-
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 19:53
MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)
Pervade Productions
Style : Brutal Death Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/mortuarynancy
01. Intro / None, Nothing, Never / 02. G.O.D / 03. The Memory Erasing Dreams / 04. Ghyste Mortua (S.O.U.L Part 1) / 05. Cubikophrenic Delirium / 06. Reptilian / 07. Omegalpha / 08. The Eleventh Hellheaven (S.O.U.L Part 2) / 09. Uprooted / 10. E.N.D / 11. (H)ate
Le voilà, ce G.O.D sur lequel les vétérans français de MORTUARY bossent depuis des lustres ! En écoutant ce nouveau concentré de douleur, on a vraiment l’impression de se prendre toute la frustration et l’impatience du groupe en pleine poire ! Rien à redire sur le plan instrumental et Patrick Germonville réalise un joli carnage au chant, dans un registre guttural aux relents Hardcore. La production très pro rend justice à ce déluge rageur qui navigue entre old school et brutalité, avec parfois une urgence limite Grindcore. Bien entendu, peu de finesse au programme, même si quelques arrangements subtils et un instrumental partiellement acoustique ("Reptilian") aèrent correctement l’ensemble. Bien entendu, cela n’empêchera pas le profane de trouver l’écoute de G.O.D assez répétitive, mais passons... Car je préfère vous parler de cette réussite qu’est "Omegalpha (From Beth To Aleph)", un titre progressif qui reste brutal tout en proposant de belles variations d’ambiances. Personnellement, je n’avais jamais été grand fan de MORTUARY auparavant, mais il me semble clair que G.O.D va permettre au groupe nancéen d’assumer des ambitions allant cette fois au delà de l’underground...
Chronique : Morbid S.
Note : 8/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 19:04
RAGNAROK – Collectors Of The King
Regain Records
Style : Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.ragnarokhorde.com
01. Resurrection / 02. Stabbed By The Horns / 03. Burning The Earth / 04. In Honour Of Satan / 05. Collectors Of The King / 06. Eternal Damnation / 07. The Ancient Crown Of Glory / 08. May Madness Hunt You Down / 09. Wisdom Of Perfection
Six ans déjà que Blackdoor Miracle, dernier album en date de RAGNAROK a vu le jour, le temps passe décidément très vite. Il faut dire que le groupe renait véritablement de ses cendres avec le renouvellement de ses membres pour le 3 quart, Ulvhedin HOEST bien connu pour son activité au sein de TAAKE, parti par manque de temps à consacrer à ce groupe, c’est HansFyrste (SVARTTJERN) qui lui succède derrière le micro, Brigge et Decepticon, 2 ex-CARPTICON complètent ce nouveau line-up aux côtés de Jontho, seul membre originel de RAGNAROK, à la batterie. Collectors Of The King est le sixième album de ce groupe de Black Metal sans compromis, à la saveur old-school très prononcée, après une courte intro bruitiste, “Stabbed By The Horns” place l’album sur orbite, c’est primitif sans être dénué de mélodie, plutôt atmosphérique d’ailleurs alors que le son bien crade et la voix de HansFyrste participent à cette ambiance pesante et intense qu’un “In Honour Of Satan” vient encore appuyer avec ces parties Raw Black Metal. Inutile de chercher une fenêtre pour trouver un peu d’air, tout ici est saturé de poussière, on suffoque bien vite sous les coups de boutoir de “Burning The Earth”, de “The Ancient Crown Of Glory” et ses parties de batterie mid-tempo entrainante, ou du très sombre et une nouvelle fois sans concession “Eternal Damnation”. Seul “Wisdom Of Perfection” semble laisser une possibilité de respirer mais je crains qu’il ne soit trop tard pour beaucoup, la haine dégagé pas un “Collectors Of The King” me fait craindre le pire pour les non avertis. En effet, sans aller jusqu’à l’extrémité d’un TSJUDER, RAGNAROK imprime à travers ses paroles basées sur le Satanisme, le Paganisme et l’anti-religion en général, une brutalité que même le riff old-school et plus rock’n’roll d’un “Collectors Of The King” n’arrive pas à amoindrir. Bien évidement, pas de surprise à attendre de cet album de RAGNAROK, juste l’acharnement d’une entité à faire perdurer l’esprit du Black Metal du début des années 90 et comme sur chaque album des Norvégiens, ils y parviennent largement. Les nostalgiques mais également ceux, désireux de se plonger dans cette ambiance glaciale si particulière, devront passer par ce Collectors Of The King dont les parties de batterie sans blast participent grandement à cette atmosphère furieuse qui englobe l’album. Un retour aux affaires très digne avec une prestation de Hansfyrste qui comme à l’accoutumée vit ses paroles, un interprète comme la scène Metal en manque cruellement. RAGNAROK est un des rares groupes à pouvoir proposer un Black Metal haineux, brutal et pourtant bien arrangé sans pour autant briser les codes fondamentaux du genre. Enfin un petit mot sur l’artwork soigné de cet album, l’esthétique sombre de la pochette tranche véritablement avec ce que le groupe a pu proposer jusqu’ici, à l’image de ce qu’ENTHRONED a également réalisé sur Pentagrammaton, le nouvel album, les fans old-school, certainement très attaché aux visuels traditionnels, seront certainement surpris mais le contenu musical ne mérite vraiment que l’on s’arrête sur l’aspect visuel pour juger cet album.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 8/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 18:50
MYRATH – Tales Of The Sands
XIII Bis Records
Style : Progressive Metal
Origine : Tunisie
Sortie : 2011
Site Web : www.myrath.com
01. Under Siege / 02. Braving The Seas / 03. Merciless Times / 04. Tales Of The Sands / 05. Sour Sigh / 06. Dawn Within / 07. Wide Shut / 08. Requiem For A Goodbye / 09. Beyond The Stars / 10. Time To Grow
Troisième album pour MYRATH, Tales Of The Sands est un tournant important pour le groupe, le premier groupe Tunisien à avoir été signé sur un label, et il faut bien admettre que l’histoire entre la France et ce groupe rappelle ORPHANED LAND, groupe avec lequel ils ont déjà partagé l’affiche. La recette du groupe est basée sur un Metal Progressif très proche de SYMPHONY X et si cette influence saute aux oreilles en live, en studio, la personnalité de MYRATH ressort un peu plus. Avec des orchestrations moyen-orientales bien présentes mais finalement assez discrètes si on excepte la chanson titre qui passe aussi bien en studio qu’en live, ou "Beyond The Stars", un autre moment fort de cet album, la plupart du temps, c’est plutôt le chanteur Zaher ZORGATI qui imprime ce style dans l’ambiance car sur un "Dawn Within", on aurait pu croire que les Tunisiens allaient de nouveau sortir les instruments folkloriques mais pas du tout, c’est un titre mélodique, calme et classique de Metal Progressif que l’on obtient. Sauf qu’à côté des autres titres déjà cités et des titres plus calibrés Metal comme "Merciless Times" et surtout "Under Siege", un des meilleurs titres de Tales Of The Sands, tout cela donne un album varié qui ne trouve quelques longueurs que sur le début d’un "Requiem For A Goodbye" intéressant mais assez inégal, notamment à cause de son introduction, tout comme "Time To Grow", bien ancré dans le style Metal Progressif et qui n’apporte pas grand-chose à cet album. On soulignera la production qui privilégie les parties vocales, on peut le comprendre, dommage que la batterie de Saif OUHIBI en patisse, le batteur a mis les voiles depuis remplacé par Piwee DESFRAY d’HEAVENLY. Un bien bel album, un brin plus accessible que son back catalogue, mais Tales Of The Sands tout comme les prestations live du groupe laissent à penser que l’avenir est ouvert pour les Tunisiens. A mi-chemin entre le Middle Eastern Metal et le Progressive Metal, entre ORPHANED LAND et SYMPHONY X en fait, à découvrir.
Chronique : Aymerick Painless
Note: 7.5/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 18:38
MYRATH - Desert Call
XIII Bis Records
Style : Progressive Metal
Origine : Tunisie
Sortie : 2010
Site Web : www.myrath.com
01. Forever And A Day / 02. Tempests Of Sorrows / 03. Desert Call / 04. Madness / 05. Silent Cries / 06. Memories / 07. Ironic Destiny / 08. No Turning Back / 09. Empty World / 10. Shockwave
Tout d'abord, arrêtons-nous sur la belle pochette qui illustre ce deuxième album de MYRATH. Onirique, colorée, elle éclaire parfaitement les propos et la musique des Tunisiens. Le style du groupe est un Metal progressif à forte connotation orientale. On ne peut qu'être subjugué par le talent de ces musiciens faisant conjuguer traditions et mélodies de l'autre côté de la méditerranée avec le Metal progressif actuel. La production est béton, signé Kevin Kodfert (ADAGIO). Une passerelle est établie entre les deux bands car on retrouve Stephan Forté qui donne un coup de main pour un solo de gratte. MYRATH aime créer une ambiance comme sur "Madness", avec un passage calme et apaisant au milieu d'un titre épais et fort. On ressent les influences inévitables de DREAM THEATER avec un petit côté ADAGIO. Les Tunisiens savent varier leur musique en incorporant moins d'orientalisme sur des morceaux comme "Silent Cries" où seul le chant aux envolés rappelle l'origine des musiciens, ou "Memories" avec son intro à base de piano et flûtes avec des violons en appui. On peut y apprécier un très bon travail des guitares lead et basse. L'album se poursuit avec une recette qui fonctionne : tradition et modernité ! Zaher Zorgati (chant) est très bon et ses comparses savent ce que le mot Metal signifie ! Bref, MYRATH va se faire une place dans le créneau du Prog Metal et sera apprécié par de nombreux metalleux si vous êtes ouvert d'esprit et prêt pour un voyage dans la chaleur de Desert Call. En tout cas, la qualité de cet album n'est pas un mirage, le haut niveau est bien réel !
Chronique : Florent
Note : 8,5/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 18:29
DANKO JONES – Below The Belt
Bad Taste Records
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : Canada
Sortie : 2010
Site Web : www.dankojones.com
01. I Think Bad Thoughts / 02. Active Volcanoes / 03. Tonight Is Fine / 04. Magic Snake / 05. Had Enough / 06. (I Can't Handle) Moderation / 07. Full Of Regret / 08. The Sore Loser / 09. Like Dynamite / 10. Apology Accepted / 11. I Wanna Break Up With You
Never Too Loud en 2008 dévoilait un DANKO JONES très doué pour un chant mélodique, un album qui y perdait du coup l’urgence qui se dégageait d’un extraordinaire We Sweat Blood par exemple. En 2009, c’est la compilation B-Sides que les Canadiens nous proposaient, un voyage dans le temps agréable, mais aujourd’hui c’est Below The Belt, nouvel album du trio qui n’a jamais caché son amour inconditionnel pour des AC/DC, MOTÖRHEAD ou THIN LIZZY, qui attise notre curiosité, et les rythmiques saccadées ne trompent pas, les Australiens sont en première ligne avec cette facilité mélodique que l’on connait au trio et qui évoque le côté Punk d’un GLUECIFER par exemple. De manière générale plus inspiré que son prédécesseur, ce Below The Belt souffre pourtant à quelques rares moments de longueur ou de redite, il faut dire que la recette simpliste du trio fait appel au Hard Rock’n’roll qui ferait jammer THE BEATLES et AC/DC. On pense parfois à un certain THE DARKNESS ("Active Volcanoes"), à THE WHO sur le refrain d’un "Had Enough" particulièrement bon, et puis quelques refrains font parfois penser à la fin des 90’s de METALLICA. A côté de cela "Apology Accepted", "Magic Snake" ou le jouissif "Tonight Is Fine" raviront les fans fidèles du groupe, la patte de DANKO JONES fait encore parler la poudre, certes le charismatique chanteur parait un peu moins fou, plus contrôlable et prévisible (quoique…), certes les titres dépassent régulièrement les 3 minutes 30 mais le swing est là et bien là, "I Wanna Break With You", qui clôt cet album, ferait danser une grand-mère bouffée par l’arthrite... Souvent imparables, les refrains sont immédiats et entêtants, celui de "I Think Bad Thoughts" l’est particulièrement. Avec Below The Belt, DANKO JONES revient à une recette plus simple et demande gentiment à ceux qui les avaient enterrés un peu vite de reprendre la pelle pour les sortir de ce trou où ils n’ont pas leur place. Avec Sleep Is The Enemy et We Sweat Blood, Below The Belt tient sa place sans avoir à rougir, c’est tout ce que l’on demande à ce groupe hors-norme, pendant que beaucoup cherche en AIRBOURNE (tout à fait respectables sont-ils) les successeurs d’AC/DC, DANKO JONES de leur côté se positionne avec cette insouciance que les Australiens avaient également à leurs débuts. Putain de Rock’n’roll, que c’est bon...!
Chronique : Aymerick Painless
Note : 8/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 18:17
DANKO JONES – B-Sides
Bad Taste Records
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : Canada
Sortie : 2009
Site Web : www.dankojones.com
01. The Rules / 02. My Time Is Now / 03. I Like To Ball / 04. Never Again / 05. My Problems (Are Your Problems Now) / 06. Starlicker / 07. Woogie Boogie / 08. Sugar High / 09. Ice Cold Angel / 10. Choose Me / 11. Big Red / 12. Sold My Soul / 13. Sex / 14. Fucked Up / 15. First Date / 16. Cheater / 17. Pump It Up / 18. The Big Holdout / 19. You Ruin The Day / 20. Hit Song / 21. The Return Of Jacky And Judy / 22. Make A Move / 23. Drop Your Man / 24. Thinking Of You / 25. RIP RFTC / 26. Peacock Stomp / 27. Take Me Out On A Stretcher
Je fais partie de ceux qui n’ont pas vraiment suivi le groupe avec Never Too Loud qui portait assez mal son nom, je n’y ai pas reconnu l’esprit destructeur d’un Sleep Is Your Enemy et surtout d’un We Sweet Blood, où folie rimait avec génie. Alors, cette compilation de faces B pourrait vite s’avérer lourde à la digestion, d’autant plus que l’album réunit tout de même 27 titres pour plus d’une heure de Rock’n’Roll, fait assez rare des Canadiens qui se concentrent sur des albums plus courts pour un effet coup de poing généralement réussi, mais dès les "The Rules", "My Time Is Now" ou "I Like To Ball", on comprend vite que ces morceaux avaient leur place dans la discographie de DANKO JONES et surtout, ce B-Sides ne se résume pas qu’à 27 titres identiques, loin de là, "My Problems (Are Your Problems Now)" présentent un visage plus léger avec ses faux airs de Punk, "Fucked Up" des similitudes avec le QUEENS OF THE STONE AGE le plus récent, les Canadiens partent dans tous les sens et c’est ainsi qu’on les aime. On note également que le chant de Danko Jones se veut plus mélodique sur le terrible "My Time Is Now" ou sur "First Date" qui pose la question existentielle « Do you kiss on the first date ? ‘Cause I Do », voilà qui sent le titre autobiographique. Bien sur le son varie d’un titre à l’autre puisqu’étant de périodes différentes mais jamais ne pénalise la musique de DANKO JONES, même si un "Cheater" manque de lourdeur, la musique fait tout et on oublie vite ces variations, je dirais même que l’on retient un certain charme de ce fait car après tout un titre Rock’n’Roll comme "Pump It Up" ne demande pas de grosse production, la musique transpire tellement la folie, le génie et le Rock du groupe. Voilà donc une compilation largement recommandée à tous les fans qui n’auraient pas céder à la tentation d’acheter tous les singles pour avoir ces titres, une compilation facilement trouvable par correspondance sur le site de Bad Taste Records à 10€ dans sa version la plus simple. Bon, au chapitre des bizarreries, on retiendra "The Return Of Jacky And Judy" qui ressemble plus à un délire studio d’un groupe en quête d’amusement qu’à un titre réfléchi et construit avec un minimum de recul, amusant de voir comment pourrait sonner GREEN DAY avec des riffs Rock’n’Roll comme ceux de cette chanson, ou l’ultime "Take Me Out On A Stretcher" qui démontre une nouvelle fois que les Canadiens possèdent une infinité de ressources pour varier les plaisirs.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7.5/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 17:56
STILL SQUARE - Laissez Les Rêver
Bad Reputation
Style : Hard Rock
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.still-square.net
01. Passe Ton Chemin / 02. Manoir Hanté / 03. Accepte / 04. Pour Dieu et Le Roi / 05. Condamnés / 06. Sorcière / 07. Laissez Les Rêver / 08. Crazy Trucker / 09. Maitresse d'un Soir / 10. Le Titre
Auteur d'un unique album, Rock Stars, sorti en 1985, qui a suffit à asseoir la réputation de SQUARE, le groupe se séparera, non sans avoir composé un deuxième album qui, malheureusement, faute de soutien d'un label, ne verra jamais le jour... ce n'est qu'en 2008 que SQUARE se reforme sous le nom de STILL SQUARE, à la base pour un concert unique au PARIS METAL FRANCE FESTIVAL II, le succès remporté lors de cette date aidant, le groupe décide de continuer l'aventure et se décide enfin à sortir son second album. Intitulé Laissez Les Rêver, ce nouvel opus s'inscrit dans la droite lignée de Rock Stars, son prédécesseur de 25 ans. STILL SQUARE nous dévoile ici un Hard Rock direct et énergique prenant clairement sa source au coeur des années 80. Tout est là, l'identité du groupe est bien présente, le chant de Guy Hoc impressionne, alliant puissance et justesse, les années ne semblant avoir eu aucune emprise sur lui. Les parties de guitares sont excellentes, Jean-Pierre Napoletano et Thierry Fronti se complètent à merveille, les riffs sont inspirés et les soli de grande qualité, le tout soutenu par une section rythmique efficace et percutante, bravo aux petits nouveaux, Pascal Gilleront (basse) et Fabrice Trovato (batterie) qui abattent ici un boulot formidable et apportent une solide assise à l'ensemble. Les compos, toujours très travaillées, sont variées, alternant mid tempi ("Pour Dieu et Le Roi"), ballade ("Maitresse d'un Soir") et speed ("Le Titre"), le tout restant toujours très mélodique. On a beau chercher, on ne trouve aucun titre faible sur cet album... Comment ne pas succomber à "Manoir Hanté", "Accepte" ou "Condamnés" aux mélodies accrocheuses et aux refrains imparables. STILL SQUARE signe ici un retour gagnant, le groupe ayant visiblement acquis une certaine maturité lui permettant de nous livrer des compos plus abouties et totalement convaincantes. Laissez Les Rêver est un album qui respire l'authenticité et la sincérité, on peut ressentir au travers de ces 10 morceaux le bonheur d'être à nouveau réunis et un véritable plaisir de jouer ensemble ! Welcome Back Guys !!!
Chronique : Nono666
Note : 8,5/10
2 commentaires -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 17:47
TEXTURES - Dualism
Nuclear Blast
Style : Modern Progressive Metal
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2011
Site Web : www.texturesband.com
01. Arms Of The Sea / 02. Black Horses Stampede / 03. Reaching Home / 04. Sanguine Draws The Oath / 05. Consonant Hemispheres / 06. Burning The Midnight Oil / 07. Singularity / 08. Minor Earth, Major Skies / 09. Stoic Resignation / 10. Foreclosure / 11. Sketches From A Motionless Statue
Les Néerlandais de TEXTURES nous reviennent bardés de nouveautés : changement de label, nouveaux arrivants (chanteur et claviériste), et ce quatrième album baptisé Dualism. Ce titre a-t-il été choisi pour symboliser un changement d’orientation ? Une question bien légitime puisqu’il se dit que ce nouveau méfait est bien plus accessible que les précédents. Loin d’être familier du back catalogue du groupe, je me garderai bien de me prononcer à ce sujet. Toujours est-il que le sextet poursuit dans cette voie alambiquée qui le caractérise. Le chant reste cyclothymique, alternant hurlements furieux (parfois un peu too much si vous voulez mon avis) et envolées lumineuses en voix claire. La rigueur rythmique est, elle aussi, toujours présente, avec ces rythmes complexes et ces guitares saccadées. Vous l’aurez compris : la virtuosité des musiciens est évidente. Mais, bien que le résultat soit assez éblouissant, la recette bipolaire de TEXTURES finit par lasser sur la longueur. D’autant que la production (de qualité) est bien propre sur elle. De même, seul le recul nous permettra de juger si cette mixture très contemporaine aura vieilli dignement. Bah, s’interroger ainsi est sûrement bon signe, sachant qu’on aura très vite oublié pas mal de m..... actuelles sans même se poser la question ! Mais revenons à nos moutons : TEXTURES nous offre incontestablement un bel album avec Dualism, mais il lui manque encore un petit quelque-chose pour crever le plafond. Comment ça, quoi ? J’ai une tête à m’appeler Nostradamus ?
Chronique : Morbid S.
Note : 7/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 17:38
VOTUM - Metafiction
Mystic Production
Style : Progressive Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2009
Site Web : www.votumband.pl
01. Falling Dream / 02. Glassy Essence / 03. Home / 04. Faces / 05. Stranger Than Fiction / 06. Indifferent / 07. December 20th
Le groupe Polonais VOTUM est de retour avec Metafiction. Son style est inchangé lorsque l'on compare ce dernier et Time Must Have A Stop (2008). Le Metal progressif est plongé dans une ambiance au ton sombre d'un Rock atmosphérique à la RIVERSIDE. Le charme opère dès l'ouverture avec "Falling Dream" et son développement maîtrisé, sa montée en adrénaline et son aisance technique. Une recette qui sera plus ou moins déclinée tout au long de ce Metafiction. L'album gagne à être écouté à tête reposée. La production est parfaite. Le son est lourd, écrasant, ce qui donne encore plus de relief aux parties de guitares ou lorsque les claviers sonnent médium. VOTUM n'est pas exempt de défauts, notamment quand il en fait trop dans l'atmosphérique comme "Faces", un morceau plat, sans guitares et montée en puissance. Heureusement, ce titre est une exception, le band ne se fourvoie pas dans la mélasse. Sans surprise, VOTUM continue son chemin avec un nouvel album de très bonne qualité. Un amateur de Metal à la OPETH, ANATHEMA, PORCUPINE TREE et bien sûr RIVERSIDE ne sera pas perdu dans les mélodies et genre que le groupe joue.
Chronique : Florent
Note : 8/10
votre commentaire -
Par Nono666 le 25 Mai 2016 à 17:27
SHAKRA - Back On Track
AFM Records
Genre : Hard Rock
Pays : Suisse
Sortie : 2010
Site Web : www.shakra.ch
01. B True B You / 02. I'll Be / 03. Crazy / 04. Back On Track / 05. When I See You / 06. MMTWGR / 07. Yesterday's Gone / 08. Someday / 09. Lonesomeness / 10. Unspoken Truth / 11. Brand New Day / 12. Stronger Than Ever
Impatient d'écouter le nouvel album de SHAKRA et de son new singer, la première écoute m'a quelque peu laissé sur ma faim ! Deuxième écoute pour me dire que même si je suis un fan du groupe, je dois avouer que ce Back On Track me fait moins d'effet que ses prédécesseurs. Tout d'abord la voix de John Prakesh, au demeurant très bonne et avec des similitudes avec l'excellent Mark Fox, ne m'emporte pas avec autant de plaisir. Les compos sont du SHAKRA pur jus, mais sur la longueur, je ne retrouve pas le même engouement que sur Everest, Infected ou mon coup de coeur Rising. Pour moi, seuls "B True, B You", "Back On Track", "Someday", "Unspoken Truth", "I'll Be", "Crazy" et le cool "When I See You" sortent du lot, les autre titres sont plus fades et un peu ennuyeux. Alors pour conclure, Back On Track ne dénote pas dans la discographie du groupe mais il ne figure pas dans le top 5.
Chronique : Nigel StargazerNote : 6,5/10
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique