• THRASHBACK - Sinister Force
    Autoproduction
    Style : Thrash Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/oldschoolthrashback

    THRASHBACJK - Sinister Force



    01. The Beginning Of The End / 02. Weapons Of Mass Destruction / 03. Stand Up And Fight / 04. Chemical Death / 05. No Way To Come Back / 06. Exterminate / 07. Sinister Force / 08. Resurrected To Devour / 09. Attack Of The Undead / 10. The Final Hour / 11. Nothingness

    Depuis 2015 et la sortie de Night Of The Sacrifice, deuxième album de THRASHBACK, le groupe a vu son line-up évoluer, accueillant en ses rangs Kriss (ex-EVIL ONE) et Nicklaus (ADX) aux guitares, en remplacement de Freddy parti voguer vers d'autres aventures, mais rassurez vous, cela ne change rien à la donne, et nos thrashers continuent sur la lignée de leurs deux précédentes réalisations, à savoir un Thrash 100% old school qui envoie le bois bien comme il faut ! Donc vous l'aurez sans doute compris, cette troisième offrande, qui fait désormais preuve d'une belle maturité, envoie du lourd, ça balance du gros riff, toujours dans un esprit que n'auraient pas renié des piliers du genre comme EXODUS, EXCITER ou WHIPLASH. THRASHBACK connait ses classiques et nous livre avec ce Sinister Force un album simple, concis et efficace qui frappe fort, très fort ! Aucune faiblesse, aucun temps mort, le rythme est soutenu, nous sommes en présence de titres qui vont à l'essentiel ("Weapons Of Mass Destruction", "Sinister Force"), que ce soit en matière de composition ou en ce qui concerne l'authenticité du son, tout ici respire le Thrash à l'ancienne, alors si vous aimez le style, ne passez surtout pas à côté de ce Sinister Force, vous risqueriez de le regretter amèrement !

    Chronique : Nono666

    THRASHBACJK - Sinister Force

     

     


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  • KRISIUN - Scourge Of The Enthroned
    Century Media Records
    Style : Death Metal
    Origine : Bresil
    Sortie : 2018
    Site Web : www.krisiun.com.br

    KRISIUN - Scourge Of The Enthroned



    01. Scourge Of The Enthroned / 02. Demonic III / 03. Devouring Faith / 04. Slay The Prophet / 05. A Thousand Graves / 06. Electricide / 07. Abysmal Misery (Foretold Destiny) / 08. Whirlwind Of Immortality

    Onzième album pour KRISIUN qui, mine de rien, avoisine maintenant les trente ans d'existence et nous revient en cette année 2018 avec un Scourge Of The Enthroned de fort bonne facture qui ne devrait pas vraiment décontenancer les fans du combo brésilien. Se positionnant dans la droite lignée de ses précédentes réalisations, KRISIUN nous offre une nouvelle fois un album qui défouraille sévère et dont le maître mot semble bien être : brutalité. Après un Forged In Fury qui n'avait pas forcément fait l'unanimité, ce Scourge Of The Enthroned remet les pendules à l'heure, et de bien belle manière, alternant entre sauvagerie pure et passages mid tempo plus lourds, le résultat se veut d'une puissance et d'une efficacité à toute épreuve. Et ce n'est pas le morceau-titre, qui ouvre l'album avec une fougue ravageuse, "Demonic III", "A Thousand Graves" ou le groovy "Devouring Faith" qui vont venir contredire mes propos, durant les quelques 38 minutes que dure cette galette nous assistons à un véritable pilonnage en règle. Huit titres dévastateurs qui constituent un album relativement solide qui devrait sans trop de mal se faire une place de choix aux côtés des Conquerors Of Armageddon, AssassiNation et autres The Great Execution.

    Chronique : Nono666

    KRISIUN - Scourge Of The Enthroned

     

     

     

     


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  • KATAKLYSM - Meditations
    Nuclear Blast
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Canada
    Sortie : 2018
    Site Web : www.kataklysm.ca

    KATAKLYSM - Meditations



    01. Guillotine / 02. Outsider / 03. The Last Breath I'll Take Is Yours / 04. Narcissist / 05. Born To Kill And Destined To Die / 06. In Limbic Resonance / 07. ...And Then I Saw Blood / 08. What Doesn't Break Doesn't Heal / 09. Bend The Arc, Cut The Cord / 10. Achilles Heel

    Ayant adoré le précédent album des maîtres canadiens de KATAKLYSM, Of Ghosts And Gods fut pour moi l’une des sorties métalliques majeures de l'année 2015, nous délivrant un Death rageur et compact, technique et surpuissant, mais toujours très mélodique, avec des refrains marqués et mémorables. Alors retrouver KATAKLYSM trois ans après avec un nouvel album est une véritable excitation pour votre humble serviteur. Meditations, treizième méfait des Québécois, est là et va encore, tout comme son aîné, tout démonter sur son passage. Il est produit par le guitariste du groupe, Jean-François Dagenais, et le batteur Oli Beaudoin. Le mix a, quant à lui, été réalisé par Jay Ruston (ANTHRAX, STONE SOUR). Neuf morceaux pour une quarantaine de minutes d'un Death mélodique de haute volée. Ce qui est évident à la première écoute, c'est son énorme qualité, tant artistique que musicale. KATAKLYSM a encore frappé fort. Meditations emprunte, par moments, les voies de son illustre aîné (les énormes "Guillotine", "Outsider" ou "Born To Kill And Distined To Die" avec un riff énorme), tout en s'en éloignant à d’autres. Dans l'ensemble, le tempo semble aussi plus lent, Oli Beaudoin ralentissant sensiblement le rythme, KATAKLYSM semblant, cette fois, avoir davantage privilégié sa musique que ses chansons et refrains. Quelques nouveautés et originalités sont présentes ici et là, comme sur le magnifique et chiadé "Narcissist", montrant un KATAKLYSM presque épique et tribal, ou les raffinés et hyper mélodiques "...And Then I Saw Blood" et "In Limbic Resonance" pouvant rappeler les heures glorieuses des Suédois de IN FLAMES, en meilleur et plus brutal. Encore une fois, nous sommes surpris par l’intro presque planante, sombre et épique, qui amène "Bend The Arc, Cut The Cord" bien plus classique par la suite, mais qui lors d'un léger pont « doux » et atmosphérique nous emmène autre part. On retrouve encore en "Achilles Heel" un début envoûtant, calme et posé. Le refrain et les lignes mélodiques sont très marquées et superbes, pratiquement en voix claire. Pour résumer, ceux de la vieille école kataklysmienne vont sûrement crier au scandale, pour les autres, plus ouverts d’esprits et aimant le Death mélodique, ils vont sans doute se ruer sur ce nouvel effort, même si, objectivement il faut bien le reconnaitre, Of Ghosts And Gods semblait un bon cran au dessus. Cependant KATAKLYSM reste toujours aussi monstrueux.

    Chronique : Papa Bordg

    KATAKLYSM - Meditations

     

     

     

     


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  • TURBONEGRO - RockNRoll Machine
    Universal Music Group
    Style : Hard Rock
    Origine : Norvège
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/TurbonegroHQ

    TURBONEGRO - RockNRoll Machine



    01. Chrome Ozone Creation (The Rock and Roll Machine Suite Part I) / 02. Part II: Well Hello / 03. Part III: RockNRoll Machine / 04. Hurry Up & Die / 05. Fist City / 06. Skinhead Rock & Roll / 07. Hot For Nietzsche / 08. On The Rag / 09. Let The Punishment Fit The Behind / 10. John Carpenter Powder Ballad / 11. Special Education

    Alors TURBONEGRO... Vous connaissez ??  Ma première rencontre avec ce groupe s’est faite pendant le Hellfest 2012. Une claque énormissime... je voyais tous ces gens avec leur veste à patch « Turbojugend » (ça correspond un peu à la KISS Army, mais pour TURBONEGRO) et je me disais « y a une paire de fans quand-même, on va y jeter un œil ! ». Et bah merci à tous les patchés. Un look improbable, un Rock qui tâche et des bases bien posés. Depuis je ne suis pas un « Turbojugend », mais un bon fan. Donc je me suis penché sur le dernier album, RockNRoll Machine. Et bah... je suis encore plus fan ! Dès l’intro "Chrome Ozone Creation (The Rock and Roll Machine Suite Part I)", on rentre direct dans l’ambiance de la pochette, très SF années 80, avec des sons de claviers qui nous font voyager dans l’espace. Et boom ! On envoie la suite de l’album à coup de refrains entêtants ("Part III: RockNRoll Machine", "Hurry Up & Die", "Hot for Nietzsche") et d’intros qui donnent envie de headbanger et sauter partout avec ses potes. Un album trop court (bah oui il est trop bien !) mais qui passera sans problème 4 à 5 fois en boucle, histoire de se mettre les chansons en tête pour de bon !

    Chronique : Ben

    TURBONEGRO - RockNRoll Machine

     

     

     

     


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  • EVERRISE - After The Eclipse
    Autoproduction
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/everrisemetal

    EVERRISE - After the Eclipse



    01. The Path / 02. After The Eclipse / 03. My Kingdom / 04. Le Peintre / 05. Anything / 06. Unholy Massacre / 07. Wolf / 08. The Whisperer

    On ne va pas se mentir, chroniquer des albums de groupes non signés qui font la démarche de solliciter les webzines (et bravo à eux !) pour avoir un avis sur leur précieux disque ce n'est pas un réflexe tant le "marché" musical, car malheureusement, c'est ce que c'est devenu, regorge d'albums de qualité et que l'on est noyé dans les mails. Mais il y a des fois où, quelque chose retient votre attention et vous vous dites, allez tient je jette une oreille et on va voir. Un peu comme la dernière fille libre de la soirée, vous vous dites, je me la tape, on ne sait jamais, ça peut être surprenant... Bref, tout ça pour dire qu'un jour pas fait comme un autre, j'ouvre un mail me proposant le deuxième album d'un groupe français, EVERRISE, nous venant de Toulouse, du Melodic Death Metal, ça peut être bien et, en effet, à l'écoute du titre "The Path", les influences sont là, très marquées dans la scène 90's, mais quelque chose m'accroche l'oreille, bref, le guitariste du groupe me fait suivre le son de l'album complet. Et c'est que les gaillards n'ont pas seulement écouté DARK TRANQUILLITY et autres IN FLAMES (de la grande époque bien entendu) comme "The Path" pouvait le laisser présager, on retrouve une rythmique plus martiale sur "After The Eclipse" qui m'évoque une certaine période de BEHEMOTH ou d'OTARGOS même pour être plus précis. Avec "My Kingdom", l'esprit AT THE GATES vous guette du coin de l’œil alors que "Le Peintre" débute sur un riff à la AMON AMARTH pour prendre des allures de Black Death assez ambiancé, une sorte de fausse piste de ROTTING CHRIST (avec ces leads ultra présents tout au long du morceau) car nos Toulousains gardent une certaine distance avec l'approche orchestrale des Grecs.

    Pourtant, c'est un petit peu cela qui pourrait déstabiliser les amateurs de Death Metal car chaque morceau a son ambiance, presque son identité propre, "Anything" peut même rappeler un côté PARADISE LOST avec une autre production, cela peut s'avérer clivant sur une scène Death où le Melodic Death Metal est déjà bien à part du Death Metal dit "old-school". Ce cœur d'album nous montre une facette un peu plus moderne d'EVERRISE qui propose un éventail de couleurs très différentes et à l'heure de l'écoute digitale morceau par morceau et non plus forcément en album complet, c'est une approche qui se défend largement ! Avec "Unholy Massacre", le groupe revient à un Melodic Death Metal comme le début d'album, la nuque bouge toute seule, le travail aux guitares est suffisamment étoffé sans l'être trop pour éviter la surproduction, quelques touches de clavier pour habiller le tout, nul doute que ce titre en condition live est un moment de guerre dans le pit. "Wolf" se poursuit sur un rythme un peu plus mid tempo, là aussi, des leads s'entremêlent et témoignent une nouvelle fois de l'attention apportée aux arrangements, aucun moment flou, tout est propre, nickel, clinique !

    Pour être honnête, je ne suis pas vraiment à l'aise avec ces productions ultra sèches, une batterie qui n'a pas de souffle, j'aime ce qui bave et je me tape aussi bien un escargot qu'une petite vieille sans dentier, un son de guitare plutôt dans les médiums qui manque peut être d'un peu de personnalité car finalement assez commun mais ceci n'est absolument pas rédhibitoire, le travail est très précis et lorsque l'on voit que le mixage et le mastering viennent du Vamacara Studio, on comprend assez bien pourquoi ce deuxième opus d'EVERRISE bénéficie d'une telle qualité de production. Si on omet le choix fait du son des instruments, qui est un choix artistique propre à chacun et qui n'est qu'une affaire de goût après tout, cet After The Eclipse est clairement armé pour la scène internationale, il faut que le groupe pousse les murs et qu'il n'hésite pas à aller voir en Espagne, ou même en Allemagne, si leur Melodic Death Metal, très riche et très diversifié n'a pas un avenir là-bas, je ne vais pas essayer de vous faire croire qu'il s'agit de l'album de l'année mais attention, EVERRISE en a encore sous la pédale en termes de production, c'est certain, mais en termes d'écriture, ce groupe est prêt ! Une bonne surprise venue du sud de la France avec un groupe qui ose prendre des risques plutôt que de se cantonner à une recette standard.

    Chronique : Aymerick Painless

    EVERRISE - After the Eclipse

     

     

     


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  • MICHAEL ROMEO - War Of The Worlds // Pt.1
    Music Theories Recordings / Mascot Label Group
    Style : Orchestral / Progressive Metal
    Origine : États-Unis
    Sortie : 2018
    Site Web : www.michaelromeomusic.com

    MICHAEL ROMEO - War Of The World // Pt.1



    01. Introduction / 02. Fear The Unknown / 03. Black / 04. F*cking Robots / 05. Djinn / 06. Believe / 07. Differences / 08. War Machine / 09. Oblivion / 10. Constellations

    Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine… Le virtuose Michael Romeo (compositeur, fondateur et guitariste de SYMPHONY X)  travaille dans l'ombre depuis quelques années afin de donner naissance au successeur de The Dark Chapter sorti il y a 24 ans. Force est de constater que le perfectionnisme de Michael n'est plus à prouver, il en va de soi pour sa nouvelle aventure solo adaptée du roman La Guerre des Mondes de H G Wells. L'attente fut longue mais le résultat est d'une richesse incroyable. War Of The Worlds // Pt.1 est l'accord parfait des styles de prédilection du guitariste américain : le Metal neo-classique et  le Metal progressif. Ajoutez à cela une orchestration digne des plus grands films de science-fiction, on pense notamment au grand John Williams, a qui l'on doit l'inoubliable bande son de la saga Star Wars, et vous obtenez par conséquent un chef d'œuvre musical.

    La première piste, "Introduction", est entièrement musicale avec, justement, cette fameuse orchestration grandiose qui nous fait flotter littéralement dans l'espace, jusqu'aux premières notes de guitare très lourdes. La production est démentielle, elle annonce d'ores et déjà que la suite de l'écoute sera  gargantuesque. Les deux morceaux suivants, "Fear Of The Unknown" et "Black", se veulent très efficaces, alliant gros riffs et refrains fédérateurs, on reconnaît bien le talent d'écriture du guitariste qui a fait de SYMPHONY X le colosse musical qu'il est maintenant. Cependant va-t-on se délecter d'un album dans la veine de son groupe ?  Et bien non, pour le prochain titre, "F*cking Robots", Michael  innove et intègre de la dubstep, un résultat surprenant avec une habileté et une adresse qui lui sont propres. Les titres s'enchainent et nous offrent un florilège de l'univers artistique de Michael, "Djinn", avec l'utilisation  de gamme mineure très orientale, ainsi que "Believe", très prog', avec son intro piano magnifique suivie de son pont épique à souhait. "Differences" est le titre le plus technique avec ses riffs pointilleux, son solo démesuré et son refrain haut perché. On retrouve ensuite l'ambiance SF avec "War Machine", véritable bande son d'un combat spatial entre les forces du bien et du mal. Le très bon "Oblivion"  n'est pas sans rappeler les gros titres des dernières réalisations de SYMPHONY X. L'album s'achève en apothéose avec un "Constellations" exaltant jusqu’à son final époustouflant.

    La plus grosse surprise est dans le line-up officiant aux cotés de Michael Romeo, on y retrouve John “JD” DeServio (BLACK LABEL SOCIETY) à la basse, John Macaluso (ARK, YNGWIE MALMSTEEN,...) à la batterie et le chanteur Rick Castellano. Ce dernier fut présenter à Michael par l'ancien bassiste de SYMPHONY X, Tom Miller, son chant est d'une puissance et d'une précision indéniable. Il est certain qu'a l'écoute de cet opus, Rick n'a rien à envier aux pionniers du genre.

    War Of The Worlds // Pt.1 est une pièce maitresse dans la discographie de Michael Romeo, tout simplement parfait !

    Chronique : Bulga Juco

    MICHAEL ROMEO - War Of The World // Pt.1

     

     

     

     

     


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  • NERVOSA - Downfall Of Mankind
    Napalm Records
    Genre: Thrash Metal
    Origine: Brésil
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/femalethrash

    NERVOSA - Downfall Of Mankind



    01. Intro / 02. Horrordome / 03. Never Forget, Never Repeat / 04. Enslave / 05. Bleeding / 06. ...And Justice For Whom? / 07. Vultures / 08. Kill The Silence / 09. No Mercy / 10. Raise Your Fist! / 11. Fear, Violence And Massacre / 12. Conflict / 13. Cultura do Estupro / 14. Selfish Battle (Bonus Track)

    Hey oui... toutes les bonnes choses ont une fin. On rentre à la maison. Fini le farniente et les journées à faire l’aller retour entre la serviette de plage et la baignade. Bon allez... heureusement que votre serviteur est là... je vous envoie tous au Brésil ! Je vous entends tous d’ici « Chouette ! A nous les bombasses en string, la Samba et la Pina Colada »... pas vraiment nan... Ça va être bières, cuir et Thrash Metal plutôt le programme. Je vous présente NERVOSA, un groupe de Brésiliennes (Non, pas en string) qui envoient du très lourd avec ce Downfall Of Mankind.

    Dès l’intro, elles installent une ambiance très obscure et malsaine, et BOUM... bienvenue dans l’"Horrordome". Une puissance de Growl et une rapidité dans la double pédale... En voilà des femmes qui ont des bolas en fonte. La surprise des deux, trois premières chansons est bonne, mais perso je trouve que l’album s’essouffle un peu. Malgré un "Bleeding" et un "Vultures" avec quelques riffs accrocheurs et une envolée vocale de Fernanda Lira sur le morceau bonus "Selfish Battle", ce troisième album du groupe de Sao Paulo ne m’a pas vraiment conquis. Mais pour la puissance de chant et de jeu, ça vaut le coup ! Les fans de gros Thrash Metal graisseux seront gâtés je pense. Allez on rentre ! Retour à la dure réalité de la vie...

    Chronique : Ben

    NERVOSA - Downfall Of Mankind

     

     

     


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  • The DESPERATE Sons - The Desperate Sons
    Autoproduction
    Style : Hard Rock
    Origine : France
    Sortie : 2017
    Site Web : www.thedesperatesons.com

    The DESPERATE Sons - The Desperate Sons



    01. On The Road / 02. Along The Way / 03. Time Heals Nothing / 04. Crazy City / 05. Nightime

    Formé autour du guitariste Joris Beraud (ex-Deadline), du chanteur Joachim Preschner (Fluctuate), du bassiste  Grégory Martoglio, et du batteur Thomas Ribet, The DESPERATE Sons est un jeune groupe fondé en 2015 qui a sorti son premier EP fin 2017. Au programme de cette galette un Hard Rock aux relents 70's, teinté de Blues, où se côtoient cinq compos relativement efficaces que l'on peut voir, pour faire simple et situer un peu les influences de ce fort sympathique band, comme une sorte de rencontre entre LED ZEP, WHITESNAKE et PEARL JAM, nous livrant là une première réalisation tout à fait digne d'intérêt, faisant déjà preuve d'une belle maturité. Plutôt prometteur pour l'avenir de cette jeune formation qui, espérons le, saura se montrer tout aussi convaincante sur la durée d'un album complet...

    Chronique : Nono666

    The DESPERATE Sons - The Desperate Sons

     

     

     


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  • SHED THE SKIN - We Of Scorn
    Hell's Headbangers Records
    Style : Death Metal
    Origine : États-Unis
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/shedtheskin

    SHED THE SKIN - We Of Scorn



    01. From Tortured Realms / 02. We Of Scorn / 03. Trepanning Sanity / 04. Tretarchy Pact / 05. Legion Of The Scorpion / 06. Luminous Transgression / 07. Serpentspawn Upheaval / 08. A Stone Awoke The Titans / 09. Remonstrating The Preserver / 10. Forever

    We Of Scorn est le deuxième album des américains de SHED THE SKIN qui pratiquent un Death Metal pouvant se faire mélodique, plus thrashy, mais jamais dans la veine la plus brutale du genre. Le line-up du groupe est composé de quelques gars ayant déjà roulé leur bosse dans le milieu et on comprend mieux l'intérêt de Hell's Headbangers Records pour ce groupe, jugez plutôt. Ed Stephens à la basse, ex-CHARRED WALLS OF THE DAMNED, Kyle Severn à la batterie, engagé dans INCANTATION, et également ex-ACHERON, Matt Sorg à la guitare, ex-CHARRED WALLS OF THE DAMNED (live), actuellement au sein de BEYOND FEAR avec l'intérimaire du Heavy Metal Tim "Ripper" Owens, ou Ash Thomas, CRUCIFIED MORTALS et ex-ACHERON, au chant et à la guitare.

    Pour situer l'esprit du groupe, il faut imaginer un MERCILESS qui aurait rencontré la vague Thrash Death Metal des années 2000, les américains nous proposent là une vision assez classique du genre, pas mal pensé mais plutôt assez banal malheureusement. On retiendra tout de même que le groupe alterne son Death Metal de quelques passages plus rampant à l'image d'un "Tretarchy Pact", "Serpentspawn Upheaval" ou plus vindicatif comme sur "Legion Of The Scorpion". Toutefois, chaque titre possède sa partie unique qui fait que l'on reconnait le titre et qu'il vous rentre dans le crâne assez facilement, mais il ne faut pas attendre de tout cela un esprit malsain même si l'ultime "Forever" nous renvoie vers un AT THE GATES avant Slaughter Of The Soul.

    Côté production, une batterie assez flat est à regretter car si le jeu de Kyle Severn est assez complet, tout cela manque de vie, on est dans une production assez sèche qui sévit depuis longtemps aux Etats-Unis et SHED THE SKIN n'échappe pas à cela, où est donc passée la basse dans tout cela (elle fait une apparition sur "A Stone Awoke The Titans" quand même) ? Ce We Of Scorn ne vous offrira donc rien de plus qu'un bon album de Death Metal où quelques vocaux de Ash Thomas plus habités ("Serpentspawn Upheaval"), quelques leads  ("Trepanning Sanity") font ressortir quelques moments, mais qui peine à susciter l’engouement de part le côté classique des riffs, qui restent bons pourtant, une production clean et un style déjà bien saturé.

    Chronique : Aymerick Painless

    SHED THE SKIN - We Of Scorn

     

     


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  • DEADLINE - Nothing Beside Remains
    Bad Reputation
    Style : Hard Rock
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.deadlinehardrock.com

    DEADLINE - Nothing Beside Remains



    01. Devil's In The Details / 02. D.O.C. / 03. Fly Trap / 04. Nothing Beside Remains / 05. Mercenary / 06. Man On A Mission / 07. Angry Destiny (feat. CJ Sleez) / 08. Natural Born Pimp / 09. Silent Tears (November 13) / 10. Last Shot / 11. Override / 12. Sleepless Nights

    Attention, ce n'est pas là un petit groupe de jeunots qui se présente à nous. En effet, Heading West, publié en 2012 avait été mis en boite avec Beau Hill, connu pour son travail avec RATT, TWISTED SISTER, EUROPE ou WINGER, ce n'est pas forcément un gage d'album exceptionnel, mais on aime à penser que le gaillard ne s'embarrasse pas de projet qui ne le servirait pas. En 2014, DEADLINE remet le couvert avec Fire Inside qui va ancré le groupe sur la scène Hard Rock internationale. Il faut dire que le Classic Rock développé par les Frenchies lorgne assez largement vers David Coverdale et WHITESNAKE, Ronnie James Dio et BLACK SABBATH, auquel ils rajoutent une modernité qui nous renvoie vers ALTER BRIDGE et une nouvelle scène anglaise qui intègre une bonne dose de Heavy old-school à la recette, à la manière d'un SCORPIONS également.

    Ce Nothing Beside Remains doit donc être l'album de la confirmation, et si le groupe n'est pas encore extrêmement connu dans nos frontières, un lien de parenté avec YANN ARMELINO & EL BUTCHO saute tout de suite aux oreilles, que ce soit le très DIO "D.O.C." ou le plus AEROSMITH flirtant avec un SKID ROW/GUNS N' ROSES ("Fly Trap"), la variété des tempo, des ambiances pour un album complet et très plaisant, montre un groupe à l'aise dans l'exercice de l'écriture. Au final, cet album est assez dynamique, d'ailleurs là où bon nombre glissent une bonne pelleté de slows pour essayer de niquer backstage, je ne signifie pas que ces cinq là ont fait vœu d'abstinence, mais il y a une âme résolument rock'n'roll sur cet album qui n'est pas qu'une façade.

    Pourtant, on pourra regretter que les accents bien appuyés d'Arnaud Restoueix envers les mimiques d'Axl Rose se fassent parfois trop présents, comme sur la chanson titre mais surtout la production de Thierry Velly pour le mixage au Totem Studio et le mastering de Brett Calda Lima (DEVIN TOWNSEND, MEGADETH, pourtant...) donne un aspect bien Rock et lisse à tout cela, la batterie ne ressort pas réellement et, tout comme les guitares, tout cela manque cruellement de profondeur, à croire que des passages radio sont clairement dans le collimateur, alors ce n'est pas une tare mais avec une production plus sale et vivante, les titres auraient encore un peps supplémentaire qui pourrait faire adhérer bien des Metalleux à l'univers de DEADLINE qui se dessine au temps de la prohibition aux États-Unis, règlement de compte, échange d'amabilité à coup de pistolet et de coups tordus, un véritable univers Rock'n'roll version bad boys.

    On remarque que le groupe prête une attention pointue à tous les aspects de son art et c'est un vrai plus, de l'artwork à l'univers, la musique ultra produite sans tomber dans le Desmond Child-like tout de même, le quintet met tous les atouts de son côté et c'est là un effort qui n'est pas vain car si le propos est important, l'habillage l'est tout autant aujourd'hui, à l'heure où le premier coup d’œil doit accrocher le « client ». Et ce Nothing Beside Remains est clairement un album qui plaira aux amateurs de tous les groupes précités même si je ne peux m'empêcher de trouver dommage la facilité du titre sur les attentats du 13 novembre, "Silent Tears (November 13)", attention je ne remets pas en cause la sincérité de la démarche, et le titre est d'ailleurs une réussite même si il commence sur une ballade des plus mielleuse, mais c'est devenu une telle évidence que ça en devient presque contre-productif. En tout cas, pas grand chose à reprocher à cet album, une personnalité affirmée, une écriture variée et efficacement Rock, un univers complet, mais la production clean, quelques mimiques piochées à quelques autres chanteurs bien connus très appuyées et un style ultra répandu n'aident pas à faire de cet album, un disque sensationnel, mais si vous tombez dessus, il y a de fortes chances que vous vous laissiez séduire et vous auriez bien raison.

    Chronique : Aymerick Painless

    DEADLINE - Nothing Beside Remains

     

     

     


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