• GOZU - Equilibrium
    Metal Blade Records
    Style : Stoner
    Origine: États-Unis
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/GOZU666

    GOZU - Equilibrium




    01. Ricky "The Dragon" Steamboat / 02. The People vs. Mr. T / 03. King Cobra /  04. Manimal / 05. They Probable Know Karate / 06. Prison Elbows / 07. Stacy Keach / 08. Ballad of ODB


    Toi !! Oui Toi Là-bas !! Toi qui n’as pas repris de claque Stoner depuis RED FANG ou ORANGE GOBLIN ! Si c’est le cas pour ORANGE GOBLIN... et bien sors de ta tanière car tu as loupé un max de choses... et pour les autres, c’est Noël ! Voici la renaissance du groupe américain qui vient faire « Gozu Gozu » à tes oreilles !

    Quatrième opus de cette formation venue tout droit de Boston, cet Equilibrium est une pure pépite. On rentre direct dans le vif du sujet avec leur single "Ricky "The Dragon" Steamboat", avec un son de batterie dopé a la testostérone, des guitares bien énervées et la voix de Marc Gaffney qui nous fait franchement pensé a Troy Sanders de MASTODON. Vous voulez un autre exemple ? "Manimal", avec son final qui vous reste en tête...  ce riff lourd et posé, cette voix venue tout droit des enfers... vous verrez les paroles sont faciles.

    Pour résumer, GOZU est un peu le rejeton de MASTODON et d'ORANGE GOBLIN... une bonne base de Stoner avec une pointe de Progressif. Un beau bébé quoi ! Je pourrais mettre un sans faute, mais on peut toujours faire mieux... Du coup j’ai trois albums de retard moi...

    Chronique : Ben

    GOZU - Equilibrium

     

     

     


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  • SOLILOQUIUM - Contemplations
    Transcending Records
    Style : Melodic Doom/Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2018
    Site Web : http://deathdoom.com/

    SOLILOQUIUM - Contemplations



    01. Chains / 02. Catharsis / 03. Streetlights / 04. Unfulfilling Prophecy / 05. 22 / 06. For The Accursed / 07. In Affect / 08. Wanderlust

    SOLILOQUIUM c'est un duo, Jonas Bergkvist, à la basse, et Stefan Nordström, à la guitare et au chant, tous deux également impliqués dans DESOLATOR et ENDING QUEST, deux groupes de Death Metal, qui se fait épauler depuis son premier album par Mike Watts qui y apporte la batterie et l'électronique ainsi que le mixage et mastering de tout cela. Alors si le groupe est encore très confidentiel, les amateurs de KATATONIA, DAYLIGHT DIES ou NOVEMBRE vont très vite apprendre à les connaitre car ils pratiquent ce que l'on appelle un Melodic Doom Death Metal, parfois aussi nommé Spleen Metal.

    Contemplations, ce deuxième album, respecte parfaitement les codes du genre, un chant mélodique alterné avec du growl, dont celui de Mikko Heikkilä sur "Chains" et "In Affect", des parties de guitares posées et mélodiques répondant à des riffs plus typés Doom/Death Metal. Pourtant, une première chose retient l'attention, c'est la voix claire, elle est éthérée, très posée et nous renvoie plus vers celle de Steven Wilson. Et puis il y a la musique qui sert l'ensemble, derrière cette attitude Melodic Doom Death Metal, des riffs plus modernes comme sur "Chains" ou l'instrumental "Streetlights" démarquent le groupe du reste de la troupe, de même que cet artwork très urbain, loin des habituels covers d'albums du genre.

    Toutefois, on peine à retenir ce que SOLILOQUIUM nous propose plus qu'un autre groupe, cela manque terriblement d'accroche, le titre de l'album va très bien au sentiment que l'on ressent à l'écoute de ces huit titres extrêmement bien construits, bien exécutés, mais auxquels il manque ce supplément d'âme qui va tirer le groupe au dessus de la mêlée. Un album a écouter au calme, au casque, dans la pénombre, car si le titre "Unfulfilling Prophecy" aurait pu mettre un peu de dynamisme dans tout cela, la production, assez clean, gomme les aspérités et l'agressivité que l'on guette mais que l'on ne fait que deviner. Les Suédois restent tout de même des outsiders de grande qualité et proposent avec Contemplations un album qui permettra aux amateurs du style de découvrir un univers moins sombre mais bien maîtrisé, un album plaisant à défaut d'être excitant.

    Ainsi, un titre comme "22", qui agît comme un interlude, fait redondance avec les parties de chant clair qui apparaissent sur les autres titres, ce qui contribue encore plus à cette impression d'album lisse et calme alors que "In Affect" et "Wanderlust" relèvent bien le niveau sur la fin en termes d'impact. Un groupe à laisser murir et à surveiller.

    Chronique : Aymerick Painless

    SOLILOQUIUM - Contemplations

     

     


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  • W.E.T. - Earthrage
    Frontiers Music Srl
    Style : AOR
    Origine : Suède
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/wetofficialpage

    W.E.T. - Earthrage



    01. Watch The Fire / 02. Burn / 03. Kings On Thunder Road / 04. Elegantly Wasted / 05. Urgent / 06. Dangerous / 07. Calling Out Your Name / 08. Heart Is On The Line / 09. I Don't Wanna Play That Game / 10. The Burning Pain Of Love / 11. The Never-Ending Retraceable Dream

    Earthrage est le troisième album pour ce groupe fondé autour de Jeff Scott Soto (TALISMAN, SONS OF APOLLO, TRANS SIBERIAN ORCHESTRA), Erik Mårtensson (ECLIPSE, NORDIC UNION, AMMUNITION) et Robert Säll (WORK OF ART). On reste dans un AOR de grande classe, avec une interprétation impeccable, dans une inspiration quasiment maintenue tout au long de l'album. Témoin ce superbe titre d'ouverture "Watch The Fire" à l'intro immédiatement mémorisable et au refrain hyper travaillé dans la pure tradition des grands groupes du genre. Un futur classique que ne renierait certainement pas une formation comme JOURNEY.

    On l'aura compris, ce W.E.T. 2018 annonce un très grand cru par ce début... trop peut-être d'ailleurs, car même si le reste est d'un bon niveau, il est difficile de rivaliser avec ce single. C'est surtout flagrant à partir de la deuxième moitié d'album, après "Calling Out Your Name", où les compositions demeurent moins accrocheuses. En effet, à l'image de "Heart On The Line", "I Don't Wanna Play that Game" ou "The Never-ending Retraceable Dream", les refrains sont plus sirupeux et pourront lasser davantage l'auditeur à la longue. Et c'est bien dommage après une telle entame qui, hélas, éclipse (sans jeu de mot pour le guitariste) trop la suite. Pourtant "Burn" tient encore bien la cadence et fait office d'un très bon moment, de même que le deuxième single "Kings On Thunder Road" avec ses belles parties de guitares dans le solo. La ballade "Elangtly Wasted" (reprise à la fin en acoustique) est agréable, même si elle n'a rien d'exceptionnelle. "Urgent", qui n'est pas une reprise de FOREIGNER, est très intéressante car alliant riff appuyé et mélodie. Une association que l'on peut regretter dans les titres plus softs, trop présents après. "Dangerous" sera d'ailleurs encore dans ce genre, avec "Calling Out Your Name" qui, sans faire d'ombre à "Watch The Fire", demeure un des meilleurs morceaux de l'album.

    Ceci dit, il n'y a rien de médiocre dans ce Earthrage, simplement un risque, selon la sensibilité de chacun, de voir quelques compositions mises au placard à l'avenir au dépend d'autres... Et la barre a été placé trop haut trop tôt peut-être... Pas d'inquiétude en conclusion quand même, W.E.T. reste toujours recommandable en 2018 pour tous les amateurs du genre.

    Chronique : Renegade88

    W.E.T. - Earthrage

     

     

     


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  • AD HOMINEM - Napalm For All
    Osmose Productions
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/adhominemofficial

    AD HOMINEM - Napalm For All



    01. AMSB / 02. I Am Love / 03. Consecrate The Abomination / 04. Napalm For All / 05. Goatfucker / 06. V. Is The Law / 07. Imperial Massacre / 08. Bomb The Earth / 09. You Are My Slut / 10. Vatican Gay / 11. Black Thrash Desecration (Bonus Track)

    AD HOMINEM est un groupe français de Black Metal fondé en 1998, autant dire que ce ne sont plus des « jeunots ». Line-up sans cesse renouvelé autour du noyau dur Kaiser en chef, ils évoluent dans le sud de la France (Marseille) et l’Italie et nous pondent ici leur sixième album, après, entre autres, les très remarqués Planet ZOG en 2002, Diktator en 2009 et le controversé Antitheist en 2015. Pour ceux qui en doutaient encore, AD HOMINEM est un groupe apolitique, qui prône essentiellement l’extermination et l’annihilation du genre humain. Et tous les moyens sont bons...
     
    La cover est épurée, très graphique. Le groupe a abandonné le blanc purificateur d’Antitheist et retrouve des lignes plus classiques et noires, or et martiales : à savoir le logo du groupe dans un blason, des piques acérés et la mort. Bref, une symbolique attendue pour un groupe de Black Metal guerrier. Rien de très original, mais cela a son petit effet, simple et élégant.
     
    AD HOMINEM nous offre ici un album  noir, Black’n roll et brutal à la fois. Un Black Metal sans compromis, qui tantôt vous bouscule et vous agresse avec des blasts acérés, et tantôt se calme dans une noirceur lancinante. Globalement, les mélodies sont plus présentes que dans Antitheist. Les ambiances sombres, rock’n roll et mélancoliques prédominent et le son est véritablement excellent. Juste ce qu’il faut de old school, comme teinté d’un léger retour aux sources, avec cette pointe de modernité comme il faut ! Le son des guitares est un peu trop chaud et manque de cette froideur typique du Black metal, mais c’est une question de goût. Les influences sont diverses : les voix parlées apportent un brin d’électro-rock ("I Am Love" par exemple). Le jeu de batterie est parfois groovy, associé à un son de guitare qui frise la distorsion à l’ancienne, un peu sludge parfois. Mais pas d’inquiétude, on reste dans un registre guerrier et Black Metal qui envoie du lourd !
     
    L’album s'ouvre avec "ASBM", un premier titre violent et  « no compromise », pourvu d’une intro brève et « industrielle », genre « bruits de je-sais-pas-quelle-machine ». Des voix screamées, des voix parlées et solennelles, des enchevêtrements de rythmes Black’n roll qui balancent et un morceau qui se termine sur un larsen bien pourri. "I Am Love" est bien plus groovy, electro-goth-sludge. Une rythmique lente à laquelle nous a peu habitué AD HOMINEM. Des sonorités étranges, atmosphériques, presque sidérales, avec une drum très travaillée, une voix roque et des guitares lancinantes et sales. Avec les titres suivants, on oscille entre Black'n roll bien sale et Black Metal dévastateur. "You Are My Slut" engage sur des mélodies soutenues. C’est sans doute l’un de mes titres préférés de l’album. Assez lent, tout en noirceur et en intensité, tout en restant très mélodieux. Mais ne vous y méprenez pas, rien n’est « gnangnan » ici ! La musique est entière et brutale.
     
    Avec Napalm For All, AD HOMINEM n’a pas recherché la facilité. La musique est complexe et les compositions n’ont pas été bâclées. Tout cela semble le fruit d’un travail recherché, tant au niveau des sonorités, des voix, des parties batteries, que des arrangements, qui, pour une fois, ne sont pas oubliés comme cela peut être le cas dans bon nombre d’albums de Black Metal. Une très bonne surprise qui vaut le détour et une écoute attentive. Je conseille vivement cet album, qui s’écoute sans fin et sans lassitude et ne fera pas partie des albums « sitôt écoutés, sitôt oubliés ».

    Chronique : Fanny

    AD HOMINEM - Napalm For All

     


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  • ACHERONTAS - Faustian Ethos
    Agonia Records
    Style : Occult Black Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/AcherontasCoven

    ACHERONTAS - Faustian Ethos



    01. Τhe Fall Of The First Pillar / 02. Sorcery And The Apeiron / 03. Aeonic Alchemy (Act I) / 04. Faustian Ethos / 05. The Old Tree And The Wise Man / 06. The Alchemists Of The Radiant Sepulchre (Act II) / 07. Decline Of The West (O  Ιερεας και ο Ταφος) / 08. Vita Nuova

    Le Black Metal Occult tel que le pratique depuis dix ans ACHERONTAS représente un noyau dur en Grèce, représenté par les non moins excellent SERPENT NOIR ou ACRIMONIOUS alors que de l'autre côté de l'Atlantique c'est NIGHTBRINGER qui avait enclenché la manœuvre. Le style s'appuie sur un Black Metal typiquement 90's sur lequel une ambiance sombre et occulte supportée par quelques chœurs, lignes de chant et mélodies bien présents sur chaque opus de ces groupes qui nous exposent là leur rapport au mystique et à l'occultisme. En effet, ACHERONTAS exprime une spiritualité mystique que certains pourraient appeler magie mais il n'en est rien, on est plus là sur une façon de vivre sa spiritualité, et si le concept peut sembler vaseux aux non initiés, en se penchant sur les paroles, on est absorbé par la profondeur qu'elles mettent sous nos pieds, un vertige dans lequel les excellents Vamachara, Amenti ou Ma-Ion m'ont vite englouti.

    Alors, oui, à la première écoute du premier titre dévoilé "Sorcery And The Apeiron" on retrouve totalement l'ambiance des Grecs, pas vraiment de surprise mais c'est ce que l'on appelle un produit d'appel. Car ce dernier se veut bien plus vicieux qu'il n'en a l'air, les mélodies faciles en façade laissent place à des chœurs habités comme jamais, Acherontas, au chant, est dans l'ambiance et éructe son prêche comme un fou alors que le côté épique de la guitare lead nous amène directement vers une partie bien rentre dedans qui met en valeur la qualité de Dothur à la batterie. Pour être totalement franc, les parties de chant, les guitares et les ambiances sont tellement prenantes sur les albums de ce groupe que je n'avais pas encore saisi la subtilité du jeu de ce gars également cogneur de LYCHGATE. Les courtes rafales sur la caisse claire ("The Alchemists Of The Radiant Sepulchre (Act II)"), les roulements frénétiques sur les toms, préférant une mise en arrière des cymbales pour mieux les faire ressortir lorsque celles-ci apportent cette cacophonie recherchée, le travail effectué est simplement étonnant. Enfin, il y a la richesse du riffing, de la composition et des arrangements, lorsque l'on voit le rythme élevé des sorties de ce groupe sans que la qualité ne s'en ressente, cela force le respect.

    Bien entendu avec la multiplication des groupes du style, on a tendance à réentendre certains plans, certaines ficelles du style nous apparaissent un peu plus rapidement mais indéniablement ACHERONTAS, comme une bonne partie de la scène Grecque, possède une large distance d'avance. D'ailleurs, l'introduction "The Fall Of The First Pillar" prend un peu le schéma établi à contre-pieds, directement dans le vif du sujet, pas d'introduction ambiante, le groupe envoie la brutalité en ouverture pour ne jamais la laisser repartir car si on pouvait, sur certains albums comme Ma-Ion (Formulas Of Reptilian Unification) et Amarta अमर्त  (Formulas Of Reptilian Unification Part II), ressentir une prépondérance des plages ambiantes qui faisait tourner le propos en rond, ici, avec Faustian Ethos, c'est le visage direct du groupe qui nous est proposé, ce qui, remis dans le contexte de sa discographie, est un choix judicieux. Le titre, que l'on peut traduire par Le Pacte Morale, reprend un visage plus ambiancé sur la chanson titre où les pistes de guitare s'entremêlent, les lignes de chant chuchotées ou clamées donnent une couleur très solennelle à l'ensemble. C'est aussi cette narration très clamée que l'on va majoritairement retrouver sur la suite de l'album même si instrumentalement, le retour à un Black Metal des années 90 est assuré à grand renfort de blast.

    On retrouve également cette mélancolie rampante sur cet album et notamment avec "Decline Of The West (O  Ιερεας και ο Ταφος)" où la voix parlée lisse une musique très riche avec des leads de guitare superposés, une batterie hypnotique et une basse qui finit de tisser cette toile épaisse dont on ne semble pas pouvoir sortir et avec ces mêmes caractéristiques que les albums précédents du groupe, ACHERONTAS réussit une nouvelle fois à nous proposer un voyage introspectif des plus profonds qui finit sur un "Vita Nuova" de nouveau très 90's dans l'esprit, bouclant la boucle ouverte avec "The Fall Of The First Pillar" dans un esprit typiquement Black Metal.

    Si ce Faustian Ethos ne surprend pas par son contenu dans lequel on retrouve tous les éléments habituels des Grecs, on constate déjà un niveau de qualité de production maintenu, une qualité d'écriture maintenue également et c'est bien cette régularité à nous proposer des excellents albums année après année qui nous surprend le plus. Définitivement, ACHERONTAS est un groupe moteur qui n'a pas encore tout dit, album recommandé comme ses aînés !

    Chronique : Aymerick Painless

    ACHERONTAS - Faustian Ethos

     

     

     


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  • LUMBERJACKS - Alone?
    Autoproduction
    Style : Heavy Rock / Stoner
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/lumberjacksheavy

    LUMBERJACKS - Alone?



    01. Birds And Satellite / 02. Mystery Light / 03. Fervent Believer / 04. The Abduction / 05. The Girl With Four Boobs In The Crowd / 06. This Tiny Engine / 07. My Sleeping Beast / 08. A Last Chance To Change / 09. Last Message

    Quatre ans après le EP A Moment To Balance, LUMBERJACKS, combo originaire de la région parisienne, franchit une nouvelle étape et nous revient avec son premier album Alone?. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça envoie bien comme il faut. Au programme, neuf titres Heavy Rock à tendance Stoner, ultra efficaces et bourrés d'énergie, neuf scuds à tête chercheuse qui ne manqueront pas d'atteindre leur cible, à savoir un public amateur de gros son et de guitares plombées aux riffs acérés. Ne s'encombrant guère de fioritures, nos bucherons nous balancent des compos imparables, entrainantes et groovy, dotées de refrains efficaces ("The Abduction", "This Tiny Engine") qui font mouche à tous les coups, et qui, à n'en point douter, devraient faire leur petit effet en live, domaine où le combo francilien semble déjà avoir acquis une certaine expérience. En définitive, nous tenons là un album relativement solide et enthousiasmant qui devrait, sans trop de mal, permettre à LUMBERJACKS de se faire une place de choix au sein de la scène Hard/Stoner/Heavy Rock française.

    Chronique : Nono666

    LUMBERJACKS - Alone?

     

     

     


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  • FM - Atomic Generation
    Frontiers Music Srl
    Style : Rock/AOR
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2018
    Site Web : www.fmofficial.com

    FM - Atomic Generation



    01. Black Magic / 02. Too Much Of A Good Thing / 03. Killed By Love / 04. In It For The Money / 05. Golden Days / 06. Playing Tricks On Me / 07. Make The Best Of What You Got / 08. Follow Your Heart / 09. Do You Love Me Enough / 10. Stronger / 11. Love Is The Law

    FM est toujours synonyme d'une belle qualité lors de ses nombreuses sorties d'albums, néanmoins le groupe anglais reste toujours un outsider au niveau de la renommée. Il possède certes son noyau de fans mais n'est pas si connu que ça aux yeux d'un plus large public ou même du Rock en général, pourtant tout y est du côté des compositions souvent accrocheuses pour les ondes. Atomic Generation ne déroge pas à la règle et possède même un côté davantage éclectique par rapport à ses prédécesseurs, tout en restant, bien sûr, pas très éloigné de son registre habituel. Pas de déception ici comme on a pu le lire quelques fois, l'inspiration, dans son ensemble, se situe même un cran au dessus de Heroes And Villains.

    Steve Overland, doté de cette voix si reconnaissable, fait toujours office d'un des chanteurs les plus sous-estimé de la planète. Mais il faut avouer qu'on le préfère dans des compositions plus AOR que foncièrement Rock. On peut citer en tête "Golden Days", parfaite ballade pour les radios, et on n'oubliera pas, par la même occasion, le guitariste Jim Kirkpatrick dont les interventions sont toujours inspirées. "Too Much Of A Good Thing" et encore plus "Follow Your Heart" font partie de ces morceaux de bravoure qui nous font penser que FM n'a pas voler son patronyme.

    Au rayon des surprises figure ce morceau riche en cuivres "Playing Tricks On Me", une des belles réussites de l'album. Le reste oscille souvent dans un Big Rock tout ce qu'il y a de plus écoutable... Un petit bémol tout de même pour "Make The Best Of What You Got" dont l'intro rappelle "The Only Thing That Looks Good On Me Is You " de Bryan Adams. "Stronger" aussi, en fin d'album, malgré son intro prometteuse aux claviers, n'est pas très inspiré, et la ballade acoustique finale n'apporte pas beaucoup plus qu'un bâillement de politesse. Une fin d'album un peu en queue de poisson qui vient quelque peu ternir cet Atomic Generation qui, toutefois, n'en demeure pas moins un très bon cru.

    FM poursuit donc sa route en maintenant une certaine attention de son public, et c'est déjà pas si mal.

    Chronique : Renegade88

    FM - Atomic Generation

     

     

     

     


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  • TRUST - Dans le Même Sang
    Verycords
    Style : Hard Rock
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/trustofficiel

    TRUST - Dans Le Même Sang



    01. Ni Dieu, Ni Maître / 02. Démocrassie / 03. Fils de Pute, Tête de Liste / 04. Déjà Servi / 05. Le Gouvernement comme Il Respire / 06. J'm'en Fous Pas Mal / 07. L'Exterminateur / 08. Christique / 09. Dans le Même Sang / 10. Caliente / 11. Demande à ton Père, Demande à ta Mère / 12. F-Haine / 13. Où Sont Passés Les Anges

    Quand en 2016 on a vu passer l'annonce du retour de TRUST qui souhaitait célébrer ses quarante ans de carrière, on pouvait dignement émettre quelques doutes quant au bien fondé de cette reformation, mais après une tournée d'une centaine de dates à travers l'Hexagone affichant toutes sold out, force est de reconnaitre que ce retour était plus qu'attendu, un retour que le groupe immortalisera sur Live Hellfest 2017 capté dans la chaleur du plus gros festival français... L'étape suivante était bien sûr la réalisation d'un nouvel album, ce qui sera concrétisé avec ce Dans le Même Sang qui débarque en ce printemps 2018... et quel album !!!! Le TRUST que tout le monde aime est bel et bien de retour ! Fini les errances de l'indigne 13 à Table (et son DJ qui n'avait vraiment rien à foutre là !), TRUST revient à ses basiques, certes le groupe a évolué, mais comment pourrait-il en être autrement après quarante ans de carrière, le TRUST de Répression semble désormais bien loin, mais nous avons là un groupe particulièrement solide, uni comme jamais. Tous les ingrédients qui ont fait la réputation du groupe sont là, à commencer par les textes revendicatifs et corrosifs de Bernie Bonvoisin, qui ne seraient rien sans le talent de compositeur de Norbert "Nono" Krief. Bernie a toujours cette gouaille si caractérise et Nono délivre ici une prestation impériale, illuminant l'ensemble de ce Dans le Même Sang de ses soli incandescents, le tout soutenu par une mise en son du tonnerre, réalisée par l'incontournable Mike Fraser (AC/DC, METALLICA, AEROSMITH, KORITNI,...). Sur treize titres que contient ce nouvel opus, nous avons onze titres d'une efficacité redoutable, de "Ni Dieu, Ni Maître", qui ouvre l'album, à "Où Sont Passés Les Anges", qui le clôture, il n'y a quasiment rien à jeter, à part peut-être "J'm'en Fous pas Mal" et "Caliente" qui dénotent vraiment et font plus figure d'O.V.N.I. qu'autre chose sur ce Dans le Même Sang, pour le reste, aucun faux pas, tout tient solidement la route, cette cuvée 2018 est plus que digne d’intérêt et n'a nullement à rougir face aux incontournables d'antan... TRUST est à nouveau en ordre de marche et est déjà prêt à retourner sur les routes de France et de Navarre pour le plus grand bonheur de ses fans... Pour votre serviteur, ce sera à Tilloloy lors du Festival Retro C Trop, le 30 Juin prochain...

    Chronique : Nono666

    TRUST - Dans Le Même Sang

     


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  • DEAD CITY RUINS - Never Say Die
    AFM Records
    Style : Hard Rock/Stoner
    Origine: Australie
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/deadcityruins

    DEAD CITY RUINS - Never Say Die




    01. Devil Man / 02. Bones / 03. Dirty Water / 04. Rust And Ruin / 05. The River Song / 06. We Are One / 07. Destroyer / 08. Raise Your Hands / 09. Lake Of Fire

    Encore un bon groupe qui nous vient tout droit d’Australie. Décidément, ça pulule là-bas. Ce troisième album de DEAD CITY RUINS est une jolie découverte pour ma part. Un opus résolument Hard Rock avec certains morceaux qui frôlent le Stoner. Autant vous dire que c’est la playlist idéal pour un bon road trip. On débute avec "Devil Man" qui nous emmène sur les routes désertiques non loin de Melbourne, terre d’origine de cette joyeuse troupe. Un son gras qui sent bon le kérosène. Une lignée de trois titres similaires en riff et rythme, comprenant le single "Bones", qui nous dépose au pied d’un "Rust And Ruin" beaucoup plus posé. Avec la voix de Jake Wiffen et la guitare de Thomas Cain qui nous font de belles prouesses. La suite et fin de ce Never Say Die est la même que le début de cet EP, avec un bon Hard Rock qui donne envie d’enfourcher sa moto et rouler dans le Bush ou l’Outback. Alors si l’Australie a encore des groupes comme ça a nous faire découvrir,  je suis preneur. Bon, allez, je vous laisse, ma moto est chaude !

    Chronique : Ben

    DEAD CITY RUINS - Never Say Die

     

     

     


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  • WARFIST + EXCIDIUM - Laws Of Perversion & Filth
    Godz Ov War Productions
    Style : Blackened Thrash/Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/warfisthorde
    www.facebook.com/excidiumdivision

    WARFIST + EXCIDIUM - Laws Of Perversion & Filth



    01. WARFIST  - The Tomb Of Defire / 02. WARFIST - Debauchery (Dirty Little Bitch) / 03. WARFIST - Sadistic Whorefick / 04. WARFIST - Angel Death (DODHEIMSGARD cover) / 05. EXCIDIUM - Suicidal Perspectives / 06. EXCIDIUM - Denial / 07. EXCIDIUM - Veil Of Stagnation / 08. EXCIDIUM - Karmageddon Warriors (IMPALED NAZARENE cover)

    J'apprécie particulièrement le format split album, split EP ou même split 7" et notamment lorsqu'il s'agit de Metal old-school rassemblant allègrement Thrash Metal, Death Metal et Black Metal et l'exemple de ce split entre WARFIST (Black Thrash Metal, Pologne) et EXCIDIUM (Black Death Metal, Pologne) permet d'entendre les différences qu'il peut y avoir entre deux groupes pratiquant sensiblement le même style. Pas d'histoire de compétition ici entre les deux groupes, même si on imagine bien que les deux parties ont mis leurs meilleurs titres ici mais deux écoles différentes pour un même but, vous botter le cul sévèrement.

    Pour cela, WARFIST utilise un Black Thrash Metal extrêmement cradingue, tant dans la production que dans l'intention, les Polonais ne s'attardent jamais en chemin, des titres assez courts dans la pure tradition du style, la voix est éraillée et les guitares bien ciselées, l'agression sonore parvient sans mal à ses fins au niveau des oreilles qui ont besoin d'un certain laps de temps pour s'habituer à ce gain très medium dans la production. Le groupe est en mode butor et finit par un "Angel Death" de DODHEIMSGARD qui lui va particulièrement bien. L'esprit des débuts de SLAYER est bien présent sur les trois morceaux du groupe avec ces solos frénétiques popularisés par Jeff Hanneman et Kerry King.

    Avec les titres d'EXCIDIUM, la production gagne en clarté et en volume, on sent une envie d'imposer une violence plus massive, et si avec "Suicidal Perspectives", l'écart entre les deux groupes se fait sentir dans les styles pratiqués, EXCIDIUM insufflant une partie Death Metal dans ce Black Metal, pour un ensemble qui me rappelle les débuts de CRADLE OF FILTH (sans l'aspect symphonique bien entendu) et cela n'est pas étranger au chant de Cuntreaper qui peut s'approcher du Dani Filth de l'époque régulièrement. Avec "Denial" les points communs entre les deux groupes se font bien plus nombreux, l'esprit de SLAYER ressurgit là aussi sauf que WARFIST se fait porteur du discours le plus direct là où EXCIDIUM développe un peu plus ses idées et laisse quelques leads transpercer ces riffs guerriers à souhait.

    Sans grandes prétentions, ce split album fait le job pour lequel il a été pensé j'imagine, faire connaître les deux groupes auprès du public de l'un et de l'autre et offrir une galette qui siéra parfaitement à vos soirées barbecue bien arrosées.

    Chronique : Aymerick Painless

    WARFIST + EXCIDIUM - Laws Of Perversion & Filth

     


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