais, le premier à voir le jour chez PsycheDOOMelic Records, un label de très bonne qualité de chez qui rien de mauvais ne sort. Pourtant, ALUNAH ne va pas créer la surprise, une voix féminine très 70’s sur une musique Doom sombre, cela s’est déjà vu, déjà entendu mais comme bien souvent, c’est super bien fait, la voix de Sophie DAY, qui tient également la guitare et qui écrit tous les textes du groupe, est parfaitement dans le ton avec lequel l’illustration de l’album est bien en phase aussi. Si des titres comme "Dementer’s Grief" ou "The Offering" sont assez classique, un titre comme "White Hoarhound" et son refrain prenant amène une puissance mélodique et surtout mélancolique qui vous plonge dans un état second. Il est vrai que ce genre de groupes pullule un peu partout mais lorsque cela est fait avec goût comme ALUNAH peut le faire, on ne peut qu’être preneur. Précisons que le groupe a enregistré cet album avec Greg CHANDLER d’ESOTERIC, preuve supplémentaire de la qualité de cet album car ce mec sélectionne ses productions avec soin, et qu’ALUNAH a déjà partagé la scène avec de grands noms du genre, PARADISE LOST, TROUBLE, FU MANCHU, ORANGE GOBLIN, FIREBIRD, WITCHCRAFT, LORD VICAR, NEBULA, WITCHSORROW ou TAINT et la liste est encore longue, tout cela en 6 années d’existence, ALUNAH possède un style caméléon qui peut s’adapter à tous les publics des groupes cités ci-dessus, ce groupe a les atouts pour durer, en espérant que l’effet de mode qui entoure la musique 70’s ne l’emporte pas avec lui lorsque celui-ci s’estompera. White Hoarhound est un album à découvrir !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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